Les 10 actes nuisibles et les 10 actes bénéfiques

La conduite éthique est semblable à la Terre qui supporte tous les êtres et toutes les choses. Il est enseigné qu’elle est le fondement de toute voie spirituelle authentique.

On peut considérer qu’elle a trois aspects :

le premier qui consiste à éviter de faire le mal, ce qui permet de stabiliser l’esprit

le second qui est de faire le bien, ce qui développe les qualités en soi

le troisième qui est l’activité qui consiste à faire évoluer les êtres spirituellement, ce qui les amène à l’éveil parfait. Il y a dix actes négatifs à abandonner et dix actes positifs à pratiquer.


Les dix actes nuisibles :


1. Oter la vie consciemment à quelque être que ce soit, même s’il s’agit d’une petite créature car quand il s’agit de la vie, il n’y a ni grand ni petit. Il est très négatif de tuer les êtres, en faisant la guerre par exemple ; mais il est aussi très nuisible de tuer les animaux uniquement pour le plaisir, comme dans la chasse et la pêche.

2. Prendre directement ou indirectement, le bien d’autrui lorsqu’il ne nous a pas été donné ou proposé. C’est le fait de voler les possessions ou propriétés des autres, quelle que soit la grandeur ou l’importance de la chose appropriée.

3. Avoir une conduite sexuelle incorrecte. Par exemple avec un(e) partenaire inapproprié(e), à un moment ou en un lieu qui ne convient pas.

4. Tromper les êtres avec nos paroles. C’est le fait de mentir ou de falsifier la vérité.

5. Créer la discorde entre les êtres, mais aussi entre les groupes, les races, les nations...

6. Calomnier, ou médire, en exposant formellement les fautes des autres ou en essayant de dévoiler les défauts de quelqu’un.

7. Bavarder inutilement dans le sens de s’engager dans des discussions qui ne servent à rien.

8. Convoiter les possessions, la position sociale, le succès d’autrui, sous l’effet de la jalousie.

9. Avoir de la malveillance envers les êtres, c’est-à-dire ne pas être mécontent de leur bonheur, ou de leur bonne fortune.

10. Entretenir de vues fausses en ce qui concerne les vérités énoncées par les grands Maîtres réalisés.


Les dix actes bénéfiques :


1. Sauver la vie des êtres humains ou des animaux.

2. Pratiquer la générosité matérielle telle que donner de la nourriture, des vêtements, des biens matériels, etc...

3. Préserver une conduite éthique pure comme par exemple la fidélité conjugale.

4. Dire la vérité sans détournement.

5. Créer l’harmonie ou la paix, entre les êtres.

6. User de paroles bénéfiques et agréables.

7. Parler à bon escient, discuter sur des sujets utiles.

8. Eprouver le contentement de ce que l’on est et de ce que l’on a. Se réjouir également du bonheur matériel ou spirituel d’autrui.

9. Avoir uniquement de la bienveillance envers les êtres.

10. Ne pas dénigrer les autres religions ou traditions, et maintenir sa foi en la loi du KARMA et de la RÉINCARNATION par exemple.


En résumé, il s’agit d’abandonner tout acte nuisible et de pratiquer tout acte bénéfique au moyen de notre corps, notre parole et notre esprit. Le résultat de la conduite vertueuse se situe sur deux niveaux. Au niveau relatif, elle procure confort et bonheur dans la vie présente qui se manifestent naturellement sans effort. Au niveau ultime, elle permet d’atteindre sans aucun doute l’éveil insurpassable dans nos existences futures.

Il est bien aussi de prendre soin de son corps physique en évitant d’absorber des substances nocives telles que le tabac, l’alcool et tout intoxicant, qui ont également un effet négatif sur l’esprit.

En résumé, il ne faut nuire ni à soi-même ni à autrui.


Source: http://www.temperance.com

Bonjour,

Savez-vous quel est le karma associé pour ces 10x2 ?

