L'Arbre des Refuges: Une Philosophie Non Confessionnelle

La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.( Bouddha « l’Éveillé » 623-543 av. J.-C )


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    Message par Tchoung Fou Jeu 23 Oct 2008, 14:20

    Ascension to Tibet
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    Vous trouverez à écouter d'autres CD de musique relaxantes sur mon forum à cette adresse :
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    Amitiés à Tous !


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    Message par karma younten zongmo Jeu 23 Oct 2008, 20:16

    Tchoung fou, techniquement, je suis assise et me demande comment tu as fais !
    Moi qui n'arrive toujours pas à faire un simple copier coller ici

    La musique est effectivement très empreinte de là-bas, quant à la barbe de Dean Evenson, j'ai souvenir de quelques qui, avec les cheveux à l'identique, devaient peser plusieurs kilos, ce qui ne les empêchait pas des méditations longues en position parfaitement statique

    KYZ.


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    Message par Invité Jeu 23 Oct 2008, 21:31

    très jolie musique
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    Message par Raphael Detchen Dordje Ven 24 Oct 2008, 09:25

    Une musique qui, écoutée ce matin, me révéle le bonheur de cette journée.
    Merci à Tchoung fou de nous faire partager Dean Evenson.

    Paix et Bonheur.


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    Message par soleilamethyste Sam 25 Oct 2008, 15:52

    Depuis jeudi ton post me fait "travailler"...surtout la musique de Dean Evenson dont j'ai le disque à la maison et que nous avons souvent écouté ensemble...

    J'aime particulièrment cette musique ...

    IL m'a fallu deux jours pour arriver à réagir et t'envoyer (par mp car il y a trop) ce que je t'ai écrit...je suis d'abord arrivée à te répondre sur la musique du medecine buddha bien que tu l'ais posté après...car celui ci était trop interpellant pour moi...

    Mais finalement merci car je suis contente de tout ce que cela m'a permis d'extérioriser.

    Josiane
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    Message par soleilamethyste Dim 26 Oct 2008, 09:30

    musique - Ascension to Tibet (Musique relax) Dsc00810
    Photo de moi ce matin juste avant de partir à ma journée de yoga
    26 octobre 2008

    Je vous souhaite un bon dimanche Smile
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    Message par karma younten zongmo Dim 26 Oct 2008, 10:01

    "Pour exercer la vigilance juste,
    Ton esprit ne doit être ni trop tendu, ni trop détendu,
    Comme la corde de la vina"

    Kalou Rimpotché


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    Message par soleilamethyste Mer 05 Nov 2008, 09:25

    Aujourd'hui ton anniversaire...la terre se souvient avec joie de ta venue sur terre...

    Je te souhaite un joyeux anniversaire...

    Josiane

    http://www.ucm.ca/fr/cartesvirtuelles/les-cartes-virtuelles-72-anges.html

    Le Tantra, ce n’est pas ce que l’on croit


    Le tantrisme fascine. Il est généralement compris en Occident comme une façon d’intégrer la sexualité à la spiritualité. C’est à la fois vrai et faux. Vrai, parce que la sexualité est au cœur du monde et qu’elle offre une occasion unique de dépasser la dualité. Faux, parce que la plupart du temps, notre sexualité est coupée du reste de la vie. À en croire les tantrika, nous ne savons pas vivre - nous « pensons » plutôt la vie. Et notre activisme nous englue dans la réalité. Quand certains groupes new age, ou la presse - de VSD à l’ancien Événement du jeudi - proposent d’affriolants stages ou articles sur « l’amour tantrique », ils feraient mieux de parler de thérapie. Ou de Kama sutra. En fait, sur cent vingt ou cent trente pratiques tantriques majeures, trois ou quatre seulement sont explicitement sexuelles. Mais alors, le Tantra, c’est quoi ? Voilà ce que peuvent en dire, à travers leurs propres grilles, quelques pratiquants occidentaux de cette fin du XXe siècle.

    Une enquête de Laurence Vidal.



    Sommaire des articles du dossier "Le Tantra, ce n’est pas ce que l’on croit"

    Une tradition vieille de six mille ans
    Par Laurence Vidal
    Le tantrisme, selon lequel schématiquement la conscience masculine passive n’a de pouvoir que grâce à l’énergie féminine active, est l’un des rares courants mystiques à avoir traversé les millénaires sans perdre l’intensité et la richesse de ses (...)


    Transformer le négatif
    Avec Lee Lozowick
    Mr Lee se réclame de la tradition Baul, une communauté de « mendiants chantants » qui vivent en Inde au Bengale et expriment leur amour pour Dieu à travers leurs chants, considérant leur corps comme le temple dans lequel le divin se manifeste. L’événement (...)


    La diffusion du tantrisme...
    Par Laurence Vidal
    Au début de notre ère, le tantrisme s’infiltre dans les divers courants de l’hindouisme et du bouddhisme. À partir du royaume d’Oddyâna, l’actuelle vallée de Swat au Pakistan (Urgyen en tibétain, Wou-tch’ang en chinois), et de son (...)


    La sadhana tantrique ou l’éternel présent
    Par Laurence Vidal
    Pratique de l’éveil, d’abord par prise de conscience du ressenti et de toutes les sensorialité, le tantrisme ne vise pas à changer la condition du sujet, mai à l’aider à reconnaître ce qu’il est de toute éternité. Il n’y a rien à transformer, (...)


    Une métaphysique hautement élaborée
    Par Laurence Vidal
    Axée sur l’expérimentation, sur la pratique plutôt que sur l’intellect et la conceptualisation, la tradition tantrique n’en a pas moins développé un système métaphysique et cosmologique extraordinairement élaboré : celui du shivaïsme cachemirien, ou Trika, (...)


    Le tantra est au delà de toute expérience
    Entretien avec Eric Baret
    À l’écoute du regretté Jean Klein pendant de nombreuses années et s’inscrivant dans le courant du tantrisme cachemirien, Éric Baret s’exprime, libre de toute codification rituelle. Pas d’enseignant, ni d’enseigné. L’enseignement (...)


    Émerveillement ordinaire
    Entretien avec Daniel Odier
    Dans Tantra, l’initiation d’un Occidental à l’amour absolu, Daniel Odier racontait sa rencontre et son initiation au tantrisme cachemirien auprès d’une yogini indienne, Devî. Depuis trois ans, il transmet les enseignements de l’école (...)


    Notre sélection de livres
    Le tantrisme en général : La Fantaisie des dieux et l’aventure humaine, Alain Daniélou éd. Le Rocher (1985). Intelligent, passionné et engagé, une superbe et partiale introduction à l’universet l’esprit du tantrisme. Tantrisme. Doctrine, (...)

    http://www.nouvellescles.com/rubrique.php3?id_rubrique=119


    Dernière édition par soleilamethyste le Mer 05 Nov 2008, 10:03, édité 2 fois
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    Message par karma younten zongmo Mer 05 Nov 2008, 09:37

    Belles références sur l'approche du tantrisme avec le regard de l'occidentale que je suis

    Merci Soleilaméthyste du fruit de ta recherche

    KYZ.


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    Message par soleilamethyste Mer 05 Nov 2008, 11:48

    Merci
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    Message par Tchoung Fou Mer 05 Nov 2008, 12:59

    Bonjour et Merci Josiane, pour ce beau cadeau des 72 Anges !

    Je vais étudier ces cartes tout au long de cette nouvelle année qui commence...

    Bonne fin de semaine.

    Joie Bonheur et Santé à toi ainsi qu'à toute ta famille !

    Jean-Pierre


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    Message par karma younten zongmo Mer 05 Nov 2008, 13:27

    C'est comme ça sur MSN ? (gag)

    J'ai quelques difficultés à comprendre les derniers échanges quant au sujet donné à lire et à entendre, mais je ne suis peut-être pas dans l'énergie adéquate (regag)

    Je trouve ça tout simplement échange joli

    KYZ.


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    Message par soleilamethyste Mer 05 Nov 2008, 13:38

    Echanges jolis et jolis anges...

