L'Arbre des Refuges: Une Philosophie Non Confessionnelle

La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.( Bouddha « l’Éveillé » 623-543 av. J.-C )


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    S'aider soi-même avant d'aider les autres ?

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    S'aider soi-même avant d'aider les autres ? Empty S'aider soi-même avant d'aider les autres ?

    Message par Invité Mar 07 Fév 2023, 13:53

    Bonjour,

    Voilà longtemps que je n'ai pas mis les pieds ici. Je me renseignais beaucoup sur le bouddhisme il y a environ un an et demi et m'en suis détournée pour différentes raisons.
    Depuis quelques semaines je me sens particulièrement bien, malgré mon trouble psychique dont j'ai déjà parlé ailleurs (d'ailleurs, je répondrai au sujet que j'avais lancé et auquel vous avez eu la générosité de répondre quand je me sentirai prête). Cet état de mieux être s'explique par de bonnes habitudes de vie :
    - méditation sur la respiration le matin, méditation sur la compassion (échange par le souffle) le soir, quinze minutes à chaque fois
    - sport plusieurs fois par semaine
    - luminothérapie chaque matin
    - compléments alimentaires, notamment pour mes carences, et alimentation végétarienne équilibrée (je suis végé depuis huit ans, mais je ne savais pas bien m'alimenter jusqu'à présent)
    - meilleur sommeil
    - je me renseigne également sur mon trouble : j'ai un diagnostic de trouble schizo-affectif, une schizophrénie mêlée à un trouble bipolaire, et certaines caractéristiques du trouble borderline (la dépendance affective notamment et la sensation permanente d'un grand vide émotionnel). Si les symptômes du trouble schizo-affectif ne me posent plus vraiment problème grâce à mon traitement et à un apaisement général, les symptômes de dépendance affective, d'ennui, de vide émotionnel et affectif me causent souvent du tort. Je suis en train de suivre un carnet de thérapie sur le trouble borderline pour me sentir mieux et mets en application ses exercices.
    - j'essaye depuis peu de faire preuve de plus de compassion dans mes relations au quotidien, et je lis notamment "Plaidoyer pour l'altruisme" de Matthieu Ricard. Moi qui avais d'immenses difficultés à lire, je retrouve du goût à la lecture aujourd'hui parce que je sais que ce que je lis m'apporte un grand savoir existentiel.

    Il y a cinq ans je m'étais convertie au christianisme dans le but de faire du bien aux autres, d'apporter de l'amour autour de moi. Mais je m'y prenais mal : je croyais que je devais m'oublier moi-même, me sacrifier en quelque sorte, et renoncer à tout pour faire du bien aux autres. J'ai arrêté de croire en Dieu il y a deux ans, époque à laquelle je me suis intéressée au bouddhisme mais aussi aux sciences et à l'esprit critique (la zététique notamment, l'art du doute méthodique enseigné dans certaines universités).
    Je me suis protégée de mes aspirations maladroitement altruistes en m'enfermant de nouveau dans un grand ego au fil des années, même avant ma déconversion.
     
    Aujourd'hui, j'aimerais me rendre utile aux autres mais je me heurte à une question : dois-je m'être entièrement sauvée moi-même avant d'aider les autres ? Si c'est le cas, je crains de ne pas pouvoir aider les autres avant de longues années, décennies, voire jamais dans cette vie-ci.
    Cela fait depuis le début de ma vie que je souffre, depuis huit ans que j'ai pris conscience de cette souffrance et qu'elle m'empêche de vivre.
    En ce moment, je ne travaille pas mais compte faire un bénévolat dans une association écolo, en attendant soit de reprendre les études, soit de trouver un travail. Ayant l'allocation adulte handicapé, je peux me le permettre et ce n'est pas la première fois que j'offre mes services en tant que bénévole.
    J'aimerais aussi dans mes relations quotidiennes rendre les gens plus heureux, mais je ne suis pas sûre d'y parvenir. La phrase "Aide-toi toi-même avant d'aider les autres" me fait du mal quand je la lis, car je crains de ne jamais complètement me rétablir. J'ai peur de passer le restant de mes jours à vivre une recherche de bonheur égocentrée si j'applique cette phrase à la lettre : s'il faut que je me sois entièrement aidée avant de pouvoir soulager les souffrances d'autrui, puis-je espérer pouvoir le faire dans les prochaines années, les prochaines décennies ?
    J'aimerais plutôt penser que le bonheur que je donne à autrui se donne en parallèle du bonheur que je me donne à moi-même et non pas après. Comment garantir sinon que je n'aurai pas mené une vie égoïste, égocentrée ? En plus, je ne sais même pas combien de jours, de mois, d'années je vais vivre : ne vaudrait-il pas mieux commencer dès maintenant à faire du bien aux autres dans la mesure de mes moyens en même temps que je me fais du bien à moi-même ?

    Merci d'avance pour vos réponses ! Smile
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    S'aider soi-même avant d'aider les autres ? Empty Re: S'aider soi-même avant d'aider les autres ?

    Message par Disciple laïc Mar 07 Fév 2023, 19:21

    Une réponse que je crois raisonnable et qui est basé sur mon propre vécu, m'on expérience. 

    Vous n'êtes pas obligée de trancher entre les 2 attitudes. 
    Tout simplement, il faut déjà être suffisamment bien soi-même pour pouvoir donner un tout petit peu au autres. Je crois qu'il y a une base minimum. Etant familier de la dépression, je sais très bien que lorsque je suis au plus bas, tout mon énergie est concentrée pour aller mieux. 

    Après, si on a une base de stabilité et de bien être personnel suffisante, on peut commencer à aider un peu les autres de manière plus directe. 
    Et de toute façon, même sans se tourner directement vers autrui, si déjà soi on va bien, cela a forcément un effet autour de soi, positif. C'est du bon sens. 
    Quand on a un minimum de famille, si on est heureux et que cela se voit, suffisamment heureux en tout cas, si notre famille nous aime, elle est heureuse de nous voir heureux. Si nous avons des père, mère, frère, soeur etc... qui ont de l'affection et de l'amour pour nous, alors nous voir heureux leur fera du bien, et nous voir malheureux les fera souffrir. 
    De même sur notre lieu de travail ou avec nos amis, si nous sommes malheureux, que cela se voit, nous ne serons guère des compagnons très agréables. 
    A l'inverse, si l'on est souriant, détendu, en bonne santé, sans même agir directement auprès d'autrui, cela aura forcément un effet positif, car nous serons une personne qu'il sera agréable de côtoyer. 

    Après, on peut aussi faire de petites choses pour les autres, pour soi-même aller mieux. Aussi. J'ai pu le vérifier. Quand on se focalise trop sur sa propre douleur, on l'amplifie. C'est toute la différence entre la douleur et la souffrance. Le Bouddha aurait dit : la douleur est inévitable mais la souffrance est facultative, alors pourquoi continuer de souffrir ? 

    Il y a des douleurs inévitables dans la vie, on peut s'aider de la médecine du corps et de l'esprit, occidentale et orientale, trouver ce qui nous va, mais on peut aussi travailler sur le regard que nous portons sur notre douleur : ca c'est la souffrance. On peut agir sur ce regard avec une disciple mentale adéquat. Ca c'est possible. Le Bouddha nous l'affirmait il y a 2500 ans et la science moderne nous confirme qu'environ 50% du ressenti de notre douleur est purement mental ! Donc on ne peut pas éliminer totalement le ressenti douloureux tout le temps, même avec des médicaments, mais on peut l'amoindrir, ce qui n'est pas rien ! J'ai pu le vérifier personnellement.
    Et notamment, j'ai pu le vérifier, s'occuper un peu des autres quand soi même on va un peu mal, permet de nous décentrer de nous même, et quand on pense aux autres, qu'on agit un peu pour le bien être des autres, on pense moins à notre propre douleur. C'est vérifiable. 

    Après tout est dans la proportion. Et il faut être conscient que même si il est bon pour nous comme pour les autres d'essayer d'aider son prochain, il faut être conscient que notre aide ne peut être que très limitée. Et il faut faire attention a deux choses : 
    1) Ne jamais imposer notre aide, laisser à l'autre le choix.
    2) Ne jamais présumer de ce qui est bon ou pas pour l'autre, nous ne le savons pas à coup sûre, l'autre si on l'écoute attentivement (et déjà être écouté sans jugement peut apporter un mieux être chez celui qui parle, mais pas toujours) peut nous dire lui-même de quoi il a besoin. C'est le travail des psys justement. Que le patient finisse pas "accoucher" lui même de la solution à son problème, qu'il a toujours eu en lui. 

    Enfin il faut être très prudent, humble et modeste dans son aide, seuls les professionnels de santé, physique, mentale ou spirituelle, sont vraiment compétents. Et on moins de chance de se tromper ! 

    Aider autrui c'est la compassion et la compassion doit être guidée par la sagesse, une compassion aveugle peut faire plus de mal que de bien ! 

