MALADIE MENTALE ET SOCIETE

Il faudrait sans doute vous tourner vers un médecin qui pratique, à la fois le Bouddhisme et la médecine.Pour ma part je sais que le révérend Yukaï de l'Ecole Shingon ( Bouddhisme ésotérique Japonais) est aussi médecin.Vous pouvez le contacter via:

http://komyoin.free.fr/komyo-site/francais/formulaire/



Je pense que si vous lui demandez conseils simplement, il vous répondra de même.Il y a même le n° de téléphone pour appeller.

Même s'il ne "peut rien", je ne doute pas qu'il vous donnera une réponse adéquate.

Il est difficile de "sortir" une adolescente de ses "fantasmes" ou "névroses".Un psychologue est en principe à même d'aider ou sinon, on peut changer de Psy.Amener quelqu'un vers une "foi " même le Bouddhisme doit être encadré par quelqu'un qui s'y connait vraiment....

J'ai , lorsque je le fréquentais ( il y a + de 25 ans...) comme j'ai déjà dit par ailleurs, toujours apprécié le Révérend Yukaï ( Dr B...), pour sa franchise, ses connaissances naturelles et son réalisme.Essayer, ne coûte rien! Bon courage!

Je suis infirmière en psychiatrie et bouddhiste.
Je vous direz tout d'abord de faire attention. Ne vous coupez pas de la psychiatrie. Arrêtez le traitement d'un coup peut être déconseillé. En psy il y a du bon comme du moins bon, comme partout. Avez-vous essayer de changer de thérapeute?

Pour le bouddhisme je pense que c'est surtout à votre fille de faire la démarche. Vous pouvez bien sur l'accompagner mais pour moi, ça doit venir d'elle.

Il me semble que la méditation pourrait être bénéfique mais je rejoins Seve sur le fait qu'il ne faut pas arrêter d'un coup sec un traitement psychiatrique, les effets d'un tel acte peuvent être dévastateurs. Je vous souhaite bon courage à vous et votre fille

je n'ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens en ce moment...... J'ai envie de tous vous serrer dans mes bras et de pleurer....
Le trouble de la personnalité restera à jamais un combat quotient (je parle par propre expérience) mais le bouddhisme m'aide à accepter et à vivre avec....Il m'apprend aussi à comprendre les autres dans la souffrance et à avoir de la compassion.... Depuis que je suis sur ce forum je me sens plus du tout seule et incomprise car ce forum est rempli d'amour et de sincérité.....dans le samsara j'ai trouvé un endroit où pour la première fois un havre de paix, d'amour et de compréhension, je me sens à la maison ici, je vous aime tous et pardonnez moi si mes yeux se remplissent de larmes mais ce sujet me touche beaucoup mais au moins j'ai trouvé dans l'arbre des refuges un "refuge" de bonheur....

Je vous remercie tous de votre soutien ça fait chaud au coeur, le week end dernier ma fille avait une permission de sortie et ça tombait bien car c'était le week end annuel Pau-Tibet, il y avait une conference sur "L'Art du bonheur" je l'y ai emmené et après nous avons discuté avec un moine bouddhiste, elle n'a pas tous compris de cette conférence, mais elle n'y était pas réfractaire, je me dit que si quelques graines pouvait germer dans son subconscient...
Rassurez vous il n'est pas question d'arrêter ses traitements, je sais que cela peut être très dangereux, j'espère seulement qu'elle pourra les diminuer un peu dans quelques temps, si elle va mieux, c'est la raison pour laquelle je voudrais avec son accord essayer d'autres "méthodes" parallélement.
Elle devrait sortir de le clinique le 24, pour le moment pas de scolarité, alors je ne sais pas bien ce que nous allons faire, nous verrons.
Je vous remercie encore du fond du coeur, j'espère grace à vous et à ce forum pouvoir "m' élever un peu " et prendre des forces pour pouvoir lui en donner

Bonjour à vous toutes et tous,

De quelle façon voyons-nous notre esprit, notre conscience, connecté à notre environnement, cela me semble être la clé.

