Le bonheur

Espérer le bonheur sans laisser tomber les actions négatives c'est comme mettre sa main dans le feu et espérer ne pas être brulé

Dilgo Khyentsé Rinpoché

Chère Karma Yéshé,

comment connaître la force du feu sans expérimenter la brûlure ?

Et pourquoi espérer le bonheur si l'on est heureux ?

En laissant tomber les actions négatives,

le feu ne brulerait plus lorsqu'on y met la main

ce qui permet d'espérer le bonheur

...

(tout dépend de quel feu il s'agit)

Merci infiniment Heyopibe pour ta réponse pleine de bon sens.

Mais les actions même négatives ne sont-elles pas riches d’enseignement ? Peut-être serait-ce vouloir « jouer avec le feu » que de vouloir essayer de comprendre : comment peux-tu savoir qu’une action est négative si tu ne l’as pas expérimentée ? Il me semble que le bonheur réside dans la compréhension de l’aspect négatif de l’action et du renoncement à vouloir persévérer dans le sens de cette action.

« Vous ignoriez jusqu’alors que les mauvaises actions engendrent la souffrance, mais dorénavant vous n’avez plus d’excuses, vous devez changer votre comportement. «
Dilgo Khyentsé-le cœur des êtres éveillés.

Penses-tu que le bonheur soit concevable sans souffrance préalable ?
J'aimerais vraiment savoir ....

Sourire a écrit:Chère Karma Yéshé,

comment connaître la force du feu sans expérimenter la brûlure ?

Et pourquoi espérer le bonheur si l'on est heureux ?

je pense que oui, si on ne connait pas la douleur on ne se rend pas compte de la non douleur. Par exemple en ce moment je sais que j'ai des dents car elles me font souffrir, quand je n'ai pas mal aux dents , je ne pense pas que j'ai des dents et que j'ai de la chance de ne pas avoir mal.
Si tu connais le bonheur pas besoin de l'esperer bien sur. Mais tu es un cas unique au monde car je n'ai jamais vu un etre humain connaitre le bonheur, tous les jours de toute sa vie. je t'envie.

Sourire a écrit:Merci infiniment Heyopibe pour ta réponse pleine de bon sens.

Mais les actions même négatives ne sont-elles pas riches d’enseignement ? Peut-être serait-ce vouloir « jouer avec le feu » que de vouloir essayer de comprendre : comment peux-tu savoir qu’une action est négative si tu ne l’as pas expérimentée ? Il me semble que le bonheur réside dans la compréhension de l’aspect négatif de l’action et du renoncement à vouloir persévérer dans le sens de cette action.

« Vous ignoriez jusqu’alors que les mauvaises actions engendrent la souffrance, mais dorénavant vous n’avez plus d’excuses, vous devez changer votre comportement. «
Dilgo Khyentsé-le cœur des êtres éveillés.

Penses-tu que le bonheur soit concevable sans souffrance préalable ?
J'aimerais vraiment savoir ....

Le bonheur est possible sans souffrance prealable mais çà n'existe pas. Même le petit bb qui vient de naitre et qui est en plein bonheur dans les bras de sa maman a souffert pendant sa naissance. Les bouddhistes disent que la mort n'est rien par rapport à la naissance en terme de souffrance. Et même si tu me trouves un cas ou çà existe comment savourer une chose si on est pas conscient qu'elle peut disparaitre a tout moment. impermanence.

Chère Karma Yéshé

Tu parles très justement d’impermanence : l’impermanence est une très grande espérance pour nous tous. Car si toute chose est impermanente cela signifie que nos actions négatives sont aussi impermanentes : alors pourquoi s’y accrocher ? Si nous pouvons changer, faisons –le dès maintenant !

Un jour, j’ai pris conscience de l’espace potentiel de transformation qui réside en chacun de nous : ce fut une découverte magnifique ! Les neurosciences nous disent que notre esprit peut se transformer grâce à la neuroplasticité : chaque idée, chaque pensée laisse en nous une trace. Alors la joie, la bonne humeur, les pensées naturellement tournées vers autrui, la compassion s’inscrivent en nous de la même façon. Devenir meilleur n’est pas une utopie, c’est une perspective réaliste et notre corps dans son entier participe aussi à cette transformation.

