@Laurent22:
La honte est une idée d'admettre qu'il y ait une conscience et un compte de cette conscience donc une sorte d'âme ou de principe supérieur auquel il faudrait rendre des comptes.
Cela vient aussi de notre éducation: Beaucoup de meurtriers au titre desquels les bourreaux des camps de concentration n'ont jamais eu le moindre remords des actes qu'ils ont commis même les plus abjects!
Un livre (entre autres) sur cette période là est :
Des hommes ordinaires: Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne Poche – 22 mars 2007de Christopher R. Browning (Auteur), Pierre A. Vidal-Naquet (Préface), Elie Barnavi (Traduction) Edition Tallandier.
C'est une enquête réalisée après guerre sur les motivations et réactions des meurtriers de plusieurs dizaines de milliers d'hommes , de femmes et d'enfants juifs pour la plupart mais aussi communistes (en principe les "commissaires politiques" et les maquisards , les partisans) par des hommes qui étaient "ordinaires", des maçons, menuisiers, boulangers, etc ...et qui auraient dû avoir une conscience (idéal) même avec la peur d'être tués s'ils refusaient d'obéir aux ordres (éducation).
Un des fondements du "Bouddhisme" est contenu dans le Sutta Bahiya :
http://www.dhammadelaforet.org/"
Sutta Tipaka[size=32] Bahiya Sutta[/size] (Ud 1.10)A propos de Bahiya
Traduit par Jeanne Schut J’ai entendu dire qu’à une certaine époque où le Bouddha résidait à Savatthi, dans le verger de Jeta, au monastère d’Anathapindika, un ascète nommé Bahiya « l’homme vêtu d’écorce », vivait à Supparaka, au bord de la mer. Cet homme était adoré, révéré et honoré, on lui rendait hommage et on lui offrait les quatre nécessités : l’aumône de nourriture, le logement, les robes de moine et les médicaments en cas de maladie. Un jour qu’il méditait dans la solitude, la pensée suivante lui vint à l’esprit : « Fais-je partie des Arahants de ce monde ou suis-je engagé sur la voie qui mène à l’état d’Arahant ? » (Arahant ou "Arahanta" en Pâli: celui qui a atteint le plus haut état de méditant in Pâli dictionary).
A ce moment-là, un deva qui, dans le passé, avait été un proche parent de Bahiya, sachant la pensée qui le traversait, plein de compassion et désireux de l’aider, se rendit auprès de lui et lui dit : « Toi, Bahiya, tu n’es pas un Arahant et tu n’es pas sur la voie qui y mène. D’ailleurs ta pratique ne te permettrait même pas de le devenir ni d’entrer sur cette voie. »
« Mais qui donc, dans ce monde et ses deva, est un Arahant ou est engagé sur la voie qui mène à l’état d’Arahant ? »
« Bahiya, dans le nord du pays se trouve une ville du nom de Savatthi. Le Bouddha — un Arahant pleinement éveillé par lui-même — y vit. C’est un véritable Arahant et il enseigne le Dhamma qui mène à l’état d’Arahant. »
Alors Bahiya, plein d’une profonde humilité suite aux paroles du deva, quitta Supparaka sur-le-champ et, en l’espace d’un jour et d’une nuit, parcourut la distance qui le séparait du Bouddha jusqu’à Savatthi, dans le verger de Jeta, au monastère d’Anathapindika. Quand il arriva, de nombreux moines pratiquaient la méditation en marchant en plein air. Il se dirigea vers eux et demanda : « Vénérables amis, où donc se trouve le Bouddha, l’Arahant pleinement éveillé par lui-même ? Nous voulons le voir. »
« Il est allé en ville quêter sa nourriture. »
Alors Bahiya quitta le verger de Jeta en toute hâte et, arrivé à Savatthi, il vit le Bouddha qui quêtait sa nourriture : calme, apaisant, ses sens en paix, son esprit en paix, tranquille et posé dans le sens ultime du terme, accompli, entraîné, attentif, modéré dans tous ses sens — un grand Etre. En le voyant, il s’approcha du Bouddha puis, arrivé à sa hauteur, il se jeta à terre en posant sa tête sur les pieds du Bouddha et dit : « Enseigne-moi le Dhamma, toi l’Eveillé ! Enseigne-moi le Dhamma, toi qui as trouvé la Libération ! Ce sera pour moi un bienfait durable et une félicité. »
