L'Arbre des Refuges: Une Philosophie Non Confessionnelle

La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.( Bouddha « l’Éveillé » 623-543 av. J.-C )


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    Message par Karma Trindal Lun 18 Fév 2008, 20:33

    V Abc%20heritage


    vacuité (non-substantialité, ku, 空, shunyata, anutta) Notion propre au bouddhisme que l'on ne retrouve dans aucun autre système religieux. C'est la négation d'un ego permanent mais ce n'est pas un nihilisme dans le sens où le bouddhisme réfute la théorie "d’être et de non-être” (yaku u yaku mu) selon laquelle toute chose naît et meurt, mais sa nature est le néant.
    Différentes explications selon les écoles.
    Dans le Theravada, anutta est généralement traduit par absence d'un soi", "absence de ce qui est en soi", "absence d'une nature propre" et illustré par l'exemple de la charrette que l'on démonte pièce par pièce en étalant les pièces sur le sol. Toutes les pièces sont là mais la charrette n'existe pas. La charrette n'est pas la somme de ses composants. Aux personnes qui pensent que le corps est habité par un principe éternel immuable le Bouddha explique: "Il n'y a pas d'âme dans ce corps, car s'il y avait une âme elle aurait la possibilité de décider ou de choisir que ce corps soit ainsi ou qu'il ne soit pas ainsi."
    Le Mahayana, et principalement les écoles de la voie du milieu, précise ce concept en évitant une vision nihiliste (rien n'existe réellement, tout est donc permis) aussi bien qu'éternaliste (dieu éternel qui insuffle la vie dans différents corps). Le bouddhisme du Lotus refuse également le spiritualisme développé par les écoles du "Rien que conscience". La loi de causalité (Renge de Myoho Renge Kyo) indique la direction dans laquelle on peut chercher l'explication des phénomènes. Rien n'est immuable, tout n'est qu'un dynamisme lié à la production conditionnée.
    Voir également triple explication et aspect réel des choses et unification des trois (en yu no santai).

    Vaidehi, Vedehi, de son vrai nom Shribhadra (Idaike, 韋提希). Seconde femme de Bimbisara, roi du Magadha, et mère d'Ajatashatru. Elle aurait été la sœur du roi Prasenajit du Kosala. Selon le Sutra Kammuryoju, quand Ajatashatru emprisonna son père Bimbisara et tenta de le faire mourir de faim, Vaidehi se couvrit régulièrement le corps d'un mélange de farine et de miel, et rendit visite à son mari en prison; ainsi le roi put manger et survivre. Quand Ajatashatru découvrit ce stratagème, il fut pris de colère et tenta de tuer sa mère. Mais il en fut empêché par ses ministres, Jivaka et Chandra. Il la confina donc à l'intérieur du palais. Elle faisait face au Pic du Vautour où prêchait Shakyamuni et lui adressa des prières. Pris de pitié pour elle, le Bouddha interrompit son prêche et apparut dans sa chambre avec Ananda et Maudgalyayana. A sa demande, il lui enseigna comment atteindre la Terre pure du bouddha Amida. A cette occasion, Vaidehi demanda à Shakyamuni pourquoi le destin lui avait donné un fils aussi mauvais qu'Ajarashatru, et pourquoi Shakyamuni lui-même devait être associé à un être aussi corrompu que Devadatta, mais ces questions restent sans réponse dans le Sutra Kammuryoju. La raison pour laquelle le Bouddha et Devadatta apparaissent ensemble est donnée dans le Sutra du Lotus.

    Vairochana ou Vairocana (Biru, abréviation de Birushanabutsu 毘盧遮那仏, 毘盧遮那佛, Bilou, Bilouchenafo, plus tard Dainichi Nyorai, Mahavairocna). Bouddha mentionné dans les sutras Kegon, Bommo et Vairocana. Le Sutra Kegon en particulier décrit sa Terre pure, le Monde du Trésor du Lotus. Une grande statue de Vairocana, faite d'or et de cuivre, fut érigée au temple Todai-ji à Nara à la suite d'un vœu fait par l'empereur Shomu en 743. Elle fut consacrée en 752. Divers pouvoirs particuliers lui sont attribués, notamment l'émanation de lumière et la transformation du corps. Le Sutra Bommo le place sur une corolle de lotus et les bouddhas enseignant la doctrine sont une émanation de lui. Le Sutra Fugen qui souvent sert d'épilogue au Sutra du Lotus, le cite comme un nom honorifique illustrant certaines fonctions du corps de Shakyamuni. De ces différentes représentations, les écoles du bouddhisme ont donné des interprétations spécifiques, voire ésotériques. L'école Shingon identifie ce bouddha à sa divinité centrale, Mahavairocana et considère l'univers comme une manifestation de ce bouddha. Pour cette école Dainichi-Vairocana est partout, il est toute chose; les autres bouddhas et bodhisattvas ne sont que des émanations de cette énergie qui se traduit dans la vie du pratiquant par la sagesse, la compassion, etc.

    Vaishali, Vesali (Bishari, 毘舎離). Un des seize principaux états de l'Inde ancienne. Territoire des Licchavi, une des tribus qui constituaient la confédération Vriji. Shakyamuni s'y rendait souvent pour prêcher. Ce fut également la résidence de Vimalakirti. Le deuxième concile bouddhique se tint à Vaishali environ un siècle (en -377 ou -367) après la mort du Bouddha.

    vajra (trident de diamant, dorjie en tibétain, kongo-sho, 金剛杵) : outil rituel utilisé dans le bouddhisme ésotérique, symbolisant une détermination indomptable à atteindre l'Eveil qui peut détruire toutes les illusions. Dans le Kobo Daishi Ryakuju Sho, biographie de Kukai, on lit: "Le jour où il prit le bateau pour quitter la Chine... il se tourna dans la direction du Japon et jeta le trident dans les airs. Ce dernier s'éleva très haut et disparut dans les nuages "; et : "Il voyagea jusqu'au pied du mont Koya et décida d'y établir un lieu de méditation... par la suite on découvrit que le trident qu'il avait jeté au-dessus de l'océan était venu jusque là, sur cette montagne.

