L'Arbre des Refuges: Une Philosophie Non Confessionnelle

La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.( Bouddha « l’Éveillé » 623-543 av. J.-C )


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    abbé Pierre

    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty abbé Pierre

    Message par Invité Mar 04 Sep 2007, 12:44

    abbé Pierre Abbe_bio


    Henry Grouès, dit l'Abbé Pierre, est né le 5 août 1912 à Lyon.
    1931
    Renonce par acte notarié à sa part du patrimoine familial et distribue ce qu'il possède à diverses œuvres de charité. Entre chez les Capucins.
    1938
    Ordination sacerdotale le 14 août.
    1941
    Dès le lendemain de la rafle du Vel' d'Hiv à Paris, l'Abbé Pierre accueille des Juifs rescapés d'une première rafle en zone libre.
    1942-44
    Clandestinité :
    participe à la résistance, crée des maquis qui deviendront une partie de "l'Armée du Vercors".
    1943
    Mai : Arrestation par l'armée allemande à Cambo-les-Bains (Pyrénées).
    Evasion, par la traversée de l'Espagne et départ de Gilbratar vers Alger.
    17 juin : première rencontre avec le Général de Gaulle, à Alger.
    1945-51
    Député de Meurthe et Moselle.
    Président du Comité Exécutif du Mouvement Universel pour une Confédération Mondiale.
    1949
    Avec André Philippe, Député, il dépose un projet de loi tendant à reconnaître l'objection de conscience. Il entreprend la construction (souvent illégale) de logements pour familles sans-abri et accueille chez lui un homme désespéré, Georges : cet événement marque la fondation de la première communauté Emmaüs (Neuilly-Plaisance).
    1954
    Une femme puis un bébé meurent de froid en janvier et en février. L'Abbé lance un appel sur les ondes de RTL : c'est "l'insurrection de la bonté" à Paris et en province. Lors de cet hiver de froid terrible, l'Abbé Pierre demande au Parlement un milliard de francs, qui lui est d'abord refusé. Trois semaines plus tard, le Parlement adopte à l'unanimité non pas un, mais dix milliards de crédits pour réaliser immédiatement 12 000 logements d'urgence à travers toute la France, pour les plus défavorisés.
    Fondation de la revue "Faims et Soifs", de la S.A. HLM Emmaüs, de l'Union nationale d'aide aux sans-logis qui deviendra la Confédération Générale du Logement (association de locataires), ainsi que de l'Association Emmaüs de Paris.
    1969
    Première assemblée générale d'Emmaüs International à Berne (Suisse), qui adopte le Manifeste Universel du Mouvement Emmaüs.
    1981
    l'abbé Pierre est fait Officier de la Légion d'Honneur, au titre des droits de l'homme.
    1984
    Lancement de la Banque Alimentaire en France, par Emmaüs, le Secours Catholique et l'Armée du Salut.
    1985
    Constitution d'Emmaüs France qui rassemble toutes les composantes d'Emmaüs en France.
    1987
    Décembre : Commandeur de la Légion d'Honneur, pour son action dans le domaine du logement.
    1988
    Création de la Fondation Abbé Pierre pour le logement des Défavorisés, reconnue d'utilité publique en 1992.
    1991
    Pentecôte : jeûne à l'église Saint Joseph de Paris, avec les "déboutés du droit d'asile" qui font une grève de la faim dans l'indifférence générale.
    2001
    Remise des insignes de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Président de la République.
    2004
    Elevé à la dignité de Grand' Croix de la Légion d'Honneur par le Président de la République.
    2007
    Décès de l’Abbé Pierre le 22 janvier.

    http://www.fondation-abbe-pierre.fr/abbe_pierre.html
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty oui continuons le ce combat

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 18:30

    abbé Pierre L_abbe_Pierre

    Ce matin s'est éteint l'Abbé Pierre. Comme
    l'a fait François Hollande, je veux adresser à ses proches mes plus
    sincères condoléances. Je souhaite aussi saluer son action inlassable
    au service des sans-abris et des plus démunis.


    Le message de François Hollande :
    "L’Abbé Pierre a mis sa vie au service des plus démunis. Mais, s’il
    disparaît aujourd’hui, son appel résonnera avec la même intensité tant
    qu’une personne en France -et dans le monde- restera sans abri.
    Mais
    sa force aura été d’engager un mouvement qui le dépasse lui-même. Il a
    créé Emmaüs ; il a suscité une multitude d’initiatives pour les
    mal-logés ; il a bousculé le désordre établi. Il a fait plier à
    plusieurs reprises des pouvoirs publics trop indifférents.


    Et, au-delà des mots, des incantations et même des lois, le meilleur
    hommage que l’Abbé Pierre puisse recevoir, c’est la mise en œuvre d’une
    politique du logement garantissant effectivement un toit et une dignité
    pour chacun. C’est le devoir des socialistes."


    abbé Pierre AbbePierre


    TOUS ENSEMBLE AVEC LES COMPAGNONS D EMMAUS ET LEUR FORMIDABLE TRAVAIL CONTRE L EXCLUSION
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 18:46

    et pas seulemement des socialistes mais aussi de tous les humains et dans n'importe quel pays


    abbé Pierre Abbe_p10
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty une autre image de l abbé Pierre

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 18:58

    dumoins l' image de son reflet :

    qu'en pensez vous?

    abbé Pierre Medium_Copie_de_PhotosLPPC11013_R
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 19:00

    tu prêche une convaincue Flo
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty son combat

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 19:11

    SDF

    Droit au logement opposable :
    la loi examinée au Sénat



    NOUVELOBS.COM | 30.01.2007 | 19:04

    abbé Pierre Ico3-reagir-art7 réactions

    La
    majorité sénatoriale veut protéger les élus locaux face au risque de
    multiplication des contentieux si le demandeur de logement saisit le
    tribunal.








    abbé Pierre 185422Un campement de SDF à Lille (AP)
    Les
    sénateurs examinent à partir de mardi 30 janvier le projet de loi
    instituant le droit opposable au logement, que Jean-Louis Borloo veut
    rebaptiser "Abbé Pierre", avec la ferme intention de protéger les élus
    locaux face au risque de multiplication des contentieux.

    Ce texte, décidé dans l'urgence en réaction à la mobilisation en faveur
    des sans-abri orchestrée par l'association "Les Enfants de Don
    Quichotte", vise à permettre à terme à toute personne de saisir la
    justice contre les pouvoirs publics en cas de refus d'un logement
    décent. Vieille revendication des associations, il était réclamé depuis
    2002 par le Haut comité pour le logement des personnes défavorisées.



    Mise en œuvre progressive




    Le projet de loi prévoit une mise en œuvre progressive du droit au
    logement opposable: fin 2008 pour les personnes les plus en difficulté
    et le 1er janvier 2012 pour l'ensemble des mal-logés.

    Concrètement, une personne n'ayant pas obtenu de réponse à une demande
    de logement pourra saisir une commission de médiation. Les sans-logis,
    les personnes menacées d'expulsion, placées dans une structure
    d'hébergement temporaire, logées dans une habitation insalubre ou les
    ménages avec enfants mineurs logés dans des taudis pourront la saisir
    sans délai.

    Les autres demandeurs en attente de logement pourront faire valoir leur
    droit s'ils n'ont pas obtenu de réponse "dans un délai anormalement
    long", dont la durée sera définie par le préfet en fonction des
    caractéristiques locales.



    Tribunal administratif




    Si aucune solution n'est trouvée par la commission de médiation, le
    demandeur pourra saisir le tribunal administratif. Le juge ordonnera le
    relogement et pourra assortir cette injonction d'une astreinte.

