Bouddhisme > Entretiens
L’universalité du coeur
Au-delà des formes et des mots, au-delà des croyances religieuses, soeur Emmanuelle exprime l’universalité du coeur, un amour dans le vif de l’expérience spirituelle.
Par Sœur Emmanuelle
Entretien avec Sofia Stril-Rever, extrait du livre
Enfants du Tibet, de coeur à coeur avec Jetsun Pema et soeur Emmanuelle
Sofia Stril-Rever : Le Dalaï-Lama place au cœur du bouddhisme l’amour et la compassion. Ces mêmes valeurs sont-elles aussi celles du christianisme ? Existe-t-il une universalité du cœur ?
Sœur Emmanuelle : Ce n’est pas un question de religion. Ce que tu appelles « l’universalité du cœur » dépasse le cadre des religions. Elle concerne ce qui est inné dans le cœur de l’homme, à savoir le respect et la fraternité vis-à-vis des autres.
Au moment de la création de l’homme par Dieu, il est dit, au premier chapitre du Livre de la Genèse, que Dieu modela l’homme à partir du limon de la terre. « Tu es poussière... », dit l’Ecclésiaste. Et alors que l’homme est encore inerte, il est écrit : « Dieu insuffla son souffle dans les narines de l’homme. Et l’homme devint vivant. » Cela est beaucoup plus profond que bien des philosophies !
Rappelle-toi aussi, il est dit : « Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance ». Le palestinien Elias a raison de déclarer : « Je ne suis né ni catholique, ni musulman, ni juif, ni bouddhiste. Je suis né homme. » Quand tu es né homme, au fond de ton cœur, il y a l’image sacrée de Dieu qui aime l’homme.
Tous mes amis, de toutes les confessions, ont tous le respect et le sens de la fraternité envers les autres. C’est le fond du cœur humain. Je me retrouve tout de suite sur la même longueur d’onde avec ces personnes, indépendamment de leur système de croyance. Qu’ils soient athées ne me gêne pas non plus.
Je me souviens d’une conférence, à l’issue de laquelle le maire communiste de la ville avait voulu dîner en tête-à-tête avec moi. On m’avait prévenue qu’il était communiste et athée. Mais j’ai accepté son invitation et ce repas avec lui est un de mes meilleurs souvenirs. Il m’a exposé son projet pour un village d’Afrique, où on a entrepris de creuser un puits et des canaux d’irrigation. Moi-même je lui ai parlé de mon travail dans le bidonville du Caire. La conversation était si passionnante que j’en ai oublié de manger. Nous avons parlé fraternellement.
Le souffle de l’Esprit de Dieu n’a pas besoin de structure ecclésiale ; il les dépasse ; il est dans le cœur de tout homme de bonne volonté. C’est exactement cela qu’on trouve dans les documents de Vatican II, ce que notre pape, Jean-Paul II, répète sans cesse. Entre hommes de bonne volonté, travaillons ensemble, cœur à cœur, la main dans la main, en nous respectant profondément les uns les autres, sans nous critiquer, sans entretenir de complexe de supériorité. Nous sommes frères, nous sommes tous les mêmes. C’est très simple.
S. S-R : Une religion, telle que le catholicisme, aide-t-elle à aimer encore plus ?
Sœur Emmanuelle : Afin que se développe l’amour, il faut à la base, dans le cœur de l’homme, une certaine compassion pour la souffrance de l’homme, et particulièrement celle de l’enfant.
Dans une religion telle que le christianisme, vision d’amour et de don, le sentiment de compassion est la porte au dépassement de soi et aux extrêmes. Les gens que j’ai rencontrés dans la vie et qui étaient le plus donnés aux autres, avaient un sentiment religieux très prononcé. D’autres, certes, n’étaient pas croyants, mais les plus nombreux sont ceux que soutient la force du Christ. On est décuplé dans l’amour du Christ.
Est-ce Dieu que vous aimez à travers les enfants, les femmes et les hommes que vous sauvez ?
Sœur Emmanuelle : Aimer l’homme ou aimer Dieu est un seul acte, un seul engagement de tout mon être. Si tu aimes l’homme tu aimes Dieu, si tu aimes Dieu, tu aimes l’homme. Je n’ai pas besoin de penser que j’aime Dieu quand j’aime un enfant ; pas besoin de penser que j’aime un enfant quand j’aime Dieu. C’est un acte unique.