    Vajrabodhi (Kongochi-sanzo, 金剛智, Jin-gang-zhi), (671-741). Traducteur et lettré de la doctrine ésotérique. Il naquit dans l'Inde du Sud (l'Inde centrale selon certaines sources) et entra au monastère Nalanda l'âge de dix ans; il reçut formellement les préceptes à l'âge de vingt ans. Il étudia les disciplines monastiques du Theravada et du Mahayana, ainsi que le Hannya To Ron (Traité sur la Lampe de la sagesse), le Hyaku Ron, le Junimon Ron. A l'âge de trente et un ans, il devint disciple de Nagabodhi qui l'initia à l'étude des textes ésotériques. En 720, Vajrabodhi se rendit en Chine et traduisit plusieurs écrits ésotériques, dont le Sutra Kongocho. Il est considéré comme le cinquième patriarche de la lignée de la doctrine ésotérique qu'il transmit à son disciple Amoghavajra.

    Vajrasattva I. Dans le bouddhisme ésotérique, manifestation de la pureté du corps, de la parole et de l'esprit de tous les bouddhas. Bouddha apparaissant sous forme de Bodhisattva. Il figure sur les mandalas du Vajrayana.

    Vajrasattva II.(Kongosatta 金剛). Premier grand patriarche (mythique) du bouddhisme ésotérique du Shingon. Selon la tradition de cette école, il aurait reçu l'enseignement caché de la bouche même du bouddha Vairocana. Il aurait consigné par écrit les paroles du bouddha et les aurait scellées dans une tour en fer dans le sud de l'Inde. Plusieurs siècles après lui cette tour aurait été ouverte par Nagarjuna auquel Vajrasattva transmit son enseignement en lui apparaissant en personne.

    Vajrasekhara sutra (Sutra Kongocho) Sutra fondamental du Shingon.

    Vajrayana (Kongo-jo, 金剛乗). Littéralement "Véhicule du diamant". C'est le 3e grand courant du bouddhisme, à côté du Theravada et du Mahayana. Comme le Mahayana il s'appuie sur les enseignements Madhyamika. Mais il est connu surtout en tant que bouddhisme tantrique.

    Vakkula Thera (ou Bakkula, Bakula). Disciple de Shakyamuni que l'on connaît principalement grâce à la légende de sa naissance. Il est né dans la famille d'un conseiller de Kosambi et alors que sa nourrice le baignait dans la Yamana il tomba dans l'eau et fut avalé par un poisson. Ce poisson fut pêché et vendu à un conseiller de Varanasi (actuelle Bénarès). Lorsqu'on ouvrit le poisson l'enfant s'y trouvait en parfaite santé. L'épouse du deuxième conseiller s'y attacha au point de vouloir le garder et en demanda l'autorisation aux vrais parents. Le roi décida que les deux familles se partageraient l'enfant; d'où le nom de Bakula (deux familles - bi kin). Après une vie prospère, à l'âge de 80 ans Vakkula entendit prêcher le Bouddha. Il abandonna le monde et pratiqua sans discontinuer pendant 7 jours. Le 8ème jour il devint arhat.

    Vamalokayata Ecole non bouddhique de l'Inde ancienne dont on pense qu'elle se constitua en opposition à l'école Lokayata. Les Vamalokayata sont cités dans le chapitre Anrakugyo du Sutra du Lotus. Plus tard, Vamalokayata en vint à désigner quelqu'un qui trahit son maître.

    Varanasi Baranasi, Harana-koku, 波羅奈国). L'actuelle Bénarès. Capitale du Kashi, l'un des seize Etats principaux de l'Inde ancienne. C'est là que se trouve le Parc aux Cerfs, où Shakyamuni fit son premier sermon.

    Varaprabha, (Lumière-Sublime, Myoko-bosatsu, 妙光菩). Bodhisattva décrit dans le chapitre I du Sutra du Lotus comme la manifestation dans une vie antérieure du bodhisattva Manjushri. Selon ce chapitre, dans le passé lointain, un bouddha nommé Nichigatsu Tomyo enseigna le Sutra du Lotus au bodhisattva Myoko qui le propagea après la mort de ce bouddha et conduisit les huit fils de Nichigatsu Tomyo à l'Eveil. Myoko eut 800 disciples, dont le bodhisattva Gumyo (Cherche-Gloire, Yashaskama) en qui ce chapitre voit une incarnation antérieure du bodhisattva Manjushri.

    Varuna (Suiten). Dieu de la mer de la mythologie indienne.

    varsha ou varshika, vassa (retraite, ango, 安居). Période de retraite des moines mendiants ambulants (bikhsu) pendant la mousson. Ils se retiraient alors dans des grottes ou plus tard dans des monastères pour y étudier et méditer. Cette retraite durait généralement trois mois. Le dernier jour les moines confessaient publiquement leurs transgressions de la discipline monastique. Cette coutume indienne fut importée en Chine puis au Japon où elle fut observée pour la première fois en 683.

    Varshakara (Ugyo-daijin, 雨行大臣). Ministre qui servait le roi Ajatashatru du royaume de Magadha, en Inde, au temps de Shakyamuni. Quand ce dernier était encore prince, Varshakara conspira avec Devadatta pour le persuader de tuer son père, le roi Bimbisara. Varshakara encouragea aussi Ajatashatru, devenu roi, à harceler Shakyamuni. Plus tard, cependant, il se repentit, se convertit avec le roi au bouddhisme et l'aida à administrer son royaume.