    Et la sagesse c'est déjà commencer par comprendre ce qui ne va pas bien en nous, et arriver à le résoudre, au moins en partie. Aider autrui commence par bien se connaître soi-même. Savoir ce qu'on est en mesure de donner ou pas ! On ne peut donner que ce qu'on a. 

    Si on est arriver à résoudre certains de ses propres problèmes, bien précis, alors on peut faire bénéficier à autrui de notre propre expérience, tout en reconnaissant que ce n'est pas forcément ce dont l'autre a besoin. Mais on peut au moins dire : tu souffres de ceci, j'ai souffert de quelque chose de semblable ou voisin, si tu veux je te dis comment je m'en suis sorti. 

    En agissant ainsi on respecte l'autre. 

    Et il faut aussi se protéger. On ne doit donner à autrui que ce qu'on peut. Il faut être modeste. Nous sommes excessivement limités. Toutefois la petite aide qu'on peut apporter à autrui, avec sagesse, prudence, modestie, peut déjà faire beaucoup de bien à soi et aux autres. 

    Le Bouddha, contrairement au Christ chrétien, n'a pas fait de miracle concrets de guérison physique, le Bouddha usait de la parole. Et de l'écoute. 

    "Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner, si ils sont justes et généreux ils peuvent sauver le monde !" Aurait-il dit.

    Juste c'est à dire appropriés, adaptés à la situation, généreux c'est autant que possible désintéressés et bienveillant. 

    La personne qui restera toujours la meilleure pour soigner l'autre, c'est l'autre lui-même. 

    3 sages disaient la même chose en la matière :
    Le Bouddha écoutait autrui et questionnait les croyances d'autrui. 
    Le Christ disait : ce n'est pas moi qui t'ai guéris, c'est TA foi en moi qui t'a sauvé.
    Socrate utilisait une méthode dite de "maïeutique", il amenait l'autre, par des question habiles, à le faire "accoucher" de la vérité. C'est l'interlocuteur qui finissait pas fournir la solution. 

    De petits exemples concrets de ce que je fais pour aider les autres modestement en général ou quand je me sens mal : 
    - appeler des membres de la famille pour prendre de leur nouvelle.
    - nourrir des pigeons. 
    - passer un coup de fil à une personne que je connais qui est seule et malade dans une maison de retraite pour prendre de ses nouvelles. 
    - j'ai aussi parfois acheté des vivres et fait un colis envoyé à des sœurs monastiques bouddhistes en région parisiennes. 
    - prendre soi de ma famille évidemment, à une époque quand mon fils était plus jeune, je lui lisais des histoires au lit avant de dormir, quand je n'allais pas bien, cela me faisait du bien de le faire. 
    - faire la vaisselle du soir le soir même pour soulager ma Compagne.

    Tout cela se sont de petites choses toutes simples au quotidien. 
    Et petit à petit, on se fait du bien, à soi et aux autres. Les grandes œuvres sont une accumulation de petites actions.  

    Dans la tradition de la Terre Pure il est dit clairement que dans notre monde le mal et la souffrance dominent, pas autant que dans les Enfers mais tout de même, ici, c'est pas le lieu le plus agréable. Mais comme il est très difficile de faire le bien, que beaucoup de choses nous poussent au mal, à chaque fois que l'on fait même un tout petit peu de bien, bien inspiré, cela a un mérite karmique bien plus important qu'on ne croit ! 

    Il est très facile de faire le bien dans un paradis bouddhique, une Terre Pure, et quasiment impossible dans un Enfer. Dans notre monde c'est difficile mais pas impossible. Donc ne pas hésiter à faire de petits actes de bien, sans se dire que c'est trop peu. Aucun petit acte de bien n'est perdu, jamais. Là dessus le Christ et le Bouddha sont d'accord, tout est comptabilisé, même le plus infime. En bien comme en mal. Et tout à un effet tôt ou tard.

    Enfin, dans le Talmud il me semble, il est dit : "Qui sauve une vie, sauve l'humanité toute entière". Et le Christ chrétien à dit "Ce qui vous faites au plus petit d'entre vous, c'est à moi que vous le faites". Dans le bouddhisme, selon le principe d'interdépendance, aucun acte n'est isolé, coupé du reste de l'environnement. Donc d'une certaine façon, même si cela peut paraître bizarre et incroyable, quand on fait un tout petit acte de bien vis à vis d'un seul être humain ou animal, c'est à tous les hommes et tous les animaux qu'on le fait ! Comme une goutte d'eau qui tombe à la surface d'un lac : il y a des vagues en ondes qui se propagent partout, bien au delà du point d'impact. 

    Donc même le plus petit bien ne doit pas être négligé. Et tout doit être fait avec beaucoup de modestie. 

    Car on ne peut aider autrui que parce que l'autre ne va pas bien. C'est l'autre aussi qui nous fourni l'occasion de faire le bien. Donc si l'on aide autrui, autrui aussi nous aide en nous fournissant l'occasion d'un acte méritoire. 

    Voila tout ce que j'en ai à dire je crois, pour le moment. 
    Agir avec sagesse, prudence, modestie, simplicité, humilité, et ne pas juger soi même de la valeur de ses actes de bien, nous ne savons pas vraiment ce qu'ils valent. Donc ne pas les mépriser ni trop les surévaluer. Juste faire. Du mieux qu'on peut, en étant conscient de ses moyens limités. Ce sera déjà beaucoup ! Davantage d'humains penseraient et agiraient ainsi le monde serait bien plus en paix et agréable ! 

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    Message par Invité Mer 08 Fév 2023, 10:21

    Un grand merci pour votre réponse qui m'a apporté beaucoup d'apaisement hier soir et m'a permis de méditer sur la compassion de manière plus lucide et plus juste, plus en accord avec mon coeur et mes forces.
    Je ne suis pas encore bouddhiste mais la méditation m'apporte de grands bienfaits et j'espère qu'ils pourront rayonner sur les personnes qui m'entourent.
    Vous le connaissez peut-être déjà, mais je pense de temps à autre au conte du porteur d'eau avec la cruche parfaite et la cruche fêlée - il se trouve facilement sur Google avec ces mots-clefs.
    Que pensez-vous de ce conte ?
    Cela m'aiderait de connaître votre (vos ?) avis dessus.
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    Message par Disciple laïc Mer 08 Fév 2023, 14:03

    Je ne le connais pas non. Mais si vous avez une bonne version, d'origine confirmée, avec la source c'est mieux, postez le ici. Pourquoi pas ?

    Il y a un dicton populaire d'origine chrétienne je pense, une sorte de sagesse, qui dit "Charité bien ordonnée commence par soi-même". 

    Le Bouddhisme partage ce point de vue qui est plein de bon sens dans sa logique. Un homme ou une femme avant de devenir médecin et de soigner ses semblables doit commencer par étudier la médecine et donc indirectement connaître son propre corps, le fonctionnement de celui-ci. Et après de longues études il peut enfin ouvrir un cabinet médical. C'est du bon sens. 

    Siddharta Gautama commença par étudier avec des maîtres réputés de son temps, puis il pratiqua une ascèse rigoureuse avec un groupe puis seul et enfin il tira ses conclusion, pratiqua de manière équilibrée et réalisa l'état de bouddha. Il expérimenta sur lui-même, appris a se connaître, voir ce qui marchait ou pas. Et il hésita ensuite un moment avant de parler, de partager son expérience et de prendre la responsabilité d'essayer de faire quelque chose pour son prochain. 

    Pour toute profession ou poste d'importance on ne confis jamais la transmission du savoir ou de la sagesse à des novices ou des incultes. On prend des gens d'expérience. 

    Pour vous c'est la même chose. Vous pouvez déjà aider votre prochain, avec de petites choses, tous les jours, modestes, limitées mais présentes. Ne vous mettez pas trop la pression, dans toutes votre vie il est peu probable que vous ayez les moyens d'avoir un impact sur énormément de gens. Rares sont les humains qui le peuvent. Siddharta, Jésus, Muhammad, Gandhi, Pasteur, Luther King, Curie ? Mais vous pouvez tous les jours avoir un petit impact sur quelques personnes : votre famille, vos amis, les gens de votre quartier. La doctrine bouddhique dit aussi qu'il est très bon de soutenir matériellement une communauté monastique qui le mérite, des moines dignes de respect parce qu'ils pratiquent vraiment comme il faut. L'idéal est de le faire sans rien attendre en retour. 

    Avoir un ou des animaux de compagnie et en prendre soin, c'est bien aussi. Donner de vieux vêtements encore en usage à des associations c'est bien, etc...

    Il y a mille façons de faire le bien autour de soi par de petites choses à notre portée si on y réfléchis un peu. Dans la doctrine bouddhique partager le dharma correct est aussi un don de grande valeur. 

