L'Arbre des Refuges: Une Philosophie Non Confessionnelle

La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.( Bouddha « l’Éveillé » 623-543 av. J.-C )


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    Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché

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    Message par Karma Trindal Mer 08 Oct 2008, 20:22

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    Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché


    LA SANGHA

    Dans la prière du refuge, on parle du Bouddha, du dharma et de la sangha. La sangha est là pour aider les êtres à développer un regard et une écoute toujours plus attentifs. La sangha est l’assemblée des personnes qui ont une influence positive. La notion de sangha est importante, car rencontrer des amis spirituels à même de nous guider sur le chemin du dharma fait partie des circonstances temporaires qui nous permettent d’aller vers l’Eveil et d’accéder à la réalisation de notre nature de Bouddha. La sangha représente l’exemple et manifeste toutes les qualités des Bouddhas. Elle est donc l’influence positive qui nous aide à contrebalancer et à transformer les "trois poisons" qui sont source de tension et de souffrance. Il ne s’agit pas de rejeter les "poisons", ou de porter un jugement tel que "ceci est bon" ou "cela est mauvais" ; il s’agit de comprendre et de transformer. L’activité que nous développons avec la sangha nous aide à prendre conscience de tous nos actes et à voir la nature des "poisons". En effet, ceux-ci ont un aspect qui est source de confusion, mais ils représentent également des qualités potentielles.

    Les "trois poisons" sont le désir, la colère et l’ignorance. Ils sont la source de toutes les perturbations qui s’élèvent dans l’esprit. Grâce à la sangha, on prend conscience de leur présence, on voit quelle est leur action et ce vers quoi ils nous emportent, et on réalise également leur aspect positif. En effet, les deux aspects sont toujours présents : l’aspect de confusion et l’aspect de sagesse. C’est donc l’influence des amis spirituels qui nous permet de comprendre ce qu’est une action correcte, ce qu’est une parole juste, ce qu’est une pensée pure.

    En ce qui concerne l’attitude à adopter, il ne s’agit pas de rejeter ou d’accepter les choses, mais d’avoir simplement conscience de ce qui s’élève dans l’esprit. Ne pas rejeter signifie ne pas vouloir écarter ce qui nous déplaît, ne pas accepter les choses de manière trop forte signifie ne pas s’impliquer outre mesure dans des situations, mais simplement regarder consciemment ce qui s’élève. Grâce à la sangha, on parvient à transformer les poisons et à développer les qualités présentes en nous.

    Cinq qualités découlent du fait de côtoyer la sangha. Sangha ici fait référence à toutes les personnes qui sont autour de nous. Cela peut être très large. La sangha peut aller des amis spirituels, en passant par les personnes avec lesquelles on est associé, et s’étendre à tous les être humains, puis à tous les êtres sans exception, et recouvrir en fait tous les êtres dont on reçoit une influence. Le rapport à la sangha fait naître en nous cinq qualités :
    L’écoute : le fait de recevoir des enseignements et des instructions.
    La réflexion : une fois qu’on a entendu des enseignements, on réfléchit sur leur sens.
    La méditation ou la mise en pratique de ces enseignements après l’étape de la réflexion. La méditation permet à l’esprit de se stabiliser, et une fois cette stabilité acquise, les qualités propres à l’esprit se révèlent naturellement. Elle permet également une compréhension très large du résultat des actions que nous entreprenons.
    L’amour et la compassion sont les quatrième et cinquième qualités. C’est par la fréquentation de la sangha qu’on arrive à véritablement développer l’amour et la compassion. Si l’on porte un regard très attentif sur les êtres, l’amour s’élève naturellement. Si l’on porte un regard très pointu sur les circonstances et les conditions dans lesquelles se trouvent les êtres, une grande compassion se développe tout naturellement.

    SAMSARA ET NIRVANA

    Nous allons expliquer un peu plus ce qu’est le samsara, car c’est une notion très importante qu’il faut bien comprendre. On a trop souvent tendance à croire que le samsara est tout négatif et qu’il n’y a rien d’intéressant dedans. En fait, le samsara n’est ni positif ni négatif, car tout y est finalement possible. Le samsara est un cercle dans lequel nous tournons, et puisque nous sommes dans la confusion, nous restons à un niveau de non-compréhension, à un niveau complètement relatif et apparent des phénomènes. Nous sommes actuellement dans une vie humaine, ce qui signifie que nous sommes dans un univers et un état d’esprit correspondants au stade de l’être humain.