    L'Etat sera le garant du respect du droit opposable au logement. Il
    pourra cependant déléguer cette responsabilité avant le 1er décembre
    2008 à titre expérimental aux élus locaux qui le souhaitent.
    L'expérimentation concernera les 52 communes et les établissements
    publics de coopération intercommunale (EPCI) qui distribuent
    aujourd'hui au nom de l'Etat les subventions en faveur de la
    construction.



    "Mesure d'affichage"



    Mais la majorité sénatoriale refuse cette "mesure d'affichage". "Le
    maire ou le président de l'EPCI ne disposent ni des moyens (pouvoir de
    réquisition par exemple), ni forcément de la volonté de la mettre en
    oeuvre", fait valoir Bernard Seillier (Rassemblement démocratique et
    social européen), rapporteur du texte pour la commission des Affaires
    sociales, qui défendra un amendement de suppression.

    La date d'entrée en vigueur du dispositif devrait également faire
    débat. Alors que Bernard Seillier veut s'en tenir au calendrier fixé
    par le gouvernement, Dominique Braye, rapporteur UMP de la commission
    des Affaires économiques, propose d'instituer un droit à l'hébergement
    temporaire au 1er janvier 2008, et de repousser au 1er janvier 2012 la
    reconnaissance du droit au logement opposable pour les cinq catégories
    de demandeurs éprouvant des difficultés particulières de logement.

    Le sénateur UMP propose de repousser au 1er janvier 2014 la date
    d'entrée en vigueur pour l'ensemble des demandeurs. La crainte d'une
    multiplication des contentieux est à l'origine de ces amendements.



    "Improvisation"



    De leur côté, les sénateurs socialistes vont défendre une motion de
    renvoi en commission pour dénoncer "les conditions d'impréparation et
    d'improvisation dans lesquelles ce projet de loi est présenté".

    Tout en saluant le projet de loi, les associations soulignent que la
    mise en œuvre du droit au logement opposable doit s'accompagner d'un
    effort massif de construction, sauf à risquer de rester purement
    incantatoire. La Fondation Abbé Pierre considère ainsi ce texte "comme
    une étape d'un processus qui devra être accompagné, à court terme, par
    des mesures concrètes pour son effectivité".

    Le projet de loi doit être examiné par les députés avant la suspension le 22 février des travaux du Parlement. (AP)

    abbé Pierre US-SDF-1-3
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 19:20

    en Belgique il y a une loi qui permet aux commune de réquisitionner (tout en laissant le titre de propriété aux propriétaires) les logements innocupés
    c'est une loi contre les personnes qui achettent des logements pour que personne ne puissent habiter dedans ou demander des loyers trop élévés, tellement que personne ne saurait les payer
    c'est aussi pour amoindrir les spéculations immobiliaires
    Sur le fond cette loi n'est pas parfaite mais elle a le mérite d'exister. Le problème est toujours le même, les instances communales ne la met pas en pratique
    Anonymous
    Invité
    Invité


    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 19:21


    abbé Pierre Abbe-pierre1





    abbé Pierre Abbepierre-citation


    abbé Pierre Abb%C3%A9%20P.thumbnailL'abbé Pierre

    En 1949, il a l'idée de génie de créer la communauté Emmaüs fondée sur le
    principe de demander aux exclus de pourvoir eux-mêmes à leurs besoins
    en récoltant les surplus des nantis, rompant ainsi avec la charité
    traditionnelle. Hiver 1954 : Une femme meurt de froid dans la rue.
    L'abbé lance un appel pathétique en faveur des sans-abri sur les ondes
    de Radio-Luxembourg qui suscite un gigantesque élan de solidarité. Le
    religieux comprend alors le poids des médias.
    Sa vie n'est que fidélité à son action contre "le chancre de la pauvreté"
    et à sa méthode, les "coups de gueule" par voie de presse. "Les médias
    existent, il serait idiot de ne pas les utiliser", dit-il un jour avec
    candeur. Il aurait pu tenir le même raisonnement à propos des hommes
    politiques, qu'il bousculait, de quelque bord qu'ils soient, refusant
    toute récupération.
    Revenu sur le devant la scène dans les années 80, il soutient Coluche et ses
    "Restaurants du coeur", martelant qu'"avoir faim à Paris est
    intolérable".
    En 1994, quarante ans après son premier cri pour les sans-logis, l'abbé lance un
    nouvel appel, dirigeant sa colère non plus sur l'Etat, mais sur les
    maires des grandes villes, coupables d'impéritie en matière de logement
    des plus démunis. Tenace, il recommence en 2004. Toujours "sur le
    terrain", l'abbé soutient les occupations d'immeubles vides par les
    militant de l'association Droit au logement (DAL) ou par les Africains
    expulsés de l'église Saint-Ambroise à Paris en 1996.
    Promu Grand officier de la Légion d'Honneur en 1992, il repousse cette
    distinction avec fracas - il ne l'acceptera qu'en 2001 - pour protester
    contre le refus du gouvernement d'attribuer des logements vides aux
    sans-logis, coup d'éclat qui contribue à faire appliquer la loi de
    réquisition.
    Aucune souffrance ne le laissait indifférent : en 1993, il écrit au président
    Mitterrand pour réclamer une intervention militaire en
    Bosnie-Herzégovine, où, dit-il, "les limites du crime sont dépassées".
    Trois ans plus tard, il provoque le désarroi chez ses proches en apportant
    son soutien au philosophe Roger Garaudy, auteur d'un livre
    révisionniste. Puis il s'explique et se repent.
    Au soir de sa vie, le prêtre chiffonnier évoquait la mort comme "une
    impatience" : "La mort, c'est la sortie de l'ombre. J'en ai envie.
    Toute ma vie, j'ai souhaité mourir".
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    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

    Message par Invité Jeu 06 Sep 2007, 21:50

    une manière de rendre hommage à ce grand homme, c'est d'aller faire ses achats dans les centres Emmaus

    on y trouve de tout et pour pas cher

    et si vous n'avez plus besoin de quelque chose
    pensez encore Emmaus

    vous ferez des heureux
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    abbé Pierre Empty APPEL DE L ABBE PIERRE EN 1954

    Message par Invité Dim 09 Sep 2007, 20:40

    "Mes amis, au secours ! Une femme vient
    de mourir gelée... Chaque nuit, ils sont plus de 2.000 recroquevillés sous le gel, sans
    pain, plus d’un presque nu. Ecoutez-moi : deux centres de dépannage viennent de se
    créer, ils regorgent déjà. Il faut en ouvrir partout ; il faut que ce soir même dans
    toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes
    s’accrochent sous une lumière dans la nuit à la porte de lieux où il y ait
    couvertures, paille, soupe et où on lise : centre fraternel de dépannage. Toi qui
    souffre, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, on t’aime. La météo
    vient d’annoncer un mois de gelées terribles. Devant leurs frères mourant de
    misère, une seule volonté doit exister entre hommes : rendre impossible que cela dure.
    Chacun de nous doit venir en aide aux sans-abri. Il nous faut pour ce soir et au plus tard
    pour demain, 5.000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles. Déposez-les
    vite à l’hotel Rochester, 92 rue de la Boétie. Rendez-vous des volontaires et des
    camions pour le ramassage des couche-dehors, ce soir à 23 heures devant la tente de la
    montagne Sainte-Geneviève. Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir
    sur l’asphalte ou sur les quais de Paris. Merci."
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    abbé Pierre Empty pelerins d 'Emmaus

    Message par Invité Dim 09 Sep 2007, 20:44

    Une prière de l’abbé Pierre : Pèlerins d’Emmaüs

    trouvée dans une petite église du tarn et garonne : Montricoux qui détient en elle tout un passé des templiers (ceci pour la petite histoire)

    cette prière de l'Abbé Pierre me fait tellement penser à celle de Bouddha lorsqu'il prit conscience du monde pas toujours idylique

    abbé Pierre Photo_tete_Abbe_Pierre

    Pèlerins d’Emmaüs


    Seigneur Jésus, souviens-toi

    de cette petite maison là-bas à Emmaüs,

    et du bout du chemin qui y conduit quand on vient de la grand-route.