    Avec humour Coluche se moquait ainsi dans un sketch : 
    A propos du doyen de la faculté à l'université : 
    "Il nous vendait de l'intelligence mais il avait pas un seul échantillon sur lui !"

    Si vous voulez donner de bonne chose à autrui il faut avoir du stock en vous ! Donc cultivez la paix, la patience, la sérénité, la compassion, l'écoute, la compréhension en vous même, vis à vis de vous même, vous allez accroitre votre stock intérieur et après vous pourrez commencer à en donner un peu aux autres.

    On ne peut donner à autrui que ce que l'on a en abondance en soi. C'est un bon moyen de savoir ce que chacun a dans le coeur, regarder ce qu'il donne à autrui. 

    Et il faut bien vous connaître pour savoir ce pour quoi vous êtes doué, tout le monde ne peut pas donner toutes les vertus humaines aux autres. Certains seront plus doués pour la patience, d'autre pour l'écoute, d'autre pour la sagesse, etc... si vous donnez qqch qui est peu présent en vous vous allez vite vous épuiser et le faire mal, à l'inverse si vous savez ce pour quoi vous êtes doué, vous pourrez en donner facilement aux autres sans efforts. Du bon sens encore et toujours. 

    Une compassion guidée par la sagesse. 

    Avant de chercher à aider autrui se dire : est ce que je m'aide déjà moi même ? Et dans quel domaine je suis compétent et bien pourvu pour aider autrui ? Ca c'est de la sagesse. 



    Tant mieux si cela vous aide. 



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    Message par Invité Mer 08 Fév 2023, 20:16

    Merci pour votre message. J'essaye depuis hier de m'aimer davantage moi-même, non pas de manière égoïste mais en me rappelant toujours : "Personne ne mérite la souffrance, y compris moi-même."
    Cela m'aide profondément.
    Y a-t-il une manière de méditer dans le bouddhisme qui permette l'autocompassion ? si oui, quelle est la technique ? J'aimerais bien la connaître.

    Pour le conte, je l'ai entendu raconter par une conteuse et l'ai retrouvé à différents endroits. Mais les contes voyagent, circulent de telle sorte qu'il m'est impossible d'avoir la source exacte ; il s'agit de littérature orale et non pas de littérature écrite.

    Peu importe sa provenance (paraît-il qu'il vient d'Inde), je pense qu'il peut parler à tout le monde. Cela dit, j'aimerais bien connaître votre avis dessus ; vous comprendrez le lien avec notre conversation en le lisant.

    Voici une version que j'ai trouvée sur Internet :

    Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
    L’une des jarres était légèrement fêlée.

    Alors que le récipient de gauche conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, la jarre de droite perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

    Chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.

    Bien sûr, la cruche parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.

    Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de sa mission.

    Un jour, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
    – Je me sens coupable et je te prie de m’excuser.
    – Pourquoi ? demanda le porteur d’eau. De quoi as-tu honte ?
    – Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de la cargaison d’eau à notre maître, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, je ne livre à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts, lui dit la jarre abîmée.

    Le porteur d’eau fut touché par cet aveu, et plein de compassion, répondit :
    – Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu portes ton regard sur le bord du chemin.

    Au fur et à mesure de leur montée sur le sentier, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur.

    Mais à la fin du parcours elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.

    Le porteur d’eau dit à la jarre :
    – T’es-tu rendue compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Grâce à toi, j’ai pu cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

    ---

    Merci encore pour votre soutien et vos conseils.

    Bonne soirée Smile
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    Message par Nutts Mar 21 Fév 2023, 09:23

    Bonjour,

    Je vous remercie Azalée pour votre questionnement. C'est pour moi un sujet très sensible et qui me passionne. J'ai eu à l'étudier de près dans mon parcours de vie. Je vais tenter d'offrir mon humble point de vue, basé sur ma propre expérience, pour donner une réponse raisonnable comme le souligne Disciple laïc.

    J'ai été "coincé" dans ce dilemme, cette volonté d'apporter quelque chose aux autres et ce que cette action me coûtait en termes de sacrifice.

    Au début, je n'avais pas conscience que cela avait un coût. (Ne serait-ce que l'absence de temps pour mes méditations) Puis, j'ai commencé à voir que ce temps de vie qui m'était alloué n'était pas illimité. Que si je le consacrait à satisfaire ou à combler les besoins d'autrui, il n'y aurait plus personne pour s'occuper du "nourrissement" de mes propres besoins (dont dépend très directement mon bonheur, mon équilibre, mon bien être, ma joie, ma gaieté et surtout : ma santé). J'ai eu tendance à nier leur existence pendant les 35 premieres années de ma vie. Au début, c'était par ignorance que j'avais des besoins et ensuite par impossibilité.

    En effet, j'étais devenu conscient de cela mais j'étais poussé par une force irrépressible vers l'autre, les autres, vers l'extérieur en quelque sorte. Cela était vu, et pourtant je ne parvenais pas à ne pas répondre aux sollicitations qui me parvenaient. C'était plus fort que moi. De plus, quand il y avait absence de sollicitations, c'est moi même qui m'animait d'un mouvement pour aller en chercher dans les associations, donner des cours de guitare, tenir des stands dans les forums, du temps, de l'énergie etc.

    J'ai compris que je passais tout mon temps à répondre par de multiples actions. Que ce soit aux demandes venant des autres ou des demandes que je produisais en moi même et qui me parvenaient en interne. En d'autre terme j'étais une "machine à répondre"

    Et puis, après de longues recherches j'ai découvert une explication qui m'a semblé satisfaisante.

    Voici ce qu'elle dit :

    Quand j'ai de l'amour pour moi, suffisamment d'amour pour moi, autrement dit quand je sais me donner de l'amour, je vais être dans le don d'amour. Vers les autres, les autres autour de moi. (Ma compagnie sera perçue comme agréable voire recherchée) je suis "bon" pour les autres.

    Mais si je ne sais pas me donner de l'amour, ou que je n'ai pas suffisamment d'amour pour moi. Je vais être dans le besoin, la demande, et parfois même dans l'exigence d'être aimé.
    Autrement dit, je vais avancer vers l'autre en lui disant je t'aime, je t'aime, mais en réalité cela voudra dire aime-moi, aime-moi. (Sous entendu, j'ai si peu d'amour en moi que j'ai besoin de ton amour. Cela se traduit par exemple par : Tu peux me demander ce que tu veux... n'importe quel service, je le ferai, et si j'ai quelque chose de prévu ce jour là, je m'arrangerai pour le reporter" c'est ici que se retrouve la notion de sacrifice qui consiste à ne pas "se compter" afin de répondre aux désirs de l'autre, explicites, sous entendus ou plus implicites.

    Cette explication m'a aidé à voir que de "l'amour de moi" dépendait étroitement la qualité de ma relation aux autres. Cela m'a aidé à sortir des relations qui s'apparentent à des relations "marchandes", peu génératrices d'amour. Même si l'entraide est utile et peut s'y trouver momentanément.

    En résumé, je crois qu'apprendre à nourrir son amour de soi par soi-même est une clé. Déjà parce que notre corps nous le rendra au centuple. Et deuxièmement parce que nous devenons "énergétigène" pour nos proches et les autres autour de nous.
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    Message par Invité Mar 21 Fév 2023, 14:09

    Merci beaucoup pour cette réponse : j'ai appris beaucoup de choses en la lisant.
    En fait, je pense qu'effectivement je me tourne vers les autres pour mendier de l'amour parfois, et pour m'oublier moi-même, ma propre misère intérieure, mais aussi pour soulager ma conscience - car j'ai beaucoup de culpabilité.
    Votre message est très instructif.
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    Message par Nutts Mer 22 Fév 2023, 10:43

    Bonjour,

    Je connais bien, pour l'avoir si longuement fréquenté, ce que c'est que d'éprouver un sentiment de culpabilité.

    Mon parcours de vie m'a amené à l'étudier de près.

    Il est déjà possible de distinguer la culpabilité de la culpabilisation.

    Par exemple, si je rentre dans un supermarché, que je prends un livre en rayon, que je le cache sous mon manteau, que je tente de sortir avec sans payer et que j'entrevois l'agent de sécurité, J'éprouve une culpabilité qui est normale, et je dirai même qu'elle est souhaitable car elle est saine. C'est en quelque sorte grâce à elle que je ne vais pas me mettre à voler. Si elle n'était pas générée, cela signifierait qu'un dysfonctionnement existe de mon coté. Nous pouvons voir ici qu'il s'agit de quelque chose qui est généré depuis l'intérieur de soi.

    En opposition avec la culpabilisation, qui est quant à elle une tentative émanant de l'autre de nous faire sentir fautif, coupable ou responsable pour quelque chose de "mal", ( ou en tout cas de jugé "inadéquat" par cet autre,) que nous aurions commis.