    Tout cela, bien sûr, est voué au changement. Toutes les situations sont temporaires et sont des productions de notre esprit. Pour l’instant, du fait que nous sommes des êtres humains, nous sommes en quelque sorte liés à des concepts d’être humain. Et cette vie humaine est complètement temporaire du fait de l’impermanence. Une fois qu’elle sera achevée, on engendrera une autre vie qui portera un autre nom et qui se déroulera peut-être dans un contexte différent. Mais il s’agira toujours du même processus : celui de la naissance, de la vieillesse et de la mort. C’est cela qu’on appelle le cycle des existences. Il y a deux niveaux de perception et de compréhension, deux niveaux d’approche de la réalité : le niveau relatif et un niveau plus ultime. Au niveau relatif où nous sommes, nous percevons les choses comme ayant un certain degré de réalité, comme vraies. A un niveau plus absolu, nous percevrions ces mêmes choses comme complètement illusoires. Le samsara est donc l’état de notre esprit, il représente les concepts que nous élaborons par rapport à l’univers et qui sont liés à l’état humain. Cette conception, qui nous fait nous situer quelque part dans un état humain par rapport à l’univers, est reliée à marikpa ou l’ignorance, c’est-à-dire au fait de ne pas avoir un esprit suffisamment clair et lucide. Puisque nous sommes dans ce brouillard qu’est marikpa, nous sommes bercés d’illusions. Cela ne signifie pas que nous sommes complètement stupides, mais que nous n’avons pas conscience de l’aspect illusoire des choses.

    Pour l’instant, nous sommes des êtres humains et nous vivons dans cette dimension illusoire d’être humain. Nous avons les qualités, la connaissance et les concepts des êtres humains. Tout cela est une illusion, celle d’être humain. Dans le samsara, il y a six royaumes différents dans lesquels peuvent se retrouver les êtres, chaque royaume possédant ses concepts, ses modes de fonctionnement, ses qualités, etc. Quand un être se trouve dans l’un d’eux, il est dans l’illusion correspondant à ce royaume ; il y est en quelque sorte enfermé, jusqu’à ce qu’il perçoive un sens plus profond de la réalité des choses. Il s’ouvre alors à un état d’esprit beaucoup plus large, et peut-être au nirvana. Le nirvana est un état d’esprit dans lequel on est passé au-delà des concepts liés à ces royaumes : on reconnaît le caractère illusoire de tous ces états, de tous ces modes de fonctionnement, de toutes ces connaissances relatives. Le nirvana représente l’aspect de sagesse qui se manifeste totalement et s’épanouit complètement. Cela ne signifie pas qu’on est séparé de ces états d’existence on est toujours lié à ces états, mais on en reconnaît le caractère temporaire et illusoire. Il s’agit donc d’un état d’esprit plus vaste, dans lequel se manifeste une compréhension approfondie du cycle des existences ; on comprend mieux quel est ce cercle à l’intérieur duquel nous nous trouvons, et grâce à cette sagesse, on perçoit de façon plus large les relations qui existent entre les vies successives.

    Dans la mesure où l’esprit s’apaise dans la méditation, il se crée un espace, une lucidité, qui nous permet de voir véritablement ce qui nous anime, de voir quels sont le potentiel et les qualités de l’esprit. On les expérimente. Ce n’est pas une expérience bizarre dans laquelle se produisent des visions, etc. ; l’expérience est une compréhension directe et immédiate, intime, des qualités de sagesse. Pratiquer la méditation nous aide aussi à comprendre le samsara et les conditions dans lesquelles nous nous trouvons. Nous comprenons d’où proviennent ces conditions, car nous tournons notre esprit vers la loi du karma ou loi de l’action et du résultat infaillible - Lé Dré Lé en tibétain. Il résulte un fruit pour chaque action entreprise. C’est comme de semer une graine qui germera. Dans les conditions où nous nous trouvons, qui sont elles-mêmes le résultat d’actes passés, nous sommes complètement liés à cette loi infaillible. Et l’action qu’on entreprend maintenant entraîne également un résultat qui se manifestera dans le futur. Cette loi du karma est associée à l’aspect de sagesse et à l’ignorance. Si l’on agit en connaissance de cause, c’est l’aspect de sagesse qui se manifeste ; mais bien souvent nous agissons dans un état d’ignorance. Il est facile d’observer cela, de repérer quel est le comportement qui est correct et quelle manière d’agir nous fera aller dans le sens du progrès.

