Voici la traduction des sutra les plus souvent utilisés pour les cérémonies de l'Association Bouddhiste Zen d'Europe
Voici la traduction des sutra les plus souvent utilisés pour les cérémonies dans notre sangha.
- Hannya Shingyo (Sutra de la Grance Sagesse)
- Takkesa Ge (Sutra du Kesa)
- Shigu Seigan Mon (Les 4 Grands Voeux)
- Sandokai (L’harmonie entre différence et identité)
- Hokyo Zanmai (Le Samadhi du miroir précieux)
- Ji Ho San Shi (Dédicace)
- Gyohatsu Nenju (Sutra des repas)
- Eko Fueko (Invocation universelle)
- Gojushichi Butsu (Les 57 Bouddha et Patriarches)
- Fuzanzazengi (Enseignement du zazen)
Hannya Shingyo.
Essence du Sutra de la Grande Sagesse qui permet d’aller au-delà.
Le bodhisattva de la Grande Compassion, Avalokiteshvara, par sa pratique profonde de la Grande Sagesse, voit que les cinq agrégats [1] ne sont que vacuité et par cette compréhension, il soulage toutes les souffrances.
Shariputra, les formes ne sont pas différentes du vide et le vide n’est pas différent des formes.
Shiki lui-même est ku, ku lui-même est shiki. Il en est ainsi aussi de la sensation, de la perception, des formations mentales et de la conscience.
Shariputra, toutes les existences ont l’aspect de ku. Elles sont sans naissance ni extinction, ni pures ni souillées, elles n’augmentent ni ne diminuent. Donc dans ku, il n’y a ni forme, ni sensation, ni perception, ni formation mentale, ni conscience ; ni œil, ni oreille, ni nez, ni langue, ni corps, ni conscience. Il n’y a ni couleur, ni son, ni odeur, ni goût, ni toucher, ni pensée. Donc dans ku n’existe pas de domaine des sens.
Il n’y a ni ignorance ni cessation de l’ignorance, ni illusion ni cessation de l’illusion. Il n’y a ni dégénérescence et mort ni cessation de la dégénérescence et de la mort. Il n’y a ni souffrance, ni cause, ni cessation, ni sentier. Il n’y a ni sagesse, ni obtention, ni non-obtention.
Pour le bodhisattva, grâce à la Grande Sagesse qui conduit au-delà, l’esprit sans obstacle ne connaît pas la peur, et toute illusion, tout attachement sont éloignés. Il peut parvenir à l’ultime fin, le nirvana. Tous les bouddhas du passé, du présent et du futur pratiquent la Grande Sagesse et ainsi atteignent le plus parfait éveil.
Donc, nous devons comprendre qu’Hannya haramita est le grand mantra brillant et lumineux. Le plus élevé de tous les mantras qui est incomparable. Sa force coupe toutes les souffrances. C’est le vrai mantra. Par lui il est possible d’atteindre l’essence de toute vérité :
“Aller, aller, aller ensemble au-delà du par-delà, jusqu’à l’accomplissement total de la Voie.”
[1] agrégats : forme, sensation, perception, formation mentale, conscience.
Takkesa Ge.
Le Sutra du Kesa.
Ô vêtement de la grande libération
Kesa du champ du bonheur illimité
Je reçois avec foi l’enseignement de Bouddha
Pour aider tous les êtres sensibles.
Shigu Seigan Mon.
Les Quatre Grands Vœux.
Si nombreux que soient les êtres,
je fais vœu de les aider tous.
Si nombreuses que soient les illusions,
je fais vœu de les vaincre toutes.
Si nombreux que soient les Dharma,
je fais vœu de les acquérir tous.
Si parfaite que soit la voie du Bouddha,
je fais vœu de la réaliser.
Sandokai.
L’harmonie entre différence et identité.
L’esprit du Grand Sage de l’Inde s’est transmis intimement d’ouest en est.
Il y a des différences entre les capacités des hommes qui sont plus ou moins aiguisées, mais dans la voie il n’y a ni patriarche du nord, ni patriarche du sud. La source spirituelle brille clairement dans la lumière ; les effluents s’écoulent dans l’obscurité.
L’attachement aux phénomènes est cause d’illusion mais l’union avec l’identité n’est pas encore l’éveil. Tous les objets des sens sont en interaction et pourtant ne le sont pas. L’interaction augmente la solidarité, sans quoi chacun reste sur sa position. Les objets visuels varient en qualité comme en forme.
Les sons sont tantôt agréables, tantôt désagréables. Dans l’obscurité pureté et souillure se confondent. Dans la clarté pureté et souillure se distinguent. Les quatre éléments reviennent à leur nature comme un enfant retourne à sa mère. Le feu chauffe, le vent bouge, l’eau mouille, la terre est solide. Œil et vision, oreille et sons, nez et odeur, langue et saveur ; ainsi pour tout ce qui existe, selon ces racines, les feuilles se développent. Le tronc et les branches partagent la même essence, noble et vulgaire ne sont que des mots. Dans la lumière existe l’obscurité, mais ne voyez pas l’obscurité comme obscurité. Dans l’obscurité existe la lumière, mais ne voyez pas la lumière comme lumière. La lumière et l’obscurité diffèrent comme le pied avant et le pied arrière dans la marche.