    Les mystères sont impénétrables Sad((lol))):
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    Message par karma younten zongmo Mer 05 Nov 2008, 13:41

    C'est l'art qu'ange a dit ? (gag)

    KYZ.


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    Message par soleilamethyste Mer 05 Nov 2008, 14:55

    L'AMOUR


    Alors Almitra dit, Parle-nous de l'Amour.

    Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :

    Quand l'amour vous fait signe, suivez le.

    Bien que ses voies soient dures et rudes.

    Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.

    Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.

    Et quand il vous parle, croyez en lui.

    Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.

    Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.

    De même qu'il vous fait croître, il vous élague.

    De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,

    Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.

    Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.

    Il vous bat pour vous mettre à nu.

    Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.

    Il vous broie jusqu'à la blancheur.

    Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.

    Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.

    Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.

    Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.

    Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,

    Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.

    L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.

    L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.

    Car l'amour suffit à l'amour.

    Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".

    Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.

    L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.

    Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :

    Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.

    Connaître la douleur de trop de tendresse.

    Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;

    Et en saigner volontiers et dans la joie.

    Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;

    Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;

    Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;

    Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres

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    Message par Tchoung Fou Mer 05 Nov 2008, 16:18

    OUI

    L'art qu'ange a dit ! et si ce n'est lui, c'est les Fées Mères !...

    Merci encore Josiane pour ce rappel qui me va droit au coeur !

    Ah Khalil Gibran !!


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    Message par phare de Ré Mer 05 Nov 2008, 22:54

    Merci pour la musique, c'est très relaxant. musique - Ascension to Tibet (Musique relax) 322308


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    Message par soleilamethyste Mer 05 Nov 2008, 23:10

    Je ne suis qu'une fleur

    Je voulais embaumer de parfum délicat,
    Juste émaner pour toi la rose et le muscat.
    Fallait pas me froisser, fallait pas m’abimer,
    Just’ rester près de moi, me caresser du nez.

    Je ne suis qu’une rose, une toute petite rose,
    frêle et fragile rose, une toute petite chose,
    plantée dans Ses jardins, protégée à l’abri,
    j’ai retrouvé mon souffle, moi qui perdais la vie.

    J’avais presque oublié mes blessures, mes tourments,
    j’avais presque pensé être forte comme avant !
    Mon cœur fut trop brisé et j’ai perdu la force.
    Je n’ suis qu’humilité, un canal de Sa force.

    Sans Lui je ne suis rien, Lui en moi il peut tout.
    Lui, il est Tout Amour, c’est lui qui donne tout.
    Il est Toute Puissance et Toute Guérison,
    Jamais je ne pourrais oublier tous ces dons.

    Certains l’appelle Dieu, d’autres Mon père Céleste,
    Certains disent Buddha, ou Allah mais il reste,
    Cette merveille qui peut tout en nous restaurer,
    Qu’importe au fond vraiment la façon de l’appeler.



    Le tao ou le Christ, le grand Esprit divin
    Enfin la Vie en nous, le raisin et le pain,
    celui qui me fait dire, je veux plus, I want more
    je veux voler plus haut, sur Ses ailes à l’aurore,

    Je veux des paillettes d’or, et puis me sentir libre
    de jouer sur les nuages aux anges qui enivrent.
    Je veux bouger, sauter, et en éclats de rire,
    Je veux te retrouver, léger, joyeux de vivre.



    Je ne veux plus d’attaches, de lourdeurs ou d’ennuis.
    Je veux juste être là pour elle, pour toi, pour lui.
    Emaner Son Amour, rayonner Sa Lumière,
    Donner les mains aux miens, magiques les fées mères.




    Le gai soleil donnait tous ses rayons heureux,
    Venant me réchauffer et caresser mes yeux.
    Est-ce en marchant, sublime, dans ce spectacle offert,
    Que sont venus portés par le vent tous ces vers ?


    Quelle merveille que la vie! Quelle mère veille sur ma vie ?
    Les fées mères ? Notre terre, qui souffre sans aucun cri ?
    Est-ce l’air du temps éphémère et mouvant ?
    L’eau glacée des flocons, fragile émouvante ?

    Ou le feu Soleil, roi, fort et majestueux,
    Qui sans cesse, sans pourquoi emplit d’or tous les cieux ?

    Poésie Josiane Soleilamethyste.
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    Message par soleilamethyste Jeu 06 Nov 2008, 12:29

    Re: Dans la nudité des Tantras - Eric Baret

    Avec les liens précis:
    Eric Baret : Le Seul Désir (extrait)
    http://www.bhairava.ws/

    http://www.bhairava.ws/livres/seuldesir.html

    L'amour est ce qui est quand on arrête de prétendre aimer quelqu'un. Aimer quelqu'un, vouloir être aimé, c'est une histoire. Que veut dire être aimé ? Personne ne vous aime, personne ne vous aimera jamais, personne ne vous a jamais aimé et c'est merveilleux ainsi. Les gens ne peuvent que prétendre. Si vous correspondez à leurs critères psychologiques, physiques, affectifs, ils vous aiment quand ils vous rencontrent. Si vous correspondez à l'inverse, ils vous détestent. Et alors ? Il y a des chiens qui vous aiment, d'autres qui ne vous aiment pas. C'est biologique. Pourquoi s'occuper de ces choses-là ? Que signifie être aimé ? C'est un fantasme. Qu?est-ce que cela peut faire que quelqu?un projette sur moi quelque chose d?attirant ou de repoussant ? C'est complètement fantasmatique ! À un moment donné, vous vous rendez compte que vous n?avez pas besoin d'aimer, pas plus que d?être aimé. Que reste-t-il ? Il reste le sentiment d?amour, cette communion qu'on a entre tous les êtres et qui n'est pas directionnelle.

    Vous vous rendez compte que c'est à vous d'aimer. Ce qui vous rend heureux, c'est d?aimer. Si quelqu'un vous dit vous aimer profondément mais que vous ne l'aimez pas, cela ne vous fait rien. Par contre, quand vous aimez, cela vous rend heureux. Les choses étaient vues à l'envers : c'est à moi d'aimer. Quand j'aime mon corps, mon psychisme, mon environnement, il y a tranquillité. Mais vouloir être aimé est un concept.

    Quand vous aimez, vous n'aimez pas quelqu'un, vous aimez tout court. La personne avec laquelle vous vivez, couchez ou allez au cinéma, c'est autre chose. Vous ne pouvez pas coucher avec tout le monde, habiter avec tout le monde. Une sélection organique se fait. Mais l'amour ne se situe pas là. Ce n'est pas parce que vous couchez avec un homme que vous l'aimez plus qu'un autre avec qui vous ne couchez pas ! Ce n'est pas parce que vous vivez avec une femme que vous l'aimez plus qu?une autre avec qui vous ne vivez pas. C'est fonctionnel. Il y a des gens que l?on aime profondément et l'on ne vit pas avec eux, on ne couche pas avec eux. Les circonstances ne sont pas là. Je n?ai pas besoin d?aimer quelqu?un pour vivre avec lui, coucher avec lui, partir en voyage avec lui. Cela se passe à un autre niveau. Mais aimer quelqu'un, tôt ou tard vous verrez que cela ne veut rien dire. C'est comme se prendre pour quoi que ce soit, se prendre pour un Français, par exemple ; c'est une image.

    Je peux être stimulé par quelqu'un. Lorsque mon corps passe à trente mètres de tel autre corps, une forme d'intensité se manifeste, et à dix mètres c'est encore plus intense, et dès que l'on s'effleure c'est comme une folie qui vient : son odeur, la forme de son corps, le son de sa voix, sa manière de bouger, sa douceur ou sa violence, sa richesse ou sa pauvreté font que je suis touché. Mais pourquoi mettre le mot « amour » là-dessus ? C'est purement chimique. Selon ce à quoi ressemblait votre père, votre grand-père, si à trois ans vous avez été battu ou caressé, vous allez aimer telle ou telle forme de corps, telle ou telle odeur, tel ou tel mouvement. Tel homme vous attire, tel autre pas du tout. Cela remonte à très, très loin. Il n'y a pas à mettre le mot « amour » là-dessus. Ce n'est que lorsque vous voyez cela que vous pouvez vivre avec quelqu'un, vous marier, avoir des enfants, tout cela sans besoin de jouer la comédie. Vous vivez fonctionnellement avec quelqu'un, avec tout le respect et l'écoute que cela implique. Mais vous n'êtes pas obligé de croire que vos enfants sont vos enfants, que vos parents sont vos parents, que votre mari est votre mari. Ils le sont aussi, bien sûr, occasionnellement.

