Gourou Yoga du XVI è Karmapa - Rangjung Rigpé Dorjé
Ce que la méditation n’est pas
*une sorte de transe
*une manière d’accroître ses illusions
*une échappatoire
*centrée sur soi
*une solution simpliste qui se limite à une ou deux techniques forcément faciles
*une réparation rapide
Ce qu’est la méditation
*une manière de rendre l’esprit plus éveillé, clair, et sage
*une manière de discerner la réalité de l’illusion
*une manière de faire face à soi-même : surmonter les problèmes et développer les bonnes choses
*une manière de remplacer les illusions centrées sur soi par la compassion naturelle
*une possibilité sans limites, pour laquelle le Bouddha a enseigné des centaines de techniques, parfois difficiles, qui visent toujours à procurer pour récompense, des bénéfices durables
*le travail d’une vie entière (ou de plusieurs vies)
Il est bien entendu possible et facile d’apprendre une technique simple de concentration qui peut être pratiquée pour - disons – 15 minutes par jour, aux fins de se dé-stresser un peu, de se détendre et de devenir plus en paix. Ceci n’est pas vraiment la méditation bouddhiste - plutôt l’équivalent mental de la prise d’une aspirine pour un mal de tête - un soulagement important et utile, mis ce ne serait qu’une mesure limitée, agissant à court terme.
La méditation bouddhiste est un entraînement qui permet, progressivement, d’apprivoiser l’esprit au lieu d’être le jouet des humeurs. Le sens de la racine tibétaine du mot qui désigne la méditation (sgom), signifier « s'adapter à ». La méditation déracine systématiquement les vieilles habitudes de la passion, la colère, l’orgueil, la jalousie, la complaisance, l’ennui, et façonne un état d’éveil, de compassion et de sagesse tranquille.
Cette maîtrise de l’esprit - opposée à l’état de jouet des conditionements - est un procédé global qui va bien au delà du coussin de méditation, et qui conduit finalement à la conscience dans l’entièreté de la vie. « Sgom » contient aussi la notion d’entraînement. La travail fin que l’on fait sur l’esprit, lorsqu’on entraîne l’esprit pendant les sessions de méditation, crée automatiquement de nouveaux réflexes qui transforment la manière dont on fait l’expérience de la vie quotidienne. Au cours de ce processus, l’on découvre le véritable potentiel de l’esprit humain.
Quelles sortes de méditation y a-t-il ?
Comme l’objectif général de la méditation est de comprendre et de transformer notre esprit, et l’esprit humain est une chose très complexe, différents types de techniques sont nécessaires pour travailler de manière efficace et avec compassion
Toutes les techniques se regroupent toutefois en deux catégories principales :
*samatta : les techniques qui travaillent sur les habitudes conditionnées des sentiments, émotions, pensées, perception et conscience, qui éliminent progressivement les zones douloureuses et indésirées et apportent une expérience de paix, de calme et de stabilité. Elles comprennent parfois des réflexions spécifiques, des contemplations, des visualisations, des techniques respiratoires, la concentration sur un objet, etc. Le point principal est d'apprendre à tenir l'esprit là où on veut qu'il soit - en un endroit qui nous apporte des bienfait, à nous et aux autres. C'est pourquoi samatta se définit comme "garder l'esprit dirigé ponctuellement vers la vertu.
*vipasyana : les techniques qui utilisent la stabilité pacifique de samatta pour développer une vision pénétrante de la vraie nature de la réalité.
Que dois-je apprendre ?
La pratique bouddhiste, et la méditation en particulier, est souvent comparée à un traitement. Le patient est notre esprit. Ses troubles sont toutes les douleurs indésirées de l’existence, ainsi que ses limitations. La santé est l’esprit pleinement éclairé, sans limites, de l’éveil.
Un bon enseignant est comme un bon médecin. Comme le bon médecin fait un diagnostic qui correspond au cas de chaque patient, et prescrit un traitement adéquat pour cette personne, ainsi un bon maître de méditation bouddhiste parvient à comprendre le mélange unique d’éléments dont chacun de nous est composé, et il prescrit une série de méditations qui correspondent au mieux au développement individuel de chacun.
Le principal est donc d’apprendre une technique qui corresponde à nos aspirations, à nos possibilités, à nos points forts, et à nos faiblesses. Ceci effleure la beauté des nombreuses voies proposées par le bouddhisme, voies adaptées aux aspirations de tout un chacun. On peut toutefois dire que, de manière générale, toutes les formes de méditation bouddhiste impliquent de travailler avec le corps, la parole et l’esprit. S’entraîner à un certain stade de maîtrise physique harmonisera les éléments primaires du corps, améliorera la santé, rendra ses mouvements souples et significatifs, et, par dessus tout, réduira le préjudice qu’on pourrait se faire à soi et aux autres.
Entraîner la « parole » implique la compréhension et l’amélioration du pouvoir de communication de l’existence humaine, et la rend (comme pour le corps), noon nuisible, significative, et en fait une source de bien-être. Ceci peut s’accomplir efficacement par la prière et par la pratique des mantras.
Entraîner l'esprit, qui est le vrai maître du corps et de la parole, comprend le travail qui est décrit dans les paragraphes sur le samatta et le vipasyana ci-dessus.
Qui peut m'enseigner ?