Toutes les choses ont leur mérite exprimé suivant leur fonction et leur place. Elles existent comme phénomènes et se correspondent comme la boîte et son couvercle. Elles s’accordent avec le principe comme la rencontre de deux pointes de flèches. Entendant les mots comprenez-en le sens, ne créez pas vos propres catégories. Si vous ne comprenez pas la voie qui se trouve sous vos pieds, comment connaîtrez-vous le chemin sur lequel vous marchez ? Quand on avance dans la pratique il n’est pas question de proche ou d’éloigné, mais la confusion crée des obstacles tels que des montagnes et des rivières. Vous qui cherchez la voie, je vous en prie ne laissez pas vainement passer les jours et les nuits.
Voici la traduction des sutra les plus souvent utilisés pour les cérémonies dans notre sangha.
- Hannya Shingyo (Sutra de la Grance Sagesse)
- Takkesa Ge (Sutra du Kesa)
- Shigu Seigan Mon (Les 4 Grands Voeux)
- Sandokai (L’harmonie entre différence et identité)
- Hokyo Zanmai (Le Samadhi du miroir précieux)
- Ji Ho San Shi (Dédicace)
- Gyohatsu Nenju (Sutra des repas)
- Eko Fueko (Invocation universelle)
- Gojushichi Butsu (Les 57 Bouddha et Patriarches)
- Fuzanzazengi (Enseignement du zazen)
Hannya Shingyo.
Essence du Sutra de la Grande Sagesse qui permet d’aller au-delà.
Le bodhisattva de la Grande Compassion, Avalokiteshvara, par sa pratique profonde de la Grande Sagesse, voit que les cinq agrégats [1] ne sont que vacuité et par cette compréhension, il soulage toutes les souffrances.
Shariputra, les formes ne sont pas différentes du vide et le vide n’est pas différent des formes.
Shiki lui-même est ku, ku lui-même est shiki. Il en est ainsi aussi de la sensation, de la perception, des formations mentales et de la conscience.
Shariputra, toutes les existences ont l’aspect de ku. Elles sont sans naissance ni extinction, ni pures ni souillées, elles n’augmentent ni ne diminuent. Donc dans ku, il n’y a ni forme, ni sensation, ni perception, ni formation mentale, ni conscience ; ni œil, ni oreille, ni nez, ni langue, ni corps, ni conscience. Il n’y a ni couleur, ni son, ni odeur, ni goût, ni toucher, ni pensée. Donc dans ku n’existe pas de domaine des sens.
Il n’y a ni ignorance ni cessation de l’ignorance, ni illusion ni cessation de l’illusion. Il n’y a ni dégénérescence et mort ni cessation de la dégénérescence et de la mort. Il n’y a ni souffrance, ni cause, ni cessation, ni sentier. Il n’y a ni sagesse, ni obtention, ni non-obtention.
Pour le bodhisattva, grâce à la Grande Sagesse qui conduit au-delà, l’esprit sans obstacle ne connaît pas la peur, et toute illusion, tout attachement sont éloignés. Il peut parvenir à l’ultime fin, le nirvana. Tous les bouddhas du passé, du présent et du futur pratiquent la Grande Sagesse et ainsi atteignent le plus parfait éveil.
Donc, nous devons comprendre qu’Hannya haramita est le grand mantra brillant et lumineux. Le plus élevé de tous les mantras qui est incomparable. Sa force coupe toutes les souffrances. C’est le vrai mantra. Par lui il est possible d’atteindre l’essence de toute vérité :
“Aller, aller, aller ensemble au-delà du par-delà, jusqu’à l’accomplissement total de la Voie.”
[1] agrégats : forme, sensation, perception, formation mentale, conscience.
Takkesa Ge.
Le Sutra du Kesa.
Ô vêtement de la grande libération
Kesa du champ du bonheur illimité
Je reçois avec foi l’enseignement de Bouddha
Pour aider tous les êtres sensibles.
Shigu Seigan Mon.
Les Quatre Grands Vœux.
Si nombreux que soient les êtres,
je fais vœu de les aider tous.
Si nombreuses que soient les illusions,
je fais vœu de les vaincre toutes.
Si nombreux que soient les Dharma,
je fais vœu de les acquérir tous.
Si parfaite que soit la voie du Bouddha,
je fais vœu de la réaliser.
Sandokai.
L’harmonie entre différence et identité.
L’esprit du Grand Sage de l’Inde s’est transmis intimement d’ouest en est.
Il y a des différences entre les capacités des hommes qui sont plus ou moins aiguisées, mais dans la voie il n’y a ni patriarche du nord, ni patriarche du sud. La source spirituelle brille clairement dans la lumière ; les effluents s’écoulent dans l’obscurité.
L’attachement aux phénomènes est cause d’illusion mais l’union avec l’identité n’est pas encore l’éveil. Tous les objets des sens sont en interaction et pourtant ne le sont pas. L’interaction augmente la solidarité, sans quoi chacun reste sur sa position. Les objets visuels varient en qualité comme en forme.
Les sons sont tantôt agréables, tantôt désagréables. Dans l’obscurité pureté et souillure se confondent. Dans la clarté pureté et souillure se distinguent. Les quatre éléments reviennent à leur nature comme un enfant retourne à sa mère. Le feu chauffe, le vent bouge, l’eau mouille, la terre est solide. Œil et vision, oreille et sons, nez et odeur, langue et saveur ; ainsi pour tout ce qui existe, selon ces racines, les feuilles se développent. Le tronc et les branches partagent la même essence, noble et vulgaire ne sont que des mots. Dans la lumière existe l’obscurité, mais ne voyez pas l’obscurité comme obscurité. Dans l’obscurité existe la lumière, mais ne voyez pas la lumière comme lumière. La lumière et l’obscurité diffèrent comme le pied avant et le pied arrière dans la marche.
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