    Aimer, c'est écouter. Vous êtes en face d'une situation, avec un homme ? Vous l?écoutez. Vous écoutez ce qu'il est, pas uniquement ce qu'il prétend être. Vous écoutez profondément, sans commentaire. Quand vous écoutez, vos enfants sont parfaits, votre mari est parfait, vos parents sont parfaits, votre corps est parfait, votre psychisme est parfait. Telle est la vision claire qui vient de l'écoute.

    Lorsque je pense que mes enfants, mon mari, mon corps doivent changer, c'est que je n'écoute pas. Je parle, j'ai une idéologie à propos de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. C'est cela, le fascisme : vouloir que les autres soient comme je décide qu'ils devraient être. Ce fascisme psychologique n'a pas de sens.

    Aimer, c'est respecter. Je respecte mon environnement, mon enfant, mon mari, mon père, la société et toutes les violences que j'ai subies. Je respecte ce qui est là. Cela ne justifie rien, je n'ai pas à justifier. La vie n'a pas à être justifiée ; elle est ce qu?elle est. Je fais face à la réalité, non pas à ce que la réalité devrait être selon ma fantaisie intellectuelle. Le voisin est exactement comme il doit être, il ne peut pas être autrement. Quand je vois clairement comment il fonctionne, j'ai de bons rapports de voisinage. Quand mon voisin bat sa femme, je comprends profondément que sa terrible souffrance l'amène à battre sa femme. Cela ne veut pas dire que, dans certains cas, je ne vais pas appeler la police, faire une remarque ou intervenir physiquement. Cela veut dire que je sais que quand on bat sa femme on le fait par souffrance, que quand on est violent c?est que l'on se sent agressé. On peut se sentir agressé par un sourire...

    Dans une absence totale de critique, il y a une compréhension de la situation. J'appelle cela respect. Certains l'appellent amour. Mais aimer quelqu'un, quelle histoire extraordinaire ! Et être aimé, c'est encore plus merveilleux comme histoire ! Souffrir de ne pas être aimé, c'est le summum ! Voir comment on fonctionne.

    Si je donne un biscuit au chien, le chien m'aime. Si je tape sur le museau du chien, le chien ne m'aime pas. Je fais ceci, mon mari m'aime. Je couche avec son frère, mon mari ne m'aime plus. Et alors ?... Laisser les gens libres. Les gens m'aiment, les gens ne m'aiment pas, c'est merveilleux ainsi. Avoir besoin d'être aimé est une mode qui va passer. Elle est le fruit d'une époque un peu décadente.

    Avoir besoin d'être aimé est une forme de maladie très intense sur le plan somatique. C'est terrible, tout comme la jalousie. Cela détruit le système hormonal, le système cellulaire. Ce besoin d'amour est un poison. Le remède, c'est d'aimer. On ne peut qu'aimer. Quand on dit : « Je n'aime pas », on nie l'essentiel en soi-même, parce qu'il n'y a rien que l'on puisse ne pas aimer. Quand je dis ne pas aimer telle personne, je nie l'amour qui est en moi. Alors, je souffre.

    C'est merveilleux d'aimer, d'être totalement attentif à quelqu'un. Comme avec un enfant. Est-ce que l'on peut empêcher l'enfant de mourir, de se faire écraser ? Non. On aime l'enfant comme il est maintenant, à chaque instant. On ne sait pas si, l'instant d'après, il aura toujours cette forme. On est présent sans demande. Que peut-on demander à un enfant ? On fait tout ce que l?on peut, sans lendemain. C'est gratuit. Quand on vit avec un homme, c?est la même chose : vous faites tout ce que vous pouvez, sans rien demander. Là, une autonomie, une maturationse crée. Si, un jour, par la nature de la vie, il y a séparation d'avec la personne qui a vécu dix ans avec vous, d?abord vous verrez que cet amour ne vous quitte pas, et ensuite, si vous aimez profondément cette personne, il y aura une immense facilité pour vous de comprendre qu?elle a besoin de rencontrer quelqu'un d'autre et vous aussi (ou pas).

    L'amour, c'est la plasticité. Aucune demande possible. Plus vous vous familiarisez avec l'attitude de tout donner et de ne rien demander, plus vos relations affectives deviennent simples, faciles, harmonieuses. Dès l'instant où vous demandez la moindre chose, vous rencontrez l'amertume, la déception, les regrets, l'hésitation, l'agitation, le conflit.

    Cela se transpose à tous les niveaux. Tant que j?attends la moindre chose de mon corps, je serai déçu. Jusqu?au moment où je me rends compte que, au contraire, c?est moi qui dois donner, aimer. J'aime donc mon corps comme il est, avec ses maladies, ses limites, ses faiblesses, ses accidents. S'il est ainsi, c'est qu'il y a de très bonnes raisons. Il n'y a pas de hasard ? ce qui ne veut pas dire que cela ne changera pas. Je me rends disponible pour que mon corps puisse s'exprimer, dans la santé comme dans la maladie. Mais si je demande quelque chose à mon corps,si je veux utiliser mon corps, c'est encore la dictature, la volonté d'imposer la santé, le sport, un régime alimentaire, etc. C'est une forme de violence.

    J'écoute mon corps, qui transmet ce dont il a besoin. Tout ce que j'ai à faire, c'est d'être disponible. Chaque fois que mon corps a une faiblesse, je comprends que c'est un cadeau qui me permet d'en découvrir une qui est autrement plus importante : celle de croire que mon corps doit être sans faiblesse. C'est cela, la faiblesse. Quand je fais face clairement à cela, à un moment donné la faiblesse du corps reste ce qu'elle est : simple faiblesse du corps ; je ne me sens pas faible parce que mon corps est faible. Mais si la faiblesse du corps fait que je me sens faible, c'est à ma faiblesse psychologique que j'ai besoin de faire face. La faiblesse de mon corps m'aide à m?interroger.

    Ce qui me touche est ce qui me mûrit. Le fantasme de l'amour est une chose très ponctuelle dans la vie humaine. Cela ne dure qu?un moment, au milieu de la vie, pendant cette période où l'on entretient des voitures de course rouges. Un enfant de dix ans n'a pas ce fantasme ; il est très heureux sans être amoureux. À vingt-cinq ans, il se dit que, s'il n'est pas amoureux, la vie n'a pas d'intérêt ! Plus tard, à quatre-vingt-quinze ans, il n'a plus du tout envie que quelqu'un lui saute dessus pour le tripoter et il est très heureux quand même.

    L'amour tel qu'on l'entend habituellement est une absence d'amitié. C'est un troc, un échange, du business. Tu me donnes ceci, je fais cela. Je ne couche pas avec la voisine, tu ne couches pas avec le voisin ; nous sommes fidèles. L'amitié, c'est être disponible à tout ce qui est possible. On n'est pas obligé de savoir si l'on est l'amant, le mari, l'ami, le père, l'enfant. Il y a un tas de rôles humainement possibles. À un moment donné, on ne se situe plus en fonction de ces rôles. Tout est souple. Si on rencontre quelqu'un, on n'a pas de rôle. Le rôle se crée dans l'instant et il s'efface dans l'instant.

    Il faut trouver une créativité dans les relations humaines. Il n'y a pas une seule alternative -- faire l'amour ou ne pas faire l'amour -- il y a de multiples possibilités de rencontres humaines physiques, mentales, psychologiques. S'ouvrir à toutes ces couches, corporellement. Il n'y a pas que la tendresse ou la violence. Il y a toute une palette d?émotions. Par peur, par besoin de savoir quelque chose sur soi-même, on ne connaît généralement que l'un ou l'autre... et on néglige tout ce qui est au milieu.