Par exemple, je crois savoir que tuer raccourcit la vie;

Cordialement,

merci karma ju : pour toutes ces explications sur la conduite éthique : je ne connaissais pas tous les actes nuisibles et bénéfiques.. C'est très gentil à toi d'avoir fait partager celles-ci. Cela m'est bien utile pour avancer dans la découverte du bouddhisme que je suis actuellement entrain d'apprendre grâce aux informations de ce forum et des textes de livres... Suis certaine que ca aidera beaucoup d'autres personnes qui comme moi sont dans l'apprentissage de cette pratique...

amitié

J'ai trouvé la réponse à ma question, voila :

1. S'il rencontre des meurtriers des êtres animés, le Bodhisattva Matrice de la Terre évoque comme conséquences, une vie écourtée.

2. S'il rencontre des voleurs, même insgnifiants, il évoque comme prix à payer : pauvreté et souffrance extrême.

3. S'il rencontre des gens qui ont une mauvaise conduite sexuelle, il évoque comme effets : renaissance en tant que pigeons, canards, ou tourtereaux.

4567. S'il rencontre des gens qui s'expriment de façon vulgaire et violente, il évoque comme conséquences : renaissance dans une famille en crise.

4567. S'il rencontre des contempteurs, il évoque une bouche dépourvue de langue et pleine d'ulcères.

8910. S'il rencontre des gens pleins de colère et de haine, il évoque le sort d'êtres repoussants perclus de handicaps.

et plus :

S'il rencontre des gens avares, il évoque des désirs frustrés.

S'il rencontre des gloutons, il évoque la faim, la soif et les maladies de la gorge.

S'il rencontre des chasseurs, il évoque la folie furieuse et une destinée horrible.

S'il rencontre des gens qui se révoltent contre leurs parents, il évoque : la disparition dans un désastre naturel.

S'il rencontre des pyromanes de forêts montagneuses, il évoque comme conséquences des idées de suicide dans la confusion de la folie.

S'il rencontre des beaux-pères, des marâtres cruels, il évoque les effets des coups de fouet dans des vies futures.

S'il rencontre des gens qui attrapent et piègent de jeunes animaux, il évoque le sort de
séparation avec leurs propres enfants.

S'il rencontre des gens qui calomnient le Triple Joyau, il évoque comme conséquences : être rendu aveugle, sourd ou muet.

S'il rencontre des gens qui méprisent le Dharma et considèrent l'enseignement avec
arrogance, il évoque comme effets de demeurer dans les voies maléfiques pour toujours.

S'il rencontre des gens qui détruisent ou dégradent les biens des temples et sanctuaires, il évoque le retour dans les enfers pendant des milliers de kalpas.

S'il rencontre des gens qui souillent la pure conduite des autres ou accusent à tort la Sangha, il évoque comme effets : vivre éternellement dans le règne animal.

S'il rencontre des gens qui ébouillantent, brûlent, décapitent, découpent, ou martyrisent
autrement des êtres animés, il évoque comme conséquences : un remboursement en nature.

S'il rencontre des gens qui violent les préceptes et les règles de pure nourriture, il évoque le sort de renaître comme des oiseaux ou des bêtes souffrant de faim et de soif.

S'il rencontre des gens qui utilisent les biens d'une façon désordonnée et destructive, il
évoque comme effets: courir en vain apres leurs désirs.

S'il rencontre des gens arrogants et hautains, il évoque une vie servile et de basse condition.

S'il rencontre des gens qui tiennent un double langage et sont à l'origine de dissension et de discorde, il évoque une langue informe et des difficultés d'élocution.

S'il rencontre des gens qui ont une religion impure, il évoque le sort de renaître dans les
régions excentrées.

Merci pour ces précisions.

Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur ce forum et, ceci est mon premier message.
Je tiens dabord à vous remercier sur ces précisions claires et simples sur les actes nuisibles et bénéfiques car je suis une débutante dans l'enseignement du bouddhisme. Je me sentais plutot isolée avec mes livres et j'espère pouvoir partager avec vous mes interrogations qui sont nombreuses.
Donc : à très bientot.

Bonjour doudou Bienvenue a toi

bienvenue doudou à toi sur le forum

amicalement

Bienvenue à toi

Bonsoir et merci pour votre accueil chaleureux, celà ma touche beaucoup.
J'ai un gros problème avec un acte nuisible : Je me surprend souvent à éprouver de la malveillance pour certaines personnes (il est bete, il m'énerve, il est méchant, je ne peux pas le voir en peinture etc...).
Aussitot que de telles pensées surgissent, je me reprends en me disant que cette personne est identique à moi puisqu'elle aspire aussi au bonheur et à la cessation de la souffrance. Je parviens alors à éprouver de la compassion pour elle mais, celà ne dure pas et les mauvaises pensées si profondément ancrées ressurgissent dès que je me retrouve face à elle.
Que faire ?
Merci d'avance pour vos conseils.

