Tibet - pèlerinage à Lhassa
mercredi 4 janvier 2012, par Elefa
Langues :
Isabelle Ducas
La Presse
(Lhassa) Au premier abord, Lhassa ressemble à n’importe quelle cité chinoise moderne en pleine croissance, avec de larges artères bordées de magasins vendant de grandes marques, des édifices d’habitation à l’architecture anonyme et des chantiers qui bourdonnent d’activité. Or, en pénétrant dans la vieille ville, le décor change complètement. Ici, on est au milieu d’un constant pèlerinage bouddhique.
Les dévots versent du beurre de yak liquide dans les lampions allumés dans les chapelles Photo Isabelle Ducas, collaboration spéciale Lapresse.ca
Quand on se retrouve happé par une marée humaine agitant des moulins à prières et des chapelets de billes de bois, on sait que l’on vient d’atteindre le Barkhor, le circuit de pèlerinage qui encercle le Jokhang, le temple le plus vénéré du bouddhisme tibétain. Des pèlerins venus de partout au Tibet, portant les costumes traditionnels et les coiffes typiques de leurs régions, convergent ici, au coeur du vieux Lhassa, pour manifester leur ferveur religieuse en se prosternant devant des statues de leurs divinités, en brûlant de l’encens, en touchant les symboles religieux, en faisant tourner les roues de prières. Certains dévots ont parcouru des centaines de kilomètres en se prosternant - c’est pourquoi ils ont les genoux et les mains protégés par des plaquettes de bois ou des morceaux de caoutchouc. De cette nuée en mouvement perpétuel s’élève un murmure sourd : om mani padme um, la prière de la compassion, répétée sans fin par la foule.
Le quartier du Barkhor est l’âme de Lhassa, son coeur spirituel, mais aussi son centre commercial, pour la population tibétaine. Le circuit de pèlerinage est bordé d’échoppes vendant des drapeaux de prières, chapelets, statues et autres objets religieux, des bijoux et vêtements colorés, des poignards rutilants, du thé au beurre et de la tsampa (farine d’orge grillée qui constitue la base de l’alimentation tibétaine), ou encore des téléphones cellulaires - touche de modernité dans ce décor d’un autre siècle. Les maisons anciennes blanchies à la chaux arborent les ornements traditionnels : portes et fenêtres peintes de motifs aux couleurs vives et frises de tissus brodés des signes bouddhiques.
Les visiteurs ont tout intérêt à rester dans la vieille ville et à se perdre dans ses ruelles, courant la chance de découvrir des scènes inattendues. Ainsi, en entrant dans un étroit couloir bordé de roues de prières, on débouche sur une cour intérieure où se rassemblent des centaines de pèlerins.
À tous les coins de rue, on tombe sur une chapelle où les gens s’adonnent à leurs rituels, sonnent des cloches, se prosternent devant des effigies de Bouddha, dans l’une de ses multiples incarnations. Ceux qui sont vêtus de jeans à la mode et de casquettes de marques américaines font preuve de la même dévotion.
Au détour d’une ruelle, on peut aussi rencontrer des soldats chinois, mitraillette à la main, marchant au pas, qui patrouillent en escadron dans le Barkhor, sans respecter le sens traditionnel de la marche (dans le sens des aiguilles d’une montre). Mais cela ne semble pas perturber les fidèles, perdus dans leurs prières.
Des moines à Lhassa Photo Isabelle Ducas, collaboration spéciale Lapresse.ca
LHASSA SACRÉ
Circuits de pèlerinage
Dans Lhassa, les pèlerins empruntent divers « koras », des circuits qui passent par plusieurs édifices ou monuments religieux où ils effectuent leurs rituels. Le plus long d’entre eux, le Lingkhor, fait 8 km et entoure la majeure partie de l’ancienne ville. Certaines parties du parcours présentent peu d’intérêt, mais on y découvre aussi de magnifiques murales peintes sur des parois rocheuses ou des chortens (monuments de forme pyramidale) formés de pierres gravées de prières. Le Barkhor, le circuit le plus connu et le plus animé, fait le tour du temple du Jokhang, au centre de la vieille ville.