    C'est facile, les relations humaines, très facile. Il suffit d'aimer ce que l'on rencontre. Aimer, c'est donner la liberté. Là où il ne peut pas y avoir de conflit psychologique, on ne peut pas se fâcher. Des gens se fâchent avec vous ? Vous respectez cela. À un certain moment, on ne peut plus être fâché.

    Il y a des souffrances inévitables, des souffrances physiques : quand on est torturé, quand on a certains accidents terribles. Mais la souffrance psychologique -- souffrir parce que ma femme fait ceci, parce que mon mari fait cela, parce que telle personne est morte -- est une chose inutile. On a déjà suffisamment de souffrances inévitables à affronter pour réserver notre capacité de souffrance à ces moments-là. Souffrir parce qu'on n'est pas aimé, de cela au moins on peut se passer. Cela ne nie pas l'intensité des rapports humains, au contraire. C'est le fantasme d'aimer qui rend mièvres les rapports humains.

    On peut très bien vivre toute une vie avec quelqu'un dans un profond amour. Dans ce cas, ce n'est pas un fantasme d'aimer, c'est une résonance qui est là. Si vous n'avez pas l'idée d'aimer quelqu'un, vous n'avez pas non plus besoin de changer de mari tous les dix ans. Vous savez très bien qu'avec un autre ce sera pareil ; on rencontre uniquement sa propre problématique. On peut passer toute une vie dans un rapport merveilleux, on peut passer toute une vie à approfondir ce rapport ; c'est un rapport sans demande, un rapport d'amour, dans le sens où l'on aime profondément ce qui est là. Autrement, il y a toujours déception. On est déçu, amer. On a la lèvre supérieure légèrement rétractée, symptôme physiologique des gens amers. On s'énerve facilement, on sursaute avec le téléphone, on est acariâtre parce que l'on est déçu sans le savoir, parce que l'on a demandé quelque chose qui n'existait pas. Cette prise de conscience nous libère de toute demande. Que reste-t-il alors ? Il reste l'amour, le non-besoin.


    Eric Baret : Le Seul Désir (extrait)
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    Dernière édition par soleilamethyste le Jeu 06 Nov 2008, 13:44, édité 1 fois
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    Message par soleilamethyste Jeu 06 Nov 2008, 12:34

    A moins que ce soit ceci


    On ne décide rien

    Eric Baret




    Par confiance on entend que l’homme, du fond d’une véritable humilité et charité, reconnaisse son impuissance et que, comprenant bien sa situation, il s’en remette à Dieu. Fais cela joyeusement, en te détournant de toi-même. Car Dieu aime celui qui se renonce joyeusement.
    Jean Tauler, Premier sermon pour le IIIe dimanche après la Trinité.

    Ce qui est dit dans nos entretiens provient d’une évidence sans forme et peut sembler contraire à certains systèmes de pensée. Si des éléments ébranlent notre état émotionnel, nous blessent ou laissent une forme de conflit, il faut en discuter, chercher ensemble et voir comment se présente cet inconfort. Considéré humblement, sans a priori, tout conflit devient source de maturation. C’est l’antagonisme qui fait grandir.

    Vous dites qu’il n’y a rien à faire avec ce qui est là – émotion, tension… – et que ça va se résorber. Cela signifie-t-il qu’il ne doit finalement pas y avoir de tension ? N’est-ce pas contradictoire ?

    Lorsque vous sentez une tension, vous n’avez pas le choix. Quand vous vous mordez la langue, vous ne pouvez pas revenir en arrière, sentir la réaction dans toute la structure du visage, ou plus. Savoir s’il était justifié de se mordre la langue, si c’était une erreur, si vous méritiez de vous mordre, est un questionnement qui a son intérêt, mais il vaut pour les gens qui n’ont pas mal à la langue.

    Avec la douleur, vous n’avez pas le temps de réfléchir au pourquoi. Vous restez avec la sensation de la langue… Que se passe-t-il ? La langue mordue n’est pas quelque chose de statique ; c’est une vibration, une masse électrique, des éclairs qui jaillissent dans tous les sens… Votre système physiologique est fait de telle manière que vous n’avez rien à faire pour ressentir cette réaction. Vous n’avez pas à vous concentrer sur la langue pour sentir ce qui s’y passe.

    Vous remarquez également que, lorsque vous vous mordez la langue, le goût des aliments dans la bouche, la musique que vous écoutez, le film que vous regardez perdent pendant quelques instants de leur substance. Ils deviennent sensoriellement secondaires par rapport à votre sensation de la langue. Vous n’avez donc pas à choisir d’arrêter ceci ou d’arrêter cela. C’est la langue qui choisit, c’est la langue qui devient votre objet de contemplation, de ressenti.

    La langue vibre, elle saigne, elle élance… Tout cela apparaît dans votre organisme. Il y a d’abord eu cet éclatement, cette sensation très forte. Par la nature même de votre organisme, de tout le système immunitaire, de la structure de la cellule, petit à petit le traumatisme va se réduire, le sang va s’arrêter de couler, la douleur va s’étaler dans le très grand espace du visage et, graduellement, se vider. Il n’y avait aucun choix, aucun dilemme, il n’y a eu aucune réflexion.

    Quand on vous suggère d’écouter la situation, c’est de cela que l’on parle. Il n’y a de place ni pour un choix ni pour une volonté ; la langue elle-même, par sa propre qualité, va résoudre le problème. La situation qui paraît conflictuelle ne l’est que parce qu’on la voit coupée de son environnement. Vous laissez la situation, comme la langue, devenir sensible, et l’élément conflictuel va également disparaître. Il va rester ce qui est là : un événement qui peut amener un désordre physiologique dans votre organisme, mais qui sera ressenti sans conflit psychologique.

    Dans un moment de disponibilité sensorielle, il n’y a pas de place pour un conflit psychologique. Mais généralement, quand on se mord la langue ou quand un conflit apparaît dans la vie, on recouvre la sensation de douleur de la langue, la sensation propre du conflit, par un imaginaire, c’est-à-dire par une réflexion sur le pourquoi et le comment. Ce que nous suggérons ici, c’est de se rendre compte de ce mécanisme qui existe en nous. Par la magie des choses, quand on se rend compte profondément de quelque chose, la chose cesse sans qu’on le veuille. Quand vous constatez que ce que vous preniez pour un serpent est une corde, vous n’avez aucun effort à faire pour ne plus croire que c’est un serpent. La vision de la corde dissout le serpent. Vous ne voyez pas la corde pour supprimer le serpent, mais, du fait que vous avez laissé la vision de ce qui était là s’imposer en vous, l’élément imaginaire a magiquement disparu.

    Tout élément problématique disparaît de la même manière. Il n’y a aucune activité là-dedans ; ce n’est pas quelque chose que vous faites, c’est quelque chose que vous enregistrez. Vous enregistrez le fait que vous êtes disponible à un conflit et que ce conflit se résorbe.Vous enregistrez le fait que vous résistez à un conflit et qu’il demeure en tant que conflit.
    Vous n’avez aucun choix. Plus vous vous en rendez compte, plus vous constatez que vous laissez les conflits être de plus en plus libres en vous et que vous les percevez de moins en moins comme conflictuels. Il y aura toujours des événements qui vous sembleront plus ou moins harmonieux, mais cette apparente disharmonie ne vous fera pas quitter le ressenti de l’harmonie.

    Au travail, je suis entouré de personnes qui, comme beaucoup de gens, pensent que le bonheur se trouve dans un compte en banque important, de belles voitures, ce genre de chose. Ce genre de conversation les intéresse naturellement. Je n’ai aucune compétence particulière ni en matière de voitures ni en matière de Bourse, mais en même temps j’ai envie de continuer de discuter avec eux. Comme je ne crois plus à tout ça, je n’arrive plus à communiquer.

    Il faut en profiter pour apprendre ! [Rires.]