Tu es déjà sur la bonne voie, il faut continuer, s'habituer.
Continu à revenir à cette réflexion dont tu parle. Peu à peu les pensées malveillantes ne vont plus revenir aussi vite et aussi souvent.
Mais on rencontre souvent des personnes, ou des situations, ou c'est plus difficile d'y arriver. Pas grave, on continue !
En tout cas, bravo !

Dis toi surtout une chose, quand tu penses à ça, il n'y a que ton esprit qui en pâtisse.Ta "cible"ne va pas se sentir plus mal parce que tu penses du mal d'elle.
Pourtant, toi cela t'affecte et te rend malheureuse.
Tu peux méditer la dessus (simplement y réfléchir), mais tu te rendra compte qu'avoir de mauvaises pensées ne nuit qu'à toi ( en plus on est si moche quand on a le visage transi de colère)

Bonjour,
— « Je me surprend souvent à éprouver de la malveillance pour certaines personnes (il est bête, il m'énerve, il est méchant, je ne peux pas le voir en peinture... »)...
Pensées vide d’essence, spéculation du mental en saisie, il n’y a rien que l’évanescence des choses, ce “vide” nous dénie dans l’idée que nous nous faisons de nous même et des autres, nous en avons peur, alors nous faisons du remplissage... être là simplement, ouvert et vigilant, rien de plus... rien n’est à rajouter, tout est déjà là mais nous ne nous laissons pas la possibilité de le voir dans la fraîcheur de sa simplicité d’être... nous nous agaçons de tout, nous nous encombrons les uns les autres... la suspicion nous habite en vivant à la périphérie de nous même, la perception de dualité démasquée dans sont imposture nous avons l’attitude juste en l’absence de malveillance celle-ci n’ayant plus de “nourriture”, elle s’éteint d’elle même.
Bien à vous... bonne journée.
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.

bonjour doudou,

nous percevons tous à un moment ces mauvaises pensées : il faut alors pas les rejeter mais comprendre de quelles racines elles proviennent : fatigue, jalousie, envie... pour mieux les gérer.... nous sommes tous capables de bons sentiments : compassion, amour, respect mais l'être humain ne peut s'empêcher de ressentir les bons comme les mauvais : la peur, la fatigue, la colère : faut juste comme il est dit plus haut : méditer méditer sur le sujet et essayer d'en retirer une force pour lorqu'on les ressent les dévier vers de bonnes pensées... patience, pratique de la méditation feront que tu te sentiras plus en harmonie avec ces sentiments.. amitié

Bonsoir tout le monde,
En fait, si j'ai bien compris, ces mauvaises pensées ne sont que des souffrances que je m'inflige. Il faut que j'en recherche la cause (envie, jalousie etc...) et ceci pour chacune des situations où elles surgissent car, elle peut etre différente à chaque fois.
Une fois cette cause trouvée, je devrais me rendre compte que celà n'a pas raison d'etre.
Les mauvaises pensées ressurgiront encore et encore mais, se heurteront à un mur et finiront par baisser les bras.
Persévérance... J'espère arriver au moins à celà dans cette vie: de la compassion véritable pour tous les etres.
Est-ce-que je me trompe?
Merci et à bientot.

