Un complexe de Dieu est une croyance inébranlable caractérisée par des sentiments de capacité personnelle exceptionnels, de privilèges ou d'infaillibilité.

Une personne avec un complexe de Dieu peut refuser d'admettre la possibilité d'erreur ou d'échec, même face à des preuves irréfutables, des problèmes insolubles ou des tâches difficiles ou impossibles. Une personne avec un complexe de Dieu est aussi très dogmatique dans son point de vue, ce qui signifie que la personne parle de ses opinions personnelles comme si elles étaient incontestables1.
Quelqu'un avec un complexe de Dieu peut n'avoir aucun respect pour les conventions et les exigences sociales, et peut réclamer des privilèges spéciaux.
Le complexe de Dieu n'est pas un terme clinique ou un trouble diagnostiquable et il n'apparait pas dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM).
La première personne à avoir employé le terme complexe de Dieu est Ernest Jones (1913-1951). Sa description, au moins dans la table des matières de Essays in Applied Psycho-Analysis, décrit le complexe de dieu comme la croyance que l'on est un dieu.
Tim Harford est économiste. Dans la conférence ci-dessus, il parle des systèmes complexes, du complexe de Dieu et de la résolution des problèmes.
Le complexe de Dieu
Être sujet au complexe de Dieu, c’est avoir le sentiment que, quelle que soit la complexité d’un problème, vous avez la conviction absolue de détenir la solution infaillible entre vos mains, à l’exclusion de toute autre.
Un complexe que connaissent beaucoup de médecins, de dirigeants, de scientifiques, de personnages politiques, de consultants également, et plus ou moins tout un chacun qui n’est pas prêt à remettre en question ses convictions face à un nouveau problème.
Comme si nous avions tous cette capacité à penser que nous sommes les seuls à savoir comment le monde marche. Un monde qui devient chaque jour plus complexe et plus interdépendant.
Le complexe de Dieu est très tentant parce qu’il nous donne le sentiment que nous pouvons simplifier le monde et en donner une image objective, simple à comprendre pour tous, claire et définitive.
Finalement, n’est ce pas le défi rencontré quotidiennement par tous les dirigeants ?
Résolution des problèmes par essai et erreur
Tim Harford soutient que la seule manière de résoudre des problèmes complexes (et quel problème ne l’est pas aujourd’hui?), reste la méthode de « l’essai/erreur ».
En sortant du complexe de Dieu et en agissant par tâtonnements successifs, vous avez plus de chance de résoudre votre problème que si vous avez l’impression d’avoir une solution définitive, immédiate, en amont.
C’est l’ajustement permanent qui débouche sur une solution, autrement dit, la remise en question systématique, l’acceptation d’un processus essai/erreur qui n’aura jamais de fin jusqu’à trouver une solution qui semble répondre le mieux à votre problème.
Or, admettre que nous n’avons pas la solution ultime dès le départ est une des choses les plus difficiles qui soient.
Cela revient à reconnaître que personne n’est infaillible. Et on peut imaginer combien il est difficile pour de nombreuses personnes de considérer leur faillibilité alors qu’elles sont, en principes, celles qui savent (ce qu’on appelle les « supposés sachant »)
Cela revient également à reconnaître qu’il est nécessaire de laisser du temps à une solution pour émerger, qu’aucune solution immédiate n’est à portée de main.
Cela nécessite une honnêteté intellectuelle sans faille et un courage phénoménal, lorsqu’on est élu, expert, pour savoir dire « je ne sais pas … encore »
Et pourtant, les dirigeants qui admettent cette faillibilité et qui sont capables de s’ajuster de manière permanente, sont ceux qui vont oser prendre des risques, le risque d’essayer, lorsqu’aucune solution n’est à leur portée immédiate.
Le véritable leadership est là : dans la capacité à dire « je ne sais pas … encore » et à oser essayer quelque chose, même si cela ne fonctionne pas. Et dans la capacité de se laisser voir dans cette vulnérabilité et dans cette incertitude.
Le complexe de Dieu, c’est le complexe de la toute puissance. Alors que la méthode de l’essai/erreur, c’est le pouvoir d’agir.
Cela semble être du bon sens. Cependant, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, combien de ceux qui sont en position de pouvoir sont effectivement capable de remettre en question leurs certitudes et de s’ajuster pour trouver la solution qui réponde le mieux à une problématique collective ?