Lire la suite sur lapresse.ca
mercredi 4 janvier 2012, par Elefa
Langues :
Isabelle Ducas
La Presse
(Lhassa) Au premier abord, Lhassa ressemble à n’importe quelle cité chinoise moderne en pleine croissance, avec de larges artères bordées de magasins vendant de grandes marques, des édifices d’habitation à l’architecture anonyme et des chantiers qui bourdonnent d’activité. Or, en pénétrant dans la vieille ville, le décor change complètement. Ici, on est au milieu d’un constant pèlerinage bouddhique.
Les dévots versent du beurre de yak liquide dans les lampions allumés dans les chapelles Photo Isabelle Ducas, collaboration spéciale Lapresse.ca
Quand on se retrouve happé par une marée humaine agitant des moulins à prières et des chapelets de billes de bois, on sait que l’on vient d’atteindre le Barkhor, le circuit de pèlerinage qui encercle le Jokhang, le temple le plus vénéré du bouddhisme tibétain. Des pèlerins venus de partout au Tibet, portant les costumes traditionnels et les coiffes typiques de leurs régions, convergent ici, au coeur du vieux Lhassa, pour manifester leur ferveur religieuse en se prosternant devant des statues de leurs divinités, en brûlant de l’encens, en touchant les symboles religieux, en faisant tourner les roues de prières. Certains dévots ont parcouru des centaines de kilomètres en se prosternant - c’est pourquoi ils ont les genoux et les mains protégés par des plaquettes de bois ou des morceaux de caoutchouc. De cette nuée en mouvement perpétuel s’élève un murmure sourd : om mani padme um, la prière de la compassion, répétée sans fin par la foule.
Le quartier du Barkhor est l’âme de Lhassa, son coeur spirituel, mais aussi son centre commercial, pour la population tibétaine. Le circuit de pèlerinage est bordé d’échoppes vendant des drapeaux de prières, chapelets, statues et autres objets religieux, des bijoux et vêtements colorés, des poignards rutilants, du thé au beurre et de la tsampa (farine d’orge grillée qui constitue la base de l’alimentation tibétaine), ou encore des téléphones cellulaires - touche de modernité dans ce décor d’un autre siècle. Les maisons anciennes blanchies à la chaux arborent les ornements traditionnels : portes et fenêtres peintes de motifs aux couleurs vives et frises de tissus brodés des signes bouddhiques.
Les visiteurs ont tout intérêt à rester dans la vieille ville et à se perdre dans ses ruelles, courant la chance de découvrir des scènes inattendues. Ainsi, en entrant dans un étroit couloir bordé de roues de prières, on débouche sur une cour intérieure où se rassemblent des centaines de pèlerins.
À tous les coins de rue, on tombe sur une chapelle où les gens s’adonnent à leurs rituels, sonnent des cloches, se prosternent devant des effigies de Bouddha, dans l’une de ses multiples incarnations. Ceux qui sont vêtus de jeans à la mode et de casquettes de marques américaines font preuve de la même dévotion.
Au détour d’une ruelle, on peut aussi rencontrer des soldats chinois, mitraillette à la main, marchant au pas, qui patrouillent en escadron dans le Barkhor, sans respecter le sens traditionnel de la marche (dans le sens des aiguilles d’une montre). Mais cela ne semble pas perturber les fidèles, perdus dans leurs prières.
Des moines à Lhassa Photo Isabelle Ducas, collaboration spéciale Lapresse.ca
LHASSA SACRÉ
Circuits de pèlerinage
Dans Lhassa, les pèlerins empruntent divers « koras », des circuits qui passent par plusieurs édifices ou monuments religieux où ils effectuent leurs rituels. Le plus long d’entre eux, le Lingkhor, fait 8 km et entoure la majeure partie de l’ancienne ville. Certaines parties du parcours présentent peu d’intérêt, mais on y découvre aussi de magnifiques murales peintes sur des parois rocheuses ou des chortens (monuments de forme pyramidale) formés de pierres gravées de prières. Le Barkhor, le circuit le plus connu et le plus animé, fait le tour du temple du Jokhang, au centre de la vieille ville.
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