C'est tout bon

Bonjour, "1959"
Vous nous dites...
« ne sont que des souffrances que je m'inflige... »...
— non, attendez, pas que..., ceci peut être vrai au sens ultime de l’être, là oui vous faite du tord à vous même et aux autres englobé dans “la Conscience Humaine” déjà, et plus avant à la Vie tout court... comprenez-vous ?
« Les mauvaises pensées resurgiront encore et encore mais, se heurteront à un mur et finiront par baisser les bras.»...
— Si je puis me permettre, ce n’est pas tout à fait cela, il s’agît bien plus d’un processus d’évaporation, d’épuisement des processus répétitifs d’habitudes du mental et la “saisie”, l’image du “mur” m’apparaît impropre à définir ce qui ce passe tout au long de l’usure de notre perception “impure” des choses. En fait il est beaucoup plus question, du moins dans l’approche que j’en ai, de rendre à son état de “nature” ce qui est déjà là de toute origine, voyez-vous. Nous pourrions plutôt prendre l’image d’un élément tissé qui doit être dépoussiéré, décrassé, lavé, régénéré dans sa consistance aux coloris éclatants. Ce processus (les méthodes) affaiblit la densité de couches de saletés accumulées, qui au fur et à mesure peuvent de moins en moins s’accrocher et trouver prise sur un terrain qui lui est de moins en moins favorable.
Voilà, ce que je peu vous offrir comme ressenti d’expérience, me rendant un peu plus chaque jour compte du travail à faire pour le bien de la Vie, y compris la mienne, “charité bien ordonné commence par soi-même”, n’est-ce pas ? Donc déjà “bosser” sur soi, avant d’envisager d’être d’un quelconque bienfait d’A/amour équanime et impartial dans la bienveillance, qui reste toujours le critère absolu, fondamental, l’exigence incontournable.

Bien à vous... bonne journée.

Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.

Re-bonjour Hid Rik,
En fait, je pense souvent à ceci :
les très jeunes enfants ont l'esprit exempt de poussières puis au fur et à mesure de nos expériences, de notre éducation, de ce que nous inculquent les grandes personnes et de la façon dont nous les voyons ce comporter face à la vie, notre si belle toile d'araignée s'encombre jusq'à en etre cachée.
Est-ce de tout celà dont il faut se débarasser, ou tout du moins faire le tri?(Car,l'éducation comporte aussi beaucoup de choses positives notamment savoir ce qu'est le bien et le mal).
Ensuite il y a quelque chose sur laquelle je ne suis pas tout à fait daccord avec toi, c'est mon ressenti actuel et ceci est peut-etre du à mon ignorance :
Je suis daccord pour dire qu'il faut bosser beaucoup sur soi meme, mais pas du tout quand tu dis qu'il faut le faire avant d'envisager d'etre un etre équanime et plein d'amour car sans but, quel chemin suivre ?
Meme si je n'atteint pas ce but dans cette vie, le plus important n'est-il pas d'etre sur le bon chemin? Ou alors, le peu que je comprend sur le karma est déjà faux?
Amicalement.

