Critique publiée par Rawi le 6 novembre 2014
Au royaume des crétins, ceux qui parlent le langage des cons sont rois.
Laurent Gounelle n'est pas un grand écrivain.
Pourquoi je continue à lire ce qu'il écrit ?
Parce que ces romans sont plus que ça, ils sont un peu des leçons de savoir vivre. Avec soi-même comme avec les autres.
Toi, oui toi qui me lis, tu vas pouvoir crier à ma naïveté, à ma candeur (dans le sens péjoratif), et à ma crédulité mais je pense que certaines valeurs se perdent et qu'il n'a rien de vain de vouloir les défendre dans une société du chacun pour soi.
Oui, je crois sincèrement que notre communauté fonctionne à l'envers sur de nombreux points et qu'elle régresse au lieu de progresser sur d'autres.
Ici Laurent Gounelle nous propose de suivre un agent d'assurance, fraîchement séparé de la mère de sa fille avec qui il espère encore renouer. Il est associé à parts égales avec elle et son "meilleur ami".
Le travail d'assureur n'est pas ce que l'on peut appeler le plus humaniste ni désintéressé, qui soit mais l'un des plus capitalistes qui puisse se trouver.
L'un des personnages affirme :"Puisque la société est organisée par les cons pour les cons, mieux vaut en rire que d'en faire un ulcère."
Sauf que moi si je ne vais pas en faire un ulcère, ça me révolte quand même un peu quelque part.
Faute de pouvoir faire grand chose de constructif, j'agis à petite échelle dans mon coin quitte à passer pour une extra-terrestre aux yeux de beaucoup.
A défaut d'être heureux, il faut être occupé. S'occuper l'esprit de vanité, de vacuité faute de consacrer son énergie à ce(ux) qui compte(nt) vraiment. Ca évite de penser à ses problèmes et y faire face.
Une question à se poser : Quelle est la place de l'Autre dans votre vie ? De ceux qui sont là vous soutenir en cas de besoin, vous écouter et avec qui vous pouvez partager...
Jonathan est tellement "pris" par son quotidien et les détails insignifiants qu'il laisse envahir sa vie que les choses importantes, il passe à côté : sa fille, dont il s'occupe en ayant l'esprit ailleurs, s'occupe de son jardin en regrettant sa fille, signe ses dossiers en pensant à sa soirée..., son amie, qu'il perd faute de s'en préoccuper... son ami et associé dont il ne voit pas les manoeuvres pour le manipuler...
Jonathan vit à San Francisco et voit une rencontre changer radicalement sa vie. Le roman démarre lentement en nous racontant la vie de cet homme pendant une cinquantaine de pages avant de le confronter à sa propre fin. Là, le déclic le fera complètement changer d'optique. Les retrouvailles avec sa tante Margie le feront cheminer plus rapidement. Ses conseils, sa manière de voir la vie et ses priorités
Ici la leçon est simple : Ne pas être aveugle aux problèmes du monde, être attentif aux gens qui vous sont proches. Ne pas se révolter inutilement mais réfléchir aux conséquences de nos actes afin de ne pas provoquer le contraire de ce que nous recherchions. L'exemple du féminisme et de l'écologie sont à ce titre exemplaires.
A force de se battre de la mauvaise façon, ces deux nobles causes sont moquées, dénigrées et le mépris que certains suscitent pour la défense du droit des femmes et de l'environnement desservent leur cause, empêchent de réels progrès au lieu d'éveiller durablement et efficacement les consciences à la régression sociale et environnementale.
Dire à une personne raciste que ses opinions sont inqualifiables le poussent non pas à y réfléchir mais à se justifier et ainsi cela le conforte dans ses opinions stupides.
Forcer une personne à devenir végétarienne sous le prétexte que les animaux sont maltraites ne fera que le prévenir contre les défenseurs de la cause animale. Il ne verra qu'une chose : ces gens là le privent du plaisir de manger un bon steak. Il vaut mieux lui apprendre à apprécier les légumes et lui expliquer comment respecter l'environnement en se faisant plaisir. Oui, c'est possible !
Il est important de ne pas confondre tenir compte de l'autre et agir selon les autres.
Agir pour soi, son bien-être mais en prenant non pas l'avis de l'autre en considération mais en prenant l'autre dans son intégr(al)ité en considération.
Les gens ont tendance dans notre société actuelle à oublier que les êtres humains sont une espèce "connectée", qui a besoin des autres pour survivre même si nous apprenons à être égoïste. La solidarité, accepter la présence de l'autre dans son univers, privilégier les vraies amitiés plutôt que les relations... celles avec les gens qui se soucient de vous.
