
Même si je
ne revendique pas sur l’heure cette figure comme la redécouverte d’une entité
multimillénaire, j’admets m’être impressionné par sa correspondance avec la
schématique bouddhique. L’une et l’autre, que ce soit la mienne ou celle de
cette obédience religieuse doit toutefois puiser ce concept dans une tradition
bien antérieure.
Cette figure représente la forme du cours du Doubs.
La branche AR prenant sa source à Mouthe, représente le
" Noirmont " (Noir Mont, toponyme
existant réellement), qui représente la partie où la rivière en gestation coule
à l’ombre des vallées. La branche AL, elle représente
" Clerval " (Clair Val, toponyme
existant réellement) la partie où le Doubs naît à la lumière enfanté par la
montagne. Cette figure représente donc un mythe païen archétypal où la genèse
de l’homme (MAN) est figurée comme l’enfant de la terre (la Vierge Noire).
Certes, voilà qui à même de
quoi laisser septiques nos ethnologues.
Mais en faisant l’effort d’être simple, vous remarquerez que les
syllabes employées sont à rapprocher des trois niveaux de consciences
supérieures dénommées dans l’ordre bouddhique respectivement : Mana,
Alaya, Amara. Je prétends même élargir l’ensemble par la symbolique de la forme employée ;
correspondance aux mots : MYstère
et: MYocarde (le cœur). La lettre
M symbolise le méandre…le milieu, l’eau. Donc nous avons ici Dame Nature (Gaïa
ou la Grande Mout) fécondée par le ciel (Ouranos ou un Esprit) au moyen de
l’eau, conduisant à l’enfantement de
l’homme (MAN) . L’ensemble avec
autant de racines qu’il y a de consciences ou sous consciences dénombrées (…)
Comme quoi, à bien y regarder, le concept
de la Vierge Marie (la terre mère ou vierge noire fécondée par un esprit) n’est
pas si stupide et crédibilise à mes yeux les religions qui ont su retransmettre
ce concept dans leur tradition. La mère du Bouddha aurait elle aussi été
fécondée par un rêve… Tous comme nombre de demi-dieu dans les mythologies issus
d’accouplements « divins-humains ».
A noter aussi que le centre du système
est le lieu de l’apogée mon premier livre : Le Mystère des Mandoubiens où
se situe la cité de St Hippolyte sur Doubs autrefois nommée ALTARE (autel en latin) ; point de fécondation
et d’équilibre.
Quoi qu’il en soit, le
plus grand obstacle pour comprendre ce genre de conception, paradoxalement, reste notre éducation car il
s’agit, d’un langage symbolique simple et logique destiné à tous qui date d’un
temps où les êtres faisaient corps avec leur environnement. Je me suis juste mis au diapason de cette
tradition originelle, pour comprendre…
La retransmettre est une autre affaire, voilà pourquoi j’ai pris appui dans
cette école bouddhiste.
Donc, imagination,
inspiration ou intuition, cette figure analogique est à la base de cet ouvrage…
calquée de façon indissociable à ce roman historique et qui s’est avéré
structurante, donc déterminante pour retranscrire la cohérence de l’ensemble.
Il me faut préciser qu’à l’époque où j’ai dessiné
cette figure, en 1994, ma connaissance du bouddhisme était ténue… cependant,
fort de mes convictions et connaissances dans les codes de pensée symbolique…
appliqués comme ici en ce qui me concerne : au territoire, je pense en
avoir capté l’écho.
Vous remarquerez donc ce qu’un de mes amis a spontanément
appelé " loi d’ARAL ". Sans aller jusque là, je dirai qu’il
s’agit en fait de l’interaction non duale, c’est à dire complémentaire des deux
forces d’équilibre que sont l’esprit et la matière. Retranscrites dans notre
langage et en l’occurrence dans cet ouvrage avec la toponymie, par les
particules AL (l’esprit : le blanc) et AR (la matière : le noir). Cette
" loi " que je dénomme volontiers : " TAO
occidental ", correspond en Orient au YANG (l’esprit : le blanc) et
YIN (la matière : le noir). Cette distinction, que nous côtoyons familièrement
(Exemples : Arles, Charles, Arithmétique et Algèbre
ou… Alésia) n’est évidemment pas
reconnue, et pour cause, ni enseignée par nos Académies. À plus forte raison
nos intellectuels, ayant avis autorisés sur la matière, n’en font pas état.
D’ailleurs la question ne se pose pas, tout au moins en ces termes. Comme si ce
" savoir " était parvenu à structurer notre société, tout
en étant dénié. À l’image d’institutions (comme la justice) nées d’un père
inconnu dont on a fait un " dis
pater " pratique qui nous aurait créés et dont on reconstitue à
tort ou à raison la genèse de façon à justifier notre propre fonction.
Même la science officielle s’est en quelque sorte
" auto-dessaisie " de cette affaire, sous couvert d’épistémologie,
la philosophie des sciences. En fait, d’aller plus loin me confère l’étiquette
d’adepte de la théorie du complot, qui équivaut dans notre société
d’aujourd’hui à l’excommunication prononcée par l’Église envers les hérétiques.
Donc pour la science, tout ce qui n’est pas prouvé
n’existe pas et pour les différentes spiritualités, ce qui ne provient pas de
leurs traditions ou concepts est écarté ou alors elles se l’approprient et
après il est difficile d’en déceler la source. (Ou alors – beaucoup plus fort - d'en ôter le sceau apposé sur la source !)
Dans le sens où, évidemment, plus celle-ci est lointaine plus elle est
claire.