    Il est à voir que souvent, ce que l'autre juge "inacceptable" ou "intolérable" au point qu'il cherche à nous faire cesser tout de suite ou à nous empêcher de recommencer par tous les moyens, est en lien direct avec ses propres blessures.

    Lorsque nous recevons une culpabilisation qui émane de l'autre et qui voyage jusqu'à nous pour venir se déposer sur nous, nous pouvons éprouver de la gêne, de la honte, de la peur ou de la "culpabilité".

    Nous pouvons voir ici que la culpabilisation agit comme un amplificateur. Tout se passe comme si "l'accusateur" cherchait (consciament ou pas) à exciter une culpabilité qui se trouve à l'intérieur de nous "à distance".

    Pour donner un exemple concret je peux partager une expérience tirée de mon propre vécu.

    Ma grand-mère maternelle venait me chercher à pied à l'école. Sur le chemin du retour qui menait à la maison nous avions pas mal de trottoir à parcourir et un parking en gravillon à franchir. Arrivé au parking, je jouais à frotter le dessous de mes chaussures dans les gravillons. Cela m'amusait parce que j'etais un enfant, que ça faisait du bruit et que je pouvais glisser et déraper.
    Là, j'ai reçu cette phrase toute bête émanant d'une personne fâchée et furieuse contre moi qui me lançait "Geoffrey! Arrête de traîner les pieds !

    J'ai du attendre l'âge adulte pour me rendre compte que l'action de l'enfant que j'étais jadis n'était pas quelque chose de grave comme je l'ai si longtemps penser, (au vu de l'ampleur de la fâcherie et du grondement) Je culpabilisais terriblement au point que cela m'avait stoppé net et m'avait inhibé durablement.

    C'est une fois adulte seulement que je me suis mis à entrevoir dans mes souvenirs que cette grand-mère laissait traîner ses propres pantoufles non stop quand elle se déplacait dans la maison.

    De ce fait, il m'est apparu vraisemblable que la fâcherie que j'avais reçue était quelque chose qui se reportait de manière transgénérationnelle par ce que le bien fondé de cet attaque n'avait tout simplement pas été remis en question. Pour le faire, il lui aurait fallu avoir la capacité d'observer ce dysfonctionnement chez son parent. Que l'on pourrait nommer ici, "intolérance excessive au bruit"

    Un autre exemple me vient à l'esprit. Ma mère qui m'ordonne de faire quelque chose sans voir que j'étais en pleine partie de jeux vidéo et que j'étais même sur le point de remporter une victoire, Wink, s'insurgea contre moi en se plantant dans le sol et en me lançant sur le ton de la colère toute rouge : "ca fait dix fois que je te dis de faire ça, en quelle langue il faut que je te parle pour que tu le fasse ? T'es têtu hein !

    On peut se demander lequel est le plus têtu des deux dans cette histoire.

    Un outil que je trouve particulièrement efficace pour traiter ces problèmes de culpabilité durablement consiste à se demander d'où et "de qui" m'est venue la culpabilisation. Par exemple, dans le premier cas, il s'agissait de ma grand-mère sur le parking en rentrant de l'école.
    Dans le deuxième cas, il s'agissait de ma mère dans ma chambre d'enfant.

    L'outil consiste à rassembler sur un bout de papier ces éléments.

    Ex 1 : Mamé, lorsque nous étions sur le parking en rentrant de l'école, tu t'es fâchée contre moi en me disant "Geoffrey! Arrête de trainer les pieds!" Ce n'était pas bon pour moi, j'avais honte et je culpabilisais. Je te le rends (ce pas bon) et je le laisse chez toi. L'idéal est de choisir un objet ordinaire pour représenter ce (pas bon) et de remettre cet objet à la personne en même temps que cette lettre. (Je pourrai donner plus de détails si besoin)

    Si la personne est décédée, nous pouvons nous délester de cette "privation de liberté", de cet interdit ou.... quoi que ce soit d'autre en effectuant cette démarche symbolique près de sa tombe.

    Pour le cas numéro deux ; Maman, lorsque tu venais me voir dans ma chambre pour me demander de faire quelque chose alors que j'étais plongé dans ma partie de jeu vidéo, ce n'était pas bon pour moi. Cela m'a laissé croire que je devais tout lâcher pour te donner la priorité. En m'oubliant. Aujourd'hui J'ai besoin de me sentir digne de respect et de considération, c'est pourquoi je te rends ton exigence vis à vis de moi. Elle n'est pas bonne pour moi, je te la rend et je la laisse chez toi.

    Dans les posts j'ai pu lire que la problématique tournait autour de la croyance ou de la peur de se sentir égoïste. Je ne peux que vous inviter à faire de même.

    Cette démarche ne vise pas à culpabiliser le parent, ce qui ne serait qu' ajouter de la violence à la violence. Non, il s'agit plus précisément d'un acte d'amour envers soi. Un soin que l'on effectue pour soi même, non contre l'autre. En réalisant ce soin, je commence à me considerer et à m'aimer.

    C'est une des souces de l'amour de soi. Que je peu nourrir par moi même.

    Bien à vous

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    Message par Pema Gyaltshen Lun 06 Mar 2023, 09:50

    Bonjour

    C'est sûr que pour aider autrui, il vaut mieux être bien soi-même dans sa peau !
    Mais en même temps aider les autres procure une joie profonde, et c'est naturel.
    Donc il faut aider le plus possible ce sera bon pour tout le monde Smile


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    Message par Nutts Mar 07 Mar 2023, 07:42

    Bonjour Pema Gyaltshen,

    Oh que oui la joie profonde est précieuse, cependant, si elle vient en guise de "salaire" ou de "récompense" alors nous courrons un risque.

    Je crois que dans ce cas nous ne pouvons parler de joie profonde. Il me semble que la joie profonde est un état d'être autonome.

    L'écueil est quand la personne va aider les autres pour obtenir à l'issu, "un petit quelque chose" qui va faire qu'elle se sent un petit peu mieux.

    Cela agit chez certaines personnes comme une bouffée d'oxygène.

    Le problème c'est la dépendance. Et l'épuisement à terme de poursuivre dans cette dynamique. Cela a été mon cas.

    J'avais une maman atteinte de désespoir, et enfant, je répondais à toutes ses demandes en lâchant sur le champ tout ce que j'étais en train de faire. Cela comptait beaucoup d'interruptions. Je m'occupais de mes affaires dans les laps de temps où je n'étais pas sollicité.

    Ce mécanisme s'était mis en place à mon insu lorsque j'étais enfant. C'est une mission que je m'etais donné pour aider ma maman a supporter sa vie. Et ma grande difficulté a été de poursuivre sur cette lancée dans le monde du travail. Là, j'ai travaillé dans une équipe, et naturellement, enfin... mon mécanisme a fait que j'étais attiré par ceux qui n'allaient pas très bien et que je m'empresse d'aller aider pour les soutenir.

    J'ai fini par un épuisement professionnel. Quand j'ai commencé à consulter, j'ai rencontré un psychanalyste qui m'a permis d'ouvrir les yeux. Et de voir à l'œuvre mon mécanisme de fonctionnement.

    C'est à dire que j'étais attiré par les personnes qui n'allaient pas très bien (intérieurement), elles avaient pour moi une apparence (un fonctionnement) similaire à celle que j'ai longuement côtoyé durant ma première partie de vie dans mon foyer maternel. Et dans mon cas, dans ma famille, ma maman n'était pas vue ni déclarée comme quelqu'un qui n'allait pas bien. Au contraire je l'entendais dire :"haha, t'as vu comme elle est forte ta mère ? " je suis trop forte" et en tant qu'enfant, j'étais bon public et admiratif devant ses "prouesses". Les "prouesses" ne réussissaient que dans la maison, et cela ne m'épattait que parce que j'étais un enfant.

    Depuis que j'ai vu que je ne me comptais pas dans le désir de l'autre. Je travaille dessus. C'est-à -dire que j'essaie de me sentir bien sans aller aider les autres. J'ai dû apprendre à refuser. A dire non. Ohh non pas contre l'autre, pas du tout. Ce n'est pas rejetant, mais pour moi. Pour que je comprenne comment aller mieux sans l'autre.

    Et puis le temps à passé et je constate maintenant que je peux aider mes proches bien mieux, et sans me lever de ma chaise. Smile

    J'encourage ceux qui connaissent cette difficulté à consulter. Je peux donner un complément d'information si besoin.

    Bien à vous.

    Yeshi
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    Message par Yeshi Lun 13 Mar 2023, 08:44

    Je pense que la bienveillance est la façon juste intervenir envers les autres. Quand à la compassion il y a son égo qui tire profit de la situation...
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    Message par Nutts Lun 13 Mar 2023, 10:41

    Bonjour,

    Pour moi, il y a la compassion dans le sens le plus noble du terme. Dans sa pureté.

    Et il y a l'autre compassion qui s'apparente a une action dont on tire une récompense, un bénéfice éphémère sur le coup, mais qui sur le long terme nous condamne à un perpétuel recommencement.

