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Kagyu Samyé Dzong
Astrologie chinoise
Théorie de l'esprit
La tolérance est la vertu de celui qui agit sans préjugé et qui fait preuve de patience à
supporter toutes choses, agréables ou non, qui suit sa marche avec détermination malgré les
obstacles, capable de supporter les insultes, le discrédit et la dérision au nom de son idéal.
Mais puisque le terme existe déjà, autant le rétablir dans son véritable sens. En fait, il vaudrait
mieux parler d’acceptation inconditionnelle.
Swami Prabhupadâ a dit: La tolérance consiste à savoir supporter les insultes et le
déshonneur. Mais cette définition d’un mystique hindou, un peu trop ascétique, a créé un effet
intriguant. Aussi fallait-il en chercher une autre. Au fil des lectures, il s’est confirmé que la
tolérance pouvait recevoir une acception bien plus noble, se définissant par la haute sagesse et
la grande intelligence qui porte à donner raison à chacun dans sa vérité, à lui donner ce qui lui
revient et à accepter tous comme ils sont. Dans sa grande sagesse, c’est entendu que Jésus a
dit de haïr et de fuir le péché, non le pécheur. Il connaissait le sens de l’expérimentation
humaine.
Quoi qu’il en soit, en premier lieu, la tolérance incline à respecter la liberté d’autrui, ses
manières de penser et de vivre, ses opinions, ses orientations et ses tendances. Elle invite à se
mêler de ses affaires et à bien le faire, vivant à sa manière et laissant vivre chacun à sa guise.
Mais il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds et dire merci qu’on l’ait fait. Il faut défendre
son espace psychique avec résolution. Chacun gagne à faire preuve de fermeté dans certaines
circonstances, pour son bien et celui de l’autre, mais s’il parvient à prouver la faute, il ne doit
rien retinir contre le fauteur.
En fait, la tolérance est la vertu de celui qui accepte les autres tels qu’ils sont et ne les
juge pas sans essayer de les comprendre. Elle refuse toute faiblesse, toute crainte, toute
concession, mais aussi tout sentiment négatif. Sri Aurobindo Ghose a dit: Examine-toi sans
pitié, alors tu seras plus charitable et plus compatissant pour les autres. La Mère Rose a
ajouté: Vous avez votre propre expérience: tâchez de la rendre aussi vraie et complète que
possible, mais laissez chacun à son expérience. C’est Abd-Ru-Shin qui a dit: Plus de la moitié de
tous les chercheurs ne sont pas sincères. Ils apportent leur opinion tout arrêtée. S’ils doivent
la modifier tant soit peu, ils préfèrent décliner tout ce qui est nouveau pour eux, même lorsque
la Vérité s’y trouve incluse.
Pour comprendre la portée de la tolérance, il faut se former une vérité indivise du
Cosmos qui unit chaque chose au Tout. Rien n’est maudit, tout est béni. Chaque faiblesse est
un appel à la force. Il n’y a ni péchés ni erreurs, il n’y a que des misères, des demi-vérités, à
part la coupure avec l’Esprit. Chaque bataille augmente la force de celui qui la mène. Toute
vérité contient son contraire. Chaque erreur renferme sa part de vérité puisque rien n’est
totalement faux. Rien n’est plus important, rien n’est moins important: ce sont des critères du
mental. Car rien ne peut être retranché du Cosmos. Qu’importe ce qu’on pense de soi et ce
qu’on pense des autres? Rien, absolument rien! Alors, chacun doit aller son chemin, s’aimer
lui-même, aimer ses semblables, aimer tout. Il doit tenter par lui-même de devenir parfait
comme son Père céleste est parfait.
La tolérance amène à considérer le point de vue de l’autre avec compréhension,
bienveillance et fraternité, en toute simplicité et en toute impartialité. Elle implique le respect
des croyances des autres qui repose sur l’idéal d’Unité et de synthèse animant sa recherche
intérieure. Elle inclut le sentiment qu’autrui a droit à ses propres moeurs et croyances. Elle
incline à la discrétion à l’endroit des faiblesses des autres qui mène à l’aversion pour tout
jugement de valeur et toute critique. Elle comporte le rejet du désir de s’approprier le bien
d’autrui, la circonspection dans le choix de ses relations, le contentement de ce qu’on a,
l’extinction des désirs personnels.
