Maura O’Halloran : Une Americano-Irlandaise devient une Boddhisattva au Japon
Maura 0'Halloran
Dans un petit monastère bouddhique de la région Nord du Japon s’élève la statue d’une jeune Américano-Irlandaise, qui y vécut au début des années 1980.
Sur la statue dédiée à Maura et figurant au Kannonji
(l’un des deux monastères où elle résidait), figure l’inscription suivante :
Maura Kannon
Madamoiselle Maura O’Halloran (une brève histoire)
Elle est devenue nonne le 10 octobre de la 54ème année de l’ère Showa (1979) au temple Toshoji et a accompli mille jours de pratique zen continue dans les temples Toshoji et Kannonji. Sa pratique journalière incluait trois heures de sommeil en position de zazen et vingt heures consacrées aux études afin d’atteindre le salut, non seulement pour elle, mais pour tous les êtres humains.
Le 7 août de la 57ème année de l’ère Showa (1982), elle a reçu le certificat autorisé de « l’illumination acquise ».
Le 22 octobre, âgée de vingt-sept ans, elle a perdu la vie dans un accident de la route à Chang-Maï en Thaïlande, alors qu’elle était sur le chemin du retour en Irlande.
Elle a reçu le nom posthume de « Grande Dame illuminée, participant du coeur et de l’esprit du Grand Maitre Bouddha ». Melle Maura a été une vraie incarnation de Kannon Bosatsu, qu’il faut aimer et respecter toujours.
Nous dédions la présente statue de Maura Kannon à son extraordinaire souvenir.
Jour du Nirvana (15 février) de la 58ème année de l’ère Showa, par Testsu-gyu So-in fondateur du temple Kannonji.
Pendant les trois ans de sa formation zen à lwate et à Tokyo, on la connut sous le nom de Maurasan, ou sous son nom monastique, Soshi-san. En 1982, Maura reçut la transmission de son roshi (maître). Six mois plus tard, elle disparaissait dans un accident d’autocar.
Une étoile filante dans le ciel bouddhiste, une brève trace, d’autant plus émouvante qu’elle a un goût d’inachevé, un visage radieux photographié quelques jours avant sa mort.
Ce qu’on sait d’elle, quelques notes prises lors de son séjour au Japon en tant que nonne dans la tradition soto.
A ces notes trop laconiques pour nous s’ajoutent quelques lettres, un portrait esquissé par sa mère, voilà ce qui reste du cheminement spirituel exceptionnel de cette jeune femme morte à 27 ans.
Contrairement à Jiyu Kennett présentée également dans ce numéro, elle ne rencontrera pas d’obstacles majeurs avec les moines dans ce monastère qui est petit, familial, et où le maître, lui-même exceptionnel, reconnaitra en elle son héritier, vainement cherché depuis tant d’années.
Il verra en elle quelqu’un de si déterminé à sa pratique qu’elle parcourrera en trois ans un chemin que peu font en une vie.
Il faut découvrir le livre qui est tout ce qui reste d’elle sur le plan de la manifestation, un livre qui, par une chance inouïe, a été traduit en français.
Combien ce nom — car « Coeur Pur » » est le nom que lui a donné son maître — combien ce nom lui convient. Tout au long du livre, elle montre une telle honnêteté avec elle-même, sans fard, c’est cela qui touche plus que tout.
Parfois on a du mal à identifier les différents intervenants de ce journal, forcément, elle n’explique pas puisqu’elle écrit pour elle, mais on sent une atmosphère, un tempérament, un courage, c’est ce qui compte.
Sa vie au Japon se sera déroulée dans deux petits monastères abritant quelques moines avec qui elle pratiquera méditation, chant de sutras, travail et mendicité monastique.
L’épigraphe ci-dessous, rédigée par son maître ainsi que l’inscription figurant sur la statue élevée à son nom disent assez l’estime dans laquelle elle était tenue et le souvenir hors du commun que son passage a laissé sur ceux qui l’ont connue.
Voici cette épigraphe unique rédigée par son maitre :
« Elle a accompli en vingt-sept ans ce que Shakuson (le Bouddha Skayamouni) a mis quatre-vingt ans à accomplir. Elle a achevé avec succès la pratique des mille jours de Dogen. Ensuite elle a immédiatement quitté cette vie pour commencer à travailler au salut des masses dans sa vie prochaine ! Qui a jamais connu un Bouddha travaillant aussi durement, avec autant de courage que Maura ? Je suis incapable d’exprimer mon étonnement. « BAN TETSUGYU
Source : Bouddhisme au Feminin
Maura 0'Halloran
Dans un petit monastère bouddhique de la région Nord du Japon s’élève la statue d’une jeune Américano-Irlandaise, qui y vécut au début des années 1980.