Il y a une composante peut-être, c’est l’exemple de la nature chimique de l’eau que j’aime bien citer. Tu connais la formule, H2O, double molécule d’hydrogène et une seule molécule d’oxygène. Pourtant, quand on a soif, on boit de l’eau, on ne se dit pas qu’on boit de l’hydrogène et de l’oxygène. De même, quand tu aimes et que tu sauves un enfant, tu es avec Dieu. Cet enfant est là devant toi. Tu n’as pas besoin de te dire parce que j’aime Dieu, j’aime cet enfant ; ça n’a pas de sens. Tu aimes, c’est fini. C’est un acte unique. Tu embrasses en même temps Dieu puisque tu aimes l’homme et tu aimes l’homme parce qu’en effet il est aimé de Dieu. C’est de l’ordre du cœur - pas du raisonnement.
L’amour est unique, c’est un souffle qui n’est pas composé. Je n’y pense pas. Les SDF me font une peine... tu n’as pas idée ! Ils sont jeunes, déjà pris par l’alcool et la drogue. C’est extrêmement difficile de les en sortir. Je ne pense pas à Dieu quand je suis avec eux, je pense à eux. Puis dans la prière, je les prends dans mon cœur et je dis « Seigneur, aies pitié ! » Quand je suis à la chapelle, mon cœur se penche spécialement sur Dieu. Quand je suis avec eux, mon cœur se penche spécialement sur eux.
Demain, je serai avec eux, je vais penser à leur procurer une bonne journée pour leur faire du bien. Mais le soir, j’irai à la messe et je remercierai Dieu de m’avoir permis de leur donner un peu de joie.
S.S-R : Nous avons parlé de l’universalité du cœur dans la compassion en actes. Vous avez dit que l’Esprit de Dieu dépasse les structures ecclésiales. La sœur du Dalaï-Lama dit de même : « J’ai la certitude que toutes les religions procèdent d’une même essence ; aussi n’ai-je jamais éprouvé de difficulté particulière à vivre auprès de jeunes filles de confession différente : islamiste, hindouiste et bien sûr catholique. A mon sens, la bonté, la compassion, le désir de justice, l’amour représentent des sentiments universels, au-delà de toute frontière. J’y ajouterai aussi la vérité. Ces valeurs forment la base de mon éducation et sont aussi au cœur de l’enseignement du bouddhisme. » Vous reconnaissez-vous dans ces propos de Jetsun Pema ?
Sœur Emmanuelle : Bien sûr, parce que, vois-tu, la sœur du Dalaï-Lama et moi, nous exprimons ce que nous vivons : un même amour. Elle l’appelle Bouddha, moi je l’appelle le Christ. Mais c’est le même souffle. Bouddha était animé par Dieu. Nos deux positions sont vraies. Car Dieu est la simplicité même.
C’est nous qui, par l’analyse, faisons comme une anatomie. Avec le bistouri, nous séparons les organes les uns des autres, et, dans les organes, nous analysons les fibres. Mais l’être humain est un tout.
S. S-R : Vous avez parlé du souffle que Dieu inspira dans les narines de l’homme, de ce même souffle du Bouddha ou du Christ qui nous traverse. Faut-il entendre ce souffle comme une respiration spirituelle qui nous relie à un « plus grand que nous », à notre source sacrée ?
Sœur Emmanuelle : La source est en Dieu, elle n’est pas en l’homme. Et le souffle est une émanation divine que Dieu donne à l’homme. Le souffle de Dieu est présent dans toutes les religions. Cependant à mon sens, le christianisme est le souffle de Dieu pris à sa source la plus directe. Mais le souffle de Dieu anime aussi les non-croyants, car il représente ce que nous donnons de meilleur en nous penchant vers l’autre et en l’aimant.
Le prêtre a terminé la messe de ce matin en lisant ceci : « Demeurez dans mon amour pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit en moi ! »
Le souffle de Dieu est un souffle de joie, un souffle de vie parce qu’il vient directement de Dieu. C’est le souffle qu’Adam a transmis à ses descendants. Et dans les cinq continents, dans tous les pays du monde, en haut et en bas de l’échelle sociale j’ai retrouvé ce souffle qui ne connaît pas de frontière, de limite, de caste, de religion.
S. S-R : Jetsun Pema dit que vous êtes « un bodhisattva ». Que diriez-vous d’elle ?
Sœur Emmanuelle : Pour moi, il est clair que Jetsun Pema est inspirée de l’Esprit et de l’amour de Dieu. Elle a d’autres mots pour exprimer sa foi, mais nous vivons un même amour.
