La religion remplacée petit à petit par la spiritualité (anglais)

Bonjour,

... « la religion remplacée petit à petit par la spiritualité... »...
— Bon, là je me dis aussi qu’il serait sain sans doute de clarifier aussi un peu les choses... au vu de certains “post” de ces derniers temps... et c’est bien difficile, voire pas sans risques...
De quoi s’agit-il en fait ? Essayons de voir les choses en face, sans fard, ni préjugés... ce qui en soit est déjà du “haut de gamme”... !
... « Spiritus ubi vult spirat : et vocem eius audis, sed nescis unde veniat, aut quo vadat : sic est omnis, qui natus est ex spiritu. (Ioan., III, 8.)

L’exotérisme religieux, et ses dimensions conceptuelles se bornent dans la limitation du temporel de leur genèse, alors que l’ésotérisme de l’activation symbolique transcende vers l’universalité spirituelle, toujours en mouvement, dans l’adaptation, sans jamais ne rien concéder sur le fond de l’unicité de l’A/amour de l’Esprit en le Cœur, fait de sagesse et de compréhension lucide et bienveillante, sans sentimentalisme. Ainsi l’expansion religieuse d’une tradition, aussi respectable qu’elle soit (ce qui est très loin d’être, et d’avoir été toujours le cas !) entre dans les limites du temps politico-géographique (passé, présent, devenir).
Si les religions ont unité transcendantale, elles ont toutes leur histoire qui s’enracine dans des lieux et des cultures, avec leurs “héros” (y compris et surtout probablement, ceux et celles qui en auront été les acteur(rice)s les plus “anonymes” !). Car ici, il n’est question de “gloire” ou de “renommée” ! En fait la seule chose qui ait son importance c’est que les générations successives sachent que cela à été, est et sera... quoi qu’il puisse advenir, au-delà des temps et des turpitudes et tourments de l’humanité qui est de toute façon appelée elle à disparaître un jour ou l’autre sous sa forme actuelle, que cela lui plaise ou pas ! Cette humanité est soumise à une dynamique plus puissante que ses prétentions infantiles de petit enfant... “veut, veut, veut... !”, ben voui... mais ce n’est pas comme cela que les choses se passent ! Il faut GRANDIR !
Ainsi, dans notre monde contemporain, du fait de sa nature, pour le chercheur spirituel authentique, les choses se présentent avec un éventail de choix dans sa naissance, au-delà de sa culture d’origine qui va le mettre en situation de tâtonnement au début, avant de trouver ses marques, et de se sentir de vraiment s’investir formellement dans une tradition authentique qui à déjà fait ses preuves par le passé, avec un ou des aîné(e)s sur cette voie, pendant un temps, jusqu’à ce que se révèle en lui “la libération intérieure” qui dès lors lui fait apparaître l’unicité transcendante des spiritualités qui au-delà de ses formes religieuses contingentes, sont toutes comme “un chez soi”. Et le fait d’avoir le “sien, de chez soi” non seulement ne contredit pas les autres, mais qui plus est les enrichit et les “confirme” à la lueur de leurs originalités spécifiques dans l’unicité de leur universalité. Si bien que la transcendance éblouissante de l’A/amour de l’aléatoire fractal de la vacuité lumineuse rend tout limpide en sa simplicité du Cœur !
Nous ne sommes pas là dans un espèce de “melting-pot” douteux “new-âge”, hantise intégriste des plus suspecte, d’un espèce de lama Français, qui essayait jusqu’à peu de ce faire passer pour un “rinpoché” avec “droit” de nomination, (quelle farce bouffonne !), que j’ai viré de chez moi dans les années 84 tellement il s’était montré odieux, prétentieux, arrogant et imbu de lui même dans sa mégalomanie, fourbe, lâche et peureux... devant toute ma famille (enfants en bas âges choqués !) de voir leur père traiter avec un tel mépris chez lui, qui invitait ce prétendu “lama” fraîchement sorti de la fameuse retraite de 3,3,3, la première de France, en Bourgogne, eu égard au Lama de Lignée, Khyabjé Kalou R. que j’avais véhiculé en février 83 lors d’une conférence publique à la mairie de Tours en Indre-et-Loire

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Ce dont il s’agit là c’est la reconnaissance telle qu’en parle admirablement Jack Kornfield (en particulier dans “Après l’extase, la lessive”), ou Jiddhu Krishnamurti (et bien d’autres), de notre immense fraternité dans l’appartenance de ce bien commun qu’est la Conscience de l’Esprit de l’Humain qui nous habite tous ; Lui porter tord, c’est non seulement nous porter tord, mais qui plus est porter tord à toute la communauté humaine du passé, du présent et du devenir, réuni dans les trois temps qui en fait n’existent pas vraiment, que très relativement, ce qui laisse toujours la possibilité raisonnable de la résilience, encore faut-il la vouloir cette grande miséricorde ! Après c’est à chacun de voir en conscience...

... « Vincit Omnia Veritas »...


Lama khyen !
Hilde-Rik, “naljorpa-idiotas”, errant sur les bords du Grand-Rien.