Bijoux, disques mais aussi stylos, maquillage… la kleptomanie, c'est cette envie irrépressible de subtiliser des objets sans forcément de valeur. D'où vient ce besoin constant de dérober ? Quelles sont les causes de ce trouble?
Qui est concerné ?
Vous savez certainement entendu parler de la kleptomanie, ou vous connaissez peut-être un de ces escamoteurs compulsifs. Mais attention, ce trouble correspond à des critères précis. Il ne faut pas confondre voleur et voleur…
Comment reconnaître la kleptomanie ?
Kleptomanes : les accros du vol
Le kleptomane est tout sauf un voleur à la petite semaine ! Chez lui, le besoin de dérober est incontrôlable. Et souvent il vise des objets sans aucune valeur, le tout sans aucune préparation. Les symptômes sont d'ailleurs listés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV). Il faut que le trouble réponde aux critères suivants :
*
Envie irrépressible et récurrente de voler ;
*
Tension forte juste avant de commettre le vol ;
*
Plaisir ou soulagement lors du passage à l'acte ;
*
Le vol n'a pas pour mobile la colère, la vengeance, et n'est pas lié à des idées délirantes, des épisodes maniaques ou des hallucinations ;
*
Les objets ne sont pas volés pour un usage personnel ou pour une quelconque valeur commerciale.
Qui est touché ?
Aucune étude n'a tenté d'évaluer le nombre de personnes touchées par ce trouble de la personnalité. Car souvent, la kleptomanie n'est découverte que de manière fortuite, lorsque le voleur se fait prendre. Néanmoins, certains spécialistes jugent qu'environ 0,5 à 1 % de la population serait concernée. L'une des rares études sur le sujet émet l'hypothèse qu'un quart des voleurs arrêtés pourraient être en réalité des kleptomanes ! Mais ce chiffre est peut-être un peu exagéré. D'après la littérature, le profil type du voleur compulsif est majoritairement une femme de 35 ans, qui aurait commencé à l'âge de 20 ans et qui agit toujours seule.
Des vols sans mobile
L'un des critères principaux pour reconnaître la kleptomanie est l'inutilité des objets dérobés. Ainsi, le voleur prend des biens souvent sans valeur et qui ne lui serviront pas. Ils sont ensuite stockés ou jetés. Certains kleptomanes peuvent même essayer de les rendre à leurs propriétaires ! Chez eux, le vol est un besoin dont l'objet n'est pas la finalité. Seul l'acte compte. D'ailleurs, de nombreux kleptomanes éprouvent une forme de plaisir à dérober, parfois exacerbé par la prise de risque. C'est pourquoi ce trouble est souvent comparé à une forme de dépendance. Mais le plaisir est souvent suivi d'une forte culpabilité. Ce qui amène certains d'entre eux à rechercher inconsciemment à se faire arrêter.
Des causes encore obscures
Les origines de la kleptomanie sont encore mal connues. De nombreux psychologues la considèrent comme un substitut de vie sexuelle ! En effet, cette recherche du plaisir par une activité secrète, interdite servirait à pallier un manque ou une sexualité peu satisfaisante.
C'est également ce qui est allégué pour la pyromanie par exemple. D'autres spécialistes évoquent pour expliquer ce trouble un sentiment d'abandon durant l'enfance. Enfin, il faut souligner que plusieurs troubles psychologiques précèdent ou accompagnent la kleptomanie. Ainsi, la majorité de ces voleurs malgré eux ont connu des problèmes dépressifs. Le vol serait alors la solution trouvée pour diminuer les baisses l'humeur : une sorte de consolation transitoire. Les troubles du comportement alimentaires sont également très fréquents : un quart des boulimiques auraient des comportements kleptomaniaques ! Mais les liens entre ces deux problèmes n'est pas clair.
Comment soigner ?
Pour guérir de la kleptomanie, encore faut-il admettre que l'on en souffre ! Car la plupart des personnes concernées n'en parlent jamais et ne consultent pas spontanément un psy pour régler le problème. C'est en se faisant prendre que la kleptomanie pourra être détectée et prise en charge. S'il n'existe pas de traitement spécifique, une thérapie comportementale et cognitive semble être la meilleure approche. Certaines études soulignent également un rôle bénéfique des antidépresseurs. Plus étonnant, une sexothérapie peut également apporter une aide efficace. Certains psys proposent même comme traitement de ne jamais plus mettre les pieds dans un magasin…
Source: http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0814/ps_6950_kleptomanie_02.htm
Qui est concerné ?