    Souviens-toi de ceux qu’un soir, tu abordas là-bas,

    souviens-toi de leurs cœurs abattus,

    souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent,

    souviens-toi du feu dans l’âtre auprès duquel vous vous êtes assis,

    et d’où ils se relevèrent transformés, et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour...


    Regarde-nous.


    Vois, nous sommes tous pèlerins d’Emmaüs,

    nous sommes tous des hommes qui peinent dans l’obscurité du soir,

    las de doutes après les journées méchantes.

    Nous sommes tous des cœurs lâches, nous aussi.

    Viens sur notre chemin, brûle-nous le cœur à nous aussi.

    Entre avec nous t’asseoir à notre feu...

    Et qu’exultant de joie triomphale, à notre tour, nous nous relevions pour bondir révéler


    Abbé Pierre

    PS : il y avait bien d'autres trésors dans cette petite église .........
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    Message par Karma Trindal Dim 09 Sep 2007, 22:28

    Puisse-t-il y avoir beaucoup d'êtres comme lui pour venir en aide aux plus démunis!

    Merci floraison pour ces beaux textes de ce Saint homme.

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    Message par Karma Yeshé Gyatso Lun 10 Sep 2007, 10:09

    N'oublions pas que l'Abbé pierre avant d'étre le défenseur des pauvres a été une HEROS DE LA RESISTANCE ARMEE au Nazisme. Grand croix de la libération en 1945, il n'était pas aumonier dans la résistance mais reconnait lui même dans son livre d'entretien "Avoir TUE des nazis et étre prét a le refaire".

    Rien de ce qu'il a fait (et que j'admire au plus haut point) n'aurait été possible sans ce passé de RESISTANT qui lui ouvrait de nombreuses portes. N'oublions pas non plus l'admirable Geneviéve ANTHONIOZ DE GAULE (Déportée) et le pére Wrezinscki cofondateur d'ATD Quart Monde.

    Ces hommes et ces femmes sont l'Honneur du Catholicisme dont l'attitude face au nazisme et au fascisme est loin d'avoir toujours été trés claire. L'abbé PIERRE lui est resté fidéle jusqu'au bout (squatteurs de Cachans) a ses combats de jeunesse.

    Jean Claude abbé Pierre 36_11_3

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    Message par Invité Lun 10 Sep 2007, 13:54

    jean claude je ne connais pas ces personnes pourquoi ne ferais-tu pas un topic pour ces personnes dans cette catégorie?
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    Message par Karma Yeshé Gyatso Lun 10 Sep 2007, 15:10

    Un Topic n'est pas nécessaire il me semble, Genevieve ANTHONIOZ DE GAULE était une des niéces du Général de GAULE, Marié e a un Juif, elle rejoint la résistance armée en 1942, arrétée elle est emprisonnée puis déportée. A son retour elle rentre dans l'anonymat jusqu'a sa rencontre avec le Pére Joseph Wrezinscki.

    abbé Pierre De_dga10


    abbé Pierre De_gau10
    Aumonier des prisons ce dernier est le fondateur d'AIDE A TOUTE DETRESSE QUART MONDE (ATD Quart Monde) qui est une organisation catholique pratiquant l'Empathie avec les populations les plus défavorisée. Vivant dans les bidonvilles, ou partageant le quotidien des réprouvés, les militants sont immergés dans le quotidien des pauvres. Ainsi un Polytechnicien et son épouse Esthéticienne vont abandonner leur confort parisien pour s'installer dans un bidonville avec leurs enfants. Lui fera l'école, elle ouvrira un salon de soins et de coiffure pour ces pauvres. Leurs enfants vivront AVEC les enfants des plus pauvres.

    Genevieve ANTHONIOZ-DE GAULE deviens la présidente de ce mouvement (fort mal vu de l'institution Catholique) et reste dicréte jusqu'a la montée du Front National ou elle sort de sa discrétion pour étre a la pointe du combat contre le retour de "La peste Brune". Se servant de son passé et de son nom elle oeuvrera jusqu'a sa mort pour que les Catholiques "De Droite" ne cédent pas aux sirénes de la Haine et de l'antisémitisme. Elle est a l'origine de la "Journée contre la misére" et de la décision de rebaptiser la place du Trocadéro en Parvis des droits de l'Homme.
    Joseph Wrezinski lui fera en 1997 un rapport sur la misére en France qui feras grand Bruit par on caractére de réquisitoire implacabe contre les riches et les gouvernements succécifs accusés de ne s'Etre jamais vraiment préocupé des plus pauvres. ATD Quart Monde éxiste toujours et continue a oeuvrer entre autre auprés des "Clandestins" et des" Grands blessés de la Vie" selon l'adirable formule de ce prétre engagé.

    Jean Claude abbé Pierre 36_11_3

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    Message par Tchoung Fou Lun 10 Sep 2007, 16:07

    Merci pour tous ces rappels


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    Message par Karma Yeshé Gyatso Lun 10 Sep 2007, 16:28



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    Message par Karma Yeshé Gyatso Lun 10 Sep 2007, 17:25

    Quelques Coups de gueueles de l'Abbé qui nous rapelle que: NE PAS AGIR C'EST CAUTIONNER:

    https://www.youtube.com/watch?v=tXDkCTdKXNk

    https://www.youtube.com/watch?v=gANGYUNMNaY

    https://www.youtube.com/watch?v=1IiGKgQFapw

    On peut aussi militer avec le Rire:

    https://www.youtube.com/watch?v=1VHEy9UMg0E

    ou en chansons

    https://www.youtube.com/watch?v=Q1u9l18l1j8

    Je pense qu'il faut aussi rappeler que la RELEVE éxiste

    https://www.youtube.com/watch?v=La78n1ZY-7M

    rappelons aussi que le pape n'a pas cru bon honorer cet homme peut étre a t'il vu cette vidéo

    https://www.youtube.com/watch?v=Yf89JWFpuQY

    Le pape n'est qu'un Homme dis t'il = Hérésie car remise en cause de l'Infaillibilité pontificale.

    Jean Claude abbé Pierre 36_11_3

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    Message par Invité Lun 10 Sep 2007, 18:01

    Quelques Coups de gueules de l'Abbé qui nous rapelle que: NE PAS AGIR C'EST CAUTIONNER:



    je suis en totale et parfaite harmonie avec cette pensée JCB

    merci pour tous ces éclaircissements qui nous aprennent énormément

    tu es notre historien accompli et nous goûtons de plus en plus tes posts qui nous enrichissent en nous donnant une vision plus juste sur le sujet mais aussi une réflexion plus approfondie

    tu nous es tres précieux ::24:



    encore merci à toi

    flo et ::56: pour vos interventions si agréables dans l'échange


    Dernière édition par floraison le Jeu 10 Juil 2008, 06:42, édité 1 fois
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    Message par Invité Lun 10 Sep 2007, 18:26

    en te lisant, JCB, j'ai retenus deux mots:

    "situation de violence" et "fraternité"


    [Chronique de l’arbitraire et ses moyens de résistance



    abbé Pierre Medium_crs_petitCes
    quelques courts textes de réflexion ont été élaborés par un groupe de
    participants au réseau Résistons Ensemble contre les violences
    policières et sécuritaires (www.resistons.lautre.net), regroupés autour du titre La violence de la police et proposés aux débats dans le réseau.

