Après l'accumulation de mérite ni arithmétique ni basée sur la peur mais sur la confiance en la loi du karma et son corollaire l'extinction de la souffrance,
Voici la purification des actes négatifs non par crainte mais par prise de conscience puis libération,
Les voiles qui recouvrent la nature de bouddha et l'empêchent de se révéler sont la résultante d'une accumulation de karma négatif dans le passé, due à des actes motivés par l'émotion d'ignorance.
Ces actes ont été commis à trois niveaux : corps, parole et esprit.
Tous les actes entrepris le sont à travers le corps, la parole ou l'esprit ; il n'y à pas d'autres moyens d'action.
Les voiles karmiques qui résultent de ces actes sont donc en relation avec les corps, parole et esprit, et si l'on souhaite cheminer vers l'état de bouddha, on utilise les moyens d'action du corps, de la parole et de l'esprit, de façon à dissiper les voiles nés d'une mauvaise utilisation antérieure de ces moyens d'action.
Il s'agit, en ce qui concerne le corps, de toutes les actions physiques négatives qu'on a entreprises et qui ont nui à autrui.
Ce sont des actions qui se sont situées dans un contexte de confusion, car nous avions une perception duelle de la situation.
Il y avait moi et l'autre, moi étant le sujet et l'autre, l'objet.
Des actes découlèrent de cette relation duelle :
dans notre état d'ignorance, peut-être avons-nous tué, volé, trompé, eu une conduite sexuelle inappropriée, effrayé les gens, essayé d'être le meilleur, intimidé à travers le comportement du corps.
Ces types d'actions sont des actes dont le résultat est de recouvrir la nature de bouddha.
Ce sont des voiles créés par l'activité du corps.
Lorsqu'on agit de façon négative, que ce soit à travers le corps, la parole ou l'esprit, il est important de reconnaître l'aspect négatif de ce que l'on fait.
Il faut ensuite purifier cette négativité qui risque de souiller l'esprit, et se libérer de cette action nuisible.
Si l'on ne fait pas attention, on peut penser qu'on se comporte convenablement et croire qu'on a des qualités ;
on développe de l'orgueil et on n'a aucune raison de confesser ou de regretter quoi que ce soit.
Ne pas avoir conscience des négativités qu'on crée, donc ne pas être enclin au regret et à la purification, entraîne une accumulation de karma négatif qui peut nous pousser à renaître dans l'un des trois royaumes inférieurs caractérisés par de très grandes souffrances.
Si l'on agit de façon négative, il faut le reconnaître et le regretter.
Dès lors qu'il y a prise de conscience et regret, dès lors qu'on confesse ses erreurs, le karma négatif se purifie et on écarte le résultat de souffrance.
On se dit souvent que la pensée de tous les actes négatifs qu'on a commis depuis fort longtemps nous procurera une grande souffrance et que, vue leur quantité, on risque d'être complètement déprimé.
On serait plutôt tenter de se voiler la face et d'y penser le moins possible !
Mais cette attitude n’est pas correcte.
Il faut écarter un tel comportement et se rendre compte que, sans une prise de conscience des erreurs commises, on ne peut pas les purifier.
Même si l’on préfère demeurer dans l’ignorance, les actes négatifs mûrissent !
Il faut mieux s’efforcer d’y penser, afin d’être à même de les dissiper,
sinon lorsque la mort arrivera, nous serons confrontés à un bagage d’actes négatifs qui nous escortera.
En effet la seule chose qui accompagne l’esprit lors de la mort, ce sont les traces et les conséquences des actes négatifs, qui mûrissent tôt ou tard en souffrance.
Si l’on a commis beaucoup d’actes négatifs et qu’ils n’ont pas été purifiés, on peut renaître dans l’un des 3 royaumes inférieurs.
Il est donc très important d’essayer de se souvenir du maximum d’actes négatifs qu’on a commis et prendre conscience de leur degré de gravité et d'intensité, car il est alors possible de les purifier.
Purifier signifie : être conscient de ses actes, les regretter et éviter de les commettre à nouveau.
Si l'on agit ainsi, le fruit qui devait mûrir sous forme de souffrance peut se dissiper.
Et plus on dissipe le mûrissement du karma négatif, plus les voiles se dissipent, jusqu'au moment où l'on réalise l'état de bouddha.
Il faut prendre conscience de tous les actes négatifs accumulés dans cette vie et les garder en mémoire.
On s'aperçoit que c'est grâce à la bonté des Trois Joyaux et des lamas que nous avons cette capacité de remémoration.
