Journées Sans Voiture

20 choses amusantes à faire pendant vos « Journées Sans Voiture »





1. Passez du temps avec vos enfants.


2. Passez du temps avec votre époux (se) ou partenaire.


3. Méditez.


4. Lisez un nouveau livre ou bien relisez un de vos livres favoris.
5. Apprenez à connaître vos voisins. 6. Créez un jour de
jeu familial ou avec le voisinage.
7. Plantez un jardin.
8. Faites une longue promenade.
9. Explorez votre voisinage ou votre jardin. C’est surprenant ce que
l’on découvre lorsque l’on ralentit notre cadence et que
l’on regarde.


10. Faites une promenade en vélo.
11. Travaillez de chez vous plus souvent si vous le pouvez.


12. Apprenez à jouer d’un nouvel instrument de musique.
13. Jouez de la musique avec votre famille, vos amis ou votre voisinage.
14. Apprenez une nouvelle langue.
15. Regardez un film inspirant.
16. Admirez les nuages et les beautés de la nature.
17. Passez toute la journée à ne rien faire.
18. Sortez vos crayons, peintures etc. Soyez créatifs.


19. Créez une affiche
pour une journée sans voiture et envoyez-la pour notre concours de
l’affiche la plus créative.
20. Sauvez le monde.





*


Idées pour pratiquer les
« Journées Sans
Voiture »


N’utilisez pas votre voiture un jour par semaine, par mois ou aussi
souvent que vous le pouvez.


Travaillez de chez vous une fois par semaine.


Planifiez vos courses pour réduire vos déplacements
d’au moins 50%.


Combinez vos voyages.


Posez-vous
la question de savoir si vous avez vraiment besoin d’utiliser votre
voiture avant de vous déplacer.


Achetez une voiture “Hybride”.


Echangez votre voiture pour une voiture plus écologique.


Utilisez des moyens de transport différents. Utilisez un vélo
ou marchez.


Faites du co-voiturage avec vos voisins ou vos collègues de travail.


Gardez votre voiture en bon état et vérifiez que vos pneus
soient suffisamment gonflés.





*


Petits trucs pour la
maison


Faites
vérifier l’isolation de votre maison et de votre utilisation
d’électricité et faites les modifications
nécessaires.


Remplacez
toutes vos ampoules par des ampoules fluorescentes.


Branchez
votre ordinateur, télévision et appareils ménagers sur une
multiprise et éteignez-les lorsque vous ne les utilisez pas.


Achetez
et installez des panneaux solaires.


Réduisez
l’utilisation des sèche-cheveux et des appareils ménagers.


Baissez
le chauffage. Réduisez votre utilisation d’eau chaude.


Soutenez
les fermiers locaux, pensez mondial, mangez local !


Mangez
bio.


Mangez
végétarien et végétalien plus souvent.


Honorez
la Journée Mondiale Sans Voiture le 22 Septembre 2007.





*

Engagement pour les Journées Sans Voiture.




Chaque kilomètre
que vous faites en voiture relâche des gaz à effet de serre (GES) dans
l’atmosphère, augmentant le réchauffement de la
planète. En France, la part
de la circulation routière dans les émissions totales de GES est
d’environ 20%. La bonne nouvelle est que vous pouvez faire quelque chose.
En arrêtant de conduire ou en conduisant moins, vous réduisez la
quantité de GES dans l’atmosphère. Et un changement dans
votre façon de conduire en influencera d’autres. Vous montrez le
chemin par l’exemple.


S’il vous
plait, engagez vous à ne pas utiliser votre voiture quatre jours (ou
plus si vous le pouvez) par mois. Pour ceux d’entre nous qui habitons
dans des milieux urbains il nous est assez facile d’utiliser les transports
en commun, de prendre notre vélo ou de marcher. Pour ceux habitant dans
des régions isolées cela peut-être plus difficile mais on
peut trouver des solutions de covoiturage ou s’aider pour les courses
entre voisins.


Engagez vous s’il
vous plait pour autant de Journées Sans Voiture que vous le pouvez. La planète
et les générations futures vous en remercient.