    Le samsara est donc un cercle à l’intérieur duquel nous errons. Ce cercle provient du fruit de nos actions et il est différent pour chaque personne. Par exemple, nous sommes des êtres humains, mais la vie de chacun d’entre nous est différente. Les perceptions et les circonstances diffèrent pour chacun, car le karma de chaque individu diffère. L’enseignement du Bouddha conseille de porter l’attention vers cette compréhension du karma et d’accroître tout ce qui est correct, tout ce qui va dans le sens véritable de l’épanouissement des qualités de Bouddha. Il faut tout particulièrement développer les actions correctes ; on entend par là toutes les actions qui ont un fruit positif. Il y a en effet deux types d’actions, que l’on appelle Dikpa et Guéoua en tibétain : celles dont le germe mûrit en produisant des actions nuisibles envers tous les êtres, et celles qui produisent un fruit bénéfique pour tous les êtres et pour nous-mêmes.

    Ces trois mots : karma, action nuisible ou Dikpa, et action vertueuse ou Guéoua sont des termes généraux. Il faut voir ensuite les choses plus en détails, et comprendre qu’on adopte très facilement certains types de comportements alors que d’autres sont plus difficiles à suivre. Cela dépend des circonstances.


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    Message par Karma Trindal Mer 08 Oct 2008, 20:22

    LA CONDUITE ETHIQUE

    L’important est la prise de conscience de soi, des actions qu’on entreprend et de l’attitude de l’esprit. Les actions ne se situent pas seulement au niveau du corps. Ce sont également les paroles et les pensées. Ces trois types d’activités sont des actions dirigées de soi vers autrui ; il faut donc avoir présentes à l’esprit cette loi du karma et la notion d’acte bénéfique ou négatif. Pour cela, on développe la compréhension des conditions de ces actions, Tsultrim en tibétain. On acquiert la compréhension ce qui est véritablement nuisible ou néfaste et de ce qui est véritablement positif ou bénéfique. On traduit généralement Tsultrim par "éthique" ou par "morale". Mais ces termes sont trop restrictifs. Tsultrim est une notion beaucoup plus large. Il ne s’agit pas simplement d’appliquer des règles, mais de comprendre en profondeur et donc d’accepter de s’engager dans ce qui est bénéfique et de se détourner de ce qui est négatif.

    Tsultrim est une prise de conscience très large de l’action entreprise et de ce qui nous anime lorsqu’on agit. Il faut se souvenir des trois poisons - le désir, la colère et l’ignorance - présents dans l’esprit, qui nous poussent à réagir suivant les circonstances. Si on ne développe pas Tsultrim, on risque d’être emporté par des actions dont le résultat sera pénible pour tout le monde. Il faut donc essayer de développer Tsultrim, sans pour autant la figer dans des règles de discipline, mais en l’élargissant à une compréhension et à une acceptation.

    Prenons l’action de tuer. Il est dit que tuer est un acte à proscrire, mais il faut savoir ce qui anime celui qui entreprend un tel acte. On peut tuer par désir, on peut tuer par colère, on peut tuer par ignorance. Il est très important de déterminer l’impulsion première. On peut tuer sans savoir que c’est mal de le faire ; on tue alors par ignorance. On ne se met pas à la place de l’autre car on est centré sur son propre point de vue, et on tue en se disant que cela n’a pas vraiment une grande importance. Certaines personnes, par exemple, prennent un grand plaisir à chasser. Ils n’éprouvent pas de haine ou de désir vis-à-vis des animaux qu’ils tuent, mais ils n’ont pas conscience de la loi du karma et ne savent pas qu’ils commettent une action nuisible qui engendrera des conditions adverses. On peut aussi tuer pas’ colère ou par haine. Quand quelqu’un nous dérange, il arrive, qu’on développe une forte colère et qu’on réagisse en supprimant l’obstacle qui se place devant nous, en l’occurrence en tuant. On peut enfin agir sous l’influence du désir : on a besoin ou envie de se procurer quelque chose, et on tue pour satisfaire ce besoin ou cette envie.