La leçon : Eloigner les pensées négatives, se concentrer sur le positif qu'il faut entretenir envers et contre tout. Faire le bien autour de soi pour que la pensée positive se répende.
Cela vous fait sourire ? Je peux comprendre ! Faites comme Kevin Spacey dans "Un monde meilleur" et essayez "juste pour voir" !
Simple, évident, mais efficace !
Au royaume des crétins, ceux qui parlent le langage des cons sont rois.
Laurent Gounelle n'est pas un grand écrivain.
Pourquoi je continue à lire ce qu'il écrit ?
Parce que ces romans sont plus que ça, ils sont un peu des leçons de savoir vivre. Avec soi-même comme avec les autres.
Toi, oui toi qui me lis, tu vas pouvoir crier à ma naïveté, à ma candeur (dans le sens péjoratif), et à ma crédulité mais je pense que certaines valeurs se perdent et qu'il n'a rien de vain de vouloir les défendre dans une société du chacun pour soi.
Oui, je crois sincèrement que notre communauté fonctionne à l'envers sur de nombreux points et qu'elle régresse au lieu de progresser sur d'autres.
Ici Laurent Gounelle nous propose de suivre un agent d'assurance, fraîchement séparé de la mère de sa fille avec qui il espère encore renouer. Il est associé à parts égales avec elle et son "meilleur ami".
Le travail d'assureur n'est pas ce que l'on peut appeler le plus humaniste ni désintéressé, qui soit mais l'un des plus capitalistes qui puisse se trouver.
L'un des personnages affirme :"Puisque la société est organisée par les cons pour les cons, mieux vaut en rire que d'en faire un ulcère."
Sauf que moi si je ne vais pas en faire un ulcère, ça me révolte quand même un peu quelque part.
Faute de pouvoir faire grand chose de constructif, j'agis à petite échelle dans mon coin quitte à passer pour une extra-terrestre aux yeux de beaucoup.
A défaut d'être heureux, il faut être occupé. S'occuper l'esprit de vanité, de vacuité faute de consacrer son énergie à ce(ux) qui compte(nt) vraiment. Ca évite de penser à ses problèmes et y faire face.
Une question à se poser : Quelle est la place de l'Autre dans votre vie ? De ceux qui sont là vous soutenir en cas de besoin, vous écouter et avec qui vous pouvez partager...
Jonathan est tellement "pris" par son quotidien et les détails insignifiants qu'il laisse envahir sa vie que les choses importantes, il passe à côté : sa fille, dont il s'occupe en ayant l'esprit ailleurs, s'occupe de son jardin en regrettant sa fille, signe ses dossiers en pensant à sa soirée..., son amie, qu'il perd faute de s'en préoccuper... son ami et associé dont il ne voit pas les manoeuvres pour le manipuler...
Jonathan vit à San Francisco et voit une rencontre changer radicalement sa vie. Le roman démarre lentement en nous racontant la vie de cet homme pendant une cinquantaine de pages avant de le confronter à sa propre fin. Là, le déclic le fera complètement changer d'optique. Les retrouvailles avec sa tante Margie le feront cheminer plus rapidement. Ses conseils, sa manière de voir la vie et ses priorités
Ici la leçon est simple : Ne pas être aveugle aux problèmes du monde, être attentif aux gens qui vous sont proches. Ne pas se révolter inutilement mais réfléchir aux conséquences de nos actes afin de ne pas provoquer le contraire de ce que nous recherchions. L'exemple du féminisme et de l'écologie sont à ce titre exemplaires.
A force de se battre de la mauvaise façon, ces deux nobles causes sont moquées, dénigrées et le mépris que certains suscitent pour la défense du droit des femmes et de l'environnement desservent leur cause, empêchent de réels progrès au lieu d'éveiller durablement et efficacement les consciences à la régression sociale et environnementale.
Dire à une personne raciste que ses opinions sont inqualifiables le poussent non pas à y réfléchir mais à se justifier et ainsi cela le conforte dans ses opinions stupides.
Forcer une personne à devenir végétarienne sous le prétexte que les animaux sont maltraites ne fera que le prévenir contre les défenseurs de la cause animale. Il ne verra qu'une chose : ces gens là le privent du plaisir de manger un bon steak. Il vaut mieux lui apprendre à apprécier les légumes et lui expliquer comment respecter l'environnement en se faisant plaisir. Oui, c'est possible !
Il est important de ne pas confondre tenir compte de l'autre et agir selon les autres.
Agir pour soi, son bien-être mais en prenant non pas l'avis de l'autre en considération mais en prenant l'autre dans son intégr(al)ité en considération.