Ainsi pour moi, tout comme le revêtement de notre squelette et de nos organes vitaux sont nos muscles et notre peau, ce qui nous paraît comme le monde extérieur, les êtres vivants autour de nous aussi bien que les éléments naturels qui s'y déroulent, n'est que le déploiement de notre karma.

De mon point de vue, si nous arrivons à maintenir notre conscience chaque instant à ce niveau, ce qui est loin d'être mon cas, nous ne sommes plus assujetti aux événements "extérieurs", car nous comprenons que ceux-ci ne sont que le déploiement du jeu de l'Esprit.

Si nous percevons cela à chaque instant comme le déploiement de l'Esprit, nous ne sommes dès lors plus conditionné par les causes et les effets de notre karma, soit de nos actions, et n'interférons plus en tant qu'entité contrariant le processus du déploiement produisant encore du karma en tentant vainement et sans aucun espoir final de succès dans nos entreprises, de pouvoir espérer atteindre l'éveil.

Car il me semble que cette posture de l'Esprit, n'est pas l'Eveil qui me semble être le point de jaillissement de cette compréhension de l'Esprit, et donc, le maintien et le développement de cette compréhension serait déjà la phase suivante de celui-ci.

Ainsi cela rejoindrait certains textes décrivant que nous puissions avoir chacun d'entre-nous des jaillissement de la nature de Bouddha, de l'Esprit, soit de la santé fondamentale, sans pour autant que nous puissions nous maintenir à ce niveau de conscience, à cause de la lourdeur de notre karma.

Étant sur le point de terminer une formation postgrade en santé mentale et psychiatrie sociale, dernièrement j'ai offert un exemplaire de mon livre "Partage autour du Dzogchen" à une connaissance non bouddhiste, mais qui se trouve être un éminent Docteur en psychiatrie et je lui ai fait cette dédicace:

"Pour moi la normalité n'est qu'une des multiples facettes du dysfonctionnement de notre santé fondamentale"

Qu'en pensez-vous?

Bonne et joyeuse année 2013 à vous toutes et tous.

Tingdzin

PS: un ami traducteur de tibétain m'a corrigé mon nom, me disant que selon la traduction que je lui donnais de mon nom de refuge, cela ne pouvait être Tindzin Lhawang, mais Tingdzin Lhawang, soit : Seigneur divin du Samadhi.

Intéressante, ta dédicace. D'autant qu'elle reprend ce mot de normalité qu'on entend tellement de nos jours et qui semble érigée en valeur absolue (il est vrai que nous avons un président "normal").

Que penses-tu des déclarations - déjà un peu anciennes - de C. Trungpa sur la santé mentale fondamentale, qui n'a rien à voir pour lui avec ce que l'on considère habituellement dans notre société comme quelqu'un en bonne santé mentale, à savoir justement quelqu'un qui est "normal", bien adapté socialement, bon consommateur, sympa, ne pensant pas beaucoup, aimant ce que tout le monde aime?

Bonjour Plantamare,

Bien que j'aie pris refuge avec le Vajra Régent de Chögyam Trungpa Rimpoché, Osel Tenzin, et bien que j'aie lu passablement ses écrits, je n'ai plus en mémoire ce qu'il disait sur la santé fondamentale, mais à mon sens c'est cela.

La normalité telle qu'on l'a perçoit en occident, n'est qu'une des multiples facettes du dysfonctionnement de notre santé fondamentale.

Bonne journée à vous.

Tingdzin

lâcher prise
La pensée peut entretenir la souffrance, de façon omniprésente. en cherchant tout le temps une éventuel solution ou un échappatoire
Elle peut comparer son état de souffrance à celui des autres, mais sont-ils vraiment comparables ?
la pensée qui nourrit le mal-être, tout en étant persuadée de s’activer pour le contraire, en se plaignant du peu d’effet que tout ses efforts ne produisent.
Alors sachant cela, et si tu peut le reconnaître, lâche prise, lâche cette forme de pensée qui tourne en rond et envahit ton espace intérieur.
Ce n’est pas parce que tu arrêtes de penser à tes souffrances, que tu abandonne ton désir de bien-être.
Offre à ton mental l’occasion d’être plus disponible à la réalité du moment, là ou tout se passe et non là ou tout se pense.