Hello ! chère “1959”...
— Qu’il est bon de vous lire ! Vous posez directement vous interrogations ! Et ça croyez-moi ça vaut de l’or !
Bon, va essayer de vous répondre malgré l’épaisseur de mon esprit qui est lourd à comprendre les choses... voyez-vous je suis un être affligé de bien peu d’intelligence, mais très dévoué (jusqu’à la bêtise sans doute, et c’est probablement très suspect !), une de mes très rares “qualités” en cette vie présente... donc :
... « les très jeunes enfants ont l'esprit exempt de poussières, ... » ...
— Désolé, non, c’est pas tout à fait cela je pense (à l’expérience, suis parent de cinq enfants dont un décédé prématurément).
L’enfant n’est ni une “page blanche”, ni un être déjà “programmé”, disons qu’il se constitue d’un inné (ascendance parentale) et d’un acquis sociologique et culturel du temps qui le vois naître, et lui, c’est une “éponge” cérébrale qui absorbe... absorbe... absorbe... dans l’aléatoire des nécessités du temps qui le voit vivre... pour pouvoir se construire, ce qui n’est jamais gagné d’avance !
... « Est-ce de tout cela dont il faut se débarrasser, ou tout du moins faire le tri? (Car,l'éducation comporte aussi beaucoup de choses positives notamment savoir ce qu'est le bien et le mal).»...
— O.k., attendez, ne mélangeons pas tout... l’éducation d’un petit être en devenir est une chose, lui donner le sens de ce qui peu nuire et être bénéfique en est une autre, le “bien et le mal” sont des notions complètement subjectives selon le temps, le lieu, l’espace etc... le manichéisme (bon, pas bon) est du simplisme éducatif !
... « Je suis d'accord pour dire qu'il faut bosser beaucoup sur soi même, mais pas du tout quand tu dis qu'il faut le faire avant d'envisager d'être un être équanime et plein d'amour car sans but, quel chemin suivre ?
— D’un certain point de vu, il n’y a pas de “chemin”, pas de “but”, mais je conçois fort bien que cela puisse dérouter...
Tout ceci ne sont que des mots, mes ces mots sont porteurs d’échanges...
Bon... prenons les choses à la base, si vous vous proposez d’œuvrer dans une quelconque activité professionnelle (donc publique, avec responsabilités) il vous faut bien acquérir des connaissances quelque soit votre culture. Quand ceci est fait, que vous avez atteins une certaine maîtrise et maturité, un savoir faire, vous pouvez “œuvrer”.
Là c’est pareil, ont peu se faire bien des illusions à ce sujet, mais c’est du “labeur” au quotidien, qui engendre du savoir faire appris d’aînés qui nous ont transmis leurs expériences et leur savoir faire. L’A/amour ne va pas de soi, si il est en nous, il est à “travailler”, au même titre qu’une personne peu avoir un talent dans un domaine ou un autre, mais cela ne suffit pas d’être “doué”, encore faut il l’actualiser par l’acquis de la communauté humaine dans laquelle nous sommes. Comprenez-vous ?
... « Même si je n'atteint pas ce but dans cette vie, le plus important n'est-il pas d'être sur le bon chemin? Ou alors, le peu que je comprend sur le karma est déjà faux?»...
— Mouais, attendez, le “bon chemin” de quoi au juste ? D’œuvrer au bien de la Vie ? C’est louable, mais comment comptons-nous nous y prendre au juste ?
Ha ! le fameux “karma”, tarte à la crème du fond de commerce de certains !
L’esprit est ce qui connais, sans concept. La notion de karma née de l’attachement (de la saisie mentale) au concept élaboré à partir de ce qui est connu à destination de la perception. La première perception des choses est sans concepts, elle est “fraîcheur”.
Faites vous référence à cela ?
C’est un bonheur de vous lire...

Bien à vous... bonne journée.»...
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.

Bonsoir.
Ok, ok, je ne m'exprime pas très bien et j'ai du mal à me faire comprendre.D'accord pour l'inné, l'acquis, l'éponge ou la toile d'araignée, Tu exprime beaucoup mieux et plus en profondeur ce que j'essaye de dire.(Etrange, je suis moi-meme maman de 5 enfants dont une fille décédée).
J'oeuvre dans une activité proffessionnelle à responsabilité pour laquelle j'ai du acquérir des connaissances en suivant des études et en passant un diplome .
Je considère ce diplome comme une simple clé car elle m'a permis d'ouvrir une porte derrière laquelle je découvre chaque jour que je n'aurait jamais fini d'apprendre et tant mieux.Je suis aide soignante, en soins palliatifs, je crois que les mourrants m'ont plus accompagnés que moi je ne l'ai fait et, maintenant auprès de personnes handicapées mentalement, , physiquement et d'Alzheimer ce sont eux qui me délivrent un enseignement précieux.
Tu comprendras que l'Amour et la Compassion envers tous les etres soit pour moi primordial.
Quand je parle de but je sais bien que ce n'est qu'une marche sur un escalier qui n'a pas de fin et qu'avant d'atteindre cette marche il y aura beaucoup d'obstacles à franchir.
Le karma n'est pas une tarte à la crème ni une fatalité puisque nous pouvons le changer par des actes bénéfiques tant que nous sommes dans le samsara (et je ne suis pas sortie de l'auberge, encore trop de concepts erronés et pas assez de compréhension sur la vacuité mais, une chose à la fois).
C'est un plaisir pour moi aussi de discuter avec toi
A bientot, cordialement.