Les gens ont tendance dans notre société actuelle à oublier que les êtres humains sont une espèce "connectée", qui a besoin des autres pour survivre même si nous apprenons à être égoïste. La solidarité, accepter la présence de l'autre dans son univers, privilégier les vraies amitiés plutôt que les relations... celles avec les gens qui se soucient de vous.
La leçon : Eloigner les pensées négatives, se concentrer sur le positif qu'il faut entretenir envers et contre tout. Faire le bien autour de soi pour que la pensée positive se répende.
Cela vous fait sourire ? Je peux comprendre ! Faites comme Kevin Spacey dans "Un monde meilleur" et essayez "juste pour voir" !
Simple, évident, mais efficace !
Sam 23 Mar 2024, 11:38 par Nidjam
» Bouddhisme vajrayāna : Instructions sur le Mahāmudrā
Ven 22 Mar 2024, 15:02 par Nidjam
» Méditation : Qu'est ce que l'esprit sans réfèrence ?
Ven 22 Mar 2024, 14:11 par Nidjam
» Les problèmes de la méditation de pleine conscience
Lun 18 Mar 2024, 10:27 par heyopibe
» Les voeux de Bodhisattva
Dim 17 Mar 2024, 11:43 par Mila
» Des arbres , pour l'Arbre .
Dim 17 Mar 2024, 11:35 par Mila
» Bouddha n'était pas non violent...
Jeu 14 Mar 2024, 01:02 par Pieru
» Lankavatara Sutra ----------------------------------------------------
Lun 11 Mar 2024, 13:52 par heyopibe
» Mauvaise compréhension - besoin d'explication
Ven 08 Mar 2024, 18:51 par Nidjam
» Bonjour à tous de la part de Pieru
Jeu 07 Mar 2024, 13:53 par Pieru
» Le Discours entre un Roi et un Moine : Les Questions de Milinda
Ven 01 Mar 2024, 13:23 par Nidjam
» Le Bonheur est déjà là , par Gyalwang Drukpa Rimpoché
Jeu 29 Fév 2024, 18:39 par Nidjam
» Une pratique toute simple : visualisez que tout le monde est guéri ....
Jeu 29 Fév 2024, 18:06 par Nidjam
» Drapeaux de prière - l'aspiration à un bien-être universel
Jeu 29 Fév 2024, 17:30 par Puntsok Norling
» Déterminisme: Le Choix est-il une illusion ?
Jeu 29 Fév 2024, 17:28 par Nidjam
» Initiations par H.E. Ling Rimpoché
Ven 23 Fév 2024, 08:54 par Mila
» Jour de ROUE important dans le calendrier Bouddhiste
Ven 23 Fév 2024, 08:42 par Mila
» Bonne année Dragon de Bois à toutes et à tous
Sam 10 Fév 2024, 23:02 par Karma Trindal
» Bouddhisme/-Science de l'esprit : Identité et non-identité
Ven 09 Fév 2024, 12:56 par heyopibe
» Déclaration commune concernant la réincarnation de Kunzig Shamar Rinpoché
Lun 05 Fév 2024, 12:16 par Nangpa
» Les souhaits de Maitreya , par le 12e Kenting Taï Situ Rimpoché
Lun 05 Fév 2024, 09:28 par heyopibe
» L'Interdépendance selon les enseignements du Lamrim
Lun 05 Fév 2024, 09:27 par heyopibe
» Amitābha: Le Grand Soutra de la Vie Infinie
Lun 29 Jan 2024, 22:53 par Disciple laïc
» Qu'est-ce que l'essence de la voie du Dharma ?
Mar 09 Jan 2024, 19:52 par Puntsok Norling
» Quelles sont les règles respectées dans les temples bouddhistes tibétain
Ven 05 Jan 2024, 10:48 par Nangpa
» Toute l'équipe de L'Arbre des Refuges vous souhaite ses Meilleurs Voeux pour 2024!
Mer 03 Jan 2024, 12:14 par Nutts
» Le Singe
Sam 30 Déc 2023, 21:38 par Karma Trindal
» Le Buffle
Ven 29 Déc 2023, 23:24 par petit_caillou
» Le Tigre
Ven 29 Déc 2023, 23:21 par petit_caillou
» Le Lapin (ou Chat)
Ven 29 Déc 2023, 23:18 par petit_caillou
» Le Coq
Ven 29 Déc 2023, 23:15 par petit_caillou
» La Chèvre (ou Mouton)
Ven 29 Déc 2023, 23:12 par petit_caillou
» Le Dragon
Lun 25 Déc 2023, 14:14 par petit_caillou
» Le Serpent
Lun 25 Déc 2023, 14:09 par petit_caillou
» Le Cochon
Lun 25 Déc 2023, 13:59 par petit_caillou
» L'année du Dragon de bois 2024
Sam 23 Déc 2023, 00:04 par petit_caillou
» Le Cheval
Ven 22 Déc 2023, 23:59 par petit_caillou
» Le Chien
Ven 22 Déc 2023, 23:54 par petit_caillou
» Le Rat
Ven 22 Déc 2023, 23:48 par petit_caillou
» L'Eco Dharma .................................................