    Vasubandhu (Tenjin, Seshin, 世親・天親, Tianqin, Shiqin) dates peu précises (vers le IVe ou le Ve s), certains savants ont émis l’idée que nous aurions affaire à deux auteurs distincts.
    D’après la tradition, notamment la biographie de Paramartha (VIe siècle), Vasubandhu aurait été le demi-frère d’Asanga avec lequel il aurait été co-fondateur de l’école "Rien que conscience" implantée en Chine grâce aux travaux de Xuanzang au VIIe siècle. Il étudia la doctrine de l'école Sarvastivada (appartenant au bouddhisme theravada) et fit des exposés sur le Daibibasha Ron, traité fondamental de cette école. Il compila ceux-ci pour en faire le Kusha Ron qui présente une vue d'ensemble de la pensée Sarvastivada. Ainsi devint-il le maître incontesté de la philosophie theravada dans l'Inde de son époque. Il critiqua d'abord le Mahayana mais s'y convertit plus tard, sous l'influence d'Asanga, qu'il aida alors à promouvoir l'école Yogachara du Mahayana. Il aurait écrit un millier d'ouvrages, dont cinq cents touchant au Theravada et cinq cents au Mahayana. Parmi ceux qui sont encore existants, on trouve le Jiijikyo Ron, le Yuishiki Niju Ron, le Sho Daijo Ron Shaku et le Bussho Ron. Il développe la théorie de la huitième conscience, la conscience réceptacle (alaya). Sa réflexion sur le psychisme et le système cognitif l’amène à reconnaître la primauté de la conscience comme étant le lieu unique où se produit notre expérience du vivant. Elle devient l’unique réalité et toute existence indépendante des objets extérieurs est ainsi niée. Dans cette optique, l’ascèse bouddhique devient un moyen de purifier la conscience sans être tributaire du défilement des idées et des perceptions. Ses dernières œuvres se présentent sous la forme de poèmes réguliers de vingt ou trente strophes où il fixe sous une forme élégante et mémorisable les principes essentiels de son courant. Selon le Fuhozo Innen Den, il est le vingt et unième des vingt-quatre successeurs du Bouddha.

    Vatsa. (Bassa, 跋蹉). L'un des seize Etats principaux de l'Inde ancienne dont la capitale était Kaushambi. A l'époque de Shakyamuni, Udayana succéda à son père Parantapa comme roi de Vatsa et devint un disciple du Bouddha.

    Vatsiputriya (Tokushi-bu, 犢子部). Ecole theravada qui se sépara de l'école Sarvastivada. Elle descend de Vatsiputra, disciple de Shakyamuni du temps de son vivant. Cette école affirmait la réalité du soi.

    Veda : "le Savoir", ensemble des textes écrits dans une forme archaïque du sanscrit, apportés en Inde par les Aryens vers le Xème siècle avant notre ère, composé de quatre recueils (Rigveda, Yajurveda, Samaveda, Atharvaveda) et formant la base de l'hindouisme. Le védisme que l'on peut considérer comme l'ancêtre du brahmanisme, se définit autour de ces textes.

    vetada ou vetala (bidara, 毘陀羅). Démon dont la peau est rouge car il se nourrit de cadavres qu'il redresse d'entre les morts.


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    Message par Karma Trindal Lun 18 Fév 2008, 20:34

    véhicule (jo, 乗, yana) Enseignement et pratiques propres au cheminement spirituel permettant de passer de l'état de l'ignorance à l’Eveil bouddhique.
    1) A l'époque antérieure au Sutra du Lotus on distinguait 3 véhicules (sanjo) : les véhicules des auditeurs-shravaka (shomonjo, shravakayana), des pratyekabuddha (engakujo, pratyekabuddhayana) et des bodhisattvas (bosatsudo, bodhisattvayana) que le Sutra du Lotus réunit en un Véhicule unique.
    2) Après les scissions provoquées par les différents conciles on distingue a) le Theravada (Hinayana) qui mettent l'accent sur l'état d'arhat) le Mahayana qui met l'accent sur l'état de bodhisattva et c) depuis l'expansion du tantrisme, le Véhicule du Diamant (Vajrayana) lui-même divisé en différents véhicules.

    véhicule unique ou suprême (ichijo, 一乘) ou véhicule unique du Bouddha (ichibutsujo, 一佛乘). "Véhicule du Bouddha" (butsujo, 佛乘, buddhayana) représente l’enseignement qui permet d’accéder à l’Eveil. "Unique" signifie qu’il n’y en a pas plusieurs, c’est-à-dire qu'il n’y a pas deux ou trois véhicules permettant d’amener les êtres à l’Eveil. C’est l’un des thèmes fondamentaux et récurrents de la première moitié du Sutra du Lotus . Les trois véhicules (sanjo) sont les pratiques des auditeurs-shravaka, des pratyekabuddha et des bodhisattvas. Dans les sutras du Mahayana antérieurs au Lotus, cette distinction en trois véhicules aboutissait à louer le véhicule des bodhisattvas et, généralement, à dénigrer les deux autres (cf. deux véhicules, nijo). En effet, on opposait de la sorte la voie de bodhisattva à celles des auditeurs-shravaka et des pratyekabuddha que l’on tenait pour représentatives de l’idéal du Theravada. Dans le Sutra du Lotus, dès le chapitre II, le Bouddha révèle que l’enseignement des trois véhicules n’était qu’un moyen habile mais provisoire, destiné à faire avancer les êtres sur la voie bouddhique selon les dispositions qui étaient les leurs. Une fois les dispositions des êtres améliorées, ce subterfuge n’est plus nécessaire et le Sutra du Lotus est enseigné. Dès lors, la voie bouddhique et sa pratique s’unifient et tous les êtres, y compris ceux des deux véhicules, peuvent devenir des éveillés. Ce principe (kaisan ken ichi, 開三顕一) est expliqué de manière précise par la révélation du "véritable aspect de tous les phénomènes" (shoho jisso), c'est-à-dire les dix ainsités (modalités d'expression de la vie, ju nyoze). D'où l'expression de "principe précisé du remplacement" (ryakkaisan ken ichi). Le chapitre II et les chapitres suivants développent cette idée de diverses manières; cette explication plus détaillée est ce que l'on appelle le "principe généralisé du Remplacement des Trois Véhicules par le Véhicule unique" (kokaisan ken ichi). L'expression ouvrir les trois et révéler l’unique (kaisan kenitsu) s'applique au Sutra du Lotus lui-même qui révèle que tous les êtres des dix mondes-états peuvent accéder directement à l’Eveil .

