le belge consomme 66 baignoires par jour (wwf)

Une nouvelle étude du WWF révèle qu’en plus des 120 litres d’eau que nous utilisons chaque jour pour boire, nous laver, nettoyer ou arroser, nous consommons encore 40 fois autant d’eau ‘virtuelle’ nécessaire pour produire notre nourriture et nos vêtements. Ce que nous appelons l’empreinte eau, est en Belgique nettement au dessus de la moyenne mondiale.

A l’occasion de la semaine mondiale de l’eau à Stockholm, le WWF a sorti un rapport mettant en lumière l’empreinte eau du Royaume-Uni. Il en ressort que l’Anglais moyen consomme en moyenne 4645 litres d’eau par jour.

« Le gros problème de notre empreinte eau en Belgique, est que la majorité des produits gourmands en eau que nous consommons sont importés. En effet, 80% de l’eau consommée en Belgique provient de l’étranger », explique Philippe Weiler, spécialiste eau douce au WWF-Belgique. « De plus, beaucoup de ces produits comme la café, le coton ou la farine sont cultivés dans les zones les plus sèches du monde où les ressources en eau sont déjà sous pression ou sont en passe de l’être dans un futur proche. »

Par exemple, une seule tomate provenant du Maroc à besoin de 13 litres d’eau pour pousser et une simple tasse de café nécessite 140 litres. Un t-shirt en coton cultivé au Pakistan ou en Ouzbékistan absorbe quant à lui 2700 litres d’eau.

« La plupart des gens ne sont même pas conscients que la nourriture et les fibres que nous consommons demandent d’énormes quantités d’eau à côté de ce que nous utilisons pour boire, laver ou arroser la pelouse, » nous explique Philippe Weiler.

« Il est dès lors essentiel que les entreprises et les gouvernements identifient les zones qui risquent de connaître des crises à cause du manque d’eau et développent des solutions pour que l’environnement ne soit pas surexploité et que les populations et les ecosystèmes n’en subissent pas les conséquences. »

Le WWF encourage les plus grandes entreprises à calculer leur empreinte eau. Cette empreinte tient compte de la quantité totale d’eau utilisée par une entreprise. C’est à dire, aussi bien celle qui provient directement du robinet que celle qui découle de sa chaîne de production. L’empreinte calcule non seulement l’eau utilisée dans le pays où siège l’entreprise que dans les autres pays où les matières premières sont produites et cultivées.

« Le secteur privé a une rôle très important à jouer. Il peut s’engager avec les autorités et les communautés impliquées tout au long de sa chaîne de production pour une meilleure gestion de l’eau, » dit Monsieur Weiler. « Les entreprises doivent faire le maximum pour promouvoir une utilisation plus efficace de l’eau dans les zones où le risque de sécheresse est important, » ajoute-t-il.

En Inde et au Pakistan, le WWF travaille avec des fermiers qui cultivent des denrées gourmandes en eau comme le coton, le riz et le sucre de canne, pour développer des techniques qui utilisent moins d’eau et permettent des récoltes plus importantes. Et ça marche : dans l’une des plantations de cannes à sucre, les fermiers utilisent 40% d’eau en moins et pourtant les récoltes ont augmenté de 30%.

« Le problème de l’eau ne concerne pas uniquement les entreprises qui produisent ou vendent de la nourriture ou des vêtements. Il s’agit d’un problème global dont tout le monde subira les conséquences si nous ne trouvons pas de solutions. L’eau est irremplaçable et le changement climatique et la croissance de la population ne vont faire qu’exacerber le problème, » met en garde Philippe Weiler.

« Le public a aussi un rôle capital à jouer : En tant que consommateur, vous pouvez demander aux entreprises, via les supermarchés locaux, de vous dire ce qu’elles font pour assurer une bonne gestion de l’eau tout au long de leur chaîne de production. En tant que citoyen, vous pouvez faire pression sur les autorités pour qu’elles fassent de la gestion de l’eau une priorité et ce, aussi bien au niveau national que mondial. Car si nous ne faisons rien pour soulager les pressions accrues sur les ressources en eau, notre inaction aura des conséquences énormes pour les populations et les habitats aux quatre coins du globe. »

Ah ! L'eau ! Très très vaste sujet

Sans compter qu'une célèbre usine de boisson sucrée américaine consomme pour sa production de quoi assêcher totalement des terres rendues parfaitement arides et stériles, comme en Inde, engendrant famine et maladies

KYZ.

il parait que le pompom revient à las végas.

Oui ben moi je me fais régulièrement " gronder" parce que je n'aime pas tirer et gaspiller une chasse d'eau après une simple "petite commision"...on me traite
de malpropre quand j'économise l'eau...queston de manières Occidentales de nantis
:al':