Si les Trois Joyaux ne nous donnaient pas cette opportunité d'avoir conscience de nos actes négatifs, de les regretter et de les confesser, ceux-ci mûriraient tôt ou tard en souffrance.
Cette reconnaissance s'accompagne de la certitude qu'il est possible de purifier les actions négatives.
C'est absolument nécessaire pour que la purification soit effective.
On purifie les actes négatifs commis par le corps en accomplissant des actes positifs avec le corps, telles les prosternations qui constituent un exercice de très grande valeur et dissipent le mûrissement de toutes les actions commises dans le passé sous l'influence de l'orgueil.
Nous nous sommes souvent comportés de façon négative avec le corps par orgueil, ce qui risque de mûrir sous forme de souffrance.
Se prosterner dissipe les voiles et le mûrissement des actes erronés, parce qu'on se prosterne devant quelque chose d'authentique et de meilleur que nous-mêmes, et c'est cela qui dissipe les conséquences de l'orgueil.
On ne se prosterne pas pour faire plaisir au lama ou au Bouddha ;
simplement, les prosternations sont une manière de purifier les voiles de l'esprit.
Une autre action positive du corps consiste à circumambuler des objets saints comme les stoupas, les temples, etc.
Une dernière manière de purifier les voiles des actions négatives entreprises à travers le corps est de pratiquer les méditations où l'on visualise son corps comme étant la divinité. Notre dimension ordinaire est alors complètement dissipée, balayée par cette méditation sur la pureté du corps de la divinité.
Il se présente de nombreuses possibilités d'accomplir des actes négatifs par la parole.
Les pires consistent à mal parler du dharma, à déprécier les lamas et la sangha.
Toutes les paroles négatives qui peuvent être proférées vis-à-vis du dhanna ou de la sangha sont des actes d'une très grande portée.
Il y a aussi les actes négatifs commis à travers la parole sous l'influence de l'orgueil.
Lorsque cette émotion imprègne l'esprit, on pense qu'on est l'être le plus important, on regarde les autres de haut et on finit par leur faire comprendre qu'ils nous sont inférieurs.
Peut-être va-t-on mal leur parler, les insulter ou, sous l'influence de la colère, leur dire des choses tout à fait négatives.
La jalousie, également, peut nous inciter à prononcer des paroles qui sont source de tension et de conflit, car lorsqu'on est influencé par la jalousie, on se réjouit de créer des difficultés chez les autres.
Ce sont évidemment des actes négatifs.
On peut également commettre des actes négatifs par la parole quand on est en bonne compagnie et que l'on bavarde sans raison, utilisant sa parole pour dire des choses qui n'ont pas véritablement de valeur ou de sens.
Le dernier point de l'activité négative par la parole se situe lorsqu'on négocie.
Si on désire acheter quelque chose par exemple, on discute tout en essayant de manipuler la personne en face de soi pour obtenir ce qu'on souhaite ou lui faire faire ce qu'on veut.
Cela crée une accumulation de karma négatif à travers la parole.
Les actes commis par le corps ou la parole dépendent directement de l'état d'esprit dans lequel on se trouve lors de cette action.
Si nous sommes dans un état d'esprit positif, l'acte commis par le corps ou la parole sera positif, et inversement.
L'esprit est le chef, le corps et la parole ne sont que les serviteurs de l'esprit.
Toutes les actions que nous entreprenons dépendent de notre état d'esprit.
Quant à la portée d'une action et à l'importance de son résultat, on distingue plusieurs types d'actions. Certains actes sont très négatifs et leur résultat est une renaissance dans un état infernal de grande souffrance.
D'autres actes négatifs sont de portée moyenne ; ils font reprendre naissance dans les royaumes des esprits avides.
Si l'acte négatif est plus léger, il a pour conséquence la renaissance dans un état animal.
Si l'acte négatif est très léger, on peut reprendre naissance comme être humain, mais on rencontre des difficultés correspondant directement au type d'action entrepris dans le passé.
Par exemple, si on a commis beaucoup d'actes négatifs à travers la parole tels que mentir ou tromper, on peut renaître dans le monde humain, mais on a toujours un problème de crédibilité, car on est sans cesse associé au mensonge, à la tromperie, et jamais pris au sérieux.
L'orgueil est la base de nombreuses actions négatives commises au niveau de l'esprit :
lorsqu'on est orgueilleux, on se considère comme le meilleur, comme possédant beaucoup de qualités et étant dépourvu de fautes.
Avec cette haute idée de nous-mêmes, nous nous tournons vers l'extérieur et apercevons chez les autres beaucoup de défauts ;
quantité d'actions négatives au niveau de l'esprit découlent de cela.