    Pour la première, la bonne, cela nécessite de passer par la case compréhension. Par exemple, si un de nos proche se comporte d'une façon moins que agréable à notre égard, nous pouvons nous interroger par exemple sur les contraintes qui pèses ou pesaient sur lui, sur ses blessures (qui se laissent deviner lorsqu'on écoute de près les indices qui transpirent de l'autre, et souvent malgré lui). Lorsque nous arrivons véritablement à comprendre cet autre dans le pourquoi il agit ainsi ou pourquoi il a fait tel choix, nous comprenons que nous sommes fait de la même "pate" nous les humains. Et nous pouvons alors accéder à la compassion.

    La compréhension est source de compassion. La compassion résorbe les conflits sourds ou larvés et amène durablement la paix.

    Manifester une pseudo compréhension à base de politesse, de courtoisie, de générosité ou que sais-je nous maintient en décalage, en confit interne à nous même, entre ce que l'on dit, ce que l'on pense, ressens et ce que l'on fait. Cela porte le nom de congruence lorsque ces 4 sont alignés.

    Ce décalage ou ce conflit interne nous éloigne de la paix. Nous ne pouvons vivre en paix en usant de la fausseté.

    Les bonnes intentions ne sont pas tant à destiner à autrui mais à soi même. On peut choisir de se sevrer petit à petit de cette substance que l'on recueille à chaque fois que l'on va rendre service à quelqu'un. Le tout c'est de commencer, et de se faire aider par un écoutant à qui on va pouvoir raconter nos péripéties, nos compensations qui peuvent momentanément voir le jour et sans les combattre, nous pouvons toutesfois les orienter. Une fois que cet élan irrépressible qui nous pousse vers l’autre aura perdu de sa force. Nous naissons à la beauté de la vie, à la contemplation du vol d'un oiseau, à la couleur d'une fleur, à la courbure de sa tige. Et cela devient nourrissant. Nul besoin de se lever pour aller... je ne sais où, vers l'autre ou dépenser de l'argent pour aller dans tel pays, tout est là. Et c'est magnifique comme ça.
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    Message par Algo Mar 14 Mar 2023, 07:51

    Bonjour,

    décidément, le forum est très intéressant  ! je remercie l'autrice du sujet et les intervenants 

    Il s'est dit beaucoup de chose sur le coté pile mais que faites vous du coté face ?

    est ce que tu as déjà essayé de méditer sur ton coté obscur ? regarde le si tu le peux, a mon avis tu aura de la difficulté pour le voir vu que tu est hyper axée sur le coté lumineux.

    pour t'aider, et ça a un coté humoristique, quand tu sera en méditation, imagine toi complètement ivre (consommation d'alcool).
    une personne ivre qui n'as pas l'habitude se confie beaucoup mais surtout fait des choses et pense des choses qu'elle ne penserai pas en étant sobre. 

    alors peut être que de cette façon, tu pourra voir ton coté obscur et avoir le déclic de te trouver pas si différente de certaines personnes que tu juge mauvaise (mais que tu veux aider par exemple)

    peut être que cette technique ne te conviendra pas mais pense quand même a connaitre ton coté obscur, il est dit aussi connait toi toi même pour connaitre les autres !

    bonne journée a tous !
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    Message par Nutts Mar 14 Mar 2023, 11:08

    Bonjour,

    J'aime aussi beaucoup ce forum Smile

    Je remercie la personne qui s'intéroge sur le coté pile et sur le coté face. Mais surtout, surtout, pour cette question posée :"qu'est ce que vous faites du coté face ?" le coté sombre, la noirceur, les pensées malveillantes etc.

    Pour moi, c'est essentiel de s'en occuper, autrement dit de "le traiter" et j'ai une technique toute particulière que je propose de partager.

    Dans le coté bouddhisme, quand je prends conscience qu'une pensée sombre est en train de me laisser croire que c'est la réalité, je peux "sortir du film" en l'identifiant comme étant une pensée (en l'appelant avec le nom qui correspond à celui de sa nature). Dans le meilleur des cas, quand elle est vue, reconnue, étiquetée comme étant une pensée depuis une autre instance psychique à l'intérieur de moi même, cela a pour effet de la désamorcer. "Le soufflet retombe" comme on dit, et je reviens à mes perceptions du moment présent. Mais j'ai remarqué que très vite, si cette mauvaise pensée s'est éstompée avant de repartir dans les tréfonds de ma mémoire, une autre pensée sombre vient s'installer sur le siège principal, à la première place, et me gouverne. Alors, je reproduis l'exercice et ainsi de suite dans un perpétuel recommencement.

    Dans mon expérience de cette pratique, il est vrai que cela muscle ma dextérité à le faire et je peux désamorcer des illusions de plus en plus ténues. En réduisant aussi le temps necessaire à l'execution de la tâche.

    Cependant, dans mon expérience toujours, j'ai remarqué que ces pensées revenaient à mon esprit et que cela me demandait à chaque fois d'y consacrer du temps pour les traiter.

    Alors, j'ai employé un étage de traitement supplémentaire qui consiste à les faire sortir des tréfonds de ma mémoire une bonne fois pour toutes. L'idée est d'aller vers la purge du "réservoir" à matières sombres, ou des marières grises.

    Le tout c'est de commencer...

    A chaque fois que je me faisais visiter par une pensee sombre, plutôt que de la déloger de la première place et de la laisser retourner dans les profondeurs abysales de mon être, j'ai décidé de la faire sortir une bonne fois pour toute en la fixant sur un morceau de papier que j'accrochais au mur. Un papier ordinaire ferai très bien l'affaire même si de mon coté j'utilise des enveloppes bon marché. L'idée de l'enveloppe a pour moi une qualité de traitement suplémentaire car, je ne me contente plus de l'étiqueter mentalement, mais je peux agir dessus physiquement, c'est a dire la déplacer. Si je peux la déplacer, je peux introduire volontairement une distance physique avec elle. Organiser avec elle des rencontres choisies et non plus subies, dans ma maison. Je peux la voir avec mes yeux physiques et cela me permet, a chaque fois que je la croise par inadvertance dans ma maison, de venir forger par un petit "a-coup" supplémentaire la confirmation que cette matière est désormais en face de moi. Et non plus "en moi". Elle ne peut donc plus me visiter, c'est désormais moi qui la visite et qui la garde à l'oeil. Je peux interagir avec elle et je ne suis plus son jouet. Je peux penser à elle lorsque je suis à l'extérieur de la maison parce qu'elle possède désormais un lieu. Un lieu ou une place que je lui ait donné et qui n'est plus en moi. A mon retour je peux aussi lui parler (enfin... je l'avoue, je pense pas qu'ici je risque de passer pour un fou), je peux l'emmener avec moi au travail, je peux lui chanter un refrain de musique, bref j'interagis, je joue avec.

    Ce qui est très différent de : Elle joue avec moi quand elle en a envie.

    Au bout d'un certain temps, lorsqu'elle fait partie des meubles comme ont dit, c'est a dire qu'elle a perdue de sa charge energétique, je la place avec les autres dans un endroit spécial que j'utilise rien que pour ça. Une caisse en bois ouvert sur le dessus dans mon cas. Le tout c'est que ce soit un lieu spécifique. Et réservé a cet usage.

    Le coté pile, lumineux peut demeurer plus longuement a mon esprit alors que le coté sombre perd de sa teneur au fil du temps. Je garde à l'esprit que le temps que renferme une journée peut être vécu dans la lumière ou dans la noirceur. J'essaie de vider le sac de sombre pour faire durer les phases de joie. Si je ramène ce concept à l'échelle d'une semaine, d'un mois, ou d'une vie, alors cela me semble pertinent de commencer à le faire.

    En tout premier sur ce site on peut lire ce message d'accueil :

    La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.( Bouddha « l’Éveillé » 623-543 av. J.-C )

    Je crois qu'en faisant cela, je deviens un meilleur compagnon pour moi même. Ainsi je deviens disponible, je peux accuillir autrui. L'aider non plus en me soumettant a ses demandes mais l'aider vraiment, c'est a dire l'aider à voir comment passer progressivement de la peur à l'amour. Plutôt que de laisser son anxiété le gouverner et tenter de m'entrainer dans des actions de terrain dites soi-disant inévitables et de premières urgences...


    Au plaisir.

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    Message par Algo Mar 14 Mar 2023, 12:42

    Nutts a écrit:... il est vrai que cela muscle ma dextérité ...


    A la base, je pense qu'il faut décider ce que l'on veux faire de notre vie d'une façon intellectuelle.

    A la mise en pratique, nous nous apercevons bien qu'il y a toujours un ou des obstacles au cours d'une journée.