    Il importe d’avoir conscience de ces trois poisons, parce qu’ils sont à la base de toutes les perturbations et de toutes les actions qu’on entreprend sous l’influence des émotions.

    Quelles que soient les actions entreprises, il ne s’agit pas de dire : "à partir de maintenant, c’est terminé !" et d’arrêter comme cela. Il est beaucoup plus important de comprendre et d’avoir conscience de ce qui se passe pour effectivement transformer les actions, les stopper ou les accroître. Les actions se situent à trois niveaux : le corps, la parole et l’esprit. Elles sont toutes aussi importantes les unes que les autres. On peut évidemment" développer une action jusqu’au bout, c’est-à-dire qu’une pensée se traduit vers l’extérieur par l’intermédiaire de la parole et du corps, Mais il faut savoir que la simple action de la pensée est importante. On peut penser à quelque chose et en rester au niveau de l’esprit. S’il s’agit d’une pensée entachée de l’un des trois poisons, ce n’est pas bon car il en restera des traces ; il existe une certaine portée de l’action au niveau de l’esprit et, même si l’on ne va pas jusqu’aux actes, il y a quand même nuisance, ne serait-ce qu’au niveau de nous-mêmes et de notre esprit. On peut aussi créer beaucoup de causes par l’intermédiaire de la parole ; il faut donc être vigilant quant à son emploi. Et au niveau du corps, quand on agit, des résultats très divers peuvent survenir selon la motivation première.

    Tsultrim est fondamentale. Il est nécessaire d’avoir conscience de ce qui se passe à tous les niveaux - esprit, parole et corps - et de réaliser dans quelles conditions nous nous trouvons, dans quelles conditions se trouvent les personnes qui sont en face de nous et quel résultat entraîne chacune de nos actions. Grâce à une telle prise de conscience, on agit en connaissance de cause et on peut dès lors dire qu’on a vraiment développé Tsultrim, la conduite éthique. S’il y a des actes à éviter absolument tels que tuer ou voler, etc., il y a aussi des actes où l’on a le choix, et il n’est pas toujours évident de savoir s’il faut agir comme ceci ou comme cela : nous sommes souvent confrontés au choix dans l’action alors que la situation n’est pas forcément évidente. C’est là qu’il est important d’avoir développé Tsultrim car c’est à nous de discriminer, d’observer et de savoir quelle est l’attitude correcte. Le Bouddha a donné nombre d’enseignements sur les comportements corrects à adopter, ainsi que sur la loi du karma. Il faut ensuite voir comment nous pouvons nous en servir. C’est en effet à nous de savoir à quel niveau nous nous situons, quelles sont nos capacités, comment nous nous comportons, dans quel sens nous pouvons aller, enfin de voir la situation générale dans laquelle nous nous trouvons. Dès lors nous n’aurons pas d’idée préconçue sur ce qu’est un comportement correct et ne risquerons pas de devenir fanatiques ; au contraire, nous relativiserons les choses en nous rendant compte de ce que nous sommes capables de faire. Même si l’on n’aime pas accomplir telle ou telle action, on s’aperçoit que, de par les circonstances et la condition dans laquelle on se trouve, on est poussé à agir de telle ou telle manière, On se rend compte également qu’on a souvent tendance à agir dans tel sens sans vraiment savoir pourquoi ni comment. C’est donc un processus individuel, une compréhension intime et particulière qu’il faut développer à la lumière des enseignements du Bouddha, afin de reconnaître les comportements qui nous sont accessibles et ceux qu’il faut modifier. La motivation première est évidemment d’agir pour le mieux, mais chacun se situe à un niveau différent, avec des circonstances et des comportements différents. Agir pour le mieux revient à dire qu’on essaie d’accroître et de développer toutes les actions positives et d’abandonner tous les actes qui sont nuisibles non seulement pour les êtres autour de nous, mais aussi pour nous-mêmes.

    Nous avons parlé de la sangha précédemment. Le sens de notre vie est souvent influencé par ceux qui nous entourent. Du fait de notre état d’ignorance, nous ne savons pas toujours quelles ont les actions vertueuses vers lesquelles il faut tendre ni quel sens donner à notre vie. Si nous avions dépassé ce stade d’ignorance, nous aurions l’esprit très clair et saurions toujours quelle est l’action correcte. Comme ce n’est pas le cas, nous nous laissons influencer par les personnes qui nous entourent, et si quelque chose nous semble bien nous sommes tentés d’aller dans cette direction. C’est pourquoi il est très important de s’en remettre à l’influence d’une sangha possédant de vraies qualités positives et reliée à Tsultrim.