Il m’est arrivé de connaître des moments de très grande tristesse, mais peu à peu cette tristesse s’est estompée pour me permettre de mobiliser en moi toutes les ressources de transformation nécessaires à devenir plus heureuse. Et ça marche ! Comme un sportif s’entraine chaque jour….

Je partage avec toi une très grnde énergie positive avec douceur et bienveillance

Bonjour,
... « bonheur, malheur... »... fumisterie que tout cela, grand super-marché de l’addiction des charlatans de tous bords... et tout poils...
Tout n’est qu’équilibre à réaliser en soi, de l’amertume doucereuse de notre vie, en la Vie !
La conscience aiguë des choses aussi terribles puissent elles être, ne nous empêche pas de les vivres pleinement, bien au contraire, si nous les vivons vraiment pleinement, c’est même assez “excitant”, mais pas confortable ! Cela ne peut se produire que lorsque vous vous rendrez vraiment et authentiquement compte du gâchis invraisemblable que peuvent causer la dynamique anarchique émotionnelle, non structuré par une cohérence d’être, celle de la plénitude d’être dans la réalité de sa propre “insignifiance”... qui nous fait être “tout” et “rien” à la fois, être humain en toute simplicité.
Ainsi prêt à tout accepter du pire au meilleur, dans un état de vigilance alerte, nous pouvons enfin jouir en toute plénitude les instants de vie qui nous sont accordées et offerts, même au sein des enfers, et s’esclaffer du rire tonitruant de la vacuité essentielle du monde manifesté et non-manifesté des phénomènes des trois temps, qui en fait n’existent que dans la perception sélective de notre mémoire et de ses “petits arrangements” !
Ce prétendu “bonheur” est une excroissance du “sur-ego” qui s’imagine le contrôle de la situation, si ce n’est pas le cas nous sombrons dans son inverse, et là nous sommes plus du tout “bouddhiste” ou “chrétien”, avec ou sans “sourires” plus ou moins niais, voire dissimulateur et malhonnête, que sais-je encore... ! Et comme j’ai encore beaucoup trop souvent la très désagréable surprise de me prendre en flagrant délit d’imposture à la nature pure de mon propre esprit-clarté... je vais me promener dans les bois pendant que le loup est là surtout (enfin c’est manière de dire, ils ne sont pas bien tolérés dans nos contrées qui ne tolèrent plus grand chose en fait !). Car il y a longtemps que je ... et jamais je ne m’arrêterai... comme dit la chanson !
Bon froid de solstice d’hiver sous le houx et le gui de notre culture ancestrale à toutes et tous ! Que la chaleur intérieure de “tou-mo” nous réchauffe par E et (b)Vam dans leurs interactions qui mène à la félicité nos pauvres cœurs malingres et chétifs... dans leur indigence de capacité à s’abreuver aux sources des eaux limpides d’un A/amour qui nous est finalement insupportable, tant il laisse tout voir !
Heyoka-Wakan !

Lama khyen !
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.

Tu as raison, rien ne vaut la simplicité.

Regardez une fleur ; la fleur est belle, elle est parfumée, le fleur est saine. Si vous la regardez profondément vous pouvez déjà voir les ordures et le compost qui sont en elle. . . Nous pouvons dès maintenant voir des fleurs dans nos colères, nos ordures et nos déchets. . . La même chose est vraie avec nos formations mentales : il y a des fleurs comme la foi, l’aspiration, la compréhension ou l’amour, mais il y a aussi des déchets comme la peur, le doute ou la douleur. C’est le principe de non-dualité qui est en nous.

Si une personne n’a pas souffert, cette personne-là ne peut jamais connaÎtre le bonheur. Si une personne ne sait pas ce qu’est la faim, elle ne peut jamais connaÎtre la joie de manger chaque jour. La souffrance est une condition de compréhension de notre bonheur. Il faut donc savoir apprendre
de la souffrance, il faut savoir se servir de la souffrance pour toucher l’énergie de la compassion, de l’amour, de la compréhension. La méditation est la pratique de la non-violence, de la non-dualité. Si je sais que l’amour c’est moi et que la douleur c’est aussi moi, que la compréhension c’est moi et que la souffrance aussi, alors je vais en prendre soin. Je ne vais pas supprimer ma souffrance parce que je sais que je peux la transformer en fleur... La fleur existe parce que la souffrance est là.