    Effectivement, muscler sa dextérité, s'entrainer a, est un passage obligatoire, et c'est notre coté face qui provoque le conflit puisque personne n'est parfait en ce monde et on a vite fait de se laisser influencer par le chants des sirènes ou de la dépression en fin de compte.
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    Message par Nutts Mar 14 Mar 2023, 15:53

    Je vous remercie Algo pour votre message car vous me permettez de préciser ma pensée en donnant un exemple concret.

    Les mots recouvent parfois des choses bien différentes selon les individus, leur culture, leur histoire, leurs blessures. Si je parle de blessure si librement c'est parce que je poste dans la rubrique psychologie et que je fais parti de ceux qui pensent que la psychologie et le bouddhisme sont compatibles.

    Quand je lis "on a vite fait de se laisser influencer par le chant des sirènes" cela m'inspire cet exemple :

    Je suis en train de regarder une recette de cuisine sur youtube. Tout à coup, quelqu'un fait irruption entre moi et le cuisinier pédagogue. C'est un vendeur qui fait sa pub pour un programme pour apprendre le piano. Si la pub me parle du piano, c'est que j'ai fait des recherches à ce sujet recemment. Il s'agit donc d'une publicité ciblée. Je ne peux pas écourter le teasing tout de suite, je dois attendre 5 secondes avant de pouvoir appuyer sur skip. Durant les 5 secondes, j'ai été exposé a un nuage de mots clés qui rencontrent un impact positif à l'intérieur de moi. Le "yes set" à fonctionné bien malgré moi. Cela exite mon appétit, aiguise ma soif, et pour finir j'entends la mention finale qui dit : cliques ici pour reserver ta place, les places sont limités et c'est seulement jusqu'a ce soir.

    Techniquement je sais que c'est une publicité dont la teneur à été soigneusement réfléchie en amont pour contenir les ruses marketing les plus sophistiqués. Et que l'objet de ce spot est de diriger les personnes vers la page du site vendeur du programme de piano.

    Si c'etait une pub pour les graines pour oiseaux, cela n'aurait pas eu la même influence à l'intérieur de moi. Mais là, le piano c'est quelque chose qui m'interesse en ce moment.

    Ce qui me semble interessant d'observer c'est de voir à quel détail je suis sensible. Chaque personnes pourra s'intéroger à son tour en fonction de ce qu'elle rencontre d'alléchant pour elle.

    Par exemple dans mon cas je suis sensible à l'annonce d'un risque de perte. Alors, comme à mon habitude, je tente de nommer l'élément à quoi j'ai été sensible avec le mot qui correspond à la nature de cet élément. Une pensée se nomme une pensée, ici ce sera un Chantage ou une Menace d'être privé de quelque chose si je n'agis pas ou n'obtempère pas tout de suite.

    Chantage ou Menace, voilà ce que j'en ai extrait.

    Ensuite, je prends un papier, et je fixe cet élément. En écrivant : le nom de mon interloccuteur ici : ecolexyz, je n'apprécie pas les chantages, (je ne le garde pas, je l'écris ici et le dépose sur ce papier) ce n'est pas bon pour moi.

    Et voilà.

    Au lieu de cliquer en me laissant gouverner par la peur de perdre, je fait un acte, celui d'écrire la nature de l'élément auquel je me suis trouvé exposé et je témoigne par écrit en disant la vérité.

    Au fur et à mesure, les petits papiers s'accumulent, la dextérité pour identifier l'élément gagne en rapidité. En écrivant, nous découvrons rapidement que nous sommes sensible toujours aux mêmes stimulis. Cela nous permet de mieux nous connaître. De "muscler notre habileté" et à devenir plus congruent.

    C'est aussi une source de l'amour de soi, que de réussir à se proteger de nos penchants habituels. Si toutefois on considère que s'y laisser entrainer est un échec.

    Bien à vous.
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    Message par Algo Mer 15 Mar 2023, 07:01

    Bonjour,

    Je comprend bien le principe de matérialiser pour dissiper, c'est une bonne idée.
    Quand on est devant un mur, ce n'est pas évident de s'en sortir sans antidépresseur,  cela y ressemble bien.
    Le travail sur soi sans perdre confiance en soi.

    j'ai remarqué que l'autodérision, au même titre que d'accepter son coté face n'était pas a porté, nous sommes entrainé par toutes sorte de suggestions effectivement.

    c'est s'accepter soi même le plus difficile, pas le rapport aux autres.
    Le meilleurs indice est quand nous somme dans l'incapacité a supporter l'autre, cela veux dire que nous avons une incompréhension en nous, nous attendons trop de l'extérieur.

    sur ce, bonne journée !
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    Message par Nutts Mer 15 Mar 2023, 12:17


    Bonjour à chacun et à chacune.

    Merci Algo pour votre participation.

    Je post ici dans le sujet s'aider soi-même avant d'aider les autres. Je trouve ce sujet passionnant.

    J'espère que je vais savoir rester clair tout le long et que mes propos pourront être compris par tout le monde. Meme si chacun est tout à fait libre de ne pas être d'accord, bien entendu...

    Ce qui me stimule là dedans c'est de s'interesser au pourquoi. Et ensuite au comment.

    - Pourquoi, ou en quoi est-ce important de s'aider soi même avant d'aller aider les autres ?

    Et

    - Comment est ce que je peux proceder pour m'aider moi-même? Quels moyens, quels outils, quels concepts je peux apprendre pour les appliquer sur moi même, et dans ma vie.

    Voici la lecture que je fais de cette situation :

    La question du pourquoi pour moi est centrale. C'est comme un TGV qui a deux locomotives. Si je monte dans la locomotive de droite par exemple, je démarre, j'avance vers l'autre. Et si je monte dans la locomotive de gauche, je demarre et j'avance dans mon intériorité.

    Il est à voir ici que le train est sur un rail et que les directions sont contraires. Aussi, si je choisi de monter dans la locomotive qui mêne à mon intériorité et que je ne suis pas suffisament outillé, je vais avoir besoin d'aide. C'est donc moi qui devient celui ou celle qui a besoin d'aide. Là, je vais me rapprocher d'un autre autre.

    Le premier autre, celui que je ne me suis pas empréssé d'aller aider va probablement s'adresser à une autre personne que moi, car je ne suis pas la seule personne au monde qui existe sur terre pour répondre à son besoin. (Sauf si il est un nourrisson et que je suis son parent*)

    Et pour le second autre, celui vers lequel je vais maintenant me diriger pour engranger des outils supplémentaires, j'ai besoin qu'il sache comment s'aider lui même et qu'il soit ok pour me parler des outils qu'il utilise sans condition d'argent. (Où tout au moins qu'il ne passe pas son temps à jouer avec un vérou qu'il pose où qu'il ôte en fonction de combien je paye). Si ce cas là se présente c'est que je suis face à un marchant qui objecte a ses propres peurs l'argument d'une somme d'argent. Dans ce cas je sais que cette personne est plus proche de ses sous que de moi-même et que ce n'est pas de ça dont j'ai besoin. J'ai besoin de consulter un humaniste, pas un marchant de biens. Il est a voir que le temps de ma vie n'est pas illimité et qu'il y a d'autres choses bien plus heureuses à faire que d'aller le perdre dans chez un marchand qui fait durer ce qui pourrait être transmis en 2 heures en xxx séances, parce qu'en attendant, je souffre.

    Enfin, lorsque j'aurai acquis suffisament d'outils et que je parviens à m'aider moi même. Je peux alors être disponible pour aider le 1er autre. Celui qui était venu me voir pour me demander de l'aide.

    ...
    *pour le nourrisson c'est un réel problème. Car l'humain est une "espèce" qui n'est pas autonome rapidement. J'ai déja vu des parents excédés par les pleurs de leur enfants, et se culpabiliser parce qu'ils pensaient qu'ils se devaient de les supporter ou tolérer du fait que c'était leur propre enfant. Dans ce cas là, j'invite à consulter car des aides existes. Consulter plusieurs professionnels me semble important aussi.

    Je reviens au sujet.

    Si je ne suis pas suffisament outillé, je peux faire le choix d'aller voir un thérapeute. Ce dernier pourra m'aider à traverser mes difficultés. C'est un soutien indéniable. C'est aussi la voie que je privilégie quand mes difficultés me sembles insolubles. Pour ma part j'aime le "tact" des psychanalystes. Ce qui reste un goût tout à fait personnel.

    Enfin, lorsque l'état de crise aïgu est passé, je peux me diriger vers une personne qui va m'aider à apprendre des outils que je vais additionner aux miens. Ainsi, lorsque je rencontrerai de nouvelles difficultés, je n'aurai plus besoin d'aller voir un thérapeute, je pourrai m'occuper de moi-même et à forciori des autres.

    Je dis à forciori car nous sommes fait de la même pate. La même pate que le thérapeute, la même pate que le psychanalyste, la même pate que celui qui vient me voir avec sa demande d'aide sous le bras. Mon problème reste un problème humain et le problème de l'autre reste un problème aussi humain.