    véhicule unique de la fleur de la Loi (hokke ichijo, fahua yisheng). Une façon de désigner le Sutra du Lotus en ce sens où selon les termes mêmes de ce Sutra il est l’enseignement permettant à tous les êtres de devenir le Bouddha. Cf. véhicule unique.

    Vénéré Shakya Appellation religieuse et honorifique du Bouddha Shakyamuni, le fondateur du bouddhisme.

    vérité : la vérité historique, telle qu'elle est conçue en Occident, cède souvent la place à la vérité symbolique. Tel est le cas des différentes descriptions du "corps de gloire" du Bouddha qui serait monstrueux d'un point de vue historique avec ses "trente-deux marques de beauté". Il en est de même en ce qui concerne les grandes figures du bouddhisme quand elles manifestent leur "corps de rétribution". Ainsi, la langue de Kumarajiva ne brûle pas lors de son incinération pour témoigner de la véracité de sa traduction.
    Toutefois, pour devenir une vérité symbolique il faut que celle-ci soit le fruit d'une longue tradition où se reflète un phénomène authentifié par une large communauté bouddhique. Nichiren dénonce comme mensonger tout événement "miraculeux" qui n'est attesté dans aucun sutra, tel le sauvetage de l'objet de vénération Shingon que Kukai aurait jeté à la mer.
    Shakyamuni exprime une autre distinction lorsqu'il demande à ses disciples de dire si on peut qualifier de menteur l'habile médecin qui fait croire à ses enfants qu'il est mort pour que, ne comptant désormais que sur eux-mêmes, ils prennent le remède qu'il leur a préparé. Usant d'habiles artifices (moyens salvifiques, hoben) il s'adresse aux êtres selon leur capacité des compréhension. La vérité ultime sur la vie ne peut être comprise que par les éveillés.
    Il est également important de remettre à leur juste place les paroles de Nichiren concernant les divinités, les démons ainsi que les parents défunts. Ils sont vrais dans le sens psychologiques. Actuellement on parlerait d'images archétypiques (au sens Jungien) et si on ne conteste pas la réalité du complexe d'Oedipe personne ne s'imagine un personnage céleste qui viendrait tourmenter la pauvre âme humaine. Il en est de même pour un père qui viendrait nous regarder depuis l'au-delà. L'image du père continue à vivre dans sa descendance et agit sur leurs actions et leurs pensées. Sans cesse Nichiren répète qu'il est vain de chercher le Gohonzon ou la boddhéité en dehors de soi-même.

    vérité ultime (vérité complète, shintai, paramartha) : connaissance spirituelle la plus élevée par opposition à la vérité relative (zokutai, samvritti) connaissance du simple mortel basée sur la perception troublée par les passions et les souffrances. Cette opposition, caractéristique de la pensée bouddhique, a été reprise et développée par Nagarjuna. Tout acte qui s'inscrit dans le présent est à distinguer de la conscience de cet acte qui fait appel à la mémoire. En utilisant le verbe "aller" Nagarjuna montre que le fait d'aller doit être distingué de sa conceptualisation, sujet allant, sujet qui est allé, etc. Il éclaire de la sorte le concept d'ainsité, fondement de la voie du milieu. La réalité n'est ni pensée ni substance matérielle. Elle existe en dehors de toute vision conceptuelle, elle est "telle qu'elle est", autrement dit "elle est ainsi" et tout ce que l'on pourrait en dire serait faux.

    Vidya-carna-sampauna (Parfait dans la conduite, Myogyosoku). Un des dix titres honorifiques du Bouddha. Il est parfait dans la connaissance de l'ultime réalité (vidya) et parfait dans sa conduite (en actes, paroles et pensées).

    vie. A ce terme français correspondent différentes notions bouddhiques:
    1. bhava (vie ici-bas, u). Existence, devenir ou processus de l'existence, c'est la vie physique, psychique et spirituelle. Dans la classification indienne c'est l'existence sensorielle (kamabhava), l'existence physique pure (rupabhava) et l'existence immatérielle, (arupabhava). Par rapport à la production conditionnée, bhava est conditionné par l'attachement, et conditionne à son tour la naissance (jati). Dans cette optique, l'existence est en même temps effet karmique et cause karmique et on parle alors de kammabhava (existence karmique).
    2. jati (le venir-à-être, shu). Vie en tant qu'apparition des cinq agrégats qui constituent un être. Certaines écoles voient dans jati le processus embryonaire qui aboutit à la naissance.
    3. vie-mort (shoji, 生死, jati marana). Cette expression désigne le commencement et le terme de la vie de 1'ensemble des êtres. Elle montre la suite des existences, qui, chacune, comprend naissance et mort. Le but initial du bouddhisme, comme d'autres religions de 1'Inde, était d'échapper à ce cycle. En effet, la succession d'existences était perçue, en elle-même, comme une expérience fondamentalement douloureuse et on trouve cette connotation dans de nombreuses expressions :
    - "l'océan de douleurs des vies et morts" dont on ne voit jamais les rives;
    - "la longue nuit des vies et morts" dont on ne voit pas la fin;
    - "le courant des vies et morts" dans lequel on se noie;
    Vies et morts désigne donc un cycle répétitif où la naissance entraîne la mort et la mort entraîne la naissance. Voir samsara
    La langue japonaise fait en outre la distinction entre jin'sei 人生 : vie / existence; isshougai 一生涯 : toute une vie et isshou ou issei 一生 : une vie, cette vie.
    Le Sutra du Lotus insiste sur l'éveil au principe que rien ne naît et rien ne meurt (musho honin).