Votre nom et votre adresse
email ne seront pas vendues, rendues public ou utiliser pour d’autre
propos. Nous vous enverrons simplement une brève lettre de remerciement
et de félicitations lorsque nous aurons atteint les 100 000
Journées Sans Voiture. Si vous ne désirez pas recevoir de lettre
de remerciement, vous pouvez toujours vous engager sans votre adresse email.

salut flo
je n'avais pas remarqué ce post "journées sans voitures"...
A sa lecture je me suis pris à rêvasser...Ainsi j'ai déposé l'attirail de ma logique et de ma pensée discursive , concrète , raisonnable et adulte à la consigne des chimères utopistes et j'ai enfourché le dada joli de mes songes de môme : Nos autos nous font soucis...Bah ce n'est pas que nous ne les aimons pas ; avec leur gros phares en forme d'oeil tout rond , mais il se trouve que ces pôvrettes laissent s'échapper - par un endroit que la plus élémentaire pudeur m'interdit de nommer - moult gaz délétères pouvant à plus ou moins court terme nous obliger à nous munir, dans les moindres de nos déplacements , de tout un attirail de protection respiratoire qui pourrait faire l'admiration du premier "DARK VADOR" venu. ..Lors donc il convient d'agir...
Point de logique dans mon propos , je vous l'ai dit ; juste un songe de môme...Le voici : Et si nous reprenions nos bonnes vieilles carrioles qui sentaient bon le foin , le bois usé et l'écurie...Il suffirait d'y atteler un petit âne avec ses belles oreilles et son regard tendre comme une nuit d'été...Nous pourrions lui dire des mots gentils à l'oreille , des mots qu'il comprendrait ...Car un petit âne ça peut tout comprendre !...Alors il nous mènerait ou bon nous semble en secouant sa jolie tête , et le monde ralentirait, ralentirait, ralentirait...Plus d'agitation , de crispations , de tensions, de stress, de performances ,de compétences , de rivalités...Juste un petit âne et le bruit régulier de ses sabots jolis sur le chemin ...
Désolé d'avoir été , cette fois ci, vraiment sérieux...
A+ BRACKARDEJ

brackardej a écrit:salut flo
je n'avais pas remarqué ce post "journées sans voitures"...
A sa lecture je me suis pris à rêvasser...Ainsi j'ai déposé l'attirail de ma logique et de ma pensée discursive , concrète , raisonnable et adulte à la consigne des chimères utopistes et j'ai enfourché le dada joli de mes songes de môme : Nos autos nous font soucis...Bah ce n'est pas que nous ne les aimons pas ; avec leur gros phares en forme d'oeil tout rond , mais il se trouve que ces pôvrettes laissent s'échapper - par un endroit que la plus élémentaire pudeur m'interdit de nommer - moult gaz délétères pouvant à plus ou moins court terme nous obliger à nous munir, dans les moindres de nos déplacements , de tout un attirail de protection respiratoire qui pourrait faire l'admiration du premier "DARK VADOR" venu. ..Lors donc il convient d'agir...
Point de logique dans mon propos , je vous l'ai dit ; juste un songe de môme...Le voici : Et si nous reprenions nos bonnes vieilles carrioles qui sentaient bon le foin , le bois usé et l'écurie...Il suffirait d'y atteler un petit âne avec ses belles oreilles et son regard tendre comme une nuit d'été...Nous pourrions lui dire des mots gentils à l'oreille , des mots qu'il comprendrait ...Car un petit âne ça peut tout comprendre !...Alors il nous mènerait ou bon nous semble en secouant sa jolie tête , et le monde ralentirait, ralentirait, ralentirait...Plus d'agitation , de crispations , de tensions, de stress, de performances ,de compétences , de rivalités...Juste un petit âne et le bruit régulier de ses sabots jolis sur le chemin ...
Désolé d'avoir été , cette fois ci, vraiment sérieux...
A+ BRACKARDEJ

merci à toi ami
c'est un bonheur que de lire ton message

Flo


tiens regarde ce qui je l espere va en attirer plus d'un

Au coeur des Pyrénées ariégeoises dans les vallées vertes de Massat nous vous proposons des randonnées organisées sur des parcours balisés.
De
un à huit jours vous pouvez découvrir la beauté de la montagne avec des
ânes sympathiques, qui portent vos bagages et vos enfants pour un
séjour facile et libre.
Situé à 1000m d'altitude, Balad'âne vous accueille en pleine montagne, entre le massif des Trois Seigneurs et l'Etang de Lers.

En
famille ou entre amis, c'est une expérience inoubliable pour les
enfants et les parents avec ce compagnon si doux, si gentil et si
courageux.

