Dominez vos émotions

Dominez vos émotions
Lorsqu’une personne se laisse dominer par un sentiment, tôt ou tard, celui-ci deviendra une seconde nature pour elle.

Si une émotion indésirable commence à s’installer en vous, maîtrisez-la et faites tout pour vous en débarrasser rapidement. N’attendez surtout pas car chaque répétition ancre fermement une habitude et sa destruction n’en sera que plus difficile.
Avez-vous déjà été jaloux ? Rappelez-vous à quel point le premier symptôme fut sournois. Comment cette petite voix vous a subtilement chuchoté des suggestions haineuses, et comment la jalousie s’est développée peu à peu en vous, au point de vous submerger complètement. Avez-vous remarqué qu’il était beaucoup plus facile d’être jaloux par la suite et que les soupçons et sentiments injustifiés étaient impossibles à chasser ?
Il en est de même pour chacun de nos sentiments et chacune de nos émotions.
Quelle est cette émotion qui empoisonne souvent notre esprit ?
L’anxiété est également une mauvaise habitude qui se développe très vite.
Beaucoup de gens commencent par avoir peur des difficultés importantes et finissent par s’angoisser pour des petits soucis insignifiants. Ils s’imaginent que toutes sortes de malheurs vont leur tomber dessus. S’ils envisagent de voyager, ils sont certains qu’ils auront un accident. Lorsque leur téléphone sonne, ils pensent que c’est pour leur annoncer de terribles nouvelles. Si un enfant semble calme, la mère anxieuse se demande si ce n’est pas un signe de maladie grave et si son enfant ne va pas en mourir.
Les exemples sont nombreux où l’anxiété est la principale cause car nous l’avons autorisée à s’implanter en nous et, du coup, elle se manifeste en action fréquemment.
Débarrassez vous de vos émotions négatives
2 méthodes s’offrent à vous.
Tout d’abord, chaque fois que vous sentez une émotion négative en vous – une pensée destructive ou un sentiment négatif –, dites-lui “DEHORS !” fermement et avec vigueur. Elle ne partira pas aussitôt, elle résistera au début mais si vous persévérez, elle finira par disparaître.
Chaque fois que vous empêchez une émotion négative de s’installer, celle-ci s’affaiblira et vous fortifierez votre volonté.
Autre recommandation : “Comptez jusqu’à 10 avant de vous mettre en colère, vous verrez que la cause de votre irritation vous semblera ridicule à la fin du compte.”
Il n’est précepte plus précieux que celui-ci dans l’éducation morale, tous ceux qui l’ont expérimenté le savent : Si nous voulons vaincre une tendance émotionnelle, nous devons exécuter assidûment et calmement les mouvements contraires que nous désirons cultiver.
Par exemple, si vous êtes colérique, relaxez vos sourcils, adoucissez votre regard, détendez votre dos, parlez avec douceur, faites des compliments et votre cœur s’adoucira graduellement, à moins que vous ayez un cœur de pierre…

Judicieux conseils.

Un excellent exercice consiste aussi, le soir quand vous rentrez chez vous, de vous asseoir tranquillement, et de passer en revue votre journée, surtout les moments où se sont levées des émotions perturbatrices.

Voir le facteur déclenchant à ces émotions perturbatrices peut vous amener à faire une immense découverte. Celle d'une habitude fermement encrée et de vous dire : "mais oui c'est ça, voilà je réagis toujours de la même façon quand je vois ceci ou quand on me dit cela". Car ce qui est vu peut être reconnu et laché au moment où cela se reproduira. C'est aussi un entrainement au lacher prise.

Ensuite méditez, revenez au calme mental.

Je suis un peu confusionné par la lecture de cet article     (en passant, merci Jojo pour les articles que tu déniches et partages, ils sont toujours passionnants).


Je m'explique:

pas plus tard qu'hier soir, je me suis entretenu avec un instructeur de méditation pour lui faire part d'expériences qui me sont parfois arrivées pendant mes méditations. En gros, sans que je n'ai conscience de chercher à les déterrer, il m'est arrivé de voir des souvenirs douloureux remonter dans mes pensées et de les voir passer dans ma tête comme des films. Certains épisodes dont je ne me rappelais même pas car vécus il y a longtemps. C'était suffisamment douloureux pour que j'en vienne à ressentir des émotions assez fortes car j'avais vraiment l'impression de revivre pleinement la scène alors que je cherchais à suivre mon souffle.

J'ai demandé l'avis de l'instructeur pour savoir quoi faire avec ces pensées et ces émotions. J'avais l'impression que si je cherchais à stopper ces pensées et émotions en revenant à mon souffle, ça revenait à vouloir les fuir et les mettre sous le tapis. Mais d'un autre côté, c'est évidemment shamata que je m'efforçais de pratiquer, alors quoi faire?