Résultat de l’équilibre de l’amour, la tolérance permet de rester calme et serein quoi qu’il
advienne ou quoi qu’il se passe autour de soi. Elle reconnaît aux autres le droit d’être euxmêmes,
de mener leurs propres expériences, si originales, excentriques, minoritaires et
marginales qu’elles soient, quittes à faire des erreurs. Résultat d’un coeur ouvert, elle
comporte l’acceptation et l’accueil chaleureux de la différence.
La tolérance consiste à accepter les autres tels qu’ils sont en refusant de les condamner
sans même essayer de le comprendre. Elle écarte la propension au jugement qui amène à
penser du mal des autres. Il s’agit d’un acte et d’une attitude de grandeur et de puissance qui
ne laisse aucune marge à la faiblesse et à la crainte en regard des différences. Car il faut
parfois faire preuve de fermeté dans certaines circonstances pour le bien de celui à qui on a à
faire.
Mais, en général, la tolérance signifie l’acceptation des nombreux points de vue, souvent
divergents, parce qu’on aime les êtres pour ce qu’ils sont, sans jamais se mettre en tort soimême
ni mettre les autres dans le leur. Chaque être est unique, d’où il détient le droit et le
devoir d’exprimer cette unicité dans toute sa différence, son originalité, sa rareté et sa liberté.
C’est du reste ce qui le rend précieux au regard de la Conscience cosmique. Chaque individu
développe une manière unique de voir le monde. Pour découvrir ce qu’il y a d’unique et de
libre en quelqu’un, il faut l’aborder dans un esprit ouvert et plein d’amour. Ainsi, on trouve de
nouvelles manières et de nouvelles raisons de rester soi-même unique et libre et on s’ouvre à
un monde fascinant.
En fait, toute la beauté du monde provient de la différence entre les êtres. N’est-il pas
merveilleux de découvrir d’autres façons de concevoir le monde, puisque cette découverte
élargit l’esprit et la conscience? En restant ouvert à toutes les croyances, sans se sentir obligé
de les adopter, on devient de plus en plus harmonieux, parce que plus souple, moins rigide.
Pour grandir dans la Lumière divine, il faut sonder tous ses rayons avec flexibilité en retenant
et en appliquant pour soi les points de vue appropriés aux résultats qu’on désire obtenir. En
s’ouvrant aux points de vue des autres, on sonde le monde multiforme de la Réalité unique.
Hélas, chez la plupart des gens, la tolérance réfère à l’attitude qui consiste à admettre
chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’ils adoptent eux-mêmes,
comme le respect de la liberté d’autrui, de ses manière de penser, d’agir et de vivre, de ses
opinions politiques et religieuses. Mais, pour eux, il ne s’agit pas d’un droit, mais d’une liberté
limitée, d’une indulgence, d’un privilège accordé au niveau des relations sociales. Elle implique
un mouvement d’admission à contre coeur d’une réalité qu’il vaut mieux permettre, laisser
perdurer, ne pas empêcher, pour maintenir la paix. Dans ce cas, tolérer n’est pas accepter.
Pour éviter toute confusion, il vaudrait mieux remplacer le mot tolérance par le mot
acceptation qui implique un assentiment inconditionnel.
Comme attribut divin, la tolérance rappelle que le Créateur laisse librement s’exprimer
les idées et les croyances parce que, dans son impassibilité et sa patience infinie, il respecte
tous les êtres dans leur manière de penser et de vivre, s’instruisant à travers leurs échecs et
leurs réussites. Il sait que, à travers eux, c’est lui-même qui s’exprime et s’expérimente.
© 2009 Bertrand Duhaime (Douraganandâ)
http://www.lavoix-voiedessages.com/page3/files/actualite0301s-la-tole0301rance.pdf
supporter toutes choses, agréables ou non, qui suit sa marche avec détermination malgré les
obstacles, capable de supporter les insultes, le discrédit et la dérision au nom de son idéal.