Vous savez certainement entendu parler de la kleptomanie, ou vous connaissez peut-être un de ces escamoteurs compulsifs. Mais attention, ce trouble correspond à des critères précis. Il ne faut pas confondre voleur et voleur…
Comment reconnaître la kleptomanie ?
Kleptomanes : les accros du vol
Le kleptomane est tout sauf un voleur à la petite semaine ! Chez lui, le besoin de dérober est incontrôlable. Et souvent il vise des objets sans aucune valeur, le tout sans aucune préparation. Les symptômes sont d'ailleurs listés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV). Il faut que le trouble réponde aux critères suivants :
*
Envie irrépressible et récurrente de voler ;
*
Tension forte juste avant de commettre le vol ;
*
Plaisir ou soulagement lors du passage à l'acte ;
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Le vol n'a pas pour mobile la colère, la vengeance, et n'est pas lié à des idées délirantes, des épisodes maniaques ou des hallucinations ;
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Les objets ne sont pas volés pour un usage personnel ou pour une quelconque valeur commerciale.
Qui est touché ?
Aucune étude n'a tenté d'évaluer le nombre de personnes touchées par ce trouble de la personnalité. Car souvent, la kleptomanie n'est découverte que de manière fortuite, lorsque le voleur se fait prendre. Néanmoins, certains spécialistes jugent qu'environ 0,5 à 1 % de la population serait concernée. L'une des rares études sur le sujet émet l'hypothèse qu'un quart des voleurs arrêtés pourraient être en réalité des kleptomanes ! Mais ce chiffre est peut-être un peu exagéré. D'après la littérature, le profil type du voleur compulsif est majoritairement une femme de 35 ans, qui aurait commencé à l'âge de 20 ans et qui agit toujours seule.
Des vols sans mobile
L'un des critères principaux pour reconnaître la kleptomanie est l'inutilité des objets dérobés. Ainsi, le voleur prend des biens souvent sans valeur et qui ne lui serviront pas. Ils sont ensuite stockés ou jetés. Certains kleptomanes peuvent même essayer de les rendre à leurs propriétaires ! Chez eux, le vol est un besoin dont l'objet n'est pas la finalité. Seul l'acte compte. D'ailleurs, de nombreux kleptomanes éprouvent une forme de plaisir à dérober, parfois exacerbé par la prise de risque. C'est pourquoi ce trouble est souvent comparé à une forme de dépendance. Mais le plaisir est souvent suivi d'une forte culpabilité. Ce qui amène certains d'entre eux à rechercher inconsciemment à se faire arrêter.
Des causes encore obscures
Les origines de la kleptomanie sont encore mal connues. De nombreux psychologues la considèrent comme un substitut de vie sexuelle ! En effet, cette recherche du plaisir par une activité secrète, interdite servirait à pallier un manque ou une sexualité peu satisfaisante.
C'est également ce qui est allégué pour la pyromanie par exemple. D'autres spécialistes évoquent pour expliquer ce trouble un sentiment d'abandon durant l'enfance. Enfin, il faut souligner que plusieurs troubles psychologiques précèdent ou accompagnent la kleptomanie. Ainsi, la majorité de ces voleurs malgré eux ont connu des problèmes dépressifs. Le vol serait alors la solution trouvée pour diminuer les baisses l'humeur : une sorte de consolation transitoire. Les troubles du comportement alimentaires sont également très fréquents : un quart des boulimiques auraient des comportements kleptomaniaques ! Mais les liens entre ces deux problèmes n'est pas clair.
Comment soigner ?
Pour guérir de la kleptomanie, encore faut-il admettre que l'on en souffre ! Car la plupart des personnes concernées n'en parlent jamais et ne consultent pas spontanément un psy pour régler le problème. C'est en se faisant prendre que la kleptomanie pourra être détectée et prise en charge. S'il n'existe pas de traitement spécifique, une thérapie comportementale et cognitive semble être la meilleure approche. Certaines études soulignent également un rôle bénéfique des antidépresseurs. Plus étonnant, une sexothérapie peut également apporter une aide efficace. Certains psys proposent même comme traitement de ne jamais plus mettre les pieds dans un magasin…
Source: http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0814/ps_6950_kleptomanie_02.htm
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