    Jean Klein était intarissable sur les placements boursiers. Il s’est d’ailleurs ruiné plusieurs fois à cause de cela. Il a aussi ruiné quelques élèves et en a enrichi d’autres. Quand quelqu’un parle de voitures, il faut écouter. C’est fascinant, quelqu’un qui a la connaissance de ces étranges machines. Si on écoute vraiment, on trouve là de très belles choses, comme dans tout le reste. Ce n’est rien en soi, mais c’est extraordinaire aussi.

    Si l’on écoute vraiment, sans préjugé, la magie de la Bourse, la magie des placements est une chose extraordinaire. On ne peut pas comprendre les événements économiques, politiques, militaires, si l’on ne comprend pas cela. Donc, si on le regarde avec une vision claire, rencontrer un homme d’affaires de haut niveau, parler avec lui de placements et d’économie est très intéressant. Cela dévoile des tas de choses sur les problèmes politiques et sociaux de notre temps. C’est une forme d’œuvre d’art.

    Dans l’écoute, rien n’est inintéressant. Pas un métier, pas une activité, pas une passion n’est absurde ; c’est notre regard qui l’est parfois. Tout est fascinant. Quand nous croyons être avec des gens qui vivent de manière superficielle, c’est nous qui sommes superficiels. Quand on écoute leur fonctionnement, on trouve l’essentiel en cela aussi. À leur manière, ces gens ne font que parler de la tranquillité.

    On s’aperçoit que ce que l’on écoute ne parle que de la tranquillité, même si cela s’exprime à travers des propos politiques ou économiques. Un autre dialogue peut alors s’engager.

    Faire un, faire corps avec ce qui se présente. Rien n’est étranger. Les gens que je rencontre, c’est mon milieu ; j’écoute. Quand je ne connais pas, j’interroge, non pour savoir quelque chose, mais parce qu’il y a une forme de résonance. Il n’y a rien qui soit étranger. Sinon, je suis dans un projet. Si je pense qu’il vaut mieux méditer, faire du yoga, je suis coupé de la société. C’est normal que je me sente isolé ! Non… Quand je fais du yoga, je fais du yoga. Quand je suis dans une salle de casino, j’écoute, je regarde.

    C’est extraordinaire, ce que l’on découvre sur l’être humain, sur la beauté dans n’importe quel endroit, quand on écoute. Que ce soit en prison, dans la salle d’attente d’une clinique, dans un restaurant de gare, il faut écouter, regarder. Regarder la joie, la souffrance, l’agitation, les préoccupations, l’anxiété, les besoins, comment les gens fonctionnent… Déjà, une résonance se fait.

    Quand une chose m’est étrangère, quelle qu’elle soit, c’est que je vis dans ma prétention. Je regarde alors en moi-même et je remarque que je suis encore en train de prétendre qu’il y a des choses supérieures à d’autres. Cette prétention est une histoire. La beauté est partout. C’est à moi d’écouter et de la découvrir dans toutes les situations.

    Certaines sympathies sont plus évidentes que d’autres, bien sûr ! Il y a des gens pour qui la porcelaine chinoise bleu et blanc est ennuyeuse. Il y a des gens pour qui la musique orientale est ennuyeuse. Mais, à un moment donné, la période qui vous passionne est celle qui est devant vous. Avec un policier, je suis passionné par la police. Avec un banquier, je suis passionné par la banque. Pour rien, pour la joie, parce que c’est passionnant de voir comment quelqu’un voit le monde, comment il fonctionne. Je me vois exactement comme lui : les mêmes peurs, les mêmes attentes, le même fonctionnement. Une forme de sympathie est présente. Quand je trouve quelque chose d’antipathique, je tourne la tête et je vois que c’est moi qui n’écoute pas.

    Ce n’est pas au monde de m’écouter, c’est à moi d’écouter le monde. Quand j’écoute le monde, il y a une résonance. Mais si je demande au monde de m’écouter, de voir les choses comme moi, si je demande au banquier de mâcher du riz entier, il y a séparation. Le banquier suit sa route, exactement comme tout le monde, l’homme d’affaires aussi, le prêtre aussi ; il n’y a aucune différence. Il faut profiter du milieu où l’on est ; pas pour apprendre quelque chose, pas pour devenir banquier ou quoi que ce soit d’autre, mais pour la simple joie d’apprendre.

    C’est un peu comme quand on joue avec un enfant. On n’apprend pas les règles du jeu dans le but de gagner ou de perdre, mais pour jouer. De la même manière, quand on se trouve mêlé à tel ou tel milieu social, on écoute, on apprend les règles par résonance, par affection pour l’environnement. Il n’y a plus de sentiment de séparation. Bien sûr, je fonctionne d’une certaine manière. Je ne vais peut-être pas dans les mêmes restaurants que certains hommes d’affaires, j’ai peut-être une voiture différente, mais ça, c’est la vie qui le décide pour moi. Ce n’est pas mieux, ce n’est pas moins bien. Les grosses voitures ne sont pas moins que les petites voitures. C’est la même chose.

    J’écoute ce qui m’entoure. Si demain je me trouve dans un milieu de produits diététiques, j’apprendrai également là ! Mais ce n’est pas mieux. Il n’y a pas de différence. Écouter, découvrir, aimer. C’est ce qui est là quand je ne prétends pas que cela devrait être autre chose, quand je ne prétends pas savoir ce qui est juste. Ce qui est intéressant, c’est ce qui est sous mes yeux. À moi de m’en rendre compte.
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    Message par soleilamethyste Jeu 06 Nov 2008, 12:38

    Je dois bien prendre des initiatives dans la vie… !

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    C’est merveilleux que vous le sentiez comme ça. Mais ces initiatives que vous prenez sont une réponse biologique à la situation. Si quelqu’un vous donne une gifle, vous prenez l’initiative d’avoir la joue rouge. Si quelqu’un vous dit que vous êtes un grand homme, vous prenez l’initiative de la joie. Si quelqu’un vous dit que vous êtes un homme misérable, vous prenez l’initiative de la dépression… C’est spontané.

    Il n’y a pas d’initiative volontaire. Ce que vous aimez dépend de ce que vous avez mangé les premiers jours ou les premiers mois de votre vie. Le fait que vous préférez le salé ou le sucré, les choses solides ou liquides, vient de situations très anciennes, très profondément enfouies. Vous ne pouvez pas décider d’aimer la nourriture indonésienne ou de détester la nourriture japonaise. Vous pensez décider, mais c’est biologiquement inscrit en vous.

    Vous ne pouvez pas décider d’aimer l’architecture moghole et de ne pas aimer l’architecture rajput, ou le contraire. L’une vous émeut plus que l’autre. Où est le choix ? Vous ne pouvez pas décider de trouver telle femme plus attirante qu’une autre. Vous ne décidez pas si vous préférez telle odeur, tel rythme, tel grain de peau, tel son de voix. Vous ne décidez pas si vous préférez les films violents ou ceux qui montrent la beauté.

    Qu’est-ce que vous décidez vraiment ?

    Vous ne décidez pas de vos maladies. Vous ne décidez pas comment vous vous sentez quand votre femme fait des compliments sur la beauté du voisin. Quand vous avez une augmentation de salaire, quand vous perdez de l’argent, vous ne décidez pas comment cela vous touche. Quand vos enfants sont malades ou en bonne santé, vous ne décidez pas de vos émotions. Profondément, qu’est-ce que vous décidez ?

    Mais il y a quand même des choix par rapport à ce que l’on fait. Vous suggérez bien d’écouter…

    Selon tout ce que vous êtes, l’écoute se fait ou non. Quand on fait une suggestion, il ne s’agit pas tellement de suivre la suggestion, mais de vibrer avec elle.

    Sur un certain plan, on peut dire qu’avant que l’hiver arrive on le sent venir. Quand on dit « voyez que vous n’écoutez pas » ou « écoutez », ça veut dire que ce mécanisme est déjà en train de s’actualiser. On ne le fait pas s’actualiser, mais le fait même de poser une question signifie que la réponse est en train d’être vécue, ou, plus précisément, la question signifie la réponse en train d’être vécue. Quand on répond, on n’ajoute rien, on ne fait que participer au questionnement en cours. Sans cette compréhension, la question ne serait pas possible. Donc, la réponse ne donne rien. Elle coule exactement comme la question ; elle vient du même endroit : d’un pressentiment. C’est pour cela que ce n’est pas la peine d’écouter les réponses.