Mais puisque le terme existe déjà, autant le rétablir dans son véritable sens. En fait, il vaudrait
mieux parler d’acceptation inconditionnelle.
Swami Prabhupadâ a dit: La tolérance consiste à savoir supporter les insultes et le
déshonneur. Mais cette définition d’un mystique hindou, un peu trop ascétique, a créé un effet
intriguant. Aussi fallait-il en chercher une autre. Au fil des lectures, il s’est confirmé que la
tolérance pouvait recevoir une acception bien plus noble, se définissant par la haute sagesse et
la grande intelligence qui porte à donner raison à chacun dans sa vérité, à lui donner ce qui lui
revient et à accepter tous comme ils sont. Dans sa grande sagesse, c’est entendu que Jésus a
dit de haïr et de fuir le péché, non le pécheur. Il connaissait le sens de l’expérimentation
humaine.
Quoi qu’il en soit, en premier lieu, la tolérance incline à respecter la liberté d’autrui, ses
manières de penser et de vivre, ses opinions, ses orientations et ses tendances. Elle invite à se
mêler de ses affaires et à bien le faire, vivant à sa manière et laissant vivre chacun à sa guise.
Mais il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds et dire merci qu’on l’ait fait. Il faut défendre
son espace psychique avec résolution. Chacun gagne à faire preuve de fermeté dans certaines
circonstances, pour son bien et celui de l’autre, mais s’il parvient à prouver la faute, il ne doit
rien retinir contre le fauteur.
En fait, la tolérance est la vertu de celui qui accepte les autres tels qu’ils sont et ne les
juge pas sans essayer de les comprendre. Elle refuse toute faiblesse, toute crainte, toute
concession, mais aussi tout sentiment négatif. Sri Aurobindo Ghose a dit: Examine-toi sans
pitié, alors tu seras plus charitable et plus compatissant pour les autres. La Mère Rose a
ajouté: Vous avez votre propre expérience: tâchez de la rendre aussi vraie et complète que
possible, mais laissez chacun à son expérience. C’est Abd-Ru-Shin qui a dit: Plus de la moitié de
tous les chercheurs ne sont pas sincères. Ils apportent leur opinion tout arrêtée. S’ils doivent
la modifier tant soit peu, ils préfèrent décliner tout ce qui est nouveau pour eux, même lorsque
la Vérité s’y trouve incluse.
Pour comprendre la portée de la tolérance, il faut se former une vérité indivise du
Cosmos qui unit chaque chose au Tout. Rien n’est maudit, tout est béni. Chaque faiblesse est
un appel à la force. Il n’y a ni péchés ni erreurs, il n’y a que des misères, des demi-vérités, à
part la coupure avec l’Esprit. Chaque bataille augmente la force de celui qui la mène. Toute
vérité contient son contraire. Chaque erreur renferme sa part de vérité puisque rien n’est
totalement faux. Rien n’est plus important, rien n’est moins important: ce sont des critères du
mental. Car rien ne peut être retranché du Cosmos. Qu’importe ce qu’on pense de soi et ce
qu’on pense des autres? Rien, absolument rien! Alors, chacun doit aller son chemin, s’aimer
lui-même, aimer ses semblables, aimer tout. Il doit tenter par lui-même de devenir parfait
comme son Père céleste est parfait.
La tolérance amène à considérer le point de vue de l’autre avec compréhension,
bienveillance et fraternité, en toute simplicité et en toute impartialité. Elle implique le respect
des croyances des autres qui repose sur l’idéal d’Unité et de synthèse animant sa recherche
intérieure. Elle inclut le sentiment qu’autrui a droit à ses propres moeurs et croyances. Elle
incline à la discrétion à l’endroit des faiblesses des autres qui mène à l’aversion pour tout
jugement de valeur et toute critique. Elle comporte le rejet du désir de s’approprier le bien
d’autrui, la circonspection dans le choix de ses relations, le contentement de ce qu’on a,
l’extinction des désirs personnels.