Très forts de nos qualités, nous ignorons nos défauts et portons une forte attention critique vers l'extérieur.
Y percevant de nombreuses imperfections, nous n'avons pas confiance en l'autre.
A partir de ce manque de confiance, apparaissent les émotions comme la jalousie, la colère, l'agression, qui perturbent constamment notre esprit.
Nous ne sommes donc pas heureux.
Ces perturbations intérieures rendent le calme mental impossible, et à travers la confusion due à l'orgueil, nous accumulons beaucoup de souffrance et d'actes négatifs au niveau de l'esprit.
Si l'on regarde ce qui se manifeste à l'intérieur de l'esprit, on s'aperçoit de la difficulté à aller dans ce sens.
Quand on est sous l'influence de l'orgueil par exemple, on ne s'en rend pas compte ;
mais les autres à l'extérieur le remarquent aisément.
L'esprit est beaucoup trop proche de nous pour qu'il lui soit facile de regarder à l'intérieur de lui-même.
Il est plus aisé de regarder au loin, comme pour l'œil physique.
Plus les choses sont proches, plus il est difficile de les voir: il est quasiment impossible de voir ce qui est directement sur notre œil, mais il est facile de regarder ce qui est distant.
Il faut donc développer la faculté de la vision intérieure ou vision de sagesse, qui nous permet de prendre conscience des émotions qui teintent notre esprit.
Si l'on est influencé par l'orgueil, grâce à cette vision de sagesse, on s'en rend compte, comme on se rend compte de toute l'activité qui découle de cet orgueil, du processus qui fait que nous dirigeons des pensées et des actions négatives vers l'extérieur.
Nous nous apercevons enfin que cet orgueil induit des émotions telles que la jalousie, la colère, etc.
Cette prise de conscience fait naître en nous le regret, et nous permet de voir toute la négativité de ce que nous étions sur le point d'entreprendre.
Elle calme peu à peu l'orgueil, et les émotions qui en découlent directement s'apaisent.
L'esprit se libère progressivement des influences émotionnelles, et l'on s'ouvre à un état d'apaisement et de détente.
Pour dissiper les effets nuisibles des états d'esprits négatifs,
il faut pratiquer la méditation, que ce soit celle du calme mental ou celle du Mahamoudra.
Ces deux types de méditation contribuent à dissiper toute l'activité mentale basée sur une notion de dualité : la notion du sujet et de l'objet, de moi et de l'autre. La pratique de la méditation permet donc de dissiper les voiles négatifs, mûrissement des actes entrepris antérieurement.
Une autre manière de cultiver les qualités de l'esprit consiste à développer la qualité de la compassion.
Par exemple, lorsqu'une personne soumise à l’ignorance et à la confusion commet un acte négatif, plutôt que de la juger et de dire qu’elle agit mal ;
on essaye de développer de la compassion à son égard, en comprenant qu’elle est sous l’influence de quelque chose qu’elle ignore et qu’à travers cet acte elle devra endurer une certaine souffrance.
Si l’on rencontre de la colère, on développe une qualité de l’esprit appelée patience.
Si l’ on rencontre la jalousie, on développe le très ferme souhait que la personne jalouse puisse le plus tôt possible s’en libérer et parvenir à un état de joie et de félicité. Nous apprenons ainsi à travers les situations de la vie à cultiver les qualités de l'esprit .
C'est une manière très efficace d'entreprendre des actions positives avec l'esprit.
Tous les actes entrepris à travers le corps, la parole et l'esprit mûrissent tôt ou tard.
S'ils sont extrêmement négatifs, leur mûrissement conduit à renaître dans les états infernaux ;
si ces actes sont moins négatifs, la renaissance a lieu dans le royaume des esprits avides ;
des actes un peu moins négatifs encore nous amènent à renaître dans l'état animal.
Même si les actes négatifs entrepris à travers l'esprit, la parole et le corps sont assez légers pour qu'on puisse reprendre une naissance humaine, ils mûrissent de toutes façons sous forme de difficultés : notre vie humaine est teintée de toutes ces impuretés, et les activités négatives du passé mûrissent sous la forme de difficultés correspondant au type d'activité antérieure.
II s'agit de purifier les actes négatifs commis au niveau de la parole. Cela se fait par l'emploi juste et correct de la parole, par exemple la récitation de mantras, acte très positif.
On peut réciter différents mantras : celui de la compassion ou le mantra de Cent Syllabes de Dordjé Sempa.