    Contact : contact4pages@no-log.org

    Comme un récent rapport de l’ONG Amnesty
    International le notait, les violences policières sont en augmentation
    constante. Nous proposons quelques réflexions quant à l’origine et à la
    nature de ces violences, et quelques pistes sur la manière de réagir.

    Les “ bavures ”, qu’est-ce que c’est ?

    Une bavure, au sens propre, c’est
    quand, sur un dessin ou un texte calligraphié, un peu d’encre a coulé :
    bref, c’est une tache. La bavure est la petite saleté sur la feuille
    bien écrite du maintien de l’ordre. Comme si tout allait bien, sauf la
    bavure. Quand on utilise ce mot, on sous-entend que la police ferait
    bien son travail et que tout irait pour le mieux s’il n’y avait pas les
    “ bavures ”. Pourtant, loin d’être exceptionnelles, les violences sont
    au cœur de la pratique courante de la police. Certes, elles
    n’aboutissent pas toutes à la mort ou à la blessure grave, elles ne
    font pas tous les jours, sous leur nom de “ bavures ”, les gros titres
    des journaux, mais elles sont en revanche constantes et quotidiennes :
    manière de parler, contrôle arbitraire, baffes, harcèlement, racisme,
    etc. La violence ne réside pas uniquement dans les coups, mais aussi
    dans la manière dont les policiers cherchent à humilier ou à stresser
    les personnes qu’ils interpellent. Ces méthodes poursuivent un double
    objectif : d’abord elles sont une part non judiciaire de la “ punition
    ” que la société désire infliger à ceux qui contreviennent à ses lois,
    et elles sont assumées comme telle. Même lorsque la procédure ne
    s’achève pas par des poursuites, l’idée est que le passage par le poste
    de police soit un moment suffisamment désagréable pour dissuader d’y
    retourner. D’autre part, les mauvais traitements visent à faire fléchir
    la résistance des suspects pour obtenir leurs aveux ou leur coopération
    à l’enquête - ce qui, en vocabulaire policier, s’appelle “attendrir la
    viande”.

    Il ne saurait donc être question de bavures, mais de “ violences
    policières ” au sens large, et de bien comprendre que les cas extrêmes
    de mort ou de blessures graves ne sont que la face visible et
    médiatique d’un phénomène permanent.


    Est-ce que le droit permet d’éviter les violences policières ?

    Quand les associations comme le MRAP ou
    la LDH dénoncent les “ bavures ”, elles semblent croire le plus souvent
    que, si la police respectait le “ droit ”, sa violence disparaîtrait,
    que la police deviendrait une institution démocratique, au service des
    “ citoyens ”

    Ce point de vue ignore, ou minimise, le fait que, comme on vient de le
    voir, la violence de la police est nécessaire à son fonctionnement
    même. Mais il se trompe surtout lourdement sur la nature du “ droit ”.

    Le droit, contrairement à ce qu’on dit en général, n’est pas un
    ensemble de règles qui s’imposent à tous et qu’on doit observer à tout
    instant. Le droit ne devient réel qu’à travers les institutions qui le
    font exister : l’État, la justice, la police.

    Dans un tribunal, ce n’est pas la “ vérité ” qui compte, mais la “
    vérité judiciaire ”. La vérité et la “ vérité judiciaire ” sont deux
    choses très différentes ; la vérité judiciaire est ce que décide le
    tribunal, sur la foi des témoignages ou des preuves matérielles, mais
    aussi en fonction des présupposés des juges, du rang social de ceux qui
    sont jugés, etc. Ce qui compte devant un tribunal, ce n’est pas la
    théorie, c’est à dire ce que le droit prétend être ou devrait être,
    mais comment les choses se passent pratiquement. Par exemple la parole
    d’un policier n’a en principe pas un poids plus important que celle
    d’un simple témoin, ou d’un accusé : dans les faits le policier est
    presque systématiquement cru, du seul fait qu’il est policier. Cela
    n’est pas dû au fait que les policiers sont méchants et mentent pour le
    plaisir et que les juges croient les policiers aussi par méchanceté. Il
    est simplement logique que, dans la perspective judicaire, le témoin a
    priori le plus fiable soit cru : or, un collaborateur de la justice
    doit être plus fiable qu’un autre, sinon le système se condamne
    lui-même. Ce n’est pas la police qui est un outil au service du droit :
    c’est le droit qui est un outil au service de la police (voir : “ La
    justice peut-elle empêcher les violences policières ”).

    Les violences, ce sont les flics qui en parlent le mieux…


    Les syndicats policiers ont cet
    avantage sur des associations comme le MRAP ou la LDH qu’ils savent
    mieux que quiconque que la violence est indissociable de la pratique de
    la police. Ils ne se cachent pas devant la réalité : ils avouent que
    faire respecter l’ordre suppose une certaine dose de contrainte, même
    s’ils cherchent parfois à la minimiser.

    Toutefois, ces mêmes syndicats estiment cette violence légitime. En
    gros, ils nous disent qu’on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.
    Certains vont se trouver la cible de ces violences, mais c’est pour le
    bien de tous, la défense de la veuve et de l’orphelin passant par ce
    sacrifice nécessaire.

    Toutefois, les vraies questions, à savoir qui sont réellement les “
    œufs ”, et ce qu’est “ l’omelette ”, les syndicats de flics ne les
    posent jamais.

    Les “ œufs ” qu’il faut casser, pour les flics, ce sont les “
    délinquants ”. Un article tiré du journal d’un syndicat de police (le
    Trait d’union n°166, pp. 18-19) l’explique ainsi :
    Les violences dont sont accusés les fonctionnaires de police ne sont
    jamais gratuites ; elles ne sont que la conséquence de la commission
    d’une infraction, d’un délit, par la personne dont les conditions
    d’interpellation ou de maintien dans les services de police sont
    contestées. ”
    Les victimes des violences policières l’ont bien
    cherché : certes, il est regrettable qu’elles soient frappées, mais si
    elles ne commettaient pas d’infraction, il ne leur arriverait rien. Ce
    que le même article résume en disant : “ L’honnête citoyen ne se
    plaint jamais de l’intervention policière qui au contraire le rassure,
    surtout dans les transports en commun. Le délinquant quant à lui en
    sera toujours marri, à juste titre. ”


    En réalité, là n’est pas le problème : ceux qui font l’objet de
    violences policières peuvent avoir commis une infraction, évidemment,
    comme ils peuvent ne pas en avoir commis. Des “ innocents ” (si tant
    est que ce mot ait un sens) sont constamment l’objet du mépris, de la
    hargne ou de la violence policière.

    Mais qu’ils respectent ou non les lois, ceux qui sont traités ainsi
    appartiennent à des populations considérées comme suspectes par nature.
    Ceux qui sont les premières victimes de la violence de la police sont
    aussi ceux dont on pense qu’ils sont les plus susceptibles de
    transgresser des lois qui servent à les maintenir dans leur état
    d’exploités.

    “ L’omelette ” qu’il s’agit de défendre n’est évidemment pas le bien
    commun de tous les citoyens, mais le gâteau que ceux qui dominent la
    société doivent prendre garde de ne pas trop partager. Voilà ce qui
    demande que soient sacrifiés sur l’autel de la violence de la police
    ceux qui précisément sont les perdants du système.