    Les choses se passent comme elles doivent se passer. La réponse verbalise l’inévitable ; ce n’est pas quelque chose à faire, c’est quelque chose qui est en train de se faire.

    N’est-ce pas de la passivité ?

    Poser une question est ce qu’il y a de plus éminemment actif. Cela veut dire que l’on se situe dans l’humilité. L’humilité est ce qu’il y a de plus actif. La personne qui pose une question admet un « je ne sais pas », donc elle est disponible. Elle n’affirme plus, elle n’a pas la prétention de savoir. Quand on sait, on ne pose pas de question. Quand on pose une question, c’est que l’on écoute ; on écoute la question jaillir ; dans cette écoute, la réponse jaillit. La question et la réponse ont exactement la même origine, ces deux formulations véhiculent la même chose : l’écoute dans laquelle toutes deux jaillissent. Poser une question est ce qu’il y a de plus profond, à condition de ne pas chercher une réponse, sinon on se situe encore dans le projet.

    Je pose une question, librement, parce que c’est ma résonance. Je sens un conflit dans ma vie et j’exprime ce conflit sans l’orgueil de vouloir le résoudre. Je constate qu’il y a un conflit, clairement. Cela suffit, tout est là. La solution est dans cette soumission à la réalité, à ce qui est là maintenant.

    De ce « je ne sais pas », toute action, toute initiative va jaillir. C’est une initiative, une action qui vient de l’écoute de ce qui est là ; ce n’est pas une action qui veut « changer ».
    Je sens une restriction dans ma vie et je l’exprime, j’écoute en moi cette restriction. C’est l’écoute de la solution. La réponse est une vibration au même niveau que la question, vibration qui se réfère à ce qui est au-delà de l’une comme de l’autre. Il n’y a pas de réponse à suivre, pas plus qu’à écouter. Il y une résonance, qui est l’humilité dans laquelle la question est posée. Là est la réponse. La réponse est avant la question. C’est parce que l’on pressent la réponse que l’on peut poser la question. Parce qu’il y a cette humilité, qui constitue la suprême activité… Mais il faut une certaine maturité pour comprendre cela.

    Est-ce que vous pouvez, Éric, essayer d’éclaircir un peu ce que vous avez dit cet après-midi, à savoir que l’on ne décide rien et, en même temps, qu’il y a une liberté suprême, que la liberté est totale ?

    Il faudrait être un poète pour en parler avec justesse. Ce n’est malheureusement pas une de mes qualifications. Tout ce qui perçu est conditionné. La joie, elle, est non conditionnée. Autrement dit, les moments de joie profonde ne sont pas liés à ce qui est perçu. Mais cela ne fait pas partie d’un cadre de réflexion. La pensée a sa valeur pour des choses plus concrètes, mais il ne faudrait pas polluer la manière d’aborder la vie par la formulation, par la pensée. On ne prétend ici à aucune compréhension de ces choses. Je n’ai aucune compétence lorsque je les exprime. Il y a une résonance en moi ; cette résonance ne connaît rien, ne sait rien ; même ma pensée, ma formulation, n’a pas de qualification pour raffiner cette expression. C’est une résonance, une conviction. C’est informulable.

    Est-ce le même « je ne sais pas » que celui de Socrate ?

    Quand un petit enfant regarde un sapin de Noël pour la première fois, il est ce « je ne sais pas ». Avant de prétendre savoir, nous avons tous la même disponibilité, Il n’y a rien de personnel là-dedans, cela ne fait pas partie de l’arsenal qu’une personnalité peut avoir ou non.

    Il n’y a donc pas de projet possible ?

    Le poète véritable est sans projet. Son projet est de célébrer du mieux qu’il peut ce qu’il a pressenti, ce qui le dépasse. Il trouve en lui une facilité à se présenter comme celui qui célèbre, celui qui reçoit la louange, comme la louange elle-même. L’art est cette ouverture aux différentes possibilités. Le poète peut jouer le rôle du serviteur et le rôle de celui qui est servi. Il peut aussi n’être que louange, il peut jouer celui qui est séparé de celui qui cherche, celui qui cherche, celui qui trouve… Cela fait partie de la poésie, cela fait partie de l’art. Cela exprime des émotions profondes. Mais elles ne sont pas progressives.

    Le drame, dans les recueils de poésies – je pense un peu à Lalehsvari, mais on trouve cela également chez Rûmî –, c’est que souvent les traducteurs doivent classifier les poèmes. Il existe ainsi une traduction (anglaise) du livre de Laleshvari, La Progression du soi, qui met au début les versets où elle cherche Dieu et à la fin les versets où elle l’a trouvé. C’est la dégénérescence de la pensée moderne ! Ce devrait être le contraire : d’abord les versets où elle a trouvé, ensuite ceux où elle cherche. Plus que ça, d’ailleurs : un passage incessant de l’un à l’autre.

    Quelqu’un qui est libre de tout projet peut profondément vibrer de la présence de l’essentiel, mais aussi de l’absence de l’essentiel. Présence et absence sont deux phases de l’essentiel. L’une n’est pas plus que l’autre. Que ce soit dans l’absence ou dans la présence, le poète a la capacité d’exprimer cet essentiel avec une telle beauté, avec un tel rythme, avec une telle liberté (ne se contredit-il pas d’un poème ou d’un verset l’autre ?), qu’il laisse le lecteur dans une grande liberté. C’est pour cela que la poésie, la musique et l’architecture sont toujours plus près du pressentiment de l’essentiel que ne l’est la pensée.

    Les textes suprêmes des grands maîtres de l’Inde sont des textes de célébration. Les grands textes de Shankarâ ne sont pas ses analyses métaphysiques sur l’Atman et le Brahman, ce sont ses hymnes de louange ; c’est là qu’il y a une puissance extraordinaire ! Même chose pour Abhinavagupta. Les œuvres de jeunesse des grands maîtres sont souvent des œuvres métaphysiques, de réflexion, et leurs œuvres tardives des textes de célébration. Finalement, ils quittent toute conceptualisation pour être pure adoration.

    Quand j’ai rencontré le grand Gopinath Kaviraj, il demeurait à l’ashram de Mâ Ananda Moyî. Avant de partir pour l’Inde, j’avais demandé à Jean Klein si Gopinath était un homme « libre » – pour employer une expression poétique – et il m’avait répondu : « Il l’était il y a vingt ans, donc il doit l’être encore… » Cet homme a fini sa vie en écrivant des textes d’adoration de la déesse sous la forme de Mâ Ananda Moyî.

    Dans les derniers moments de sa vie, Jean appelait souvent la déesse et voyait les femmes autour de lui comme telles.

    Chez quelqu’un dénué de projet, ces moments de profonde dévotion sont toujours là.

    La pure admiration coiffe la métaphysique. Évidemment, il ne faut pas dire cela à des métaphysiciens… Dans un moment de clarté, on est obligé de renoncer à tout savoir. Tout savoir s’avère être une forme d’agitation. Il n’y a rien que l’on puisse savoir. C’est là le seul savoir accessible. La disponibilité découle de cette évidence.

    Pour la personnalité, vivre dans un non-savoir est une terreur absolue, mais du point de vue de la créativité c’est la liberté absolue. Quand vous vous rendez compte que vous n’avez rien à devenir, vous pouvez tout devenir ; plus aucune barrière, plus aucun empêchement. Mais tant que l’on veut devenir quelque chose, on vit dans une prison.

    Tout est à notre disposition, toute l’extraordinaire fantaisie du monde. On la refuse parce que l’on veut être Napoléon. On veut savoir. On veut posséder. Tant que l’on possède quelque chose, on ne possède rien. Quand on se rend compte que l’on ne possède rien, alors on peut dire – et ce n’est pas un concept – que l’on possède tout. Tout ce que l’on voit est à nous.

