Conférence de Chépadorjé Rinpoché
Paris – 20 octobre 2002
Aujourd’hui nous allons parler du bardo de la mort, de l’état intermédiaire du moment de la mort.
A partir du moment où nous naissons, nous allons forcément mourir.
C’est pourquoi il est important de connaître ce moment de la mort, ce chemin qui va nous amener à notre mort puisque c’est quelque chose qui est certaine.
Dans un premier temps il est important de reconnaître sa propre mort, pour ensuite savoir comment aider les autres êtres à ce moment particulier.
Dans notre monde il existe toutes sortes de traditions spirituelles qui ont chacune des méthodes et des coutumes spécifiques pour aider les mourants.
Je ne connais pas toutes les coutumes reliées à ces traditions spirituelles du moment de la mort. Cependant, je sais un peu de quelle manière nous abordons cette mort dans le bouddhisme, que ce soit pour nous-mêmes ou pour l’aide que nous pouvons apporter aux autres.
Je pense personnellement qu’à partir du moment où nous avons une bonne compréhension et une bonne pratique du bouddhisme, il y a une manière particulière d’aborder notre propre mort. Si nous avons cette bonne compréhension, par certains signes, nous pourrons voir chez le mourant ou la personne morte si elle suit un chemin qui pourra l’aider ou si elle aborde ce chemin d’une manière non correcte.
En effet une personne qui a une bonne compréhension de ce moment particulier, n’aura pas de peur dans son esprit. Elle aura l’esprit détendu, et cette détente se répercutera au niveau de son corps : son cadavre ne sera pas raide.
Pour un pratiquant du Dharma qui a un bon entraînement à la méditation, on dit qu’à sa mort se manifestent des signes très particuliers. Par exemple, il meurt en corps d’arc-en-ciel ou bien encore son corps se réduit. Sans parler de ces êtres, si nous, êtres ordinaires, avons une bonne compréhension de ce moment, notre corps ne sera pas crispé. Il restera dans un état détendu. Cette détente du corps, sera le signe que la personne n’aura pas eu de peur dans son esprit. A l’inverse, un cadavre rigide sera le signe de ce qu’au moment où la conscience a quitté le corps, l’esprit de la personne était tendu.
Le corps reste dans cet état même après la mort.
Nous pouvons expliquer le cheminement au moment de la mort, cette aide à apporter tant à soi qu’à autrui de deux manières différentes.
Pour notre propre cheminement, nous pouvons pratiquer avec le support d’un lama, d’un instructeur et obtenir de cette manière la maîtrise de notre esprit.
C’est à dire que, quelque apparence effrayante qui se manifeste au moment de la mort, la personne qui a cette maîtrise n’en aura pas peur parce qu’elle aura reconnu la nature même de son propre esprit. Elle en aura une connaissance très claire. Elle reconnaîtra qui expérimente ces apparences et de quelle manière elles émergent.
C’est ce qu’on appelle l’état sans peur.
En fait, qui meurt ?
Au moment de notre mort, il y a séparation de l’esprit et du corps, alors que tout au long de notre vie ils sont ensemble.
La non-peur signifie qu’au moment de notre mort, on n’a pas de saisie quant à cet esprit qui quitte ce corps. On le reconnaît.
Sans cette compréhension, lorsque arrive ce moment, l’esprit a peur de cette séparation d’avec le corps.
Tout au long de cette vie, nous avons une grande saisie sur notre corps. C’est naturel puisque toujours notre esprit y demeure, y est relié. De ce fait, au moment de la séparation, la peur apparaît. Mais pour celui qui a une maîtrise de son esprit, le grand pratiquant, il est possible de reconnaître celui qui saisit ce support, ce corps. Au moment de la mort, il n’aura pas peur car il comprendra la nature de cette séparation. Le moment de la mort sera vécu plus facilement.
Dans le bouddhisme, on reçoit les instructions pour le moment de la mort par les pratiques de takcheu et tögyel. Mais à qui ne trouve pas le temps de les pratiquer ou bien ne les pratique pas correctement, elles ne sont d’aucune aide.
Pour aider les mourants, il faut une capacité particulière, une grande énergie.
Pour le grand accompli, le nedjorpa, il est facile d’aider le mourant en lui faisant découvrir la nature de son propre esprit. En effet, puisque ce grand accompli a déjà une parfaite maîtrise de son esprit, il pourra aisément montrer à ce mourant un chemin qu’il a déjà parcouru. C’est ce qu’on appelle en tibétain le transfert de conscience, powa. C’est à dire amener l’esprit à se séparer du corps, à aller au dehors et amener la conscience sur un chemin correct.
L’esprit va sortir du corps par les différents orifices de celui-ci (les yeux, la bouche, les narines…). Il y a alors un risque pour cet esprit de renaître dans les mondes inférieurs. Si l’esprit sort par la bouche, il peut renaître dans le monde animal ou dans celui des esprits avides. Si l’esprit sort en direction des pieds, il peut renaître dans le monde des esprits avides ou dans celui des enfers. Si l’esprit sort par les oreilles ou par les narines, il peut renaître dans le monde des dieux ou des demi-dieux.
Il est dit que le chemin correct se trouve au sommet de notre tête où se trouve la roue de félicité ultime. S’il passe par ce chakra, l’esprit expérimente, réalise, est cette félicité ultime.
En général, nous avons toutes sortes de pensées discursives, particulièrement quand nous sommes malades, et notre esprit ne peut pas rester concentré en ce seul point du sommet de la tête. Il peut y rester parfois l’espace de quelques minutes seulement, puis il se porte sur une autre pensée.
C’est pourquoi il est important que l’esprit passe par ce point du sommet de la tête.