Sur la statue dédiée à Maura et figurant au Kannonji
(l’un des deux monastères où elle résidait), figure l’inscription suivante :
Maura Kannon
Madamoiselle Maura O’Halloran (une brève histoire)
Elle est devenue nonne le 10 octobre de la 54ème année de l’ère Showa (1979) au temple Toshoji et a accompli mille jours de pratique zen continue dans les temples Toshoji et Kannonji. Sa pratique journalière incluait trois heures de sommeil en position de zazen et vingt heures consacrées aux études afin d’atteindre le salut, non seulement pour elle, mais pour tous les êtres humains.
Le 7 août de la 57ème année de l’ère Showa (1982), elle a reçu le certificat autorisé de « l’illumination acquise ».
Le 22 octobre, âgée de vingt-sept ans, elle a perdu la vie dans un accident de la route à Chang-Maï en Thaïlande, alors qu’elle était sur le chemin du retour en Irlande.
Elle a reçu le nom posthume de « Grande Dame illuminée, participant du coeur et de l’esprit du Grand Maitre Bouddha ». Melle Maura a été une vraie incarnation de Kannon Bosatsu, qu’il faut aimer et respecter toujours.
Nous dédions la présente statue de Maura Kannon à son extraordinaire souvenir.
Jour du Nirvana (15 février) de la 58ème année de l’ère Showa, par Testsu-gyu So-in fondateur du temple Kannonji.
Pendant les trois ans de sa formation zen à lwate et à Tokyo, on la connut sous le nom de Maurasan, ou sous son nom monastique, Soshi-san. En 1982, Maura reçut la transmission de son roshi (maître). Six mois plus tard, elle disparaissait dans un accident d’autocar.
Une étoile filante dans le ciel bouddhiste, une brève trace, d’autant plus émouvante qu’elle a un goût d’inachevé, un visage radieux photographié quelques jours avant sa mort.
Ce qu’on sait d’elle, quelques notes prises lors de son séjour au Japon en tant que nonne dans la tradition soto.
A ces notes trop laconiques pour nous s’ajoutent quelques lettres, un portrait esquissé par sa mère, voilà ce qui reste du cheminement spirituel exceptionnel de cette jeune femme morte à 27 ans.
Contrairement à Jiyu Kennett présentée également dans ce numéro, elle ne rencontrera pas d’obstacles majeurs avec les moines dans ce monastère qui est petit, familial, et où le maître, lui-même exceptionnel, reconnaitra en elle son héritier, vainement cherché depuis tant d’années.
Il verra en elle quelqu’un de si déterminé à sa pratique qu’elle parcourrera en trois ans un chemin que peu font en une vie.
Il faut découvrir le livre qui est tout ce qui reste d’elle sur le plan de la manifestation, un livre qui, par une chance inouïe, a été traduit en français.
Combien ce nom — car « Coeur Pur » » est le nom que lui a donné son maître — combien ce nom lui convient. Tout au long du livre, elle montre une telle honnêteté avec elle-même, sans fard, c’est cela qui touche plus que tout.
Parfois on a du mal à identifier les différents intervenants de ce journal, forcément, elle n’explique pas puisqu’elle écrit pour elle, mais on sent une atmosphère, un tempérament, un courage, c’est ce qui compte.
Sa vie au Japon se sera déroulée dans deux petits monastères abritant quelques moines avec qui elle pratiquera méditation, chant de sutras, travail et mendicité monastique.
L’épigraphe ci-dessous, rédigée par son maître ainsi que l’inscription figurant sur la statue élevée à son nom disent assez l’estime dans laquelle elle était tenue et le souvenir hors du commun que son passage a laissé sur ceux qui l’ont connue.
Voici cette épigraphe unique rédigée par son maitre :
« Elle a accompli en vingt-sept ans ce que Shakuson (le Bouddha Skayamouni) a mis quatre-vingt ans à accomplir. Elle a achevé avec succès la pratique des mille jours de Dogen. Ensuite elle a immédiatement quitté cette vie pour commencer à travailler au salut des masses dans sa vie prochaine ! Qui a jamais connu un Bouddha travaillant aussi durement, avec autant de courage que Maura ? Je suis incapable d’exprimer mon étonnement. « BAN TETSUGYU
Source : Bouddhisme au Feminin
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