Petite leçon de bonheur avec Christophe André
Par Propos recueillis par Sarah Dumont, le 13 février 2014
« Arrête de broyer du noir », « Sois positive », « Souris à la vie, elle te sourira ». Ces phrases, on les a entendues cent fois… Et elles ont tendance à nous agacer ! Elles ne sont pourtant pas vides de sens. Christophe André, médecin psychiatre, auteur d’« Et n ‘oublie pas d’être heureux » (éd. Odile Jacob), nous donne quelques clés pour cultiver le bonheur au quotidien. Interview.
Le bonheur, c'est quoi ?
C’est quoi finalement le bonheur ?
C’est du bien-être dont on prend conscience. Le bien-être est à la portée de tous, y compris des animaux. Mais pour être heureux, il faut être présent mentalement aux moments agréables que nous offre la vie. Si on mange un éclair au café en pensant à ses soucis de la veille, si on regarde la mer en pensant déjà à programmer ses prochaines vacances, on reste dans le ressenti agréable mais on ne le transforme pas en ce sentiment de plénitude, d’apaisement, d’accomplissement qu’est le bonheur. Ce n’est pas un exercice facile. Chaque fois que nous ne sommes pas présents à ce que nous vivons, nous risquons de passer à côté du bonheur.
Y a-t-il des gens plus doués que d’autres pour le bonheur ?
Comme dans tous les domaines, nous sommes inégales devant le bonheur. Certaines personnes courent plus vite que d’autres, ont plus de souffle, une meilleure mémoire. C’est la même chose pour le bonheur. Ces inégalités sont liées à des prédispositions de départ , à l’éducation et aux événements de vie que l’on traverse. Mais la marge de progression est conséquente, à condition de travailler.
Vous-même avouez dans votre livre que vous n’étiez pas très apte au bonheur. Comment vous est venue l’idée d’en faire un sujet d’étude et votre priorité ?
J’identifie trois raisons à cela. C’était mon point faible. Je voyais bien qu’autour de moi, d’autres savaient savourer les bons moments de la vie. J’ai eu envie de progresser. La seconde raison est professionnelle. Pour guérir mes patients, je devais être capable de les aider à mieux profiter de la vie, à utiliser le bonheur comme rempart à leur souffrance psychologique. Enfin, en devenant père, j’avais la responsabilité d’être heureux. On ne peut pas se comporter en papa grincheux, plaintif ou encore dépressif quand trois enfants nous regardent vivre…
Sait-on être heureux France ?
Tous ces livres sur la psychologie positive, qui nous rappellent à longueur de pages que le bonheur se cultive, ne sont-ils pas culpabilisants pour ceux qui n’y parviennent pas ?
Cela peut culpabiliser, mettre la pression, voire entraîner un sentiment d’échec. Dès qu’une thématique devient importante, elle engendre des excès (il y a aussi une obsession de la minceur, de la santé, de la réussite…). Mais cette obsession du bonheur n’est pas propre à notre époque. Au XVIIIe siècle, siècle des lumières, le bonheur était un sujet très en vogue. Le nombre de traités sur la question, en proportion avec le nombre de livres publiés à l’époque, était proportionnellement plus important qu’aujourd’hui. A l’époque, le droit à la poursuite du bonheur était placé au même niveau que le droit à la vie, et à la liberté.
En France, trouvez-vous que le bonheur soit au goût du jour ? D’autres pays s’en sortent-ils mieux que nous ?
C’est toujours compliqué de comparer le niveau de bonheur, surtout avec des peuples d’autres cultures… Le seul indicateur plausible pour nous est celui du niveau de bonheur déclaré dans les pays européens. Et les Français sont souvent les derniers de la classe quand les Scandinaves arrivent en tête de liste. Au Danemark, par exemple, connu pour être le pays européen où la cote de bonheur est la plus forte, les inégalités sociales sont très faibles, les écarts de salaire moins marqués que chez nous, et la solidarité entre voisins la plus forte. Cela prouve que les facteurs psychologiques n’expliquent pas tout. Les valeurs sociales sont aussi à prendre en compte. Idem en Suisse : les cantons où les gens se déclarent le plus heureux, sont ceux où sont organisées le plus grand nombre de votations, des mini-référendums qui permettent aux citoyens de voter sur la politique cantonale. La liberté démocratique joue donc un rôle.