Il faut préciser que lorsque nous parlons de l’arrêt du souffle, il ne s’agit pas du souffle extérieur, mais du souffle intérieur. Si au moment de l’arrêt du souffle intérieur, nous faisons demeurer l’esprit au sommet de notre tête, il est certain que nous sommes sur un chemin correct, et que nous pouvons renaître dans un paradis pur.
Il existe différents moyens pour que l’esprit suive ce chemin correct. Par l’entraînement, on peut aider soi-même et autrui à passer par cette voie.
Concernant le transfert de conscience, j’ai donné l’année dernière quelques instructions lors de l’enseignement sur les six bardos. Certains d’entre vous ne les ayant pas reçues, je vais en parler brièvement.
Nous devons nous méditer sous l’aspect d’une divinité, Dorjé Pamo. Au sommet de la tête, nous devons méditer le Bouddha Amitabha, le bouddha de lumière infinie, ainsi nommé car sa lumière irradie tout l’espace.
Il est de couleur rouge, les deux mains en posture de méditation au niveau de son nombril. Il porte les robes de moine et est assis en posture vajra. Tous les lamas, maîtres de la lignée sont là. Si nous ne les connaissons pas, nous pouvons simplement penser à la présence d’êtres réalisés. Sinon nous pouvons juste nous concentrer avec beaucoup de foi et de dévotion sur le Bouddha Amitabha. C’est bien ainsi aussi.
Au niveau de notre cœur nous visualisons la lettre houng dont nous allons émaner neuf autres qui vont fermer les différents orifices de notre corps. Une fois ces neuf orifices fermés par les houng, il ne restera plus que le chemin au sommet de notre tête, celui de la grande félicité ultime.
Pour visualiser ce chemin, nous devons d’abord voir le canal central, rouge à l’intérieur et blanc à l’extérieur. Il part de quatre doigts sous le nombril et monte jusqu’au sommet de la tête.
Il y a dans notre corps trois canaux principaux : le canal central et deux canaux latéraux. Il est ouvert à son sommet. Au niveau de notre nombril, nous visualisons une syllabe RI, ou nous pouvons simplement entendre intérieurement le son de cette syllabe. En dessous de cette syllabe, nous visualisons une petite sphère lumineuse, tiglé, pas plus grosse qu’une demi lentille.
Nous allons penser qu’avec le souffle, le tiglé et le RI vont monter par le canal central, sortir par son sommet et se fondre en le cœur du Bouddha Amitabha.
Au moment de leur mort, certains individus ont la certitude qu’ils vont mourir.
Cela est très clair pour eux. S’ils peuvent visualiser ce dont nous venons de parler, cela va vraiment les aider puisque leur esprit va aller se fondre dans le cœur du bouddha Amitabha. Il sera alors séparé du corps et ne redescendra plus. La mort sera plus facile.
Cette aide que nous nous donnons à nous-mêmes est un très bon moyen pour nous faciliter le moment de la mort puisque nous ne savons pas si nous mourrons seul ou accompagné. Nous ne savons pas si nous pourrons être aidés par quelqu’un qui serait présent. Si tel serait le cas, nous ne savons pas si la personne connaîtra tout ce processus.
Maintenant, comment pourrons nous aider les êtres qui ne s’entraînent pas dutout ?
Quand on est sûr que la personne va mourir, comme par exemple lorsqu’une personne est malade depuis longtemps et pour laquelle les médecins peuvent diagnostiquer la mort prochaine grâce aux techniques actuelles, nous devons lui parler très clairement tant qu’elle a encore l’esprit très clair, c’est à dire avant la résorption des différents éléments au moment même de la mort.
Il faut lui dire que toute personne meurt, que c’est un processus normal et qu’il ne faut pas développer de peur quant à la mort qui va advenir.
Nous avons un très grand attachement à nos possessions matérielles ou à nos proches. Il est important à ce moment là de ne pas avoir cette saisie. Il est possible que, pour les personnes n’ayant jamais entendu d’enseignement, il soit difficile d’entendre qu’il ne faut pas avoir d’attachement pour les choses de ce monde. Mais quoi qu’il en soit, il faut que je vous le dise puisque au moment de la mort cet attachement ne vous aidera pas.
En fait, il faut ne pas avoir de saisie vis-à-vis de ce que nous possédons ou de ce qui se trouve autour de nous puisque nous ne pourrons pas les emporter. Dès à présent, il faut reconnaître que cette saisie ne peut pas nous aider au moment de la mort. C’est pourquoi il est bien, avant la mort, d’offrir ce que nous possédons, ce à quoi nous tenons le plus car ainsi, au moment de notre mort, nous n’aurons plus de saisie sur ces objets. C’est la meilleure chose à faire. Si nous avons donné, nous n’avons plus. Donc il n’y a plus de saisie possible.
Dans la tradition bouddhiste, nous offrons nos possessions à des gens que
nous ne connaissons pas.
Ce n’est pas vraiment votre coutume. Généralement nous avons plus l’habitude de donner ce à quoi nous sommes attachés à nos proches ou à des gens que nous connaissons. Je pense qu’en fait cela n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est de donner et qu’ainsi, il n’y ait plus de saisie possible.
En Occident il y a une très bonne coutume qui est de donner une partie de nos biens à l’État. Puisque ce que nous donnons sert à aider les autres êtres, cela est vraiment une très bonne chose.
Ainsi l’esprit est pur et on donne complètement car il n’y a plus de saisie possible, d’endroit d’attachement possible. L’esprit est détendu. Et c’est avec cet esprit détendu que nous devons mourir. De même nous devons être détendus au niveau de notre corps et le laisser là aussi. Car si notre esprit va partir, notre corps lui va rester.
Dernière édition par le Jeu 09 Aoû 2007, 15:55, édité 3 fois
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