    Pour le comment :

    Je dirai que dans la vie on peut être victime de deux façons. La première c'est quand je reçois de l'autre de la violence physique ou morale. Je considère ici que la pression morale est une forme de violence.

    Dans ce cas là, je privilégie toujours de me mettre à la bonne distance. C'est à dire là ou je me sens vu tel que je suis**, là aussi ou je peux être consulté, avant que des décisions qui me concerne ne soient prises.

    **là ou je me sens vu tel que je suis et non pas là où l'autre me voit. J'y reviendrai avec l'histoire du Mur un peu plus loin.

    La deuxième c'est quand je suis victime de mes propres projections, je peux alors avoir recours à ma propre violence. C'est la violence que je porte en moi qui transpire malgré moi et se déverse malheureusement sur l'autre. Où sur ma propre personne par de l'auto-violence, par des excés de consmomation de nouriture pour ne citer qu'un exemple parmi tant d'autre. Ce qui n'est pas satisfaisant parce que ce ça ne s'appelle pas " Vivre en paix ".

    Pour ce qui est de la projection, j'ai lu plein de choses à ce sujet et j'ai retenu une définition qui m'est propre et qui m'aide bien pour avancer :

    Pour le Noël de mon fils, j'ai acheté chez Nature et découverte une lampe torche pour enfant. Elle avait pour particulatité de posseder un disque avec différentes images en filigrane. Lorque que l'enfant éclaire le mur, on peut voir l'image d'un lion et lorqu'on fait tourner le disque d'un cran, on voit une autre image sur le mur. Celle d'un singe. Il y avait 3 disques dans la boite. Sur un autre disque il y avait une maison.

    Dans la projection psychologique, le mur s'apparente à la silhoute de l'autre. L'autre devient un support. Ensuite pour savoir quel image je vais lui faire endosser (je lui attribue), cela va dépendre d'un contenu psychique immaginaire qui se trouve bien à l'intérieur de moi. C'est un peu comme si dans mon imaginaire de trouvait plusieurs images. Des images en filigrane qui se sont gravées dans un vécu accumulé depuis ma naissance.

    Autement dit quand tout se passe bien, mes yeux représentent la lampe torche qui fait une tache blanche sur le mur. Je vois donc le mur en tant que mur. Je peux même mieux voir les détails du crépi ou des traces de peinture plus prononcées à certains endroits. Quand je regarde l'autre je le vois bien tel qu'il est. Avec sa peau, le grain de sa peau, ses rides, et ses grains de beauté.

    (C'est pour cela que certains thérapeutes vont nous dire : parle moi de ce que tu vois. Ceci aidant à nous maintenir dans la clarté, et à nous protéger de l'illusion qui nous guète.)

    Quand je regarde le mur ou l'autre et que le voile de l'illusion est là, je vois un lion, un singe, une maison, sur ce même mur. Je ne vois plus le mur, ni l'autre. Si je vois un lion quand je regarde l'autre et que j'ai peur des lions. Alors je fuis, j'ataque, ou je reste figé, paralysé par ma peur. Je suis sidéré. Je sais que ces 3 réactions sont physiologiquement possible face a un danger.

    Ce qui est tragique là dedans mais aussi heureux c'est que c'est ma vue qui me thahi. Tragique parce que je peux me mettre à attaquer un proche que j'aime. Et heureux parce que le danger n'est pas réel. Autement dit je ne suis pas réelement en danger meme si à ce moment là je le crois.

    Heureux aussi parce qu'une issue heureuse existe bien à ce phénomene et que j'ai toute les cartes en main pour le désamorcer. Seul si je suis outillé, et avec l'aide d'un thérapeute que je peux aller consulter en étant désormais conscient de l'existance de cette blessure à l'intérieur de moi.

    Je sais que dans ma vie je me suis senti en situation de danger au moins une fois.
    Souvent dans les 1000 premiers jours de vie. Mais que depuis cet instant là, j'ai une blesure qui me reste. Cette blessure est quelque chose qui navigue à l'intérieur de moi en sourdine. Elle est impalpable et invisible. Elle peut se reveiller à partir d'un stimulis extérieur. C'est précisément là que se révèle à moi son existance. Je me met alors à souffrir et je deviens attaquant ou violent, tant je me vois à cet instant en grande detresse. Je me sens vulnérable, et je crois que ma vie est en péril. Autement dit je crois que je suis proche de la mort et que de ma seule réaction dépend ma survie.

    Si le danger n'est plus. Autrement dit si le chemin qui me mêne à un abri, de l'eau, de la nourriture, de la chaleur reste ouvert et que l'ensemble de ces élements m'est facilement accesssible., ma vie n'est pas en danger.

    Ce qui subsiste n'est donc pas le danger mais bien le risque. Le risque de re-rencontrer un pareil danger. Un danger qui est connu de ma conscience que par ce que je l'ai déja rencontré. Si je ne l'avait jamais rencontré, la question ne se poserai pas.

    C'est donc bien du risque dont il est question d'esromper en thérapie par l'intermédiaire du traitement de la blessure originelle. Le risque est quelque chose de fantasmé qui me menace comme une épée d'amocles au dessus de ma tête. J'en ai peur et je la redoute tellement que je la considère au point de lui laisser le pouvoir d'influencer mes choix de vie en fonction d'elle.

    Si je choisi le moins pire, par la peur, je vais avoir du mal à trouver le chemin de mon bonheur.

    Le démantellement de ce risque est possible et de la peur qui est associée avec. Pour ma part, dans mon expérience, il s'agit toujours d'aller revisiter la situation initiale. Celle où le réel danger a eu lieu ne serai-ce une fois dans notre vie. A la lumière de l'adulte que nous sommes ou avec l'aide d'une personne bienveillante qui sait le faire pour elle même. Là, après que nous ayons raconté les faits. Dit l'émotion avec minutie et précision, nous accedons au registre des idées. Nous decouvrons alors qu'une autre issue était possible à celle que nous avons vécue/subie jadis. Et ce, meme si avant d'aller consulter nous sommes convaincus et persuadés que c'est impossible. Et bien quand nous parvenons à trouver une issu plus satisfaisante avec un regard plus élargi sur la situation, nous n'avons plus besoin d'avoir peur de re-rencontrer la situation de danger. Nous savons désormais que si cette situation venait à se représenter, nous saurions comment agir. Nous n'avons plus besoin de la craindre. L'épée d'amoclès fond. Nous devenons ainsi plus libre d'aller vers ce qu'il nous plait.

    Pour les antidéprésseurs ou anxiolitiques, j'ai appris dans (la gestion des personnalités difficiles de Christophe André) qu'ils sont un moyen de faire baisser notre taux d'anxiété.

    Et que c'est compatible avec des consutations de types analytiques. Si nous avons l'envie d'essayer de comprendre. Dans ce même bouquin, il est écrit que la condition requise est bien d'avoir un réel goùt pour intéroger le passé.

    Une fois que la source de nos anxiétés, peurs etc est désamorcé. Nous pouvons évoluer vers plus de quiétude, Petit à petit, j'en reste persuadé.
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    Message par Algo Jeu 16 Mar 2023, 07:57

    Nutts a écrit:
    (...) Ce qui subsiste n'est donc pas le danger mais bien le risque. Le risque de re-rencontrer un pareil danger. Un danger qui est connu de ma conscience que par ce que je l'ai déja rencontré. Si je ne l'avait jamais rencontré, la question ne se poserai pas.

    (...)

    Le démantellement de ce risque est possible et de la peur qui est associée avec. Pour ma part, dans mon expérience, il s'agit toujours d'aller revisiter la situation initiale (....)

    Bonjour,

    C'est le mauvais souvenir d'une situation qui fait que l'on ne veux pas "y retourner".
    c'est un problème chez les sportifs, il est important pour eux de garder un bon souvenir de leur entrainement passé pour simplement avoir envie de refaire le même sinon la routine s'installe et on a surtout envie d'autre chose.

    ça fait encore quelques chose a analyser, dans quel ordre je ne sais pas.
    le coté face pour se situer par rapport aux autre (je m'aime quand je me compare mais je ne suis rien quand je me considère)
    et l'envie d'y retourner suite a un mauvais souvenir d'une situation, un conflit, un moment ou on se trouve très mal dans sa peau (sans doute déconnecter des autres).

    La sensation joue beaucoup, un sportif qui reprend après une longue date sans, dit toujours "je retrouve mes sensations"

    le fait d'être énervant quand on est détendu en présence de certains, on y pense pas aussi.

    bonne journée !
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    Message par Yeshi Jeu 16 Mar 2023, 08:23

    Si vous vous détachez de tout vos souvenirs qu'ils soient bons ou mauvais vous n'avez plus peur de rien donc vous ne souffrez plus...
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    Message par Nutts Jeu 16 Mar 2023, 10:27

    Bonjour à chacun et chacune

    Je n'ai pas encore trouvé le bouton pour citer, alors je le mets comme ça :

    Citation de Algo :
    "ça fait encore quelques chose a analyser, dans quel ordre je ne sais pas."