Une très, très jolie poésie de francis Jammes sur " un petit âne"

Pauvr' âne...
(Françis Jammes
1868 - 1938)

	1. J'aime l'âne si doux Marchant le long des houx Il va près des fossés D'un petit pas cassé Il porte tout : les pauvres Et les sacs remplis d'orge.	2. Il réfléchit toujours Ses yeux sont en velours Car, il est aux yeux de Dieu L'âne doux du ciel bleu. Il a fait son devoir Du matin jusqu'au soir.
	3. Il reste dans une étable Résigné, misérable, Ayant bien fatigué Ses pauvres petits pieds. Il a tant travaillé Que ça vous fait pitié.	4. L'âne n'a pas eu d'orge, Car le maître est trop pauvre, Il a sucé la corde, Puis a dormi dans l'ombre... Il est l'âne si doux Marchant le long des houx.

(De l'Angélus de l'Aube à
l'Angélus du soir)

merci de nous remémorer ce trés beau texte

pouvons nous continuer dans la littérature car notre ami l'âne en a inspiré plus d'un

L'âne dans la littérature :

L'ane était
un sujet fréquent lors de métamorphoses magiques
ou divines chez les grecs et les Romains : l'âne de Lucien puis plus tard l'âne d'or d'Apulée. Dans Lucien, une dame devint amoureuse
de ce monsieur lorsqu'il était âne, et n'en voulut
plus lorsqu'il fut redevenu homme. Ces métamorphoses étaient
fort communes dans toute l'antiquité.

Les ânes,
on dit aussi qu'ils furent guerriers en Mésopotamie, et
que Mervan, le vingt et unième calife, fut surnommé
l'âne pour sa valeur.

Dans l'extrait
de la vie d'Isidore, Photius nous décrit un
âne qui amoureux de poésie au point de délaisser
son écurie pour aller entendre des vers.

Jean de la Fontaine entre autres s'est largement servi de
l'âne dans ses fables.

* L'âne
portant des reliques
* Les voleurs et l'âne
* L'âne chargé d'éponges et l'âne chargé
de sel
* Le meunier son fils et l'âne
* L'âne et le petit chien
* Le lion et l'âne chassant....

Il faut bien sûr citer Peau d'âne, conte de Charles Perrault et ses nombreuses adaptations cinématographiques


Machiavel.- On connaît peu l'âne de Machiavel.
L'ouvrage est une satire de ses contemporains. L'auteur voit
beaucoup de Florentins, dont l'un est changé en chat,
l'autre en dragon, celui-ci en chien qui aboie à la lune,
cet autre en renard qui ne s'est pas laissé prendre. Chaque
caractère est peint sous le nom d'un animal.

Mautpassant , lui aussi publie , en 1883, une nouvelle
intitulée l'âne où une fois de plus notre
longues oreilles est la victime de la cruauté des hommes
...

Victor Hugo écrit en 1880 un poème
à l'Ane, : il s'y adresse au philosophe Kant en
s'élevant, contre toutes les pensées systématiques
érigées en dogme qui stérilisent l'enfant
à l'école.

Si Don Quichotte de la Manche monte un cheval , Sancho Pança lui, chemine sur un ane fidèle

La comtesse de Ségur.a mis en scène
le personnage de Cadichon l'âne savant : " Vous
verrez enfin que lorsqu'on aura lu ce livre, au lieu de dire
: bête comme un âne, ignorant comme un âne,
têtu comme un âne,; on dira : de l'esprit comme un
âne, savant comme un âne, docile comme un âne,
et que vous et vos parents vous serez fiers de ces éloges.
Hi ! han ! Mon bon maître, je vous souhaite de ne pas ressembler,
dans la première moitié de votre vie, à
votre fidèle serviteur."

et voici cette fable de Lafontaine que nous avons tous appris au temps où les écoliers
pouvaient lire étudier et respirer cette joie de ces beaux textes de notre littérature


Le Meunier, son Fils, et l'Âne



L'invention des Arts étant un droit d'aînesse,

Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce.

Mais ce champ ne se peut tellement moissonner

Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.

La feinte est un pays plein de terres désertes.

Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.

Je t'en veux dire un trait assez bien inventé;

Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.

Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa Lyre,

Disciples d'Apollon, nos Maîtres, pour mieux dire,

Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins

(Comme ils se confiaient leurs pensers et leurs soins),

Racan commence ainsi : Dites-moi, je vous prie,

Vous qui devez savoir les choses de la vie,

Qui par tous ses degrés avez déjà passé,

Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé,

A quoi me résoudrai-je? Il est temps que j'y pense.