Quant à la laïcité, même si je m’en réclame, il
faut admettre qu’un de ses usages pervers est de juguler la " concurrence "
au profit des organismes religieux déjà en place. Les nouveaux courants
parvenant difficilement à s’implanter… ce qui est un frein à la richesse de la
diversité et la porte ouverte au fanatisme.
En effet la
« cyberculture » va engendrer nombre d’avatars plus ou moins
puissants mais qui seront tout autant d’éléments pour se raccrocher aux
branches alors que moi, vous parle du tronc…si ce n’est des racines !!!
Dans la " sphère privée " comme
ont dit pudiquement, parmi les croyants (la plupart d’entre nous), on trouve
des êtres qui se complaisent dans les attributs de la tradition
judéo-chrétienne, ou trouvent refuge tout comme moi dans des concepts
orientalistes. Alors que le culte du soleil, auquel je fais référence dans cet
ouvrage, était universel… Et n’allez pas imaginer que je sois un transfuge
d’une secte ésotérique.
Il ne serait pas honnête au vu de la version
apportée ici, de me montrer tolérant envers des courants religieux ou laïcs qui
se suffisent surtout à eux-mêmes en
exploitant des enseignements provisoires qui ne sont que des moyens. La
religion et la loi sont là pour nous aider et non l’inverse : si ce n’est pas
le cas, il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ça le redevienne. Suivre la Voie Sainte,
c'est-à-dire celle de l’Éveil en cette vie, doit nous rendre libre et non
dépendant. Que l’on soit laïc ou religieux, l’amour de la vérité doit tendre
vers l’établissement de la paix mondiale et celle-ci ne pourra s’établir sans
la consciente volonté de faire la lumière sur notre histoire, pour le moins à
l’origine de notre civilisation. Sans cette attitude, propre à déchirer le
voile du mystère (pour paraphraser les Évangiles) toutes conceptions
philosophiques ou spirituelles sont vaines !
Sans doute peut-elle sembler raisonnable, cette
objection fort répandue de nos jours dans les milieux existentialistes (dont
sont porteuses aussi les nouvelles spiritualités, comprises incomplètement),
qui consiste à considérer le passé comme révolu et encourage surtout à vivre le
présent et regarder l’avenir. Adopter ce mode de pensée opportuniste crée des
besoins, et pour les assouvir contraint à agir comme le mauvais médecin qui se
borne à soigner les effets et non les causes. En conséquence pour influer sur
notre vie en toute conscience et sérénité, il faut édifier notre personnalité
en considérant les évènements passés comme des enseignements provisoires et en
extraire l’excellence, c'est-à-dire la vérité utile pour notre devenir.
Seulement on ne peut y parvenir seul, la plupart
d’entre nous, n’ont ni les moyens, ni loisirs, ni la motivation d’entreprendre
des recherches historiques conséquentes. De plus nos visions et conceptions
personnelles étant trop étriquées, aussi nous faut-il un véhicule ou un tuteur.
Comme le lierre vert, malgré sa vigueur, plante rampante, trop souple pour
pouvoir se dresser, ne peut pas croître en hauteur. Cependant, s’il s’enroule
autour d’un arbre dur, il pousse alors vers le haut. Autrement dit, même
quelqu’un de peu de capacité, s’il s’appuie sur un homme vénérable dépositaire
d’un enseignement excellent peut lui aussi accéder à l’excellence et à la
rectitude.
Voilà donc pourquoi moi-même ai pris place dans le
véhicule bouddhiste de la Nichiren Shoshu. Non sans avoir étudié les autres
obédiences à l’aide dans un premier temps d’une brochure des Presses
Universitaires Françaises (édition " que sais-je ", René Arvon :
" Le Bouddhisme "). L'école
Nichiren " jure " vis-à-vis du quiétisme des autres sectes
japonaises... Ce réformateur rejette avec violence toutes les autres écoles
comme le Zen ou l'Amidisme, pour ne retenir que le mantra essentiel " namu
myoho rengue kyo " (invocation du lotus de la bonne loi) et ce sans qu'il
soit important d'en connaître le sens ! D'aspect tantrique, ce courant finit par
se répandre dans le monde des illettrés et les classes populaires.
J’ai étudié de près cette école suite à sa
présentation par un de mes clients qui n’a pas hésité à me faire "
Shakubuku ", terme que nous employons pour signifier la transmission du
précepte, consistant juste dans un premier temps à faire prononcer ou même lire
mentalement le mantra " namu myoho rengue kyo ".
La simplicité du procédé m’a immédiatement
intrigué. De tout concentrer : l’enseignement, les œuvres et vertus dans la
seule prononciation d’un titre m’est apparu comme révélatrice au vu de la
synthèse retranscrite par mon mandala.
J’ai par la suite adopté et reçu le précepte des
mains mêmes d’un moine de la classe sacerdotale de cette école. À ce sujet, en
espérant y avoir contribué, si vous souhaitez vous renseigner, voire
expérimenter l’ascèse bouddhiste, mieux vaut s’adresser dès que vous le pouvez
à ceux qui détiennent la " transmission sanguine "
directement du fondateur. Comme le Christ à l’occasion de la Cène transmet aux
convives la pureté de l’enseignement par l’analogie du vin avec son sang bu
dans une coupe (calice tant recherché, dont on a fait le Saint Graal).
Certes, il ne s’agit pas ici d’une démonstration
scientifique, mais d’une invitation à comprendre les champs d’actions sur
lesquels porte le bouddhisme. Intention médiane entre science et spiritualité
basée sur l’expérience, la raison et les aspirations humaines.
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