    Vies antérieures du Bouddha (Jataka, littéralement "nativités"). Recueil de près de 500 textes qui relatent des vies édifiantes et fabuleuses en les présentant comme étant celles du Bouddha. La rédaction des Jataka date du 5e siècle et reflète bien la mentalité de l'époque tournée vers la dévotion, sans se soucier des contradictions doctrinales.

    vie antérieure Image qu'emploie fréquement Shakyamuni pour enseigner le principe de causalité. Dans le Sutra du Lotus (chapitre XVI), il expose les raisons pour lesquelles il fait croire aux hommes qu'il meurt alors qu'en réalité il ne meurt jamais. L'interprétation littérale, opposée à l'interprétation symbolique, des "vies antérieures" marque le fossé qui sépare les bouddhismes "réancarnationnistes" et le bouddhisme du Lotus.

    vihara (littéralement promenade, shoja, 精舎). D'abord simplement le lieu ou les moines errants s'abritaient lors de la saison des pluies : parc, grottes, etc. Plus tard couvent, monastère bouddhiste. Au sens figuré lieu de méditation.

    Vimalakirti. (Yuimakoji ou Yuima) : religieux bouddhiste indien dit "séculier" car il n'appartenait à aucun temple et vivait parmi les laïcs. Il est connu pour son éloquence et sa compréhension profonde des enseignements bouddhiques. Ses aphorismes et enseignements formèrent le sutra Yuima ou Sutra Vimalakirti qui est à la base du Sanron. Dans ce sutra Vimalakirti représente le croyant laïque idéal. Il es malade et Shakyamuni désire envoyer quelqu'un s'enquérir de ses nouvelles. Il désigne, un par un, chacun de ses dix disciples-shravaka mais chacun s'en déclare indigne en relatant de quelle manière, à un moment ou à un autre, il a été dépassé par Vimalakirti au niveau de la compréhension. Finalement, le bodhisattva Manjushri accepte de se rendre à son chevet. Questionné sur la nature de sa maladie, Vimalakirti réplique: "Parce que les êtres sont malades, le bodhisattva est malade. La maladie du bodhisattva naît de sa grande compassion", exprimant ainsi l'idéal du bodhisattva du Mahayana qui ne fait aucune distinction entre lui et les autres. Le sutra se développe sous la forme d'un dialogue entre Vimalakirti et Manjushri. Les doctrines du Theravada sont sévèrement attaquées sur la base de la théorie de la non-substantialité (ku) qui est expliquée dans ce sutra comme une non-dualité. Sommé de but en blanc de définir la non-dualité, Vimalakirti demeure silencieux, montrant ainsi que la vraie nature des choses est au-delà des limites conceptuelles imposées par les mots.

    Vimalamitra (Muku-ronji ou Mukuyu, 無垢論師・無垢友). Moine indien de l'école Sarvastivada (Theravada). Ayant beaucoup étudié les canons bouddhiques (Tripitaka), il entreprit de discréditer Vasubandhu et l'enseignement du Mahayana. Mais il devint fou avant d'y parvenir et, selon la tradition, "sa langue se fendit en cinq parties"

    vina ou rudra-vina ou bin. L’un des plus anciens instrument musical de l’Inde. Elle incarnait par excellence l’esthétique musicale des raga. Bien qu’elle soit encore aujourd’hui auréolée d’une grande considération, sa tradition n’est plus représentée que par quelques rares musiciens.

    vinaya abr. de vinayapitaka (éthique, discipline, ritsu, 律). Règles de discipline pour les moines et les nonnes. Une des trois parties du canon bouddhique. La signification originelle du mot vinaya est "régler la conduite". Les vinayas seraient une systématisation des interdictions et mises en garde faites par Shakyamuni à ses disciples. Chaque école Hinayana possédait sa propre liste de règles monastiques. Les textes existants comprennent les vinayas de ce que l'on appelle le canon pali, qui appartient à l'Ecole du Sud du bouddhisme Theravada, et en traductions chinoises, le Shibunritsu, le Juju Ritsu, le Gobun Ritsu et le Makasogi Ritsu, qui sont respectivement les vinayas des écoles Dharmagupta, Sarvastivada, Mahishasaka et Mahasanghika. En Chine apparurent diverses écoles Lu (vinaya) utilisant le Shibunritsu comme texte de base. La plus remarquable fut l'école Nan-chan, fondée par Daoxuan (Dosen) (596-667). Au VIIIe siècle, Ganjin introduisit la doctrine de cette école au Japon où elle se fit connaître sous le nom d'école Ritsu.