Bonsoir...
— Merveille des merveilles, voilà du dense, du concret, vous avez tout les éléments pour être un « être humain d’excellence »...
... « je crois que les mourants m'ont plus accompagnés que moi je ne l'ai fait et, maintenant auprès de personnes handicapées mentalement, physiquement et d'Alzheimer ce sont eux qui me délivrent un enseignement précieux.»...
— Voilà, là oui soyez certaine que vous êtes très certainement et sûrement sur un “grand chemin” (la tradition du bouddhisme de forme tibétaine parlerait de “djan-tchoub sema” [boddhisatva au féminin]).
...« Tu comprendras que l'Amour et la Compassion envers tous les êtres soit pour moi primordial.»...
— Je m’incline très sincèrement et respectueusement en cela en vous... et trouvez vous un bon et authentique maître spirituel, et si vous choisissez la tradition issue de Gautama-Bouddha dans une de ses diverses formes, nul doute que vous pourrez y puiser ce que vous souhaitez, et je vous le souhaite très, très ardemment. Je comprend mieux la réaction dans le “post” précédant :
... « Je suis d’accord pour dire qu'il faut bosser beaucoup sur soi même, mais pas du tout quand tu dis qu'il faut le faire avant d'envisager d'être un être équanime et plein d'amour car sans but, quel chemin suivre ? »...
— Je suis tout à fait “l’urgence” de la position dans ce cadre, o.k., bon on va dire que ce qui porte dans votre “souhait” intérieur devrait vous faire rencontrer et aller vers le(s) bon choix, évitez de perdre (accessoirement de l’argent) un temps qui vous est si précieux, pour vous même et ceux et celles qui ont besoin de vous.
... « Le karma n'est pas une tarte à la crème ni une fatalité puisque nous pouvons le changer par des actes bénéfiques tant que nous sommes dans le samsara...»...
— C’était une forme de boutade pour ceux qui font exagérément un commerce douteux et exécrable à partir de quelque chose qui demande bcp d’approfondissement, de subtilités et de maîtrise de cet esprit pas toujours facile à apprivoiser dans l’expérience.
L’idée en cette affaire voyez-vous (si j’ai un peu compris quelque chose, ce qui n’est pas certain !) est d’arriver justement à ne plus produire de “karma” et ce dans un “art de vivre” en action où tout est “grâces”, sacré en quelque sorte... et cela vous le portez en vous, c’est a actualiser voilà tout. Par rapport à vos activités et responsabilités humaines la tradition de forme tibétaine a quelque chose de très précieux, que j’ai pratiqué de manière intensive pendant quelques années, qui vous conviendrait parfaitement. Bon après faudrait avoir la transmission avec un être qualifié et ça c’est moins évident ! ça peu vous demander un temps certains, mais cela peut être aussi l’occasion d’approfondir votre structure de recherche intérieure.
Bien à vous... mon dévouement fraternel vous est acquis...
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.

Bonjour Hilde Rik,
Je suis heureuse de m'etre fait comprendre, je craignais de m'etre emporter en donnant trop de détails sur ma vie présente.
Je ne veux surtout pas etre prétentieuse et je ne crois pas etre encore sur le chemin de la djan-tcoub sema mais plutot sur le chemin qui mene au chemin.
Je suis en effet attirée par le bouddhisme tibétain. J'ai eu l'occasion il ya de nombreuses années de passer quelques temps à Leh, village tibétain au nord de l'Inde et je n'ai depuis jamais rencontré de personnes aussi souriantes, respectueuses et altruistes.
Je vais te raconter une petite histoire :
J'étais à cette époque hébergée par une famille tibétaine qui louait de modestes chambres aux étrangers dans leur propre maison.
Sur le seuil de la porte d'entrée, se tenait durant toute la journée une dame très agée tournée constamment vers le tombeau familial(ce que je pensais etre le tombeau, peut etre s'agissait-il simplement d'un petit temple mais je ne crois pas).
Chaque fois je la saluais en tibétain "tchoulé"(écris phonétiquement), elle me répondait toujours avec un merveilleux sourire.
Un jour, je revenais du marché avec des biscuits et, je lui en ai offert un, j'ai eu le droit à un sourire radieux.
Le lendemain, fidèle à son poste elle attendait ma venue tournée vers la porte d'entrée. Elle m'a de nouveau souri et offert une pomme.
1 petite seconde j'ai hésité à la prendre car je ne voulait pas qu'elle croit m'etre redevable de quoi que ce soit.
Finalement je l'ai prise et j'en ai savouré chaque bouchée avec lenteur, concentration et bonheur car ce geste, ce cadeau reste pour moi, après de nombreuses années de vie en occident, le plus beau cadeau que l'on ai pu me faire, par le sincérité du don et le profond respect que j'éprouve pour cette personne.
J'en ai les larmes aux yeux à chaque fois que j'y pense.
Mais assez parlé de soi meme.
j'aimerais beaucoup me trouver un instructeur qualifié et je ferais très attention à ne pas tomber sur un charlatan.
Si tu pense que je suis sur la bonne voie alors, je vais faire en sorte que l'on ne m'en détourne pas.
Après tout on n'est pas obligé de suivre son instructeur au doigt et à l'oeil, on peut très bien lui dire que l'on est pas d'accord avec telle ou telle chose, en discuter et meme en changer. Autant tomber sur le bon du 1er coup car je suis consciente que changer tous les mois ce n'est pas une solution non plus, il ne faut pas le faire non plus à la légère mais pour des raisons graves
Amicalement, passes une agréable journée.

