BOUDHISME OU LAMAISME(je n'aime pas trop les ismes

bonjour,
je suis un nouveau je viens du village des des pruniers(15jours),bhoudisme,theravada,techniques vipassanna,plus rituels et instrument tibetain.alors pas facile de s'y retrouver,boudha etait contre tous les dogmes et les rituels,il y a quelque temps j'etais karma ling de monchardon c'etait plus une lamasserie qu'un centre boudhique ,ce que j'ai vu c'etait plutot des schamans,pendant que je medite j'ai eu :soit une hallu, soit une vision,j'avais vraiment l'impression d'incarner la divinite qui etait juste en fa ce de moi(tara?)cela a dure pendant 2 heures(donc j'ai ete fascine pendant quelques heures)
j'en parle a mon maitre il m'a dit c'est une hallucination; qu'est ce qui le plus important a tes yeux l'image ou toi?j'ai repondu moi
(l'affaire etait close)
apres je lui ai parle d'un etrange sandwich telepathique;il m'a repondu c'est possible nobody is perfect
etant aller sur le site de sadhanna,j'ai appris qu'au 2 ieme sciecle de notre ere le boudhisme a ete "integre"aux pratiques shamaniques tibetaine de l'epoque,pas facile de s'y retrouver dans tout ca!
electro magnetisme,corps etheriques,ces corps lumineux qui vous font sentir leur force et leurs presences,est ce un attrape nigaud
pour beotien occidentale que je suis
car etant chretien j'ai rarement senti pareil chose dans un temple ou une eglise,partant du principe qu'avoir un contact avec dieu
me parait contenir une certaine dose d'antropomorhisme arrogant!
dois-je me retourne vers jung?
les songes ont conduit l'humanite j'usqu'ici
ou venez chez moi vous aurez des visualisations,pour un debutant c'est tres fascinant!,plutot que des eglises sans ames(sauf certaines....)
la question que je pose y a t-il un lien (ou il n'y en a pas)entre le magique,la philosophie boudhique ou la religion;car dans beaucoups de centres:ilsparlent bien de notion de voie direct pour l'eveil ou les etudes ou l'on peut sans fin interprete les sutras
j'ai deja beaucoup parle;
pour en venir au "syncronisme"l'impression de ne faire qu'un avec la nature l'univers....vers quoi j'aimerais continuer mon petit bonhomme de chemin.
bernard

Bonjour et bienvenue sur
Beaucoup de choses dans ce message
En premier lieu, on évoque traditionnellement deux éléments importants lorsque l'on aborde la pratique de la méditation, sous ses différentes formes (rituel, yoga, méditation assise, marchée, etc.). Ces deux éléments sont 1) les expériences et 2) la réalisation.
Chacun a des expériences, très variables d'une personne à l'autre, qui peuvent avoir tous les aspects possibles : agréables, désagréables, lumineuses, sombres, etc. Ces expériences n'ont en soi aucun véritable intérêt sur le chemin , elles peuvent même être une entrave, dans la mesure où après avoir expérimenté tel ou tel état, on va chercher à le comprendre, à le renouveler ou au contraire à ne pas le renouveler... Bref, on s'y attarde, et là n'est pas le but de la pratique spirituelle. Elles ne sont qu'un reflet momentané d'un état X à un moment Y. Elles peuvent, à ce titre, être utilisées comme un support permettant de comprendre le caractère impermanent et volatile de l'existence car, ou bout du compte, on ne cesse d'aller d'expériences en expériences auquelles on ne cesse aussi de s'identifier.
Le deuxième grand point qui est soulevé est apparemment celui du "magique". D'abord, le bouddhisme est un cadre fondé sur les "quatre sceaux" : les phénomènes sont impermants, insubstanciels, souffrance et le nirvana est la paix. Ces "sceaux" se retrouvent dans tous les enseignements que le Bouddha a délivré et, ne peut être admise comme bouddhiste qu'une pensée les reconnaissant comme valides.
Fort de cela, le bouddhisme a pu, au fur et à mesure de sa diffusion, se mêler dans la forme à d'autres sytèmes de pensées, comme le shamanisme sibérien ou mongol, par exemple. Mais, et c'est là un point crucial, le fond est toujours resté celui donné par le Bouddha : impermanence, vacuité, souffrance, extinction de la souffrance et de ses causes.
Dans le cadre tibétain, on peut retrouver des éléments des religions pré-bouddhiques, mais ils sont entièrement intégrés dans une lecture bouddhiste de la nature de l'esprit. Par exemple, les dieux locaux : le Bouddha n'a jamais dit qu'ils n'existaient pas, il a simplement dit, d'une manière beaucoup plus large, que pour atteindre l'éveil il ne fallait pas prendre refuge en eux, c'est-à-dire les considérer comme un support permettant d'atteindre un état au-delà de la souffrance et de son origine. Perçus comme appartenant à l'existence conditionnée, comme tous les êtres, ils ne peuvent nous aider à nous en libérer. Localement, des pouvoirs peuvent leur être reconnu.. ce n'est pas un problème, il faut alors les laisser pour ce qu'ils sont.
Voici quelques pistes pour répondre à ce message, en espérant avoir apporté quelques éclaircissements
Samthar

bonsoir,
merci de ta reponse samthar,c'est vrais je crois que boudha a dit si tu vois mon image en songe detruit la
lors d'une meditation marche le frere nous a dit invite un de vos ancetre a marche avec vous,je n'y croyait pas au debut,mais j'etais tres surpris de marcher avec ma tante preferee comme si elle etait la,nous etions 60 a marcher et tout d'un coup j'avais l'impression que nous etions beaucoup plus nombreux
pour ce qui concerne l'image qui m'est parvenue j'etais tellement plein de souffrances(j'aurais du dire a ma souffrance je sais que tu existe et j'en ai pleinement conscience,je vais te prendre dans mes bras pour te consoler et prendre soin de toi)avoir des contact avec des divinites n'est pas une mauvaise chose en soi,sentir cette energie vivifiante pour pouvoir enfin ne plus penser s'en remettre a un autre,parce que impuissant a gerer sa propre souffrance,et il y a cette maudite impatience,la mal du sciecle "le tout tout de suite'avec sa traine de consommation
moi qui suis impatient,me detourner de ma souffrance par des images,tu as raison c'est une perte de temps
merci encore deta reponse pertinente
a bientot
bernard