    Un système inégal se perpétue par la violence : c’est là la seule
    conclusion qu’on puisse tirer de l’existence des “ bavures ” et de la
    violence policière.
    La justice peut-elle empêcher les violences policières ?
    Michel Tubiana, président de la Ligue des droits de l’homme, relève, dans un article du Parisien daté du 17 février 2005, que “
    les magistrats ont globalement tendance à privilégier la version des
    policiers assermentés qui portent plainte pour outrage et rébellion à
    celles des citoyens qui affirment s’être fait taper dessus ou humilier.
    La justice n’entend pas les plaintes à égalité, classées “sans suite”
    voire admet souvent que les policiers se couvrent entre eux ”
    . Ammesty, dans son rapport, fait le même constat.

    Toutes ces organisations institutionnelles demandent à ce que la
    justice exerce un meilleur contrôle sur la police. Cet argument repose
    sur un principe, celui de l’indépendance de la justice, qui ne résiste
    pas à l’épreuve des faits.
    Le juge étant le seul garant de la liberté individuelle, le citoyen
    n’a pas le droit d’intervenir lorsqu’une opération policière a lieu, et
    ce quelles que soient les violences exercées. La Cour de cassation a
    même pris la précaution de préciser que “ l’illégalité d’un
    contrôle d’identité ne saurait entraîner la nullité des poursuites
    relatives à outrage et rébellion et coups ou violences volontaires
    commis contre les autorités de police à l’occasion du contrôle ”
    .
    (Cour de cassation, 7 février 1995). L’individu qui essaierait de se
    soustraire ou de s’interposer face à un contrôle policier pourtant
    reconnu comme illégal par la justice risquerait donc d’être quand même
    condamné.

    Seul le juge peut, une fois saisi, donc forcement après les faits, et
    souvent quelques mois voire quelques années plus tard, décider si une
    intervention policière était légale ou non. Si un individu se fait
    lyncher par des policiers, voire tuer, comme ces sans-papiers morts
    étouffés par les flics lors de leur expulsion, personne ne doit
    intervenir, l’autorité de la police doit demeurer absolue. Les
    policiers ont la libre appréciation de la situation.
    N’ayant pas eu le droit de réagir sur le moment, un individu victime
    ou spectateur de violences policières va donc peut-être (c’est souvent
    une bataille procédurale) être amené à témoigner devant la justice.
    Encore faut-il, s’il est un passant, que les policiers ne l’aient pas
    obligé à “ circuler ” en prétextant un périmètre de sécurité qui leur
    permet d’éviter les témoins gênants.

    Comment ce témoignage va-t-il être pris par la justice ? Un arrêt de la
    cour d’appel de juillet 1999 offre des indications quant aux conditions
    de crédibilité des témoignages portés à la connaissance de la justice.
    Cet arrêt commence par énoncer que
    dans l’absolu la parole d’un policier, a fortiori celle d’un officier
    de police judiciaire, est plus crédible que celle d’un trafiquant de
    drogue ”
    . Il faut entendre par là que de manière générale la
    parole d’un fonctionnaire assermenté est plus crédible que celle du
    simple citoyen surtout s’il a fait l’objet d’une intervention (
    contrôle d’identité) ou d’une poursuite ( outrage et rébellion). Les
    dires des policiers ne peuvent être remis en cause que si certains
    éléments sont réunis : il faut que les déclarations du “ délinquant ”
    (“ un citoyen ” aux mains de la police devient un “ délinquant ”)
    soient confortées par des éléments extérieurs : constations médicales,
    contradictions dans le PV et plus rarement , aveux de certains des
    policiers. Pouvoir réunir ces éléments est rarement possible. Une
    personne ayant déjà un casier judiciaire n’aura de crédit que dans des
    cas exceptionnels. Même lors d’un décès le passé judiciaire de la
    personne est mis en avant pour justifier le meurtre, comme pour Mourad
    à Nîmes. En cas de violences policières ce n’est pas le comportement
    des policiers qui est étudié mais le profil de l’individu ( quelle
    situation familiale, quel niveau d’études, quel emploi, quelle
    domiciliation) qui est mis en avant pour déterminer sa crédibilité. En
    l’absence de témoins considérés comme fiables et de contradictions dans
    les procès-verbaux, les keufs sont assurés de ne pas être inquiétés
    pour les violences qu’ils auront commises. Si les flics sont assez
    malins, maquiller les procès-verbaux et veiller à ne pas se contredire
    rend leur version inattaquable.
    Pour donner plus de poids aux paroles de victimes de violences
    policières, les associations de défense des droits de l’homme
    voudraient que les juges cessent d’accorder toute confiance aux
    procès-verbaux policiers. Or, ceci paraît structurellement impossible :
    sans la confiance dans ses auxiliaires, c’est le fonctionnement de la
    justice qui n’est plus assuré. Si les manœuvres ou le maquillage d’une
    faute ne sont pas démesurément grossiers, les éléments du procès-verbal
    sont toujours considérés comme établissant la vérité. (voir Fabien
    Jobard, Bavures policières, la force publique et ses usages,
    p. 250). S’il vient à l’idée d’un keuf de contredire les autres flics ,
    il peut se faire rappeler à l’ordre par son supérieur et subir les
    brimades de ses collègues. Agir ainsi c’est risquer d’être mis au
    placard. Les juges n’ont qu’une version biaisée des faits et ce n’est
    pas eux qui protègeront les citoyens. Lorsque des vices de procédure ou
    des violences policières leur sont rapportés il est loin d’être
    systématique que les juges annulent les poursuites ni qu’ils
    sanctionnent les fonctionnaires de police. En effet, les policiers font
    un travail nécessaire aux juges, sans lequel aucun dossier ne serait
    sur leurs bureaux. Et ils ont conscience que souvent les aveux et les
    preuves ne sont établis que si des pressions sont exercées notamment
    lors des interrogatoires. Ils ferment donc les yeux sur les pressions
    exercées, pour autant qu’elles ne soient pas exorbitantes.


    Dernière édition par le Lun 10 Sep 2007, 18:31, édité 2 fois
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    abbé Pierre Empty suite

    Message par Invité Lun 10 Sep 2007, 18:27

    Que peut-on faire quand on est victime de violences policières ?

    Recours juridiques

    Il existe plusieurs recours juridiques. Il est possible de déposer une
    plainte, en se portant partie civile, dans un commissariat de police, à
    la gendarmerie nationale ou en écrivant directement au procureur de la
    République. On peut aussi saisir l’IGPN/IGS, la police des police, et
    dans un autre genre la Commission nationale de déontologie de la
    sécurité.
    Dans la pratique

    La réalité du terrain, pour peu que l’on s’y attarde, achève le travail
    des flics. Dans la plupart des cas, L’IGPN ne retient pas le caractère
    illégitime des faits qui lui sont soumis. La CNDS qui ne peut être
    saisie que par l’intermédiaire d’un élu (un parlementaire, sénateur ou
    député) ne connaît pas beaucoup plus de résultats… et les difficultés
    rencontrées dans le cadre d’une défense juridique sont nombreuses.