Thich Nhat Hanh -Extrait Conférence 2 avril 1996- Paris

Complète ignorante que je suis, j'ai beaucoup de mal à accepter que tout vient de moi, je ne pense pas que le fait de changer ma vision des choses, va changer le monde. Ma façon d'aborder les évènements m'aidera les accepter. Et que je suis la cause de tous mes soucis. Je sais que je peux sentir les choses différemments, et que dans certaine situation, cette nouvelle attitude peut être bénéfique. En tous les cas bénéfique pour moi. Que je peux déverser de l'amour autour de moi, remplir mon être de pensée, énergie positive, mais je pense que dans certain cas je n'y peux rien, car la personne est comme cela et n'a aucune intention de changer. Je peux me dire en effet , qu'elle n'y est pour rien, que ce n'est pas de sa faute, qu'il faut lui pardonner, il n'empêche que cette personne par conséquence continue à être nuisible. Me dire que je suis la source de toutes mes souffrances, c'est me donner trop d'importance. Il y a des situations que l'on vit pour lesquelles on n'y peut rien, alors justement puisque l'on y peut rien, pourquoi se rebeller, pour nous rendre triste, nous mettre en colère? Alors il faut accepter tout simplement pour ne pas souffrir?
Quand au bonheur, on a conscience qu'on le vivait que lorsqu'on l'a perdu. Alors oui, c'est vrai que souvent le fait de souffrir nous fait apprécier la moindre petite fraction de bonheur. Quand je prend conscience que ce moment que je vie, est un pur moment de bonheur, j'essaye d'en profiter au maximum
Je vous demande tous de mes excuser pour toutes ces paroles qui vous semblent peut être confuses, mais j'ai plein de question et je cherche plein de réponse, comme je le redis je suis ignorante et cherche à comprendre

Lorsqu'on parle de bonheur, il s'agit en fait de paix intérieure, de plénitude, dégagé de souffrance.

elle n'y est pour rien, que ce n'est pas de sa faute, qu'il faut lui pardonner, il n'empêche que cette personne par conséquence continue à être nuisible

Il ne s'agit pas de lui pardonner pour qu'elle recommence !

mais plutot de comprendre ses souffrances et espérer qu'elle puisse changer

ceci sans justifier ni excuser son comportement



Donc accepter sans souffrir pour rester en paix et clair d'esprit

Pour reprendre car d'autre chose me viennent, me dire que c'est à cause de moi tout ce qui m'arrive, est difficilement supportable. C'est me culpabiliser encore plus. Me mettre encore plus de chose sur le dos. Mal grès mon énergie, mes pensées positives, beinveillantes, mon amour, que j'ai pu donner. Me dire que si ça n'a pas "marché" c'est parce que j'ai mal fait, que ça vient de moi, pouf

Il n'est jamais question de culpabiliser même sur ses propres actions passées.

Le remords n'existe que pour se dire qu'il ne faudra pas recommencer.


Alors se culpabiliser au nom du collectif, seuls les boddhisattvas ont cette démarche

sans se culpabiliser mais en s'enjoignant de continuer,

car le résultat positif de leurs actions n'est pas de leur fait..

" mais plutot de comprendre ses souffrances et espérer qu'elle puisse changer
ceci sans justifier ni excuser son comportement", ça me plait bien Heyopibe, parce que cette notion je suis en mesure de la comprendre et de l'accepter."Il n'est jamais question de culpabiliser même sur ses propres actions passées.
Le remords n'existe que pour se dire qu'il ne faudra pas recommencer.
Alors se culpabiliser au nom du collectif, seuls les boddhisattvas ont cette démarche
sans se culpabiliser mais en s'enjoignant de continuer,
car le résultat positif de leurs actions n'est pas de leur fait.."
Décidement, vous m'éclairez , un grand merci
J'ai bien été inspiré en trouvant l'

Ce n'est pas parce que nous allons voir nos émotions et que nous allons en être conscient que nous pourrons les vivre de façon juste du jour au lendemain.