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    Message par Karma Trindal Lun 18 Fév 2008, 20:34

    vingt-cinq exercices préparatoires ou vingt-cinq moyens préliminaires (nijugo hoben, 二十五方便). Pratiques qu'il fallait maîtriser pour se préparer à la méditation Tiantai instaurée par Zhiyi. Ils sont énumérés en détail dans le Maka Shikan, le Sho Shikan (Les bases de la concentration et de la perception) et le Shidai Zem-mon (Enseignement de la pratique de la méditation). Ils se répartissent en cinq groupes :
    1) Réunion des cinq conditions (gu goen): a) respecter les préceptes et purifier sa vie b) avoir une nourriture et des vêtements appropriés c) maintenir le calme dans son entourage d) se libérer des affaires futiles e) avoir de bons amis (zenchishiki)
    2) Domptage des cinq désirs (ka goyoku): réfréner les désirs suscités par a) les formes et les couleurs, b) les sons, c) les parfums, d) les saveurs et e) les contacts.
    3) Abandon des cinq entraves (ki gogai): rejeter les cinq obstacles que sont a) l’avidité, b) la colère, c) la paresse, d) l’anxiété (l'excitation et la mélancolie) e) la défiance.
    4) Les cinq mises en ordre (jo goji): équilibrer a) son alimentation, b) son sommeil, c) son corps (son maintien), d) sa respiration, e) son esprit
    5) Pratique des cinq méthodes (gyo goho): a) l'aspiration à l'Eveil; b) l'assiduité; c) la concentration; d) l'usage judicieux de la sagesse; e) la détermination (l’unicité du cœur).

    vingt-cinq royaumes (nijugo-u, 二十五有). Subdivisions du monde des trois plans: 14 royaumes dans le monde du désir, 7 dans le monde de la forme, et 4 dans le monde du sans forme. D'abord, le monde du désir comprend les quatre mondes-états inférieurs (enfer, esprits faméliques, animaux et asura), les quatre continents (l'état d'humanité) dont font partie le Jambudvipa, et les six ciels du désir. Puis le monde de la forme comprend le Ciel Mahabrahman (Daibonten) (considéré ici comme distinct du premier ciel de la méditation), les quatre ciels de la méditation (shizenten), le Ciel asamjnin ou le Ciel de l'absence de pensée (musoten), et les cinq ciels de la pureté (gojogoten) qui, ensemble, forment un royaume. Le monde du sans forme comporte quatre royaumes immatériels.

    vingt écoles theravada (niju-bu ou shojo-niju-bu, 二十部・小乗二十部). Ecoles formées par les schismes survenus dans la communauté bouddhique après la mort de Shakyamuni, résultant de conceptions et d'interprétations divergentes des enseignements du Bouddha. Selon le Daibibasha Ron, le premier schisme eut lieu environ cent ans après la mort de Shakyamuni, à la suite d'une controverse concernant cinq modifications demandées par le moine Mahadeva. A ce moment-là, la communauté se scinda en école Theravada, qui rejetait les points de vue de Mahadeva, et en école Mahasanghika, qui les soutenait. Selon le Ibushurin Ron (Doctrines des différentes écoles), un schisme dans l'école Mahasanghika se produisit deux cents ans après la mort du Bouddha; le Mahasanghika finit par se scinder en huit écoles supplémentaires: Ekavyavaharika, Lokottara, Kukkutika, Bahushrutiya, Prajnaptivada, Chaitika, Aparashaila et Uttarashaila (ce qui fit 9 écoles Mahasanghika en tout). L'école Theravada se scinda également; tout d'abord l'école Sarvastivada se sépara de l'école Theravada primitive qui se nomma elle-même l'école Haimavata. Puis l'école Sarvastivada donna naissance à quatre autres écoles: Vatsiputriya, Mahishasaka, Kashyapiya et Sautrantika. L'école Vatsiputriya se divisa encore en Dharmottara, Bhadrayaniya, Sammatiya et Shannagarika; et l'école Mahishasaka se scinda pour former l'école Dharmagupta. (Il y eut donc 11 écoles Theravada).

    vingt-huit constellations ou vingt-huit ciels. (nijuhatten ou nijuhachi-ten 二十八天). Dans la mythologie indienne, maisons célestes, divisées en quatre maisons de sept corps célestes principaux chacune, qui correspondent aux quatre directions et aux quatre saisons de l'est ou du printemps; du sud ou de l'été; de l'ouest ou de l'automne; et du nord ou de l'hiver. Voir les 28 ciels.

    vingt-huit patriarches sous le ciel de l’ouest (saiten niju hasso) ou vingt-huit patriarche de l’Inde (tenjiku niju hasso): notion propre au Zen selon laquelle l’enseignement de Shakyamuni se serait transmis en dehors des mots et des paroles à vingt-huit successeurs. Ces derniers sont les vingt-quatre successeurs, héritiers de la transmission de Shakyamuni (Mahakashyapa, Ananda, Shanavashin, Upagupta, Dhitika, Mishaka, Vasumitra, Buddhanandi, Buddhamitra, Parshva, Punyayasha, Anabodhi, Kapimala, Nagarjuna, Kanadeva, Rahulabhadra, Samghanandi, Samghayathata, Kumalarata, Shayata, Vasubandhu, Manorata, Haklenayasha, Simhabodhi, auxquels viennent s’ajouter Bashashita, Punyamitra, Pajnadhara et Bodhidharma (470-532). Or, dans le sixième volume de la Tradition des causes et conditions des récipiendaires de la transmission, la transmission depuis Shakyamuni s’interrompit avec la décapitation du vingt-quatrième successeur, Simhabodhi (shishi sonja).

    vingt-quatre patriarches de la passation des corbeilles de la Loi ou 24 successeurs de Shakyamuni (fuhozo no nijuyonin, 付法蔵の二十四人, fufazang ershisuren). Vingt-quatre maîtres qui se sont succédés et qui ont reçu puis transmis chacun à leur successeur la totalité de l’enseignement de Shakyamuni. Cette liste n’est pas historique à proprement parler et a été faite après coup d'après le Sutra Fuhozo ou Fuhozo Innenden (Histoire des successeurs du Bouddha), qui relate qu'au temps d'Aryasimha, le vingt-quatrième successeur, le bouddhisme fut détruit en Inde par le roi Mirakutsu, ce qui mit un terme à la succession. L'école Zen compte 28 successeurs qui héritèrent d'un enseignement de Shakyamuni qui ne fut pas exposé par des mots mais transmis d'esprit à esprit.