A ces mots, le Bouddha lui dit : « Ce n’est pas le moment, Bahiya. Nous sommes venus en ville pour quêter la nourriture. »
Une seconde fois, Bahiya dit au Bouddha : « Mais il est difficile de savoir quels dangers menacent la vie de l’Eveillé ou quels dangers menacent ma vie. Enseigne-moi le Dhamma, toi l’Eveillé ! Enseigne-moi le Dhamma, toi qui as trouvé la Libération ! Ce sera pour moi un bienfait durable et une félicité. »
Pour la seconde fois, le Bouddha lui répondit : « Ce n’est pas le moment, Bahiya. Nous sommes venus en ville pour quêter la nourriture. »
Une troisième fois, Bahiya dit au Bouddha : « Mais il est difficile de savoir quels dangers menacent la vie de l’Eveillé ou quels dangers menacent ma vie. Enseigne-moi le Dhamma, toi l’Eveillé ! Enseigne-moi le Dhamma, toi qui as trouvé la Libération ! Ce sera pour moi un bienfait durable et une félicité. »
« Très bien Bahiya. Voici comment tu dois pratiquer :
Dans ce qui est vu, qu’il n’y ait que ce qui est vu.
Dans ce qui est entendu, qu’il n’y ait que ce qui est entendu.
Dans ce qui est ressenti, qu’il n’y ait que ce qui est ressenti.
Dans ce qui est connu, qu’il n’y ait que ce qui est connu.
Voilà comment tu dois pratiquer. Quand, pour toi, il y aura simplement
ce qui est vu dans ce qui est vu,
ce qui est entendu dans ce qui est entendu,
ce qui est ressenti dans ce qui est ressenti,
et ce qui est connu dans ce qui est connu,
Alors, Bahiya, il n’y aura pas de saisie de ces objets.
Quand il n’y a pas de saisie des objets, il n’y a pas de « toi » en eux.
Quand il n’y a pas de « toi » en eux, tu n’es ni ici ni au-delà ni entre les deux.
Cela, simplement cela, est la fin de la souffrance. »
En entendant cette brève explication du Dhamma de la bouche du Bouddha, l’esprit de Bahiya l’homme vêtu d’écorce fut libéré sur-le-champ de tous les poisons sous-jacents car ceux-ci n’avaient plus nulle part où s’accrocher et plus rien pour se nourrir. Ayant dispensé à Bahiya l’homme vêtu d’écorce ce bref exposé du Dhamma, le Bouddha s’en alla.
Peu après le départ du Bouddha, Bahiya, attaqué par une vache, perdit la vie. Plus tard, en rentrant de sa quête de nourriture à Savatthi, accompagné de nombreux moines, le Bouddha vit que Bahiya était mort. En le voyant il dit aux moines : « Prenez le corps de Bahiya, mettez-le sur une couche, emportez-le et brûlez-le, et puis construisez quelque chose en mémoire de lui. C’est un de vos compagnons dans la vie sainte qui est mort. »
« Il en sera fait ainsi », répondirent les moines. Après avoir placé le corps de Bahiya sur une couche, l’avoir emporté et brûlé, et après avoir construit un mémorial, ils allèrent voir le Bouddha. Arrivés près de lui, ils se prosternèrent et s’assirent sur le côté. Assis là, ils lui dirent : « Vénérable, le corps de Bahiya a été brûlé et son mémorial construit. Où va-t-il aller maintenant ? Dans quel état va-t-il renaître ? »
« Moines, Bahiya l’homme vêtu d’écorce était sage. Il pratiquait le Dhamma selon le Dhamma et il ne m’a pas ennuyé avec des questions relatives au Dhamma. Moines, Bahiya l’homme vêtu d’écorce est totalement libéré. »
Réalisant le sens de ces paroles, le Bouddha s’exclama à cette occasion :
Là où l’eau, la terre, le feu et l’air n’ont plus de prise
les étoiles ne brillent pas,
le soleil est invisible,
la lune n’apparaît pas,
l’obscurité n’existe pas.
Et quand un sage,
un Brahmane par la sagesse,
découvre cela par lui-même,
il est libéré
de la forme et du sans-forme,
de la félicité et de la souffrance.

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