"Tchoulé"... (je n’étais pas là hier...).
Alors comme ça vous avez été au Lhadak ! Ce doit être très impressionnant avec un climat rude ! Oui, l’essentiel des choses, voilà une grande valeur à retrouver dans nos contrées d’occident !
... « j'aimerais beaucoup me trouver un instructeur qualifié et je ferais très attention à ne pas tomber sur un charlatan»...
— Oui, en fait c’est surtout, à mon humble avis de personne absolument pas qualifié à ce sujet, de bien cadrer les choses dés le départ. L’instruct(rice)eur peut être qualifié(e) jusqu’à un certain degrés de compétences, mais, et prenez en bien note, c’est très, très important, le “maître spirituel” lui est bien plus que cela, il vous introduis à la nature même de l’esprit d’éveil (dans lequel il est déjà très avancé) par éventuellement les “abishéka” (ou initiations) et là je vous le dis et j’en prend l’entière responsabilité, mieux vaut ne pas prendre d’initiations du tout si l’on n’est pas certain(e) de la qualité “pure” de la relation que nous avons personnellement établit à ce maître et sa “sangha temporelle” (qui est à ne pas confondre avec la “Noble Sangha” d’éveil), et plus particulièrement les lieux de rattachements géographiques dans le(s)quel(s) vous pourriez évoluer, sauf qu'à être dans une relation appelée de "Kusâli", pratiquant(e) errant du "Shidjè" (ou « Nœuds (vers lit.) de Diamant »), sans attaches, ce qui n'est pas donné à tout le monde croyez-moi ! (je suis disposé éventuellement à vous développer tout cela en “messagerie privé” si à un moment donné ou un autre la question se pose vraiment pour vous).

— Bien à vous fraternellement... bonne journée...
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.

Bonjour Hilde-Rik,
Je ne confond pas instructeur(trice) et maitre spirituel.
Je pense qu'un instructeur ne serait pas de trop pour moi. Quant à rechercher un maitre spirituel, je pense (mais je me trompe peut -etre), qu'il se présente à vous un jour ou l'autre.Encore faut-il savoir le reconnaitre et etre prèt à le suivre.
C'est à cela aussi que l'instructeur pourrait me servir.
Une relation de Kusali ? Je ne connait pas du tout. S'agit il de se passer de guide ?Si c'est celà, je n'envisage pas cette possibilité mais, peut-tu m'en dire un petit peu plus (pas trop non plus).
Tchoulé!

Bonjour à vous,
... « Une relation de Kusâli ? Je ne connait pas du tout. S'agit il de se
passer de guide ?Si c'est cela, je n'envisage pas cette possibilité
mais, peut-tu m'en dire un petit peu plus (pas trop non plus).»...
— Disons que c’est une relation “ouverte” en prise directe avec la Vie et sa propre vie dans un lien profond avec le(s) maître-Racine dans le vajrayana sans plus se préoccuper de rien d’autre que cela, les “instructeurs” ne sont pas vraiment nécessaires si la situation ne le permet pas... voilà. C’est un chemin d’extrême dépouillement de sa personne... parfois terrible à assumer, décapant !... c’est pas facile, le lien intérieur doit être très puissant, l’hostilité souvent très forte des milieux diversement concernées (ou pas aussi !). Et retrouver ce maitre spirituel de temps à autres pour recevoir les "abishéka" nécessaires, ce dans la mesure du possible, selon les circonstances de notre vie...

Bien à vous fraternellement... bonne journée...
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.