Vous connaissez mon bien, mon talent, ma naissance.

Dois-je dans la Province établir mon séjour,

Prendre emploi dans l'armée, ou bien charge à la Cour?

Tout au monde est mêlé d'amertume et de charmes.

La guerre a ses douceurs, l'Hymen a ses alarmes.

Si je suivais mon goût, je saurais où buter;

Mais j'ai les miens, la cour, le peuple à contenter.

Malherbe là-dessus: Contenter tout le monde!

Écoutez ce récit avant que je réponde.

J'ai lu dans quelque endroit qu'un Meunier et son fils,

L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits,

Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire,

Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire.

Afin qu'il fût plus frais et de meilleur débit,

On lui lia les pieds, on vous le suspendit;

Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.

Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre.

Le premier qui les vit de rire s'éclata.

Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là?

Le plus âne des trois n'est pas celui qu'on pense.

Le Meunier à ces mots connaît son ignorance;

Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler.

L'âne, qui goûtait fort l'autre façon d'aller,

Se plaint en son patois. Le Meunier n'en a cure.

Il fait monter son fils, il suit, et d'aventure

Passent trois bons Marchands. Cet objet leur déplut.

Le plus vieux au garçon s'écria tant qu'il put:

Oh là ! oh ! descendez, que l'on ne vous le dise,

Jeune homme, qui menez Laquais à barbe grise.

C'était à vous de suivre, au vieillard de monter.

- Messieurs, dit le Meunier, il vous faut contenter.

L'enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte,

Quand trois filles passant, l'une dit : C'est grand'honte

Qu'il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,

Tandis que ce nigaud, comme un Évêque assis,

Fait le veau sur son âne, et pense être bien sage.

- Il n'est, dit le Meunier, plus de Veaux à mon âge:

Passez votre chemin, la fille, et m'en croyez.

Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,

L'homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe.

Au bout de trente pas, une troisième troupe

Trouve encore à gloser. L'un dit: Ces gens sont fous,

Le Baudet n'en peut plus; il mourra sous leurs coups.

Hé quoi! charger ainsi cette pauvre bourrique!

N'ont-ils point de pitié de leur vieux domestique?

Sans doute qu'à la Foire ils vont vendre sa peau.

- Parbleu, dit le Meunier, est bien fou du cerveau

Qui prétend contenter tout le monde et son père.

Essayons toutefois, si par quelque manière

Nous en viendrons à bout. Ils descendent tous deux.

L'âne, se prélassant, marche seul devant eux.

Un quidam les rencontre, et dit: Est-ce la mode

Que Baudet aille à l'aise, et Meunier s'incommode?

Qui de l'âne ou du maître est fais pour se lasser?

Je conseille à ces gens de le faire enchâsser.

Ils usent leurs souliers, et conservent leur âne.

Nicolas au rebours, car, quand il va voir Jeanne,

Il monte sur sa bête ; et la chanson le dit.

Beau trio de Baudets! Le Meunier repartit :

Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue;

Mais que dorénavant on me blâme, on me loue;

Qu'on dise quelque chose ou qu'on ne dise rien;

J'en veux faire à ma tête. Il le fit, et fit bien.

Quant à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le Prince;

Allez, venez, courez; demeurez en Province;

Prenez femme, Abbaye, Emploi, Gouvernement:

Les gens en parleront, n'en doutez nullement.



Jean de LaFontaine

Un très grand merci , Flo pour toutes ces références littéraires et ces petits joyaux d'écriture...
Et dire que chez nous se faire traiter d'âne est quasiment une insulte pouvant se laver dans le sang !
Ma foi si demain quelqu'un vient me dire que je suis un âne ; je lui serrerai la main et lui dirai : " Ah ça monsieur soyons amis !"


JACK

Et dire que chez nous se faire traiter d'âne est quasiment une insulte pouvant se laver dans le sang !
Ma foi si demain quelqu'un vient me dire que je suis un âne ; je lui serrerai la main et lui dirai : " Ah ça monsieur soyons amis !"

ce charmant animal a même été mon avatar sur un des forums que je frequentais il y a quelques années, car je me reconnaissais et me reconnais toujours dans cet animal rancunier (quand on l'agresse) mais qui ne sait avancer que si on lui prodigue amour et tendresse...