Le bonheur se transmet-il ?
Les parents jouent un rôle décisif. Le meilleur moyen pour transmettre le bonheur, c’est d’être un modèle plausible. Si vous savourez les bonnes choses et ne vous effondrez pas dans l’adversité en vous accrochant aux petits bonheurs de la vie, vos enfants vous observerons et auront davantage de chances d’être heureux.
Psychologie positive : et si on s'y mettait ?
Quels seraient les 3 réflexes ou habitudes que vous inscririez dans votre ordonnance pour le bonheur ?
La psychologie positive fonctionne comme une corde : pris séparément, chaque brin est insuffisant pour soulever un poids significatif. Tressés tous ensemble, ils peuvent soulever un poids très lourd. Pour améliorer son niveau de bonheur, il y a une multitude d’exercices à pratiquer. Je vais vous donner par exemple ceux que je m’efforce d’appliquer en ce moment et dont je bénéficie le plus. D’abord, se remémorer avant de s’endormir trois bonnes choses qui nous sont arrivées au cours de la journée. Il est important de prendre plusieurs minutes pour chacun de ces instants, de ressentir dans son corps l’apaisement et le bien-être qu’ils nous ont procuré. Secondo, être disponible à toutes les parcelles de bonheur qui construisent une journée : un coin de ciel bleu, un coup de téléphone à un ami et ne pas les traverser l’esprit absent. On trouve rarement une grosse pépite mais des paillettes de bonheur, oui, et il faut y être réceptif. Enfin, des études ont prouvé que la pratique de la gentillesse, l’altruisme avait un effet boomerang : en étant gentil et aidant, on élève son propre niveau de bien-être.
Est ce vraiment une question de pratique ?
Tout comme le sport ! Se dire « il faut que j’essaie de savourer davantage la vie » revient à dire « il faut que j’améliore mon souffle ». Si je ne prends pas mes baskets pour courir régulièrement, comment voulez-vous obtenir des résultats ? La pratique de la psychologue positive doit être humble et surtout régulière. Le grand obstacle à la mise en œuvre de ses exercices est qu’ils paraissent évidents. Mais la seule chose qui marche, ce n’est pas celle que l’on sait mais celle qu’on fait !
La possibilité d’être connecté en permanence, via le portable, Internet, n’est-elle pas à l’origine du mal-être ambiant ?
Beaucoup de travaux réalisés au cours des dix dernières années montrent effectivement un lien entre le bonheur et la stabilité attentionnelle. Plus les distracteurs qui interrompent le flux de notre attention sont nombreux, moins on est heureux. Il est primordial de muscler sa stabilité attentionnelle pour augmenter ses émotions positives. D’où les bienfaits de la méditation. Cela implique une discipline au quotidien : ne regarder ses mails que trois fois par jour, (matin, midi et soir) couper son téléphone quand on est avec ses enfants, se mettre sur répondeur quand on travaille… Les écrans nuisent à la présence au quotidien. Il faut remettre les machines à leur place de serviteurs et non de maîtres.
Pour finir, votre citation préférée sur le bonheur ?
J’aime beaucoup cette phrase de Paul Claudel : « Le bonheur n’est pas le but mais le moyen de la vie ». Elle nous rappelle que le bonheur n’est pas un luxe, un but existentiel mais bien une nécessité. La vie est pavée d’épreuves, de difficultés… Sans la possibilité d’être heureux, on aurait tous envie de se suicider. Le bonheur est là non pas pour écarter à tout jamais l’adversité mais nous aider à l’affronter et à traverser la vie avec le sourire.