Il ne faut pas attendre de résultat immédiat,

il ne faut pas non plus tomber dans le défaut de se dire : « je suis jaloux, je le sais bien, jamais je ne serai bon ! »

Il ne s'agit pas de développer de la culpabilité en pensant que l'on est mauvais.

Tout cela n'a pas sa place dans la conscience et dans la vigilance.

Il s'agit de voir ce que l'on est et ce qui est juste.



Si l'on est conscient de cela, si l'on acquiert de plus en plus cette clarté de l'esprit qui permet de voir les émotions au moment où elles s'élèvent, l'esprit est alors de plus en plus libre.

On libère l'esprit de toute entrave et le fruit ne s'élèvera pas directement car on ne pourra pas se libérer immédiatement de toutes ses entraves.

Ce n'est pas parce qu'on a décidé de voir les émotions qu'on va les voir.

Ce n'est pas parce qu'on a décidé de se libérer des émotions qu'on va pouvoir s'en libérer.

Néanmoins, petit à petit, on reconnaîtra le véritable équilibre qui est en nous.

On reconnaîtra ce que l'on est vraiment et, reconnaissant cela,

on se rendra compte que les autres sont dans la même situation que nous, qu'ils ont les mêmes émotions et connaissent la même confusion.



Extrait de "Les deux visages de l'esprit" de Lama Jigme Rimpoche

Source : cliquer sur ce lien

Merci pour ce bel extrait, et qui m'aide à définir ce qui se passe à l'intérieur de moi et qui me fait comprendre que je ne suis pas la seule qui a autant de confusion.
Et qui ne fait que me confirmer que le chemin sera long et que je n'ai même pas encore posé le pied sur la premier marche.
Néanmoins commencer c'est déjà avancer
et pas à pas nous fait progresser sur ce chemin

Du bonheur, du bonheur !!!

Cette phrase est un baume à l'âme, il y a tant d'espoir dans ces paroles

L'apprentissage du bonheur

J’ai lu les propos de Matthieu Ricard selon lesquels « le bonheur, cela s’apprend ». Oui, mais comment ? Comment pouvons-nous apprendre le bonheur, et comment devenir heureux ?

Je dirais que si le bonheur s'apprend, c'est que le bonheur se ressent avant tout.Donc, le mécanisme d'apprentissage du bonheur résulte en premier lieu de notre perception.

Il s’agit d’un sentiment et non d’une simple donnée intellectuelle. Pour ressentir le bonheur, il convient d’être connecté à soi-même, à ses perceptions, à ses émotions dans leur intégralité, positives et négatives.

Or, souvent nous avons peur d’être malheureux et nous éludons nos émotions négatives, en créant des schémas de pensée qui consistent à nous protéger contre la souffrance et qui constituent ainsi un processus d’occultation et d’illusion. Ne pas vouloir consciemment ou inconsciemment ressentir nos émotions, même négatives, nous conduit inéluctablement à ne pas ressentir les éléments porteurs d’un vrai bonheur.

Car c’est en premier lieu dans la perception de nos sentiments et de nos émotions négatives que se situent nos opportunités de transformation. Ne pas avoir peur de souffrir, est déjà un premier pas vers la transformation intérieure, et par voie de conséquence vers le changement de nos conditions de vie.

J’aime particulièrement ce texte de Jigmé Khyentsé Rinpotché qui nous dit : « Le désarroi dans lequel nous nous trouvons est en réalité une aubaine : il témoigne de notre sensibilité. Ceux qui traversent la vie sans le moindre sentiment de détresse sont inconscients. La détresse induite par notre prise de conscience recèle un immense potentiel de transformation, un trésor d’énergie dans lequel nous pouvons puiser à pleines mains et que nous pouvons utiliser pour construire quelque chose de meilleur, ce que l’indifférence ne permet pas. »

Bonheur et Matérialité



J’ai eu au cours de ma vie à répondre à une question centrale : Est-ce que l’argent fait le bonheur ?
J’étais mariée à un homme qui avait une position sociale très enviable, une belle propriété au bord de la mer, une autre à la montagne, une belle voiture…. aucun problème de fins de mois. Mais, alors que j’avais tout pour être heureuse, je ne l’étais pas : je n’arrivais même pas à répondre à la question : "Es-tu heureuse ?". Il me semblait que cette question était superflue, puisque apparemment j’avais tout pour être heureuse.