    (voir “ La justice peut-elle empêcher les violences policières ? ”)
    Ne pas avoir d’illusions

    S’il est vrai que la machine judiciaire se révèle être un outil au
    service de la police, la lutte contre les violences policières peut et
    doit être quand même menée. Ne pas avoir d’illusions, être conscient
    qu’il y a peu de chances que la justice reconnaisse comme victime de
    l’arbitraire policier celui qui s’est fait tabasser ne veut pas dire
    qu’il faille se résigner ou délaisser la lutte sur un plan juridique.
    (voir “ Est-ce que le droit permet d’éviter les violences policières ?
    ”)
    D’une part, il s’agit de répondre à l’urgence de la menace d’une
    sanction judiciaire qui accompagne souvent les violences policières. Si
    l’expérience montre que l’on n’arrive que très exceptionnellement à
    faire reconnaître par la justice l’existence des violences policières,
    la stratégie offensive de la mobilisation, éventuellement accompagnée
    par une plainte contre les brutalités policières peut aboutir à des
    peines moins graves. En revanche, toute autre stratégie de défense, du
    genre “ je fais confiance à la justice de mon pays ”, et en particulier
    celle qui s’imagine que “ faute avouée est à moitié pardonnée ” conduit
    en général aux peines les plus lourdes.

    D’autre part, la lutte contre les violences policières et sécuritaires,
    en étant conscient de la connivence entre la police et la justice et du
    rôle social de ces outils de répression de l’État peut passer par la
    mise à nu de ces mécanismes (voir “ Comme la nuée porte l’orage, l’État
    porte en lui même la violence ”).
    L’auto-organisation dans un comité de soutien

    Il n’existe pas de recette toute faite. Chaque histoire est unique et
    la manière d’y répondre dépend d’abord de la volonté des premiers
    concernés, les personnes qui ont subi les violences policières, puis
    des conditions dans lesquelles se sont déroulés les événements, de
    l’envie de réagir, de l’inventivité face à ces situations… Les conseils
    qui suivent ont pour vocation d’ouvrir des pistes d’organisation et de
    faire partager quelques bilans d’expériences passées.

    Un comité de soutien est une manière de s’organiser pour briser
    l’isolement et ne pas se laisser enfermer dans la toile d’araignée de
    la violence judiciaire. Il permet de développer la mobilisation en
    veillant à rester indépendants, construire un rapport de force qui seul
    pourra faire rempart contre la toute puissance de la justice. Mais il
    peut aussi poser le débat des violences policières dans un cadre plus
    large…

    Le premier conseil serait de commencer par compter sur soi-même, les
    proches de la personne qui a subi les violences policières et la
    famille. Un comité de soutien peut commencer à peu de gens, car c’est
    moins le nombre qui va compter que l’implication du noyau initial, sans
    se cacher que c’est une activité qui demande pas mal de temps et
    d’énergie.

    Par ailleurs, la rédaction d’un texte qui résume l’affaire et pointe
    les violences de la police, ses accusations mensongères, la situation
    médicale du détenu… en essayant d’être court et argumenté, peut servir
    à faire connaître l’affaire autour de soi, les connaissances, même
    lointaines, le milieu professionnel, associatif ou dans le quartier… Il
    peut servir à convoquer une réunion d’information auprès des gens à qui
    il a été distribué. Il permet aussi de contacter des associations de
    défense des droits de l’homme d’autres collectifs et réseaux de lutte
    contre les violences policières.

    Sur le plan pratique, le comité de soutien peut, si nécessaire, servir
    à discuter collectivement la stratégie judiciaire à adopter, trouver un
    avocat qui accepte la stratégie choisie par le prévenu. Il va aussi
    s’intéresser aux témoins qui ont vu la scène. Il faut savoir que
    l’avocat n’est pas supposé rencontrer les témoins, encore moins aller
    les chercher : on pourrait le soupçonner de s’être entendu avec eux sur
    la version à livrer au tribunal. C’est donc au comité de soutien de
    faire ce travail : bien entendu il ne doit “ trouver ” que des gens qui
    témoignent dans le sens favorable. Il va aussi ramener à l’avocat les
    pièces nécessaires lors du procès (attestation de logement, de stages,
    d’études, de séjour…).

    Si une plainte contre les flics a peu de chance d’aboutir, elle peut
    fournir un argument au procès pour soutenir la thèse de la défense.

    Une fois sur pied, un comité de soutien peut aussi organiser d’autres
    réunions voire envisager d’autres types d’action : présence à
    l’audience, appui d’associations, tracts, conférence de presse,
    affiches, réunions de quartiers, manifestation ou autres apparitions
    publiques dans la rue sous forme de rassemblement, de table sur un
    marché… C’est une stratégie offensive dont l’expérience montre qu’elle
    peut être efficace.

    C’est lorsque qu’un rapport de force se construit, que le comité se
    solidifie que nous vous conseillons de prendre contact avec la presse,
    les journaux locaux en priorité. Trop tôt cela ne sert à rien, ils ne
    vous écouteront que s’ils ont des relations… mais si le comité
    rencontre un certain soutien, ils ne pourront pas l’ignorer.
    Mettre à nu le rôle social de la machine répressive

    Au-delà de la menace immédiate d’une sanction judiciaire, et
    parallèlement à la réaction à un cas concret de violence policière, la
    lutte contre les violences policières passe aussi par la mise à nu du
    rôle social des outils de répression de l’État, la police, la justice…
    Dans ces conditions la lutte sur le plan juridique peut trouver sa
    place, mais encore une fois il est illusoire de penser qu’elle puisse
    être une fin en soi. Résister, démasquer, dénoncer, ne pas se laisser
    faire, enrayer la machine chaque fois que cela est possible. Organiser
    la solidarité autour des victimes, agir collectivement, d’une telle
    bataille, on sortira plus fort, plus unis… et c’est cela qui compte.

    (voir “ Comme la nuée porte l’orage, l’État porte en lui même la violence ”)
    Comme la nuée porte l’orage, l’État porte en lui même la violence.

    L’État ici l’État là, État policier, État providence, État de droit…
    Qu’en est-il vraiment ? A-t-on vraiment un État à double face, une face
    qui distribue, qui garantit la santé et les services publics, qui
    assure les libertés publiques et l’autre, celle de la matraque et des
    prisons ? Dr. Jekyll ou Mr. Hyde ?
    La société capitaliste repose sur une loi fondamentale : c’est le
    droit d’exploiter son prochain. Celui qui possède l’usine,
    l’entreprise, les capitaux a le droit de gagner de l’argent sur le dos
    de l’autre. C’est vrai dans les sociétés dites démocratiques ou dans
    les dictatures, que ce soit en France ou dans les usines délocalisées
    dans les pays où l’exploitation est encore plus juteuse. Ce droit
    d’exploiter est la loi absolue de la société
    capitaliste. L’armée des chômeurs, des précaires, des rmistes n’est pas
    en dehors de l’exploitation générale. Son existence participe à son
    efficacité et à sa bonne marche.

    Souvent on nous parle d’“ État de droit ”, comme une référence pour
    définir un État démocratique, égalitaire, juste, opposé aux dictatures,
    à l’État répressif. Tous les États sont de “ droit ”, en ce sens qu’ils
    sont fondés sur le droit de propriété des usines, des banques, des
    actions etc. La loi ordonne la marche de la société, la légalité, en
    fonction de la bonne marche de l’exploitation… Ceux qui parlent de
    l’État en général omettent le point fondamental : pour mettre en
    pratique ce droit fondamental à l’exploitation de l’homme par l’homme,
    il faut un appareil de contrôle social. Cet appareil c’est l’État.
    Selon Marx, l’État n’est “ qu’une bande d’hommes en armes et ses annexes ”.
    Ce qui veut dire que l’État est une machinerie, qui, pour organiser
    l’exploitation, assure des fonctions complexes, enchevêtrées, allant de
    la répression au maintien de la santé publique, l’éducation, au niveau
    socialement tolérable… De là vient la confusion, souvent bien
    volontairement entretenue, selon laquelle l’État aurait une “ double
    nature ” : une nature régalienne et répressive et une autre positive et
    “ utile ” (santé, éducation, services publics). Et de là, les
    organisations syndicales, politiques, à quelques rares exceptions près,
    prônent un attachement à l’État, croient, ou veulent faire croire à la
    possibilité que sous la pression il est possible de faire reculer,
    sinon supprimer le “ côté répressif ” de l’État. Derrière cette idée de
    démocratisation de l’État se cache l’idée de s’adapter, d’accepter
    l’exploitation de l’homme par l’homme comme une situation “ naturelle,
    inévitable ”.