A lire : "Et n’oublie pas d’être heureux. Abécédaire de psychologie positive" de Christophe André, éditions Odile Jacob, 23,90 €
Par Propos recueillis par Sarah Dumont, le 13 février 2014
« Arrête de broyer du noir », « Sois positive », « Souris à la vie, elle te sourira ». Ces phrases, on les a entendues cent fois… Et elles ont tendance à nous agacer ! Elles ne sont pourtant pas vides de sens. Christophe André, médecin psychiatre, auteur d’« Et n ‘oublie pas d’être heureux » (éd. Odile Jacob), nous donne quelques clés pour cultiver le bonheur au quotidien. Interview.
Le bonheur, c'est quoi ?
C’est quoi finalement le bonheur ?
C’est du bien-être dont on prend conscience. Le bien-être est à la portée de tous, y compris des animaux. Mais pour être heureux, il faut être présent mentalement aux moments agréables que nous offre la vie. Si on mange un éclair au café en pensant à ses soucis de la veille, si on regarde la mer en pensant déjà à programmer ses prochaines vacances, on reste dans le ressenti agréable mais on ne le transforme pas en ce sentiment de plénitude, d’apaisement, d’accomplissement qu’est le bonheur. Ce n’est pas un exercice facile. Chaque fois que nous ne sommes pas présents à ce que nous vivons, nous risquons de passer à côté du bonheur.
Y a-t-il des gens plus doués que d’autres pour le bonheur ?
Comme dans tous les domaines, nous sommes inégales devant le bonheur. Certaines personnes courent plus vite que d’autres, ont plus de souffle, une meilleure mémoire. C’est la même chose pour le bonheur. Ces inégalités sont liées à des prédispositions de départ , à l’éducation et aux événements de vie que l’on traverse. Mais la marge de progression est conséquente, à condition de travailler.
Vous-même avouez dans votre livre que vous n’étiez pas très apte au bonheur. Comment vous est venue l’idée d’en faire un sujet d’étude et votre priorité ?
J’identifie trois raisons à cela. C’était mon point faible. Je voyais bien qu’autour de moi, d’autres savaient savourer les bons moments de la vie. J’ai eu envie de progresser. La seconde raison est professionnelle. Pour guérir mes patients, je devais être capable de les aider à mieux profiter de la vie, à utiliser le bonheur comme rempart à leur souffrance psychologique. Enfin, en devenant père, j’avais la responsabilité d’être heureux. On ne peut pas se comporter en papa grincheux, plaintif ou encore dépressif quand trois enfants nous regardent vivre…
Sait-on être heureux France ?
Tous ces livres sur la psychologie positive, qui nous rappellent à longueur de pages que le bonheur se cultive, ne sont-ils pas culpabilisants pour ceux qui n’y parviennent pas ?
Cela peut culpabiliser, mettre la pression, voire entraîner un sentiment d’échec. Dès qu’une thématique devient importante, elle engendre des excès (il y a aussi une obsession de la minceur, de la santé, de la réussite…). Mais cette obsession du bonheur n’est pas propre à notre époque. Au XVIIIe siècle, siècle des lumières, le bonheur était un sujet très en vogue. Le nombre de traités sur la question, en proportion avec le nombre de livres publiés à l’époque, était proportionnellement plus important qu’aujourd’hui. A l’époque, le droit à la poursuite du bonheur était placé au même niveau que le droit à la vie, et à la liberté.
En France, trouvez-vous que le bonheur soit au goût du jour ? D’autres pays s’en sortent-ils mieux que nous ?
C’est toujours compliqué de comparer le niveau de bonheur, surtout avec des peuples d’autres cultures… Le seul indicateur plausible pour nous est celui du niveau de bonheur déclaré dans les pays européens. Et les Français sont souvent les derniers de la classe quand les Scandinaves arrivent en tête de liste. Au Danemark, par exemple, connu pour être le pays européen où la cote de bonheur est la plus forte, les inégalités sociales sont très faibles, les écarts de salaire moins marqués que chez nous, et la solidarité entre voisins la plus forte. Cela prouve que les facteurs psychologiques n’expliquent pas tout. Les valeurs sociales sont aussi à prendre en compte. Idem en Suisse : les cantons où les gens se déclarent le plus heureux, sont ceux où sont organisées le plus grand nombre de votations, des mini-référendums qui permettent aux citoyens de voter sur la politique cantonale. La liberté démocratique joue donc un rôle.