L'instructeur m'a répondu que ces émotions douloureuses sont évidemment désagréables mais que pour autant, je ne devais pas chercher à les fuir car elles étaient là et faisaient partie de moi. Son conseil était de me contenter de les observer, exactement comme une pensée, de les accepter et de les accueillir, puis de les laisser pour revenir à l'instant présent et à mon souffle. Bref, ne pas les fuir ou les rejeter, mais ne pas les alimenter non plus (pas évident, une fois encore) et, d'une certaine manière, d'être bienveillant avec elles.
Quand il me donnait ces conseils, je repensais à Milarepa qui essayait de pratiquer alors que des démons venaient frapper à sa porte et qu'il a finit par laisser rentrer (vous devez probablement connaître).

Pour revenir à cet article, pendant longtemps, j'ai justement l'impression d'avoir été dans un fonctionnement de refus en bloc de ces émotions et les pensées dont elles issues et de les avoir fui... et que ça n'a pas marché terrible (c'est en tout cas mon expérience personnelle). Autant je comprends et je suis d'accord que si on laisse ces émotions et autres poisons faire, ils viennent à s'installer durablement en nous et que, plus le temps passe, plus c'est difficile d'en venir à bout. L'exemple de la mère anxieuse est très parlant et juste.
Mais j'aurais néanmoins tendance à penser que les rejeter par un grand non et donc de les refuser n'est pas non plus la meilleure chose à faire et que ça revient à cacher dans un placard une réalité avec ses émotions et qu'une fois que ce placard est rempli, tout nous tombe sur la figure un jour où on veut encore y ajouter des choses.

Peut-être que c'est moi qui n'a pas bien compris ou intégré quelque chose, mais en tout cas, je serais ravi d'avoir vos éclairés sur ce sujet.
Merci
 

Personnellement je comprends comme cela:
Dans ma vie de tout les jours, si je suis énervé, en colère, alors je vais essayer de chasser les pensées.
Par exemple, la semaine passée j'étais en colère contre une collègues, la journée j'essayais de chasser les pensées de colère qui revenait sans cesse. j'essayais de ramener mes pensées sur des choses positives.
En méditation, là aussi les pensées revenait, alors là j'ai arrêté de me concentrer sur ma respiration, j'observais les sensations que la colère provoquait dans mon corps. En plus c'était une séance de méditation sur le temps de midi, j'étais vraiment énervé.
Je me suis rendu compte que ma colère était comme une sorte de boule de tension dans mon ventre.
Là en méditation, je laisse venir les émotions et j'observe. Elles finissent par passer.

Il m'est arrivé et il m'arrive encore régulièrement de m'énerver jusqu'à me mettre en colère, mais plutôt que de vouloir absolument chasser tout ça d'un bloc, je serais plutôt dans un mode où je me rends compte que je monte en température et je m'efforce de ne pas aller plus loin. J'essaye de prendre de recul et de ne aller dans la direction où mes pensées puis mes émotions m'entrainent.
bref, j'essaye de faire la même chose que lors des méditations: me rendre compte de ce qui se passe en moi et essayer de laisser passer. Je ne sais pas si je suis dans le juste, mais en tout cas ça fonctionne plutôt pas mal pour ce qui est de la colère dans ma vie quotidienne.

On ne peut pas faire barrage. Tout doit être vu et compris (inclus), accueilli jusqu'à ce que nous soyons convaincu du bien fondé de notre démarche.

Merci pour cet article très intéressant ! Cela dit je ne dirais pas "Dehors ! " à ma colère , car vouloir simplement la rejeter ne suffit pas et ne l'empêche pas de revenir il me semble. Par contre en ce qui concerne la méthode de compter jusqu'à dix je trouve ca très bien car il m'est arrivé de le faire, de me demander pourquoi j'étais en colère, de résumer les faits et de voir à quel point mon comportement est absurde et ca marche aussi pour la jalousie, la rancœur, le sentiment de supériorité et d'infériorité. Dans un livre de Matthieu Ricard, j'avais lu qu'il était nécéssaire de comprendre les émotions négatives pour s'en libérer, et c'est vrai que quand on prend le temps de remonter la chaine de causes/effets on voit que ces sentiments sont inutiles et on s'en éloigne plus facilement par la suite.

Il est important de savoir d'où vient cette colère.Est-ce votre nature même? Ou est-ce en réaction à un évènement extérieur?

pour continuer l'article de JOJO bxl je vous invite à lire:

 
[url=http://www.awakeningtosanity.net/uploads/teachings/mentalfactors/51 mental factors teaching_SL French.pdf]http://www.awakeningtosanity.net/uploads/teachings/mentalfactors/51%20mental%20factors%20teaching_SL%20French.pdf[/url]


http://www.buddhaline.net/imprimer.php3?id_article=1727

Mince il n'y a qu'une page sur deux qui marche, la première et un pdf sur les 51 facteurs mentaux.

bonne lecture.

Avec le lien direct, ça fonctionne:
http://www.awakeningtosanity.net/uploads/teachings/mentalfactors/51%20mental%20factors%20teaching_SL%20French.pdf

Merci pour ce partage!

Merci à toi

Merci beaucoup pour ce très intéressant partage 
Bonne journée