Mais alors comment expliquer que je ne l’étais pas ? Peut-être allez-vous penser, cette femme est très stupide, ou bien cette femme est très égoïste de penser ainsi à son propre bonheur, et de considérer que malgré tous les biens qu’elle possède elle n’est pas heureuse, alors que plus de la moitié de la planète crève de faim, qu’il y a tant de gens démunis, et tant d’enfants pauvres et sans toit pour dormir ?

En réalité, ma vision du bonheur était elle-même « pervertie »par l’environnement dans lequel je vivais : pour moi, le bonheur se conjuguait au singulier, et même si d’autres étaient malheureux, je me sentais tellement impuissante et en vérité, peu concernée par le sort des autres, qu’il me semblait impensable que le bonheur des autres puisse être aussi lié au mien.

Cependant, progressivement mon corps se révoltait, mon esprit ne parvenait plus à se discipliner : je me sentais prisonnière et incapable de penser par moi-même, ni de décider quel chemin je devais suivre pour vivre ma propre vie.J'étais surtout en quête d'un Amour réel, authentique, et profondément humain; d'un Amour que je n'avais jamais rencontré et dont la dimension me semblait englober toute chose...

Je devais finalement regarder la situation en face : j’étais mise sous dépendance. Ma dépendance financière à l’égard d’un homme mais aussi d’un mode de vie, d’un mode de pensée, d’un mode de culture, m’entrainait aussi dans une dépendance vitale, une dépendance jusque dans la perception de mes propres émotions. Je ne parvenais plus à vivre ainsi.

Le voile s’est déchiré : ce ne fut pas simple de tout reconsidérer, de tout réapprendre, jusque dans la façon de manger et de regarder le ciel. J’ai progressivement conquis ma liberté, réappris l’autonomie, et dépollué mon esprit.

Aujourd’hui, je peux le dire : son propre bonheur est essentiel si l’on veut vivre en harmonie avec les autres. Mais considérer le bonheur des autres est aussi essentiel à son propre bonheur.

L’argent, et la possession de biens sont secondaires, même s’il convient d’admettre que l’on ne peut vivre aujourd’hui sans pouvoir satisfaire certains besoins. Mais l’on peut vivre très simplement, en donnant satisfaction à ses besoins de façon plus essentielle et responsable.

Le bonheur pour moi, aujourd’hui, a le goût de l’essentiel, et j’en apprécie chaque bouchée , avec intensité, dans la profondeur et la poésie de chaque instant, en harmonie et dans la douceur retrouvée.

C'est ce bonheur que je cherche, celui qui ne dépend de rien d'extérieur comme les biens matériels, les personnes que je rencontre ou qui font partie de ma vie, la santé de mes proches ou de moi-même... Je cherche le bonheur interne qu'on peut atteindre par la voie du bonheur dont le Dalaï-Lama parle. Celui qui nous sert de base pour prendre toutes nos décisions (Est-ce que cela me rendra plus heureuse?), celui qui peut croitre en nous durablement malgré qu'on soit pauvre en Afrique, riche en Amérique, qu'on ait un bon travail, qu'on soit femme de ménage ou quoi que ce soit d'autre. J'ai bien l'intention d'y parvenir malgré la dureté de ma vie, j'y travail.

C'est tout le mal que je te souhaite Citrine!

Le bonheur de faire un sourire a un étranger dans la rue comme çà.Le bonheur d entendre quelqu'un sifflé en se baladant.Le bonheur de sourire a un nouveau né.Le bonheur de sentir le soleil qui chauffe ta peau.Le bonheur est a profusion c est un état d être une source intarissable il est en chacun de nous il est partout .Pourquoi chercher ce qui est déjà là.

Super hananou je suis bien d'accord. Le bonheur de te lire simplement, merci