Ma mère, une femme de compassion
Par Sa Sainteté le Dalaï Lama
Extrait du livre « Mon Autobiographie spirituelle »
C’est un grand honneur pour moi de recevoir la médaille d’or du Congrès américain. Cette reconnaissance sera source d’une immense joie et d’un grand encouragement pour les Tibétains envers qui j’ai une responsabilité particulière. Leur bien-être est ma motivation constante et je me considère toujours comme leur porte-parole libre. Je crois que cette distinction envoie aussi un message fort à tous ceux qui consacrent leurs efforts à la promotion de la paix, la compréhension et l’harmonie.
Sur un plan personnel, je suis profondément ému qu’un si grand honneur ait été conféré à un moine bouddhiste, né dans une famille simple, originaire de la lointaine province de l’Amdo au Tibet. Enfant, j’ai grandi entouré de l’amour bienveillant de ma mère, une femme de grande compassion. Et après mon arrivée à Lhassa, à l’âge de quatre ans, tous ceux qui m’entouraient, mes maîtres ainsi que les domestiques, m’enseignèrent ce que cela signifie d’être bon, honnête et bienveillant. C’est dans un tel environnement que j’ai grandi.
Plus tard, mon éducation classique dans la pensée bouddhiste m’a fait découvrir des concepts tels que l’interdépendance et le potentiel humain pour une compassion infinie. Cela m’a permis de prendre conscience de l’importance de la responsabilité universelle, la non-violence et la compréhension entre les religions. Aujourd’hui, la foi en ces valeurs me donne une motivation puissante pour promouvoir les qualités humaines de base. Et dans le contexte de mon propre combat pour les droits humains et une plus grande liberté du peuple tibétain, ces valeurs continuent de guider mon engagement à poursuivre sur la voie de la non-violence.
En 2007 dans la rotonde du Congrès des Etats-Unis à Washington, une vingtaine d’années après le Nobel de la Paix à Oslo, c’est de nouveau en sa qualité d’être humain que le Dalaï-lama reçut la médaille d’or du Congrès américain.
Il est monté à la tribune, vêtu de l’habit monastique, un ample châle safran drapé sur sa robe pourpre, dégageant son épaule droite. Autour de lui, des statues solennelles figent dans le marbre la mémoire de l’époque héroïque de Thomas Jefferson et des Pères fondateurs de la nation américaine, tandis que des fresques honorent le souvenir des combats de La Fayette.
Le Président G.W. Bush attendrit l’auditoire en évoquant le Dalaï-lama petit garçon, qui « gardait un modèle de la statue de la Liberté sur sa table de chevet au Potala. Des années plus tard, lors de sa première visite aux Etats-Unis, il visita Battery Park à New York, curieux de voir l’original. »
Et le dirigeant américain de poursuivre sur le thème de la liberté, en rappelant que ses ancêtres du Nouveau monde conquirent leur indépendance par les armes et que « Jefferson considérait la liberté de croire comme l’une des plus grandes bénédictions de l’Amérique. » Or, précisa le chef de la Maison blanche, « cette liberté n’appartient pas à une nation, elle appartient au monde. »
Le président américain parle au nom de la raison d’Etat. Pour défendre la liberté, son pays a recours à la force. Gendarme du monde à la tête de la nation la plus puissante militairement parlant, le président Bush défend une paix inspirée de l’équilibre de la terreur.
Au contraire, le Dalaï-lama s’exprime en tant qu’être humain et prône un chemin de paix vers la Paix.
Sa Sainteté le Dalaï Lama
http://www.buddhaline.net/spip.php?article1317
Par Sa Sainteté le Dalaï Lama
Extrait du livre « Mon Autobiographie spirituelle »
C’est un grand honneur pour moi de recevoir la médaille d’or du Congrès américain. Cette reconnaissance sera source d’une immense joie et d’un grand encouragement pour les Tibétains envers qui j’ai une responsabilité particulière. Leur bien-être est ma motivation constante et je me considère toujours comme leur porte-parole libre. Je crois que cette distinction envoie aussi un message fort à tous ceux qui consacrent leurs efforts à la promotion de la paix, la compréhension et l’harmonie.
Sur un plan personnel, je suis profondément ému qu’un si grand honneur ait été conféré à un moine bouddhiste, né dans une famille simple, originaire de la lointaine province de l’Amdo au Tibet. Enfant, j’ai grandi entouré de l’amour bienveillant de ma mère, une femme de grande compassion. Et après mon arrivée à Lhassa, à l’âge de quatre ans, tous ceux qui m’entouraient, mes maîtres ainsi que les domestiques, m’enseignèrent ce que cela signifie d’être bon, honnête et bienveillant. C’est dans un tel environnement que j’ai grandi.
Plus tard, mon éducation classique dans la pensée bouddhiste m’a fait découvrir des concepts tels que l’interdépendance et le potentiel humain pour une compassion infinie. Cela m’a permis de prendre conscience de l’importance de la responsabilité universelle, la non-violence et la compréhension entre les religions. Aujourd’hui, la foi en ces valeurs me donne une motivation puissante pour promouvoir les qualités humaines de base. Et dans le contexte de mon propre combat pour les droits humains et une plus grande liberté du peuple tibétain, ces valeurs continuent de guider mon engagement à poursuivre sur la voie de la non-violence.
En 2007 dans la rotonde du Congrès des Etats-Unis à Washington, une vingtaine d’années après le Nobel de la Paix à Oslo, c’est de nouveau en sa qualité d’être humain que le Dalaï-lama reçut la médaille d’or du Congrès américain.
Il est monté à la tribune, vêtu de l’habit monastique, un ample châle safran drapé sur sa robe pourpre, dégageant son épaule droite. Autour de lui, des statues solennelles figent dans le marbre la mémoire de l’époque héroïque de Thomas Jefferson et des Pères fondateurs de la nation américaine, tandis que des fresques honorent le souvenir des combats de La Fayette.
Le Président G.W. Bush attendrit l’auditoire en évoquant le Dalaï-lama petit garçon, qui « gardait un modèle de la statue de la Liberté sur sa table de chevet au Potala. Des années plus tard, lors de sa première visite aux Etats-Unis, il visita Battery Park à New York, curieux de voir l’original. »
Et le dirigeant américain de poursuivre sur le thème de la liberté, en rappelant que ses ancêtres du Nouveau monde conquirent leur indépendance par les armes et que « Jefferson considérait la liberté de croire comme l’une des plus grandes bénédictions de l’Amérique. » Or, précisa le chef de la Maison blanche, « cette liberté n’appartient pas à une nation, elle appartient au monde. »
Le président américain parle au nom de la raison d’Etat. Pour défendre la liberté, son pays a recours à la force. Gendarme du monde à la tête de la nation la plus puissante militairement parlant, le président Bush défend une paix inspirée de l’équilibre de la terreur.
Au contraire, le Dalaï-lama s’exprime en tant qu’être humain et prône un chemin de paix vers la Paix.
Sa Sainteté le Dalaï Lama
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