Sœur Emmanuelle
L’universalité du coeur
Au-delà des formes et des mots, au-delà des croyances religieuses, soeur Emmanuelle exprime l’universalité du coeur, un amour dans le vif de l’expérience spirituelle.
Par Sœur Emmanuelle
Entretien avec Sofia Stril-Rever, extrait du livre
Enfants du Tibet, de coeur à coeur avec Jetsun Pema et soeur Emmanuelle
Sofia Stril-Rever : Le Dalaï-Lama place au cœur du bouddhisme l’amour et la compassion. Ces mêmes valeurs sont-elles aussi celles du christianisme ? Existe-t-il une universalité du cœur ?
Sœur Emmanuelle : Ce n’est pas un question de religion. Ce que tu appelles « l’universalité du cœur » dépasse le cadre des religions. Elle concerne ce qui est inné dans le cœur de l’homme, à savoir le respect et la fraternité vis-à-vis des autres.
Au moment de la création de l’homme par Dieu, il est dit, au premier chapitre du Livre de la Genèse, que Dieu modela l’homme à partir du limon de la terre. « Tu es poussière... », dit l’Ecclésiaste. Et alors que l’homme est encore inerte, il est écrit : « Dieu insuffla son souffle dans les narines de l’homme. Et l’homme devint vivant. » Cela est beaucoup plus profond que bien des philosophies !
Rappelle-toi aussi, il est dit : « Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance ». Le palestinien Elias a raison de déclarer : « Je ne suis né ni catholique, ni musulman, ni juif, ni bouddhiste. Je suis né homme. » Quand tu es né homme, au fond de ton cœur, il y a l’image sacrée de Dieu qui aime l’homme.
Tous mes amis, de toutes les confessions, ont tous le respect et le sens de la fraternité envers les autres. C’est le fond du cœur humain. Je me retrouve tout de suite sur la même longueur d’onde avec ces personnes, indépendamment de leur système de croyance. Qu’ils soient athées ne me gêne pas non plus.
Je me souviens d’une conférence, à l’issue de laquelle le maire communiste de la ville avait voulu dîner en tête-à-tête avec moi. On m’avait prévenue qu’il était communiste et athée. Mais j’ai accepté son invitation et ce repas avec lui est un de mes meilleurs souvenirs. Il m’a exposé son projet pour un village d’Afrique, où on a entrepris de creuser un puits et des canaux d’irrigation. Moi-même je lui ai parlé de mon travail dans le bidonville du Caire. La conversation était si passionnante que j’en ai oublié de manger. Nous avons parlé fraternellement.
Le souffle de l’Esprit de Dieu n’a pas besoin de structure ecclésiale ; il les dépasse ; il est dans le cœur de tout homme de bonne volonté. C’est exactement cela qu’on trouve dans les documents de Vatican II, ce que notre pape, Jean-Paul II, répète sans cesse. Entre hommes de bonne volonté, travaillons ensemble, cœur à cœur, la main dans la main, en nous respectant profondément les uns les autres, sans nous critiquer, sans entretenir de complexe de supériorité. Nous sommes frères, nous sommes tous les mêmes. C’est très simple.
S. S-R : Une religion, telle que le catholicisme, aide-t-elle à aimer encore plus ?
Sœur Emmanuelle : Afin que se développe l’amour, il faut à la base, dans le cœur de l’homme, une certaine compassion pour la souffrance de l’homme, et particulièrement celle de l’enfant.
Dans une religion telle que le christianisme, vision d’amour et de don, le sentiment de compassion est la porte au dépassement de soi et aux extrêmes. Les gens que j’ai rencontrés dans la vie et qui étaient le plus donnés aux autres, avaient un sentiment religieux très prononcé. D’autres, certes, n’étaient pas croyants, mais les plus nombreux sont ceux que soutient la force du Christ. On est décuplé dans l’amour du Christ.
Est-ce Dieu que vous aimez à travers les enfants, les femmes et les hommes que vous sauvez ?
Sœur Emmanuelle : Aimer l’homme ou aimer Dieu est un seul acte, un seul engagement de tout mon être. Si tu aimes l’homme tu aimes Dieu, si tu aimes Dieu, tu aimes l’homme. Je n’ai pas besoin de penser que j’aime Dieu quand j’aime un enfant ; pas besoin de penser que j’aime un enfant quand j’aime Dieu. C’est un acte unique.