Lun 27 Nov 2023, 15:28 par heyopibe
» Shantideva: Bodhicaryâvatâra
Sam 11 Nov 2023, 16:25 par Admin
» J'irai dormir chez vous (émission TV)
Ven 10 Nov 2023, 19:35 par Disciple laïc
» Dharma Appliqué: Présentation de la rubrique
Jeu 09 Nov 2023, 16:21 par Mila
» Le Bonheur National Brut
Jeu 09 Nov 2023, 11:34 par heyopibe
» Le champ d'application ...................................
Jeu 09 Nov 2023, 11:02 par heyopibe
» Bonne Nouvelle chrétienne et Bonne Nouvelle bouddhiste
Mer 08 Nov 2023, 23:07 par Ortho
» Les Quatre Nobles Vérités -------------------------------------
Mer 08 Nov 2023, 11:40 par heyopibe
» Sages paroles de Kandro Rimoché .
Mar 07 Nov 2023, 19:58 par Mila
» Tout ce qu'on sait sur la mort - Dialogue avec Stéphane Allix
Lun 06 Nov 2023, 19:26 par Nangpa
» Une annonce tardive ....Au Revoir , Léa ...
Jeu 02 Nov 2023, 12:55 par Mila
» Les 6 aspects de la Perception Correcte
Mer 01 Nov 2023, 12:37 par heyopibe
» Un milliardaire donne tout aux bonnes œuvres
Mer 01 Nov 2023, 10:25 par heyopibe
» Se préparer à la mort, conférence Louvain La Neuve
Lun 30 Oct 2023, 17:37 par Pema Gyaltshen
» Colloques Bardos Louvain La Neuve
Lun 30 Oct 2023, 17:34 par Pema Gyaltshen
» Quatorze versets sur la méditation
Lun 30 Oct 2023, 14:45 par Ortho
» KANNON, Bodhisattva de la compassion
Dim 29 Oct 2023, 14:06 par Mila
» La situation internationale et le Moyen-Orient
Dim 29 Oct 2023, 08:54 par Disciple laïc
» Chaine You Tube recommandée positive : The Dodo
Sam 28 Oct 2023, 22:33 par Disciple laïc
» ASBL L'Arbre des Refuges: Présentation du Projet
Lun 23 Oct 2023, 19:43 par Karma Trindal
» Boîte aux lettres " Besoin de prières"
Lun 23 Oct 2023, 19:28 par Karma Trindal
» Décès du Lama TEUNSANG après avoir traversé des mois de maladie.
Lun 23 Oct 2023, 19:23 par Karma Trindal
» Que sont nos amis devenus ?
Lun 23 Oct 2023, 19:20 par Karma Trindal
» Rencontres avec le Bouddha à travers les Udana
Dim 15 Oct 2023, 21:35 par Disciple laïc
» Découvrez les Bienfaits du Bouddhisme Tibétain pour une Vie Équilibrée
Sam 07 Oct 2023, 15:27 par Mila
» Deux conférences à propos de Karmapakshi
Ven 06 Oct 2023, 23:17 par Mila
» Rituel annuel, Drouptcheu de Karmapakshi , à Bruxelles
Ven 06 Oct 2023, 22:50 par Mila
» La Bonne nouvelle du Salut
Lun 02 Oct 2023, 08:03 par Disciple laïc
» On nait mis en boîte ! .....................
Dim 01 Oct 2023, 17:55 par Disciple laïc
» Médecines d'Asie - l'Art de l'équilibre 1ère et 2ème partie
Lun 18 Sep 2023, 10:52 par Mila
» Les derniers jours de Muhammad (et 3 autres ouvrage)
Jeu 14 Sep 2023, 22:31 par Disciple laïc
» Le bouddhisme face au monde contemporain
Jeu 14 Sep 2023, 22:23 par Disciple laïc
» Étudier "Le Chemin de la Grande Perfection"
Dim 03 Sep 2023, 18:50 par Puntsok Norling
» Méditation bouddhiste à Bruxelles
Ven 01 Sep 2023, 12:12 par Puntsok Norling
» XXIIe festival du Tibet et de l'Himalaya
Jeu 31 Aoû 2023, 12:56 par Mila
» Au Musée Guimet , Exposition " Les médecines d'Asie " jusqu'au 18 septembre 2023
Ven 25 Aoû 2023, 13:26 par Mila