Résumé :
L’auteur a mis à profit le confinement pour revenir à des questions de fond. “Nous n’avons plus de repères, écrit-il, ou nous en avons trop, ce qui revient au même. Comment trouver quelque part un point sûr, ne serait-ce que pour moi ? Le trouverai-je dans l’histoire ? Non, car plus le temps passe, plus il y a d’histoire. Il y en a trop désormais. Ce point sûr ne peut résulter que de l’observation de ce que nous sommes, non dans ce qui nous différencie les uns des autres, mais dans ce que nous avons en commun : le fait d’être chacun un sujet qui dit je”.
Il faut pour cela une observation d’un genre nouveau, à laquelle les philosophes n’ont pas songé jusqu’ici. Menée avec rigueur, elle conduit à une idée juste du sujet dont nous avons le plus grand besoin aujourd’hui. C’est de cette idée nouvelle que traite principalement ce bref essai, dense mais écrit dans un langage simple.
Critique d'un lecteur : Décidemment, Jean-Francois Billeter a été très prolifique durant ces confinements puisque trois livres viennent de paraître, deux sur la langue chinoise et son enseignement, et ce petit dernier à portée philosophique.
Les écrits de mr Billeter sont toujours très courts mais particulièrement denses. Je pense que l'idéal serait de les lire au moins deux fois afin de mieux intégrer les notions mises en avant pat l'auteur.
J'ai beaucoup aimé certaines réflexions, notamment celles concernant la pensée et la liberté qui "sont une même chose"., ainsi que l'explication des deux menaces qui planent sur elle. Il y a d'abord l'idée que nous ne pensons pas forcément par nous-mêmes car nous "adoptons le langage de la communauté" dans laquelle nous sommes nés, et encore plus à notre époque où internet règne, et la deuxième menace (engendrée par notre ère nouvelle) est constituée par le fait que nous ne prenons plus le temps de nous arrêter pour penser.
Lien : https://www.babelio.com/livres/Billeter-Le-propre-du-sujet/1291229
L’auteur a mis à profit le confinement pour revenir à des questions de fond. “Nous n’avons plus de repères, écrit-il, ou nous en avons trop, ce qui revient au même. Comment trouver quelque part un point sûr, ne serait-ce que pour moi ? Le trouverai-je dans l’histoire ? Non, car plus le temps passe, plus il y a d’histoire. Il y en a trop désormais. Ce point sûr ne peut résulter que de l’observation de ce que nous sommes, non dans ce qui nous différencie les uns des autres, mais dans ce que nous avons en commun : le fait d’être chacun un sujet qui dit je”.
Il faut pour cela une observation d’un genre nouveau, à laquelle les philosophes n’ont pas songé jusqu’ici. Menée avec rigueur, elle conduit à une idée juste du sujet dont nous avons le plus grand besoin aujourd’hui. C’est de cette idée nouvelle que traite principalement ce bref essai, dense mais écrit dans un langage simple.
Critique d'un lecteur : Décidemment, Jean-Francois Billeter a été très prolifique durant ces confinements puisque trois livres viennent de paraître, deux sur la langue chinoise et son enseignement, et ce petit dernier à portée philosophique.
Les écrits de mr Billeter sont toujours très courts mais particulièrement denses. Je pense que l'idéal serait de les lire au moins deux fois afin de mieux intégrer les notions mises en avant pat l'auteur.
J'ai beaucoup aimé certaines réflexions, notamment celles concernant la pensée et la liberté qui "sont une même chose"., ainsi que l'explication des deux menaces qui planent sur elle. Il y a d'abord l'idée que nous ne pensons pas forcément par nous-mêmes car nous "adoptons le langage de la communauté" dans laquelle nous sommes nés, et encore plus à notre époque où internet règne, et la deuxième menace (engendrée par notre ère nouvelle) est constituée par le fait que nous ne prenons plus le temps de nous arrêter pour penser.
Lien : https://www.babelio.com/livres/Billeter-Le-propre-du-sujet/1291229
Dernière édition par dominique0 le Dim 04 Avr 2021, 19:05, édité 1 fois
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