Cette activité positive de la parole a pour effet de dissiper les voiles et le mûrissement potentiel des activités négatives dues au mauvais emploi antérieur de la parole.
Lorsqu'on a complètement purifié ses corps, parole et esprit, on se retrouve avec un corps, une parole et un état d'esprit parfaitement purs ; en l'état de bouddha.
Le corps devient le Corps de manifestation ou nirmanakaya ;
la parole devient le Corps de jouissance ou Sambhogakaya ;
et l'esprit devient le Corps de réalité ultime ou dharmakaya.
Une fois purifiés tous les voiles et réalisé le parfait « Eveil» on est à même de manifester une activité de bouddha au-delà de l'activité ordinaire.
Quand on regarde toutes les personnes ici présentes, elles semblent très bien extérieurement. Mais si l'on regarde ce qui se passe en chacune d'elles, on se rend compte que l'esprit est un peu plus souillé que les apparences, qu'il est teinté d'émotions.
Nous passons notre temps à agir sous l'influence d'une émotion on d'une autre.
Si nous souhaitons vraiment devenir purs extérieurement et intérieurement, il convient que nous nous préoccupions également des impuretés qui sont à l'intérieur de nous-mêmes, pour les dissiper et accéder à une pureté aussi bien intérieure qu'extérieure, et réaliser l'état de parfait bouddha.
A chaque type d'action correspond directement un résultat.
C'est la loi infaillible entre la cause et l'effet, qu'il convient de comprendre très largement.
Tout ce qu'on entreprend de positif a tôt ou tard le bonheur pour résultat.
Toute action négative implique à plus ou moins brève échéance l'expérience de la souffrance.
Cette relation très étroite et inéluctable entre l'action et le résultat, entre la cause et l'effet, peut être comparée au mûrissement d'une graine d'arbre.
Si l'on plante une graine de citronnier, l'arbre qui poussera sera un citronnier.
Les fruits qui apparaîtront sur cet arbre seront des citrons.
Si l'on plante la graine d'un oranger, l'arbre qui apparaîtra sera un oranger et ses fruits seront des oranges.
Goûtant au citron, on le trouvera peut-être un peu amer ou acide, voire déplaisant.
Nous dirigeant vers l'oranger et goûtant une orange, celle-ci nous semblera beaucoup plus douce et agréable.
C'est exactement pareil en ce qui concerne une action et son résultat.
Si l'action est positive, le résultat est agréable.
S'il s'agit d'une action négative, le résultat est beaucoup plus amer.
C'est infaillibilité de la loi du karma.
En connaissance de cause, pour échapper à la souffrance, il faut s'abstenir de créer des causes de souffrance, ce qui signifie qu'il convient d'éviter de commettre des actions négatives.
Si l'on recherche des états de bonheur, il convient de créer des causes de bonheur et de se diriger vers des actions positives.
La pratique du dharma nous est d'un grand profit au moment de la mort.
C'est sa plus grande raison d'être.
Lorsque survient le processus de la mort, si on a déjà de son vivant développé une certaine pratique des enseignements du Bouddha, on n'a pas peur.
L'esprit est confiant, on sait quelle attitude adopter et ce qu'il faut éviter.
En effet, au moment de la mort, le résultat de la pratique devient effectif.
Si nous nous sommes efforcés de mettre en pratique les enseignements du Bouddha dans notre vie, nous en recevons les bienfaits à ce moment.
Si on attend la dernière minute pour se mettre à pratiquer, il est trop tard, car il n'y a pas la possibilité d'un mûrissement de la pratique.
Les effets bénéfiques ne peuvent pas se manifester puisqu'on n'a pas pratiqué auparavant.
Il faut aussi être conscient que de grands dangers nous guettent au moment de la mort :
les conséquences de tous les actes négatifs accumulés durant cette vie nous suivent comme une ombre dans le processus de la mort, nous obligeant à traverser de grandes souffrances.
Voilà pourquoi il est nécessaire de suivre et de mettre en pratique les enseignements du dharma dès maintenant, afin de purifier nos actions négatives durant cette vie, sans attendre le dernier moment.
On peut se dire qu'il est préférable de ne pas du tout penser à la mort, parce que de toutes façons elle arrivera tôt ou tard et qu'à trop y penser, on risque d'être effrayé et déprimé. Cette attitude est complètement insensée.
Si l'on ne prend pas conscience de l'imminence de la mort, on n'a pas la capacité d'agir dès maintenant de façon utile pour préparer ce moment.
On ne sait absolument pas quand on mourra.