    J'aime cette phrase parce que le message qu'elle contient me semble fondamental.

    Nous savons qu'en psycho il y a le cerveau droit et le cerveau gauche. Enfin il y a qu'un seul cerveau avec deux hémisphères. Comme c'est inversé pour les droitiers et les gauchers, je préfère ne pas les nommer droite et gauche mais les appeler par leurs fonctions.

    Il y en a un qui gère tout ce qui est savoir mathématique, controle, réflexion, calcul, statégie, analyse.

    Et l'autre qui gère la partie emotionelle, l'imaginaire, la créativité, la symbolique.

    Je met dans la symbolique le sens que l'on transfer à un objet, par exemple à une tombe au cimetière, à la statue de la vierge si on est religieux, a l'alliance, a mon doudou si je suis un enfant.

    Si je vais chercher avec la partie de cerveau qui réfléchi et analyse quelque chose qui est de l'ordre de l'émotionnel... je vais avoir du mal à faire aboutir mon projet.

    Je crois davantage à l'entretient psycho-analytique pour cela.

    Voici les outils que j'utilise :

    La partie du cerveau qui réfléchie prends le rendez-vous et le cale dans le planning, pour permettre à la partie du cerveau qui gère l'émotionnel d'avoir un petit espace rien que pour elle. Ces deux parties sont là complémentaires.

    Une fois devant l'écoutant. (Un vrai écoutant et non pas un écoutant parleur, questionneur etc.. )

    Je laisse couler ma parole, et en sortant je me surprends à dire : j'en ai dit plus que ce que je pensais et j'ai parlé de tout autre chose que ce à quoi je pensais lorsque j'ai pris rendez vous. C'est pour moi un indice de réussite. Car ce sont bien souvent nos lapsus qui échappent à notre contrôle. Et c'est cela souvent qui est riche.

    Si nous ne savons pas ce qui a besoin d'être analysé en nous. Nos lapsus, nos actes manqués, le savent.

    Le reste du temps, durant l'entretien,
    Quand je ne sais pas ce que je fais là, je dis : je ne sais pas ce que je fais là.
    Quand je me sens perdu et que je ne sais pas par quel bout commencer, je dis : je me sens perdu et je ne sais pas par quel bout commencer.

    Dire ce qui se passe, est pour moi un levier (outil) efficace pour laisser monter en moi autre chose. Et ma parole repart....

    Au début de l'entretien, l'écoutant m'invite à m'asseoir et m'invite à parler de quelque chose en me disant :" comment allez vous?"

    Ensuite je procède toujours avec le même outil : je parle des faits, du ressenti, du retentissement, et je laisse venir les idées.

    Dans le sujet : S'aider soi même avant d'aider les autres, cet exemple me vient en tête :

    L'ecoutant me dit : Comment allez vous ?

    Faits :
    Eh bien... sur le trajet en venant ici, je suis sorti de chez moi et il y avait un monsieur qui m'a sauté dessus tout paniqué pour me demander si j'avais des pinces pour faire demarrer sa voiture.

    Ressentis :
    J'ai été surpris, je ne m'y attendais pas. Je ne voulais pas que ca arrive. J'ai bien des pinces dans ma cave, je ne pouvais pas lui dire que j'en avait pas, mais je ne sais pas exactement où, il faut que je cherche. Et en plus je n'avais pas le temps car j'avais rendez vous ici avec vous. En plus je voyais bien que sa voiture était en plein milieu de la route et qu'il bloquait tout le monde. Des gens klaxonnaient, ça m'a mis la pression ! Mais Je ne voulais pas être en retard alors j'ai menti ! Je lui ait dit que je n'en avait pas. Je ne me sens pas en paix avec ca.

    Retentissement :
    Ca me rapelle la fois où... (phrase outil) et je me met a raconter un autre dileme personnel à partir de mes souvenirs. une situation similaire mais antérieure a celle ci.

    Accès aux idées
    (truc tout bete qui parait évident quand c'est devenu conscient )

    Et bien ce n'est pas que je n'avais pas de pince. Mais c'est que je n'avais pas de temps parce que j'avais rdv.
    La prochaine fois je lui dirai : je vous aurai bien aider cher monsieur mais j'ai un rendez-vous et malheureusement je n'ai pas de temps devant moi pour vous aider. Je regrette.

    Enfin, l'écoutant interomp la séance sur quelque chose qui vient d'etre dit et qui lui semble important que je prenne en compte pour mon "murîssement".
    Cela est comme un petit "a-coup" pour moi qui m'aide à progresser. Petit a-coup par petit a-coup.

    C'est comme si par son interuption, il me permettait de venir écrire ce qui est inconscient et qui vient d'être dit pour venir le mettre dans le conscient. Comme un indication pour que à ce moment là le conscient l'attrappe et s'en saisisse.

    Quand petit a petit ce qui est inconscient devient conscient on évolue vers le mieux.

    On marche vers notre santé.
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    Message par Nutts Jeu 16 Mar 2023, 14:33

    J'ajoute que si j'avais quand même aidé ce monsieur en "difficulté", j'aurai pu me discerner une médaille.

    La médaille de celui qui a réussi à sauver ce monsieur, à être l'homme de la situation, où que sais-je ?. A avoir rendu service. A avoir solutionné un problème. Bref une réussite ou un succès.

    C'est de cette substance là dont je parle plus haut. Celle qui vient en récompense (médaille, je pense du bien de moi, je m'aime etc) et dont il est bon de commencer à se sevrer. Si c'est pas déja fait.

    Aller chercher des pinces dans ma cave était une occasion en or pour celui que j'étais avant. Une occasion facile de sécréter une récompense.

    Sortir de chez le psy en ayant le sentiment d'avoir reussi quelque chose était bien moins certain que d'aller chercher des pinces et de me sentir glorieux d'avoir libéré tout le monde.

    La différence c'est qu'en allant chez le psy je forge ma santé.
    En aidant le monsieur je renforce ma dépendance.

    Quand je suis revenu à la maison... la voiture du monsieur ne bloquait plus le passage. Et comme tout le monde s'en doute, elle avait même disparu avec le monsieur. Et tout était redevenu normal.
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    Message par Yeshi Jeu 16 Mar 2023, 16:33

    Se donner une médaille... Attention ton égo gonfle et qui dit égo dit souffrance...
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    Message par Nutts Jeu 16 Mar 2023, 19:24

    Je vous remercie Yeshi,

    Helas oui, je le pense aussi.

    Cependant je n'apprécie pas tellement utiliser ce petit mot de trois lettres.

    En 3 lettres, je nomme un responsable, un coupable. Et je ne peux etre en paix en présence de quelque chose contre quoi je lutte.

    De plus en le nommant, on parle (selon moi) d'une valise sur laquelle est inscrit E.G.O et sans même voir ce qui se trouve dedans on fait porter notre regard sur le pourquoi. Alors qu'au même moment on peut faire porter notre regard sur les outils, les moyens pour grandir de l'intérieur : le comment.

    Je préfère m'interesser au "comment qu'on fait pour s'en sortir" Smile

    J'ai entendu du psychologue Marshall Rosenberg qu'un drogué ne changera de drogue que pour une meilleure.

    Non pas que je sois un drogué au sens où on l'entend mais en ramenant ce concept à mon cas, je me rendais bien compte que j'etais dépendant de cette substance a base de médaille auto-fabriquée, auto-sécrétée et auto-digérée.

    Le soucis c'est que j'étais dépendant des occasions tendues par autrui. Sans autrui qui me donnait une petite action de terrain à faire pour lui. J'étais mal et je me sentais perdu.

    Je ne pouvais pas méditer à cet époque, je me levait très vite pour aller.... vers un autrui, répondre à sa demande qu'il n'avait pas encore formulée mais que je préssentais comme actuelle.

    Alors m'est venu l'idée de changer de substance. Cela à d'abord été un passage durant lequel les deux substances on coexisteés. Puis... le proverbe de Marshall Rosenberg s'est révélé exact.

    Si je peux me secreter une médaille quand je suis seul. À partir d'un petit élément déclencheur anodin rencontré à la caisse du supermarché.... et à la suite d'un travail de compréhention que je mene (seul ou avec un "psy" selon la complexité) avec quelques outils c'est chouette. Là je deviens responsable, et autonome.

    Je developpe la confiance en moi, l'estime, l'amour de moi, sain. Je marche vers la paix, la santé physique et psychologique.

    Là, je deviens plus disponible à mes perceptions du moment présent.

    Le tout premier vrai écoutant que j'ai rencontré m'a dit un jour au moment du paiement : on construit son nautilus, ensuite... on explore Smile



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    Message par Yeshi Jeu 16 Mar 2023, 21:37

    L'ego tue...

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