Notre esprit est notre possession la plus fragile et la plus précieuse. Selon le point de vue bouddhiste, qui croit en la réincarnation, la vie va et vient, et cette existence humaine, bien qu’elle soit précieuse, n’est qu’une vie parmi une longue série d’existences. Notre esprit, bien qu’il change tout le temps, est nous même. Nous ne pouvons pas nous en éloigner, même pour une seconde. S’il s’améliore dans cette vie, nous serons plus heureux dans la prochaine, et ainsi de suite, ... Pour cette raison, il est vraiment vital de méditer - càd. - de changer son esprit sous la direction de quelqu’un de très compétent. Dans la tradition Kagyu, on considère qu’il vaut mieux se faire guider dans la méditation par des enseignants vraiment expérimentés, et hautement réalisés, - même si cela implique certaines difficultés -, au lieu de rechercher le conseils de différentes personnes convenables, dont les intentions et les vies peuvent être très pures, mais dont la pénétration particulière des vérités profondes de l’existence est encore obscurcie par le voile de l’ignorance.
Ceci étant dit, il est possible, et c’est souvent la manière la plus pratique, d’apprendre les techniques les plus simples et les plus élémentaires de méditation auprès de méditants expérimentés, agréés par une lignée de maîtres authentiques, pour transmettre certaines choses.
Ces techniques pour débutants apporteront certaines expériences et questions ; ensuite, le développement d’une pratique de méditation devra se faire sous l’égide d’un instructeur convenable.
» Dagpo Rimpoché - Le lama venu du Tibet 1 et2/3
» La force des souhaits dans le vajrayana
» Iti 18 : Saṅghabheda Sutta : La division du Sangha.
» SN 22.43 Attadīpa Sutta : Une île de soi-même.
» Présentation de ma personne
» Trouble psychique et traitement médicamenteux
» j'ai du mal à gérer mes emotions, je souhaite m'en sortir
» Promenade dans la nature avec le Bouddha
» Le Cheval
» demande d'informations sur quelques themes
» La Roue de la vie bouddhique 1/2 et 2/2
» Le Singe
» Le Cochon
» Le Serpent
» La Chèvre (ou Mouton)
» Le Coq
» Le Chien
» Le Dragon
» Le Lapin (ou Chat)
» Le Tigre
» Le Buffle
» Le Rat
» L' année du Lapin - 2023
» Fermer Les yeux rend t'il heureux ?
» L'Histoire des Derniers Romains : Sagalassos.
» Si Dieu existe, pourquoi la souffrance ? Abdennour Bidar et Chawkat Moucarry
» L’apport du bouddhisme dans la quête de sagesse démocratique
» Les animaux ont-ils conscience d’eux-mêmes ?
» SN 55.17 . Mittāmacca Sutta : Amis & collègues.
» Confiance en soi, timidité, les autres, Dharma
» Japon, l'art du jardin zen
» AN 8.26 Jīvaka Sutta : Les questions de Jivaka.
» AN 7.71 Bhāvanā Sutta : Le développement.
» que pensez vous de toutes ces théories ?
» Le Yang doit t’il récupéré sa tête
» QUI REMPLIT LES PRISONS ? QUI ? Et surtout pourquoi ?
» Les voeux de Bodhisattva
» Amitābha: Le Grand Soutra de la Vie Infinie
» Difficulté générale que je rencontre
» Bonne nouvelle : une ordination
» La voie du souffle, dans le bouddhisme theravada
» Le taoïsme et le bouddhisme s’opposent sur l’approche de la mort (guide touristique)
» conseil concernant un livre : taoisme
» Bouddhisme & Santé: Le bouddhisme m'a sauvé de mon cancer (témoignage)
» La pratique de Shamatha ou la quiétude mentale par Jetsunma Tenzin Palmo
» Quand les musulmans se détournent de la foi
» Jour de ROUE important dans le calendrier Bouddhiste
» Les cinq éléments du tao, élixirs de vie
» Lanterna magica , la Forêt enchantée .
» Les souhaits de Shantideva
» Amazonie, les civilisations oubliées de la forêt
» Bouddhisme : Ethique et karma
» Bangkok, vue et commentée par Kalu Rimpoché
» Japon, l'art du jardin zen
» Carnac : sur les traces du royaume disparu
» Un chien à la recherche des disparus
» Des ours polaires s'installent dans une station météorologique de l'arctique
» ASBL L'Arbre des Refuges: Présentation du Projet
» La Bonne Nouvelle du Salut.
» Nouveau sur le forum - merci pour votre accueil
» Des arbres , pour l'Arbre .
» La première étape de la discipline...
» Fanatisme religieux sur CNEWS ?
» Circonstances favorables et confiance (précieuse existence humaine)
» Une ville rasée par une comète : Sodome.
» La Lignée Drikung Kagyu en France
» MARPA, l’un des fondateurs de la lignée Kagyu
» Enseignement et initiation d'Amithaba
» Une compassion égale pour tous
» Rituel annuel, Drouptcheu de Karmapakshi , à Bruxelles
» Le zen, une pratique du temps infini
» Le festival pour la Paix à la Pagode de Vincennes
» AU SUJET DU DOCUMENTAIRE "BOUDDHISME : LA LOI DU SILENCE".
» 100 000 mantras.5.Dhâranî des 100 000 ornements de l'Eveil