Notre mort peut survenir n'importe quand : on peut être victime d'un accident, emporté par une maladie soudaine, etc. Quoi que l'on fasse, il est absolument impossible d'enrayer ce processus ;
ce serait comme vouloir arrêter la course du soleil.
Même si l'on est riche et puissant, et qu'on a accumulé beaucoup de biens, cela n'est d'aucune aide au moment de la mort.
Il faut laisser derrière nous les richesses, l'influence et la puissance ;
cette accumulation matérielle n'est d'aucun secours pour traverser le processus de la mort ou pour le retarder.
Lorsqu'on a passé sa vie à accumuler des biens, à essayer d'être plus puissant, à se faire des amis, à augmenter sa réputation, tout cela a été entrepris sous l'influence des émotions perturbatrices.
Afin d'obtenir ces choses agréables, notre esprit a été constamment perturbé par des émotions conflictuelles.
Tous les efforts opérés dans ce sens n'auront finalement servis qu'à accumuler des actes négatifs puisqu'ils auront été inféodés à des émotions perturbatrices.
Et, au moment de la mort, ces actes négatifs nous amèneront à renaître dans l'un des trois royaumes inférieurs, c'est-à-dire dans l'un des royaumes où l'on doit traverser et endurer de très nombreuses souffrances.
Si nous faisons partie de ceux qui ont de la difficulté à trouver le temps de pratiquer les enseignements du Bouddha, c'est le signe que nous n'avons pas suffisamment réfléchi à la mort et que nous pensons encore qu'il existe quelque chose de plus important que d'agir dans le sens d'une préparation à ce processus.
Nous ne réfléchissons pas aux conséquences qu'a le gaspillage de notre temps dans des actions insensées.
Nous sommes en fait beaucoup trop impliqués dans la vie mondaine et dans tous les plaisirs de ce monde.
Il nous faudra en affronter les conséquences et renaître dans des conditions difficiles.
Par contre, si nous réfléchissons à cette mort inévitable, de cette réflexion même vont émerger des qualités.
La première qualité est la prise de conscience que, la mort arrivant tôt ou tard, il est urgent de s'y préparer et de se détourner des actes négatifs qui nous entraîneraient dans des royaumes de très grande souffrance.
Cette prise de conscience de la mort est une forte injonction à agir de façon positive, à écouter les enseignements du Bouddha et à suivre le cheminement rapide vers l'Eveil.
L'ensemble des actions négatives accumulées durant cette vie constitue la chose la plus négative au moment de la mort, parce qu'elles mûrissent alors et nous entraînent vers les royaumes inférieurs.
On peut se demander s'il existe un remède à cela, si l'on peut transformer cette souffrance potentielle en quelque chose de positif.
Il est possible d'effectuer cette transformation en pratiquant les enseignements du Bouddha.
Les actions positives résultant de l'écoute et de la pratique de ces enseignements transforment les fruits potentiels de souffrance en causes de bonheur.
Seul l'enseignement du Bouddha a cette capacité.
C'est pourquoi il est utile de le mettre en pratique dès maintenant.
Si nous sommes très effrayés au moment de la mort et que nous cherchons une protection, la seule efficace est de se tourner vers Trois Joyaux afin de recevoir leur aide.
Il ne s'agit pas de le faire au dernier moment.
Il faut s'être entraîné dans cette vie et avoir tourné son esprit vers eux depuis longtemps.
Il faut avoir fait de nombreuses prières en ce sens et avoir déjà demandé l'aide du lama et des Trois Joyaux dans cette vie.
Ce n'est pas au moment de la mort que nous pourrons le faire, car pendant le processus qui suit la mort, il est trop tard pour s'entraîner à quelque chose d'entièrement nouveau.
Si l'on se tourne vers la pratique et que l'on apprend comment trouver une protection dans le refuge, si l'on prie les Trois Joyaux, si l'on s'efforce à la pratique du dharma, il est possible, à tout être vivant de transformer ses actes négatifs.
A travers la pratique du dharma, les souffrances potentielles provenant des négativités antérieures se transforment en quelque chose de positif.
On a également la capacité de transformer les tendances habituelles qui nous auraient entraînés à commettre d'autres actes nuisibles.
Ainsi, on transforme non seulement les actes du passé, mais aussi les tendances à commettre des actes négatifs dans le futur.
Et si la pratique est vraiment sincère, on développe, par les prières aux Trois Joyaux et la prise de refuge, la capacité de transformer aussi la souffrance et le karma d'autrui.
S'engager sur le chemin des enseignements du dharma avec une grande sincérité permet d'entraîner tous les êtres sur le chemin de la libération.
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