Résultat de l’équilibre de l’amour, la tolérance permet de rester calme et serein quoi qu’il
advienne ou quoi qu’il se passe autour de soi. Elle reconnaît aux autres le droit d’être euxmêmes,
de mener leurs propres expériences, si originales, excentriques, minoritaires et
marginales qu’elles soient, quittes à faire des erreurs. Résultat d’un coeur ouvert, elle
comporte l’acceptation et l’accueil chaleureux de la différence.
La tolérance consiste à accepter les autres tels qu’ils sont en refusant de les condamner
sans même essayer de le comprendre. Elle écarte la propension au jugement qui amène à
penser du mal des autres. Il s’agit d’un acte et d’une attitude de grandeur et de puissance qui
ne laisse aucune marge à la faiblesse et à la crainte en regard des différences. Car il faut
parfois faire preuve de fermeté dans certaines circonstances pour le bien de celui à qui on a à
faire.
Mais, en général, la tolérance signifie l’acceptation des nombreux points de vue, souvent
divergents, parce qu’on aime les êtres pour ce qu’ils sont, sans jamais se mettre en tort soimême
ni mettre les autres dans le leur. Chaque être est unique, d’où il détient le droit et le
devoir d’exprimer cette unicité dans toute sa différence, son originalité, sa rareté et sa liberté.
C’est du reste ce qui le rend précieux au regard de la Conscience cosmique. Chaque individu
développe une manière unique de voir le monde. Pour découvrir ce qu’il y a d’unique et de
libre en quelqu’un, il faut l’aborder dans un esprit ouvert et plein d’amour. Ainsi, on trouve de
nouvelles manières et de nouvelles raisons de rester soi-même unique et libre et on s’ouvre à
un monde fascinant.
En fait, toute la beauté du monde provient de la différence entre les êtres. N’est-il pas
merveilleux de découvrir d’autres façons de concevoir le monde, puisque cette découverte
élargit l’esprit et la conscience? En restant ouvert à toutes les croyances, sans se sentir obligé
de les adopter, on devient de plus en plus harmonieux, parce que plus souple, moins rigide.
Pour grandir dans la Lumière divine, il faut sonder tous ses rayons avec flexibilité en retenant
et en appliquant pour soi les points de vue appropriés aux résultats qu’on désire obtenir. En
s’ouvrant aux points de vue des autres, on sonde le monde multiforme de la Réalité unique.
Hélas, chez la plupart des gens, la tolérance réfère à l’attitude qui consiste à admettre
chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’ils adoptent eux-mêmes,
comme le respect de la liberté d’autrui, de ses manière de penser, d’agir et de vivre, de ses
opinions politiques et religieuses. Mais, pour eux, il ne s’agit pas d’un droit, mais d’une liberté
limitée, d’une indulgence, d’un privilège accordé au niveau des relations sociales. Elle implique
un mouvement d’admission à contre coeur d’une réalité qu’il vaut mieux permettre, laisser
perdurer, ne pas empêcher, pour maintenir la paix. Dans ce cas, tolérer n’est pas accepter.
Pour éviter toute confusion, il vaudrait mieux remplacer le mot tolérance par le mot
acceptation qui implique un assentiment inconditionnel.
Comme attribut divin, la tolérance rappelle que le Créateur laisse librement s’exprimer
les idées et les croyances parce que, dans son impassibilité et sa patience infinie, il respecte
tous les êtres dans leur manière de penser et de vivre, s’instruisant à travers leurs échecs et
leurs réussites. Il sait que, à travers eux, c’est lui-même qui s’exprime et s’expérimente.
© 2009 Bertrand Duhaime (Douraganandâ)
http://www.lavoix-voiedessages.com/page3/files/actualite0301s-la-tole0301rance.pdf
Hananou
Lotuszen 
Non, c'est moi qui m'excuse.Mais ,lorque je lis des mots comme "Père Céleste" ou "Abd-Ru-Shin ", le soi-disant fondateur de l'Ordre du Graal ou quelque chose, comme cela (en fait, le mouvement a été créé après sa mort);cela me fait bondir.Il a été dirigeant d'un Mouvement très sectaire.Mais, je pense, que cela vient de moi, je rejette tout ce qui touche de près ou de loin, à une notion "Chrétienne" ,ou qui en approche.
J'ai de quoi faire!
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