    Dans un État plus démocratique les conditions d’exploitation sont
    certes plus douces que dans une dictature. Il est évident que la France
    d’aujourd’hui et par exemple la Chine, avec ses conditions
    d’exploitation dignes du XIXe siècle, ce n’est pas la même chose. Mais
    constater cela ne suffit pas. D’autant moins que la tendance générale
    du capitalisme ne va pas vers une amélioration globale des conditions
    des exploités (ceux qui ont du travail et ceux qui n’en n’ont pas).

    L’État de droit est un “ système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit ”.
    En partant de cette définition toutes les sociétés capitalistes, allant
    de diverses formes de démocratie jusqu’aux dictatures sont des États de
    droit, la seule différence est que le droit sur lequel l’État, la “
    puissance publique ” s’appuie est défini en fonction des circonstances.
    C’est le droit qui varie, mais le droit fondamental, celui d’exploiter,
    ne varie pas, c’est le socle social. La grosse escroquerie de cette
    société dans laquelle nous vivons consiste à cacher ce fait et à
    présenter la loi et les “ bandes d’hommes en armes ” (la police, la
    justice) comme des institutions pour sauvegarder le “ bien être public
    ” face aux délits et crimes découlant de la “ faiblesse humaine ”,
    alors qu’il s’agit des organes nécessaires pour maintenir
    l’exploitation et l’oppression. C’est la nature et le rôle social de
    la police, de la justice qui sont déterminants, et non la qualité
    individuelle de tel juge, maton ou policier. On trouve de rares (trop
    rares) policiers ou magistrats qui essayent de faire preuve d’esprit
    d’indépendance et de courage individuel, parfois même au détriment de
    leur carrière. Mais ces éventuelles résistances individuelles
    changent-elles la nature du corps auquel ils appartiennent ? Non, à
    moins de démissionner ils sont obligés de faire leur boulot, avec plus
    ou moins de zèle, avec plus au moins d’humanité. L’expulsion d’un
    sans-papiers, d’un gréviste, d’un squatter, la dispersion d’une
    manifestation à coups de matraque restent des actes de défense de
    l’exploitation capitaliste même si la main du justicier est gantée de
    velours. C’est la violence étatique, la seule qui soit légitime. Du
    point de vue légal, il n’y a pas d’injustice commise, l’État de droit
    est respecté.

    La justice et la police, l’administration pénitentiaire, accomplissent
    leurs œuvres avec la marge d’appréciation et d’erreur que la société
    leur laisse. Demander à la police qu’elle soit policée et à la justice
    qu’elle soit juste c’est demander à un homme de se couper un bras pour
    améliorer le fonctionnement de son corps. Faire croire que la société
    actuelle serait capable d’une telle automutilation, d’un tel hara-kiri
    c’est semer des illusions mortelles.

    On peut poser la question : puisque ces violences étatiques constituent
    le propre de la société, est-ce qu’il est possible, nécessaire, de
    lutter contre ces violences ou bien faut-il changer de société d’abord
    ? La vérité est que la lutte contre les violences policières et
    sécuritaires est un des chemins qui permettent de démasquer le mythe de
    l’État de droit, le mythe de l’inévitabilité de l’exploitation
    capitaliste.

    18 juin 2007 -
    Anonymous
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    abbé Pierre Empty construire la fratenité : un des voeux de l'abbé Pierre

    Message par Invité Lun 10 Sep 2007, 18:39

    abbé Pierre Medium_racisme.5



    Combattre la discrimination « ordinaire », « au quotidien ». DpJ lance une grande opération « DROIT AU CŒUR ». Pour
    que le « Vivre ENSEMBLE » repose sur le RESPECT, de soi, des autres et
    des règles de droit. Les racismes, la xénophobie, l’antisémitisme, les
    discriminations en tous genres (sexes, couleurs de la peau, sexualité,
    mœurs, religions, nationalités, âges, langues, conditions sociales,
    positions sociétales…) ne constituent pas que des fautes morales : ils et elles sont des délits.


    abbé Pierre Medium_discrimination_1

    Des actions de sensibilisation se dérouleront dans des bars, des boites de
    nuits, des restaurants, des établissements strasbourgeois fréquentés
    par des jeunes et des moins jeunes.

    Les recettes d’une ou de plusieurs soirées seront affectées à l’association
    qui a vocation à mener à la fois des actions de terrain et des
    réflexions de fond.

    Le Droit pour la Justice décernera aux établissements qui s’engageront à appliquer les lois contre les discriminations dans leur lettre et leur esprit le label « RESPECT »

    de DpJ. Oui aux tenues et aux conduites « correctes », NON aux
    discriminations ! Cette opération s'inscrit évidemment dans le droit
    fil des campagnes menées par le Conseil de l'Europe et l'Union
    européenne.

    La première soirée « DROIT AU CŒUR » se déroulera le 15 février à partir de 22 Heures au GOLDEN BAR, 63 Rue du Fossé des Tanneurs 67000 Strasbourg.


    Le
    conseil d’administration de DpJ remercie celles et ceux qui ont préparé
    et animent cette opération « DROIT AU CŒUR », en particulier KAREN

    abbé Pierre Medium_discrimination_4

    Anonymous
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    Invité


    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

    Message par Invité Mer 09 Juil 2008, 21:04

    Avec l'accord de flo, je rajoute cet article ici, qrticle qui est de loin plus complet et mieux agencé que le mien.



    abbé Pierre Medium_pier120

    [size=16]Un grand homme vient de disparaître:l'Abbé Pierre

    Il était venu à Montbéliard en juin 2005. Il était encore en bonne
    forme . Il a rendu visite aux compagnons d'Emmaüs de la ville . Tout le
    monde en garde un excellent souvenir
    Cet homme avait une grande
    humilité . Il a oeuvré toute sa vie pour les petites gens , sans boulot
    , sans toit .Il vivait si simplement , refusant même l'héritage de sa
    famille . Sa silhouette ne changeait pas beaucoup et sa petite voix .
    Je l'adorais .

    C'est à tout fait normal qu'il soit la
    personnalité préférée des Français . Il ne faisait pas grand bruit mais
    agissait pour aider les gens . Il demandait des rendez-vous même au
    niveau gouvernement . Il ne remuait pas les médias : télévision et
    radio . Il fallait l'inviter . Parfois, quand toutes les choses de la
    vie n'allaient plus , on l'entendait crier sa colère ,à juste titre .
    C'est une grande perte pour tout le monde

    Comme il disait :" La mort n'est pas une fin , mais le début d'un voyage vers la lumière "
    Un article suivant l'AP
    L'abbé Pierre: une vie de combats

    AP | 22.01.2007 | 07:24
    Né Henri Grouès le 5 août 1912 à Lyon, cinquième d'une famille
    bourgeoise de huit enfants, il entre chez les capucins à 19 ans après
    avoir distribué ce qu'il possède à des oeuvres de charité. Ordonné
    prêtre en août 1938, il quitte le clergé régulier pour le clergé
    séculier et devient vicaire à Grenoble l'année suivante
    L'abbé
    Pierre est mort lundi matin à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à
    Paris où il avait été admis le 14 janvier dernier pour une infection
    pulmonaire. Il était âgé de 94 ans.