Le bonheur se transmet-il ?
Les parents jouent un rôle décisif. Le meilleur moyen pour transmettre le bonheur, c’est d’être un modèle plausible. Si vous savourez les bonnes choses et ne vous effondrez pas dans l’adversité en vous accrochant aux petits bonheurs de la vie, vos enfants vous observerons et auront davantage de chances d’être heureux.
Psychologie positive : et si on s'y mettait ?
Quels seraient les 3 réflexes ou habitudes que vous inscririez dans votre ordonnance pour le bonheur ?
La psychologie positive fonctionne comme une corde : pris séparément, chaque brin est insuffisant pour soulever un poids significatif. Tressés tous ensemble, ils peuvent soulever un poids très lourd. Pour améliorer son niveau de bonheur, il y a une multitude d’exercices à pratiquer. Je vais vous donner par exemple ceux que je m’efforce d’appliquer en ce moment et dont je bénéficie le plus. D’abord, se remémorer avant de s’endormir trois bonnes choses qui nous sont arrivées au cours de la journée. Il est important de prendre plusieurs minutes pour chacun de ces instants, de ressentir dans son corps l’apaisement et le bien-être qu’ils nous ont procuré. Secondo, être disponible à toutes les parcelles de bonheur qui construisent une journée : un coin de ciel bleu, un coup de téléphone à un ami et ne pas les traverser l’esprit absent. On trouve rarement une grosse pépite mais des paillettes de bonheur, oui, et il faut y être réceptif. Enfin, des études ont prouvé que la pratique de la gentillesse, l’altruisme avait un effet boomerang : en étant gentil et aidant, on élève son propre niveau de bien-être.
Est ce vraiment une question de pratique ?
Tout comme le sport ! Se dire « il faut que j’essaie de savourer davantage la vie » revient à dire « il faut que j’améliore mon souffle ». Si je ne prends pas mes baskets pour courir régulièrement, comment voulez-vous obtenir des résultats ? La pratique de la psychologue positive doit être humble et surtout régulière. Le grand obstacle à la mise en œuvre de ses exercices est qu’ils paraissent évidents. Mais la seule chose qui marche, ce n’est pas celle que l’on sait mais celle qu’on fait !
La possibilité d’être connecté en permanence, via le portable, Internet, n’est-elle pas à l’origine du mal-être ambiant ?
Beaucoup de travaux réalisés au cours des dix dernières années montrent effectivement un lien entre le bonheur et la stabilité attentionnelle. Plus les distracteurs qui interrompent le flux de notre attention sont nombreux, moins on est heureux. Il est primordial de muscler sa stabilité attentionnelle pour augmenter ses émotions positives. D’où les bienfaits de la méditation. Cela implique une discipline au quotidien : ne regarder ses mails que trois fois par jour, (matin, midi et soir) couper son téléphone quand on est avec ses enfants, se mettre sur répondeur quand on travaille… Les écrans nuisent à la présence au quotidien. Il faut remettre les machines à leur place de serviteurs et non de maîtres.
Pour finir, votre citation préférée sur le bonheur ?
J’aime beaucoup cette phrase de Paul Claudel : « Le bonheur n’est pas le but mais le moyen de la vie ». Elle nous rappelle que le bonheur n’est pas un luxe, un but existentiel mais bien une nécessité. La vie est pavée d’épreuves, de difficultés… Sans la possibilité d’être heureux, on aurait tous envie de se suicider. Le bonheur est là non pas pour écarter à tout jamais l’adversité mais nous aider à l’affronter et à traverser la vie avec le sourire.
A lire : "Et n’oublie pas d’être heureux. Abécédaire de psychologie positive" de Christophe André, éditions Odile Jacob, 23,90 €
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