Il y a une composante peut-être, c’est l’exemple de la nature chimique de l’eau que j’aime bien citer. Tu connais la formule, H2O, double molécule d’hydrogène et une seule molécule d’oxygène. Pourtant, quand on a soif, on boit de l’eau, on ne se dit pas qu’on boit de l’hydrogène et de l’oxygène. De même, quand tu aimes et que tu sauves un enfant, tu es avec Dieu. Cet enfant est là devant toi. Tu n’as pas besoin de te dire parce que j’aime Dieu, j’aime cet enfant ; ça n’a pas de sens. Tu aimes, c’est fini. C’est un acte unique. Tu embrasses en même temps Dieu puisque tu aimes l’homme et tu aimes l’homme parce qu’en effet il est aimé de Dieu. C’est de l’ordre du cœur - pas du raisonnement.
L’amour est unique, c’est un souffle qui n’est pas composé. Je n’y pense pas. Les SDF me font une peine... tu n’as pas idée ! Ils sont jeunes, déjà pris par l’alcool et la drogue. C’est extrêmement difficile de les en sortir. Je ne pense pas à Dieu quand je suis avec eux, je pense à eux. Puis dans la prière, je les prends dans mon cœur et je dis « Seigneur, aies pitié ! » Quand je suis à la chapelle, mon cœur se penche spécialement sur Dieu. Quand je suis avec eux, mon cœur se penche spécialement sur eux.
Demain, je serai avec eux, je vais penser à leur procurer une bonne journée pour leur faire du bien. Mais le soir, j’irai à la messe et je remercierai Dieu de m’avoir permis de leur donner un peu de joie.
S.S-R : Nous avons parlé de l’universalité du cœur dans la compassion en actes. Vous avez dit que l’Esprit de Dieu dépasse les structures ecclésiales. La sœur du Dalaï-Lama dit de même : « J’ai la certitude que toutes les religions procèdent d’une même essence ; aussi n’ai-je jamais éprouvé de difficulté particulière à vivre auprès de jeunes filles de confession différente : islamiste, hindouiste et bien sûr catholique. A mon sens, la bonté, la compassion, le désir de justice, l’amour représentent des sentiments universels, au-delà de toute frontière. J’y ajouterai aussi la vérité. Ces valeurs forment la base de mon éducation et sont aussi au cœur de l’enseignement du bouddhisme. » Vous reconnaissez-vous dans ces propos de Jetsun Pema ?
Sœur Emmanuelle : Bien sûr, parce que, vois-tu, la sœur du Dalaï-Lama et moi, nous exprimons ce que nous vivons : un même amour. Elle l’appelle Bouddha, moi je l’appelle le Christ. Mais c’est le même souffle. Bouddha était animé par Dieu. Nos deux positions sont vraies. Car Dieu est la simplicité même.
C’est nous qui, par l’analyse, faisons comme une anatomie. Avec le bistouri, nous séparons les organes les uns des autres, et, dans les organes, nous analysons les fibres. Mais l’être humain est un tout.
S. S-R : Vous avez parlé du souffle que Dieu inspira dans les narines de l’homme, de ce même souffle du Bouddha ou du Christ qui nous traverse. Faut-il entendre ce souffle comme une respiration spirituelle qui nous relie à un « plus grand que nous », à notre source sacrée ?
Sœur Emmanuelle : La source est en Dieu, elle n’est pas en l’homme. Et le souffle est une émanation divine que Dieu donne à l’homme. Le souffle de Dieu est présent dans toutes les religions. Cependant à mon sens, le christianisme est le souffle de Dieu pris à sa source la plus directe. Mais le souffle de Dieu anime aussi les non-croyants, car il représente ce que nous donnons de meilleur en nous penchant vers l’autre et en l’aimant.
Le prêtre a terminé la messe de ce matin en lisant ceci : « Demeurez dans mon amour pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit en moi ! »
Le souffle de Dieu est un souffle de joie, un souffle de vie parce qu’il vient directement de Dieu. C’est le souffle qu’Adam a transmis à ses descendants. Et dans les cinq continents, dans tous les pays du monde, en haut et en bas de l’échelle sociale j’ai retrouvé ce souffle qui ne connaît pas de frontière, de limite, de caste, de religion.
S. S-R : Jetsun Pema dit que vous êtes « un bodhisattva ». Que diriez-vous d’elle ?
Sœur Emmanuelle : Pour moi, il est clair que Jetsun Pema est inspirée de l’Esprit et de l’amour de Dieu. Elle a d’autres mots pour exprimer sa foi, mais nous vivons un même amour.
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