    Virudhaka, Vidudabha. (Haruri-o, 波瑠璃王). Roi de Kosala à l'époque de Shakyamuni. Son père était le roi Prasenajit et sa mère Mallika. Selon le Binaya Zoji , Mallika était à l'origine servante d'un seigneur de la tribu Shakya. Quand le roi Prasenajit se rendit à Kapilavastu, capitale des Shakya, il en tomba amoureux et la prit comme seconde femme. Selon un récit différent, Mallika était la fille d'une servante du roi des Shakya qui fit croire à Prasenajit qu'elle était une princesse de pur sang quand ce dernier voulut accroître son prestige en prenant femme dans la tribu Shakya, politiquement dépendante mais culturellement supérieure. Virudhaka fut en tout cas humilié dans sa jeunesse par les Shakya en raison de son origine modeste et il jura de se venger. Lorsqu'il fut plus âgé, il s'empara du trône de Prasenajit et leva immédiatement une armée contre le royaume Shakya, tuant environ cinq cents personnes. On rapporte que, sept jours plus tard, comme l'avait prédit le Bouddha, il mourut brûlé et tomba dans l'enfer avici. La destruction du royaume des Shakya par Virudhaka compte parmi les neuf grandes épreuves subies par le Bouddha. Nichiren associe le massacre du clan des Shakya par Virudhaka à sa propre persécution de Tatsunokuchi et à l'exil à Sado qui suivit. A ce moment-là, le gouvernement de Kamakura ne s'efforça pas seulement de faire décapiter Nichiren mais fit aussi arrêter et exiler bon nombre de ses adeptes.

    virya (persévérance, assiduité, biriya ou shojin 毘梨耶・精進). Quatrième paramita. Effort qui permet de vaincre l'indolence propre à tout être humain et en étroite relation avec les trois obstacles et quatre démons (san-so shi-ma). Elle est source de l'esprit de recherche qui pousse à progresser dans voie bouddhique.

    Vishnu : dieu indien qui a pour mission de préserver l'ordre du monde. Lorsque ce dernier est perturbé, Vishnu s'incarne pour descendre sur Terre sous forme d'un avatar. Les textes sacrés en recensent dix. Son 9ème avatar serait le Bouddha. C'est le principe de la continuation, le symbole de la vie perpétuelle. Il est le pouvoir qui maintient l'Univers assemblé. Ses quatre bras signifient le pouvoir absolu par la domination sur les directions de l'espace. Mais ils représentent aussi les quatre stades du développement humain et les quatre buts de la vie : le plaisir, le succès, la perfection de son état et la libération finale.

    Vishvakarman ou Vishvakarma ou Visvakarman (Bishukatsuma ten ou Bishu, 毘首羯磨天). Divinité qui vit dans le ciel Trayastrimsha, au sommet du mont Sumeru et sert Taishaku. Selon le Daichido Ron, lorsque Shakyamuni pratiquait encore l'ascèse dans une existence précédente sous la forme du roi Shibi, Taishaku se changea en faucon et Vishvakarman en colombe afin de mettre à l'épreuve la sincérité du roi. Pour sauver la colombe, Shibi donna sa vie en offrant sa propre chair au faucon affamé.


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    Message par Karma Trindal Lun 18 Fév 2008, 20:34

    voeux (seigan, 誓願, pranidhana). Voeux que les bouddhas et les bodhosattvas font pour mener tous les êtres à l'Eveil. Ils peuvent être universels ou indivuduels. Les bodhisattvas font quatre voeux : 1) faire passer l’infinité des êtres (sur la rive du nirvana); 2) trancher les innombrables passions; 3) connaître l’insondable des enseignements du Bouddha; 4) attester de la prééminence de la voie bouddhique. On appelle voeux originels ceux que le bouddhas ont fait dans une existence précédente, alors qu'ils n'étaint encore que bodhisattva. Parmi les voeux individuels on connaît surtout les 48 voeux d'Amida et les 12 voeux de Yakushi.

    vœux originels (purvapranidhana). Vœux formulés par un bouddha dans le passé, tandis qu'il était encore engagé dans la pratique de bodhisattva. Parmi ceux-ci, les 48 vœux formulés par le bouddha Amida et les 12 vœux du bouddha Yakushi sont particulièrement connus. L'expression de vœu originel (au singulier) est utilisée par l'école Jodo (Terre pure) pour désigner le dix-huitième vœu du bouddha Amida, qui est de permettre à tous ceux qui invoquent son nom de renaître dans la Terre pure située à l'ouest, à l'exception de ceux qui ont commis les cinq forfaits ou calomnié la Loi correcte.

    voie (do, 道 ou shu 趣, gati) "La voie", chemin ou discipline nécessaire pour atteindre un but dans un art ou une technique particulière, grâce à une expérimentation et un entraînement physique et spirituel intensif. On trouve ce mot dans la plupart des disciplines : judo, kendo, sado (cérémonie du thé), kado (arrangement floral), kodo (voie de l'encens), etc.

    voie bouddhique ou voie de bouddha (佛道) Méthode d'Eveil qui se conforme aux quatre seaux de la loi.

    voie de la doctrine et voie de l’attestation (kyodo shodo) La voie de la doctrine représente les pratiques et ascèses qui découlent des enseignements bouddhiques. La voie de l’attestation est le résultat de ces pratiques, de l’expérimentation personnelle des principes bouddhiques et des modifications intérieures qu’ils entraînent. Si la voie de la doctrine est parfaitement descriptible, la connaissance de ce que représente la voie de l’attestation se situe au-delà de ce que les mots peuvent communiquer. L'enseignement Tiantai établit un parallèle entre, d’une part, la voie de la doctrine et les enseignements des moyens et l’adaptation à autrui et d’autre part, la voie de l’attestation et la pratique personnelle.