    Quand vous avez un objet d’art et que vous pensez que vous avez l’objet d’art, vous n’avez rien ! Quand vous savez que, profondément, vous n’avez rien, tous les objets d’art que vous rencontrez sont les vôtres. Vous allez une fois au Metropolitan Museum et vous regardez un merveilleux bronze népalais. Il est à vous à jamais et il ne sera jamais aux gens du musée. Il vit avec vous, il est avec vous. Celui-là est vraiment à vous. Mais ce n’est pas un souvenir, c’est une résonance. Si la vie fait que vous le mettez sur votre cheminée, vous devez lui assurer un confort maximum. Mais vous n’en êtes que le gestionnaire, pas le propriétaire.

    Si l’on se prend pour un facteur, on n’est qu’un facteur. Mais si vous vous rendez compte que vous n’avez pas de coloration proprement dite, alors lorsque vous rencontrez un banquier, sur un certain plan vous êtes aussi un banquier, et lorsque vous rencontrez un policier et que vous écoutez, vous êtes également un policier. Tout ce que l’on rencontre, on le partage. À certains moments, on exerce certains métiers plus précis que d’autres, mais tout ce que l’on rencontre, on l’est profondément.

    La personnalité, l’ego sont trop mièvres ; ils se contentent de trop peu. Il ne suffit pas d’avoir quelques pièces, il faut tout avoir. Tant que l’on n’a pas tout, on sent que l’on n’a rien. Tant que l’on a un projet, une identité, quoi que ce soit que l’on peut appeler « mien », on se sent pauvre. Quand je n’ai pas la prétention d’être autre chose que ce qui se présente dans l’instant, toute la perception est mienne.

    Il n’est pas dit que physiquement, psychologiquement, certaines situations ne sont pas plus faciles que d’autres. Mais, même dans les situations qui nous sont moins familières, on peut trouver une profonde sympathie, une profonde résonance.

    C’est l’essence de la démarche tantrique. Tout ce qui se présente est à moi ; pas dans un sens personnel ou psychologique, mais profondément. Tout ce qui se présente est ma résonance. Il n’y a rien qui me soit étranger. C’est cela, le tantrisme.


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    Message par Tchoung Fou Jeu 06 Nov 2008, 14:13

    Merci


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    Message par soleilamethyste Dim 09 Nov 2008, 08:02

    « Il n'est pas nécessaire de comprendre cela. »



    Beati pauperes spiritu

    Par la bouche de la sagesse, la félicité énonça : « Heureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient. » Les anges, les saints, tout ce qui ne naquit jamais doit être silence quand parle l'éternelle sagesse du Père car toute la sagesse des anges et de toutes les créatures n'est que pur néant devant l'insondable sagesse de Dieu.

    Cette sagesse a dit : « Heureux sont les pauvres. »

    Or il y a deux genres de pauvreté. La pauvreté extérieure, bonne et très louable lorsque l'homme la vit volontairement par amour pour notre seigneur Jésus-Christ, comme lui-même l'a assumée sur terre. Mais selon la parole de notre Seigneur, il est une autre pauvreté, une pauvreté intérieure; puisqu'il dit : « Heureux sont les pauvres en esprit. » Soyez, je vous prie, de tels pauvres afin de comprendre ce discours car, je vous le dis au nom de la vérité éternelle, si vous ne devenez pas semblable à cette vérité, vous ne pourrez pas me comprendre. D'aucuns m'ont interrogé sur la vraie pauvreté et sur ce qu'il faut entendre par un homme pauvre. Je vais maintenant leur répondre.

    L'évêque Albert dit : « Est un homme pauvre celui qui ne peut se contenter de toutes les choses que Dieu a jamais créées », et cela est bien dit. Mais nous allons encore plus loin et situons la pauvreté à un niveau bien plus élevé. Est un homme pauvre celui qui ne veut rien, ne sait rien et ne possède rien. Je vais vous parler de ces trois points et vous prie, par amour de Dieu, d'essayer de comprendre cette vérité, si cela vous est possible. Mais si vous ne la comprenez pas, n'en soyez pas troublé car je parlerai d'un aspect de la vérité que très peu de gens, mêmeprofonds, sont en mesure de comprendre.

    Nous dirons d'abord qu'un homme pauvre est celui qui ne veut rien. Bien des gens ne comprennent pas véritablement ce sens. Ce sont ceux qui s'adonnent à des pénitences et à des pratiques extérieures, performances qu'ils tiennent néanmoins pour considérables, alors qu'ils ne font que s'autoglorifier . Que Dieu en ait pitié de si peu connaître la vérité divine! Ils sont tenus pour saints, d'après leurs apparences extérieures, mais au dedans ce sont des ânes qui ne saisissent pas le véritable sens de la divine vérité. Ces gens disent bien que pauvre est celui qui ne veut rien, mais selon l'interprétation qu'ils donnent à ces mots, l'homme devrait vivre en s'efforçant de ne plus avoir de volonté propre et tendre à accomplir la volonté de Dieu. Ce sont là des gens bien intentionnés et nous sommes prêts à les louer. Dieu, dans sa miséricorde, leur accordera sans doute le royaume des cieux, mais, je dis moi, par la vérité divine, que ces gens ne sont pas, même de loin, de vrais pauvres. Ils passent pour éminents aux yeux de ceux qui ne connaissent rien de mieux, cependant ce sont des ânes qui n'entendent rien de la vérité divine. Leurs bonnes intentions leur vaudront sans doute le royaume des cieux, mais de cette pauvreté dont nous voulons maintenant parler, ils ne connaissent rien.

    Si on me demandait ce qu'il faut entendre par un homme pauvre qui ne veut rien, je répondrais : aussi longtemps qu'un homme veut encore quelque chose, même si cela est d'accomplir la volonté toute chère de Dieu, il ne possède pas la pauvreté dont nous voulons parler.

    Cet homme a encore une volonté : accomplir celle de Dieu, ce qui n'est pas la vraie pauvreté. En effet, la véritable pauvreté est libre de toute volonté personnelle et pour la vivre, l'homme doit se saisir tel qu'il était lorsqu'il n'était pas. Je vous le dis, par l'éternelle vérité : aussi longtemps que vous avez encore la soif d'accomplir la volonté de Dieu, et le désir de l'éternité de Dieu, vous n'êtes pas véritablement pauvre, car seul est véritablement pauvre celui qui ne veut rien et ne désire rien.

    Quand j'étais dans ma propre cause, je n'avais pas de Dieu et j'étais cause de moi-même, alors je ne voulais rien, je ne désirais rien car j'étais un être libre et me connaissais moi-même selon la vérité dont je jouissais. Là, je me voulais moi-même et ne voulais rien d'autre, car ce que je voulais je l'étais, et ce que j'étais je le voulais. J'étais libre de Dieu et de toute chose. Mais lorsque par ma libre volonté j'assumais ma nature créée, alors Dieu est apparu, car avant que ne fussent les créatures, Dieu n'était pas Dieu, il était ce qu'il était. Mais lorsque furent les créatures, Dieu n'a plus été Dieu en lui-même, mais Dieu dans les créatures. Or nous disons que Dieu, en tant que ce Dieu-là, n'est pas l'accomplissement suprême de la créature car pour autant qu'elle est en Dieu, la moindre créature a la même richesse que lui. S'il se trouvait qu'une mouche ait l'intelligence et pouvait appréhender l'éternel d'où elle émane, nous dirions que Dieu, avec tout ce qu'il est, en tant que Dieu, ne pourrait satisfaire cette mouche. C'est pourquoi nous prions d'être libre de Dieu et d'être saisi de cette vérité et d'en jouir éternellement là où les anges les plus élevés, la mouche et l'âme sont un; là où je me tenais, où je voulais ce que j'étais, et étais ce que je voulais.