Source: http://www.agora-du-leadership.com/le-complexe-de-dieu-ou-lillusion-de-la-toute-puissance-2/

Une personne avec un complexe de Dieu peut refuser d'admettre la possibilité d'erreur ou d'échec, même face à des preuves irréfutables, des problèmes insolubles ou des tâches difficiles ou impossibles. Une personne avec un complexe de Dieu est aussi très dogmatique dans son point de vue, ce qui signifie que la personne parle de ses opinions personnelles comme si elles étaient incontestables1.
Quelqu'un avec un complexe de Dieu peut n'avoir aucun respect pour les conventions et les exigences sociales, et peut réclamer des privilèges spéciaux.
Le complexe de Dieu n'est pas un terme clinique ou un trouble diagnostiquable et il n'apparait pas dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM).
La première personne à avoir employé le terme complexe de Dieu est Ernest Jones (1913-1951). Sa description, au moins dans la table des matières de Essays in Applied Psycho-Analysis, décrit le complexe de dieu comme la croyance que l'on est un dieu.
Tim Harford est économiste. Dans la conférence ci-dessus, il parle des systèmes complexes, du complexe de Dieu et de la résolution des problèmes.
Le complexe de Dieu
Être sujet au complexe de Dieu, c’est avoir le sentiment que, quelle que soit la complexité d’un problème, vous avez la conviction absolue de détenir la solution infaillible entre vos mains, à l’exclusion de toute autre.
Un complexe que connaissent beaucoup de médecins, de dirigeants, de scientifiques, de personnages politiques, de consultants également, et plus ou moins tout un chacun qui n’est pas prêt à remettre en question ses convictions face à un nouveau problème.
Comme si nous avions tous cette capacité à penser que nous sommes les seuls à savoir comment le monde marche. Un monde qui devient chaque jour plus complexe et plus interdépendant.
Le complexe de Dieu est très tentant parce qu’il nous donne le sentiment que nous pouvons simplifier le monde et en donner une image objective, simple à comprendre pour tous, claire et définitive.
Finalement, n’est ce pas le défi rencontré quotidiennement par tous les dirigeants ?
Résolution des problèmes par essai et erreur
Tim Harford soutient que la seule manière de résoudre des problèmes complexes (et quel problème ne l’est pas aujourd’hui?), reste la méthode de « l’essai/erreur ».
En sortant du complexe de Dieu et en agissant par tâtonnements successifs, vous avez plus de chance de résoudre votre problème que si vous avez l’impression d’avoir une solution définitive, immédiate, en amont.
C’est l’ajustement permanent qui débouche sur une solution, autrement dit, la remise en question systématique, l’acceptation d’un processus essai/erreur qui n’aura jamais de fin jusqu’à trouver une solution qui semble répondre le mieux à votre problème.
Or, admettre que nous n’avons pas la solution ultime dès le départ est une des choses les plus difficiles qui soient.
Cela revient à reconnaître que personne n’est infaillible. Et on peut imaginer combien il est difficile pour de nombreuses personnes de considérer leur faillibilité alors qu’elles sont, en principes, celles qui savent (ce qu’on appelle les « supposés sachant »)
Cela revient également à reconnaître qu’il est nécessaire de laisser du temps à une solution pour émerger, qu’aucune solution immédiate n’est à portée de main.
Cela nécessite une honnêteté intellectuelle sans faille et un courage phénoménal, lorsqu’on est élu, expert, pour savoir dire « je ne sais pas … encore »
Et pourtant, les dirigeants qui admettent cette faillibilité et qui sont capables de s’ajuster de manière permanente, sont ceux qui vont oser prendre des risques, le risque d’essayer, lorsqu’aucune solution n’est à leur portée immédiate.
Le véritable leadership est là : dans la capacité à dire « je ne sais pas … encore » et à oser essayer quelque chose, même si cela ne fonctionne pas. Et dans la capacité de se laisser voir dans cette vulnérabilité et dans cette incertitude.
Le complexe de Dieu, c’est le complexe de la toute puissance. Alors que la méthode de l’essai/erreur, c’est le pouvoir d’agir.
Cela semble être du bon sens. Cependant, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, combien de ceux qui sont en position de pouvoir sont effectivement capable de remettre en question leurs certitudes et de s’ajuster pour trouver la solution qui réponde le mieux à une problématique collective ?
Source: http://www.agora-du-leadership.com/le-complexe-de-dieu-ou-lillusion-de-la-toute-puissance-2/
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