    voie de l'Eveil (ken-do, 見道, darshanamarga). Dans les enseignements theravada, étape de la compréhension complète des quatre nobles vérités. Le pratiquant parvient à une sagesse qui lui permet de se libérer des attaches d'une personne ordinaire et accéder à l'état d'arhat. Dans les enseignements mahayana étape de qui permet d'accéder à l'état de bodhisattva.

    voie difficile à pratiquer (nangyo-do, 難行道). Une des deux catégories dans lesquelles Nagarjuna divise la pratique bouddhique dans le Jujubibasha Ron. La voie de la pratique difficile demande des efforts soutenus pendant d'innombrables kalpa, dans les pratiques d'austérité, pour parvenir à l'Eveil. Elle implique que l'on atteint l'Eveil par ses propres forces (jinriki). Cette expression s'oppose à celle de "voie facile à pratiquer" qui désigne l'invocation du nom de bouddhas dont le pouvoir bienveillant permet d'atteindre l'illumination (tariki). L'école de la Terre pure appelle "voie difficile à pratiquer", nangyodo, toute pratique basée sur un sutra autre que les trois sutras fondamentaux de sa propre école (les sutras Amida, Muryoju et Kammuryoju); elle la pratique difficile à igyodo, la voie facile.

    voie du milieu (vérité du milieu, chudo, 中道, zhongdao, madhyama-pratipad, madhyamika) La voie qui dépasse les extrêmes de deux points de vue partiels et opposés. Les interprétations de ce terme varient considérablement d'une école à une autre.
    1) Dans l'enseignement de Shakyamuni, le rejet des deux extrêmes que représentent l'auto-indulgence et l'auto-mortification. A l'époque où il était encore prince, Shakyamuni vivait dans le luxe au palais de son père en s'adonnant aux plaisirs de l'existence, mais, après avoir renoncé au monde, il abandonna ces divertissements et se soumit à des années de dures austérités. Finalement, il rejeta également l'ascétisme, et, après avoir atteint l'Eveil, prêcha une façon de vivre qui évite ces deux extrêmes. Le texte pali Majjhima nikaya appelle cette voie "la Voie moyenne" Elle est expliquée par l'octuple chemin.
    2) Selon le Chu Ron de Nagarjuna, la voie du milieu désigne la vraie nature de toute chose, qui ne naît ni ne meurt, et qui ne peut être définie par aucun des deux extrêmes que sont l'existence ou la non-existence. Cette vraie nature est la non-substantialité ou ku. Voir Madhyamika
    3) Selon la doctrine Tiantai des trois vérités, c'est la vérité de la Voie du milieu (chu ou chutai) qui signifie que la vraie nature de toute chose n'est ni non-substantialité (ku) ni existence temporaire (ke), mais présente les caractéristiques des deux. Voir les Trois vérités
    4) Dans le bouddhisme de Nichiren, la vie est une réalité qui transcende à la fois les mots et les concepts d'existence et de non-existence, mais manifeste les qualités des deux. Elle s'exprime par Namu Myoho Renge Kyo, vérité ultime de toute chose.

    voies extérieures : (gedo, 外道). Voies religieuses extérieures au bouddhisme. Par exemple, à l'époque de Shakyamuni, il existait six grands philosophes que celui-ci avait qualifiés comme étant les "six maîtres des voies extérieures".
    Cette expression peut également s'appliquer, au sein même du courant bouddhique, à des interprétations qui, finalement, aboutissent à des conceptions hors bouddhisme qui lui, se conforme aux quatre seaux de la loi.

    voie facile à pratiquer (igyo-do, 易行道). Une des deux catégories dans lesquelles Nagarjuna divise la pratique bouddhique dans le Jujubibasha Ron. La pratique facile est destinée aux personnes de faibles capacités, incapables de rechercher l'Eveil par des pratiques austères et laborieuses pendant d'inombrables kalpa, en utilisant ses propres forces (jinriki). C'est en se basant sur cette analyse que les maîtres de l'amidisme préconisent l'invocation du nom d'Amida dont le pouvoir bienveillant permet de renaître dans la Terre Pure. Pour eux, le salut vient de la "force de l'autre" (tariki).

    voie merveilleuse (myodo, miaodao). Expression assez peu usitée, qui signifie la voie de la Loi merveilleuse.

    voie mystique Expression utilisée par Zhiyi pour désigner la doctrine du Sutra du Lotus.

    voie sacrée. Voie qui fait appel à la force intérieure du pratiquant (jinriki) et non pas à la force d'un autre (tariki), fut-ce un bouddha. Cette voie est préconisée principalement par les enseignements du Mahayana véritable (jitsudaijo) et tout spécialement par le Sutra du Lotus (enseignement essentiel, honmon)

    volonté d'accomplissement (kokoro zashi). L'expression signifie intention, volonté, résolution, aspiration, ce vers quoi tend le cœur. Nichiren a utilisé ce mot dans différents goshos; parfois le sens semble très proche de foi ou conviction. Il dit dans le Hakumai ippio gosho : "pour un homme ordinaire, devenir bouddha, cela revient à comprendre le mot que l'on prononce kokorozashi".

    Vriji ou Vrijji. Vajji (Bajji ou Baggi 跋耆・跋) L'un des seize Etats principaux de l'Inde ancienne à l'époque de Shakyamuni. Formé d'une confédération de tribus, c'était une république. Vaishali, l'une de ses villes principales, était le centre de la tribu Licchavi. Les représentants de la confédération se rencontraient, pense-t-on, pour discuter des affaires de l'Etat qui se réglaient par accord mutuel. La confédération aurait été conquise par le roi du Magadha Ajatashatru après une campagne prolongée. Mais, selon un autre récit, Shakyamuni aurait dissuadé Ajatashatru de partir à la conquête de Vriji.

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