    Nous disons donc que l'homme doit être aussi pauvre en volonté que lorsqu'il n'était pas. C'est ainsi qu'étant libre de tout vouloir, cet homme est vraiment pauvre. Pauvre en second lieu est celui qui ne sait rien. Nous avons souvent dit que l'homme devrait vivre comme s'il ne vivait ni pour lui-même, ni pour la vérité, ni pour Dieu. Nous allons maintenant encore plus loin en disant que l'homme doit vivre de telle façon qu'il ne sache d'aucune manière qu'il ne vit ni pour lui-même, ni pour la vérité, ni pour Dieu. Bien plus, il doit être à tel point libre de tout savoir qu'il ne sache ni ne ressente que Dieu vit en lui. Mieux encore, il doit être totalement dégagé de toute connaissance qui pourrait encore surgir en lui. Lorsque l'homme se tenait encore dans l'être éternel de Dieu, rien d'autre ne vivait en lui que lui-même.


    Nous disons donc que l'homme doit être aussi libre de tout son propre savoir, qu'il l'était lorsqu'il n'était pas et qu'il laisse Dieu opérer selon son vouloir en en demeurant libre.

    Tout ce qui découle de Dieu a pour fin une pure activité. Mais l'activité propre à l'homme est d'aimer et de connaître. Or la question se pose de savoir en quoi consiste essentiellement la béatitude.

    Certains maîtres disent qu'elle réside dans la connaissance, d'autres dans l'amour. D'autres encore qu'elle réside dans la connaissance et l'amour. Ces derniers parlent déjà mieux. Quant à nous, nous disons qu'elle ne réside ni dans la connaissance ni dans l'amour. Il y a dans l'âme quelque chose d'où découlent la connaissance et l'amour. Ce tréfonds ne connaît ni n'aime comme les autres puissances de l'âme. Celui qui connaît cela connaît la béatitude. Cela n'a ni avant ni après, sans attente, et est inaccessible au gain comme à la perte. Cette essence est libre de tout savoir que Dieu agit en elle, mais se jouit elle-même par elle-même comme le fait Dieu.

    Nous disons donc que l'homme doit se tenir quitte et libre de Dieu, sans aucune connaissance, ni expérience que Dieu agit en lui et c'est ainsi seulement que la véritable pauvreté peut éclore en l'homme.

    Certains maîtres disent : Dieu est un être, être raisonnable qui connaît toute chose. Or nous disons : Dieu n'est ni être ni être raisonnable, et il ne connaît ni ceci, ni cela. Dieu est libre de toute chose et c'est pourquoi il est l'essence de toute chose.

    Le véritable pauvre en esprit doit être pauvre de tout son propre savoir, de sorte qu'il ne sache absolument rien d'aucune chose, ni de Dieu ni de la créature, ni de luimême.

    Libre de tout désir de connaître les œuvres de Dieu ; de cette façon seulement, l'homme peut être pauvre de son propre savoir.

    En troisième lieu, est pauvre l'homme qui ne possède rien. Nombreux sont ceux qui ont dit que la perfection résidait dans le fait de ne rien posséder de matériel, et cela est vrai en un sens, mais je l'entends tout autrement.

    Nous avons dit précédemment qu'un homme pauvre ne cherche même pas à accomplir la volonté de Dieu, mais qu'il vit libre de sa propre volonté et de celle de Dieu, tel qu'il était lorsqu'il n'était pas. De cette pauvreté nous déclarons qu'elle est la plus haute.

    Nous avons dit en second lieu que l'homme pauvre ne sait rien de l'activité de Dieu en lui. Libre du savoir et de la connaissance, autant que Dieu est libre de toute chose, telle est la pauvreté la plus pure. Mais la troisième pauvreté dont nous voulons parler maintenant est la plus intime et la plus profonde : celle de l'homme qui n'a rien. Soyez toute écoute! Nous avons dit souvent, et de grands maîtres l'ont dit aussi, quel'homme doit être dégagé de toute chose, de toute œuvre, tant extérieure qu'intérieure, de telle sorte qu'il soit le lieu même où Dieu se trouve et puisse opérer. Mais à présent, nous allons audelà. Si l'homme est libre de toute chose, de lui-même, et même de Dieu, mais qu'il lui reste encore un lieu où Dieu puisse agir, aussi longtemps qu'il en est ainsi, l'homme n'est pas encore pauvre de la pauvreté la plus essentielle. Dieu ne tend pas vers un lieu en l'homme où il puisse opérer.

    La véritable pauvreté en esprit c'est que l'homme doit être tellement libéré de Dieu et de toutes ses œuvres que, Dieu voulant agir en l'âme, devrait être lui-même le lieu de son opération. Et cela il le fait volontiers car, lorsque Dieu trouve un homme aussi pauvre, Dieu accomplit sa propre œuvre et l'homme vit ainsi Dieu en lui, Dieu étant le lieu propre de ses opérations. Dans cette pauvreté, l'homme retrouve l'être éternel qu'il a été, qu'il est maintenant et qu'il sera de toute éternité.

    Saint Paul dit : « Tout ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu. » Or, notre discours semble transcender la grâce, l'être, la connaissance, la volonté, et tout désir. Comment donc comprendre la parole de saint Paul ? On répondra que la parole de saint Paul est vraie. Il fallait qu'il soit habité par la grâce; c'est elle qui opéra pour que ce qui était potentiel devint actuel. Lorsque la grâce prit fin, Paul demeura ce qu'il était.

    Nous disons donc que l'homme doit être si pauvre qu'il ne soit, ni ne possède en lui aucun lieu où Dieu puisse opérer. Tant qu'il conserve une localisation quelle qu'elle soit, il garde une distinction. C'est pourquoi je prie Dieu d'être libre de Dieu car mon être essentiel est au-delà de Dieu en tant que Dieu des créatures.

    Dans cette divinité où l'Être est au-delà de Dieu, et au-delà de la différenciation, là, j'étais moi-même, je me voulais moi-même, je me connaissais moi-même, pour créer l'homme que je suis. Ainsi je suis cause de moi-même selon mon essence, qui est éternelle, et non selon mon devenir qui est temporel. C'est pourquoi je suis non-né et par là je suis au-delà de la mort. Selon mon être non-né, j'ai été éternellement, je suis maintenant et demeurerai éternellement. Ce que je suis selon ma naissance mourra et s'anéantira de par son aspect temporel. Mais dans ma naissance éternelle, toutes les choses naissent et je suis cause de moi-même et de toute chose. Si je l'avais voulu, ni moi-même ni aucune chose ne serait, et si je n'étais pas, Dieu ne serait pas non plus. Que Dieu soit Dieu, je suis la cause; si je n'étais pas, Dieu ne serait pas. Mais il n'est pas nécessaire de comprendre cela.

    Un grand maître a dit que sa percée est plus noble que son émanation, et cela est vrai. Lorsque j'émanais de Dieu, toutes les choses dirent : Dieu est. Mais cela ne peut me combler car par là je me reconnaîtrais créature. Au contraire, dans la percée, je suis libéré de ma volonté propre, de celle de Dieu, et de toutes ses expressions, de Dieu même. Je suis au-delà de toutes les créatures et ne suis ni créature, ni Dieu. Je suis bien plus. Je suis ce que j'étais, ce que je demeurerai maintenant et à jamais. Là je suis pris d'une envolée qui me porte au-delà de tous les anges. Dans cette envolée, je reçois une telle richesse que Dieu ne peut me suffire selon tout ce qu'il est en tant que Dieu et avec toutes ses œuvres divines. En effet, l'évidence que je reçois dans cette percée, c'est que Dieu et moi sommes un. Là je suis ce que j'étais. Je ne crois ni ne décrois, étant la cause immuable qui fait se mouvoir toute chose. Alors Dieu ne trouve plus de place en l'homme. L 'homme dans cette pauvreté retrouve ce qu'il a été éternellement et ce qu'il demeurera à jamais.

    Ici Dieu et l'esprit sont un et c'est là la pauvreté la plus essentielle que l'on puisse contempler. Que celui qui ne comprend pas ce discours reste libre en son cœur, car aussi longtemps que l'homme n'est pas semblable à cette vérité, on ne peut pas la comprendre, car c'est une vérité immédiate et sans voile, jaillie directement du cœur de Dieu. Que Dieu nous vienne en aide pour la vivre éternellement. Amen.

    http://www.bhairava.ws/eckhart.html

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