    Une vie de combats en
    faveur des démunis en ont fait l'une des figures les plus appréciées
    des Français. L'abbé Pierre, dont l'appel de l'hiver 1954 avait
    déclenché "l'insurrection de la bonté", n'a jamais cessé de s'attaquer
    au mal-logement et à la "maladie de l'indifférence".

    Toute sa vie, il a lutté. D'abord contre l'occupant nazi, puis contre la misère et les injustices.

    Mobilisé comme sous-officier dans les Alpes et en Alsace, il est
    atteint de pleurésie. Au moment de la défaite contre les Nazis en mai
    1940, il est à l'hôpital.

    De retour dans l'Isère, il rejoint
    la Résistance au cours de l'été 1942, crée des maquis qui deviendront
    une partie de "l'armée du Vercors" et fait passer des évadés et des
    Juifs en Suisse. C'est là qu'il prend son nom de guerre, abbé Pierre.
    Il diffuse aussi des journaux de la presse clandestine. Arrêté en mai
    1944 par l'armée allemande, il s'évade, passe en Espagne et rallie
    Alger en juin, où il rencontrera le général de Gaulle.

    Il se
    lance par la suite dans la politique sous les couleurs du MRP
    (Mouvement républicain populaire, démocrate-chrétien), qu'il quittera
    ultérieurement. Il est député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951.

    En 1949, il accueille dans la maison délabrée qu'il restaure à
    Neuilly-Plaisance, dans la banlieue est de Paris, un homme désespéré,
    Georges. Le lieu devient une auberge de jeunesse internationale
    baptisée "Emmaüs". Commence le combat contre l'exclusion.

    Les
    premières communautés de Chiffoniers Bâtisseurs d'Emmaüs naissent sur
    le principe "donne-moi ton aide, pour aider les autres". Elles
    regroupent des déshérités qui se mettent, par leur travail de
    récupération, au service de plus déshérités. "Emmaüs est devenu une
    récupération d'hommes à l'occasion de récupération de choses", définit
    l'abbé Pierre.

    Les communautés essaiment rapidement. On en
    compte aujourd'hui 161 en France, 421 groupes répartis dans 41 pays sur
    quatre continents (Europe, Amérique, Afrique, Asie).

    Hiver
    1954. Une fillette meurt de froid dans un bidonville de
    Neuilly-Plaisance. L'abbé Pierre invite aux obsèques le ministre du
    Logement de l'époque, qui s'y rend. Aux premières heures du 1er
    février, une sexagénaire expulsée de son appartement décède
    d'hypothermie sur le trottoir du boulevard Sébastopol à Paris. Très
    vite, le religieux lance son célèbre appel. "Mes amis, au secours",
    supplie-t-il sur Radio Luxembourg, déclenchant une vague de solidarité
    extraordinaire.

    Des gens de toutes les conditions sociales
    donnent argent, couvertures et nourriture pour permettre à l'abbé
    Pierre et à ses compagnons d'Emmaüs de mettre en place des hébergements
    d'urgence. Dans la foulée, le Parlement adopte à l'unanimité dix
    milliards de francs de crédits pour réaliser immédiatement 12.000
    logements d'urgence à travers toute la France pour les plus défavorisés.

    Des épisodes narrés dans le film "Hiver 54", sorti en France en 1989.


    abbé Pierre Medium_250px-dessin-abbe-pierre.2


    Malgré une santé fragile, l'abbé Pierre multiplie
    les voyages -il échappe à un naufrage en 1963 dans le Rio de La Plata
    en Uruguay- et se fait partout la "voix des sans-voix".

    Pour
    les "nouveaux pauvres" du début des années 80, Emmaüs organise des
    distributions de soupes de nuit et met sur pied en 1984, avec le
    Secours catholique et l'Armée du Salut, la Banque alimentaire. En cette
    période de chômage croissant, l'action en faveur des sans-logis de
    renforce. La Fondation Abbé Pierre est créée en 1988 pour le logement
    des défavorisés.

    En 1989, année du bicentenaire de la
    Révolution française, l'abbé Pierre propose de changer les paroles de
    La Marseillaise, afin que l'on "n'évoque la guerre que contre les cinq
    misères des sans-pain, sans-toit, sans-travail, sans-école et
    sans-soins".

    Dans les années 1990, il milite pour les droits
    des immigrés -régularisation des sans-papiers et logement. Lors de la
    Pentecôte de 1991, il jeûne aux côtés des "déboutés du droit d'asile" à
    l'église Saint-Joseph à Paris. L'été suivant, toujours dans la
    capitale, il soutient des familles de squatters du quai de la Gare.

    Au printemps 1996, l'abbé Pierre fait scandale en apportant son appui à
    son ami Roger Garaudy qui publie un ouvrage négationniste, "Les mythes
    fondateurs de la politique israélienne".

    Mais les Français
    retiennent surtout les engagements généreux du prêtre catholique. A 17
    reprises, de 1988 à 2003, il figure en tête du palmarès Ifop-"Journal
    du dimanche" des 50 "Français préférés des Français". Si bien qu'il a
    demandé à ce que son nom ne soit plus proposé aux personnes interrogées
    pour "laisser la place aux jeunes".

    Le 1er février 2004, il
    participe sur l'esplanade du Trocadéro à Paris, aux 50 ans de l'appel
    de l'hiver 1954. Le même jour, en marge de cette cérémonie officielle,
    il n'hésite pas à se rendre auprès de familles emmenées par
    l'association Droit au logement et qui ont planté des tentes à quelques
    centaines de mètres du ministère du Logement, sur l'Esplanade des
    Invalides.

    Mais "depuis plusieurs mois, il n'accepte plus de
    sollicitations publiques", en raison de sa fatigue, selon son
    entourage. Ainsi, il n'a pas fait entendre sa voix durant le mouvement
    des Enfants de Don Quichotte "mais s'en inquiétait, et a voulu être
    tenu au courant de l'évolution de la situation", a expliqué à
    l'Associated Press le directeur général de la Fondation abbé Pierre
    Patrick Doutreligne.

    L'abbé Pierre a été fait officier de la
    Légion d'honneur en 1981, au titre des droits de l'Homme, puis
    commandeur en 1987 pour son action dans le domaine du logement. En
    2001, il s'est vu remettre les insignes de grand officier de la Légion
    d'honneur.

    Lors d'un récent repos en Suisse, il confiait souhaiter que sur sa tombe soit gravée l'inscription: "Il a essayé d'aimer".

    Ses citations

    «Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d’amour !»
    [ Abbé Pierre ]



    «Le péché c'est vouloir ne plus dépendre de Dieu, affirmer que notre
    destinée se réalise par nos seuls efforts, sans l'aide divine. C'est
    prétendre discerner seul ce qui est bien de ce qui est mal, et que l'on
    peut accéder au salut par soi-même.»
    [ Abbé Pierre ]



    abbé Pierre Medium_12_suite_abbe_pierre.2

    Ce dessin est fait sur un mur de Lyon

    «Dieu n'est pas le Tout-puissant dominateur, c'est le Tout-puissant
    captif, captif des libertés qu'il crée à la cime du monde pour que le
    monde puisse culminer dans l'amour.»
    [ Abbé Pierre ] - Miettes de vie



    Quel bel homme dans toute sa splendeur. Beaucoup de personnalités
    connues devraient prendre son exemple . Ce n'est pas le bruit ou les
    querelles de clochers qui mènent à des choses utiles mais les vrais
    actions .

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    abbé Pierre Empty Re: abbé Pierre

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      La date/heure actuelle est Dim 28 Avr 2024, 10:32