    II y a quatre ans, un ami m’a accompagné à l’aéroport de New-York. Quelques instants après mon embarquement, je fus rejoint par cet ami qui venait me dire au revoir. Fort étonné, car il n’est pas permis normalement de monter dans l’avion sans billet, je lui demandai comment il avait fait pour venir jusque-là. II me répondit ; "J’ai utilisé un moyen très simple. Je me suis présenté au service d’immigration en demandant à passer ; on m’a demandé pourquoi et j’ai dit que je devais prendre soin de personnes qui allaient prendre l’avion. La personne du service d’immigration a refusé, expliquant que cela est interdit. Je lui ai répondu que c’était très ennuyeux car, ces personnes étant célèbres, on ne pouvait pas les laisser comme cela. L’officier me demanda qui étaient ces personnes ; Je lui dis alors : "Comment Vous ne lisez donc pas les journaux ? Ils parlent tous de leur venue !" et cet homme, de peur de paraître stupide, m’a laissé passer." (Lama Jigméla précise qu’il n’avait pas du tout fait la une des journaux !) Cet ami avait trouvé un moyen habile pour obtenir ce qu’il voulait, mais un moyen basé sur la tromperie et utilisant la naïveté de l’interlocuteur. En regardant les choses, on se dit d’abord que cet ami est quelqu’un d’assez génial, et on aurait tendance à souhaiter être comme lui. C’est là où il faut être très vigilant et avoir présente à l’esprit cette notion de Tsultrim., En regardant l’histoire en détails, on voit qu’il s’agit d’une tromperie associée au mensonge et à l’exploitation de la naïveté des autres. Ce n’est donc pas une action correcte. Il faut développer Tsultrim, la vision de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, sinon nous risquons de nous laisser fasciner par des actions qui au premier regard semblent très bien, alors qu’elles sont sous l’influence d’un poison, en l’occurrence ici l’utilisation des autres. A priori ce n’est pas très grave, mais cela laisse des empreintes dans l’esprit, qui deviennent de plus en plus profondes et ne sont pas tournées vers le respect et le bienfait d’autrui.

    Le développement de l’Amour et de la compassion permet de comprendre vraiment ce qu’est Tsultrim et pourquoi il est nécessaire de rencontrer une sangha qui possède des qualités véritables. Sans l’amour et la compassion, on ne développe pas une attention et une vigilance suffisantes pour être certain de se comporter à chaque instant de façon correcte. Sans l’amour et la compassion, on est obnubilé par soi-même, et lorsqu’on voit que quelque chose nous est profitable et nous fait plaisir, on ne se pose pas trop de questions et on persévère dans ce sens. L’amour n’est pas le fruit d’un désir et ne se limite à une ou deux personnes, ou à un environnement quelconque. L’amour est un sentiment beaucoup plus large qui s’étend à tous les êtres sans exception. Quand on voit un chien, on le trouve peut-être gentil, mais on n’éprouve pas forcément pour lui ce sentiment profond qu’est l’amour véritable. Celui-ci ne s’élève qu’à partir du moment où l’on est conscient des conditions dans lesquelles se trouve le chien, de ses nécessités et du contexte où il vit. Quand on voit un lapin dans un champ, on le trouve sans doute mignon mais, encore une fois, on reste à la surface et ce n’est pas de l’amour qu’on éprouve mais simplement un petit regard sympathique en passant, car on ne voit pas les conditions de vie de l’animal.

    Nous n’aimons pas trop nous poser des questions désagréables, ni penser aux peurs qui habitent les êtres, comme d’avoir à endurer des conditions difficiles, par exemple le froid, etc. Nous préférons penser à notre environnement douillet et calme. Notre amour est donc limité. Pour étendre l’amour et la compassion, il faut regarder les conditions dans lesquelles sont placés les êtres, et leurs besoins : il faut se mettre à leur place. On s’aperçoit finalement qu’ils ont des conditions de vie difficiles et que leurs sensations et leurs aspirations sont identiques aux nôtres. Un véritable amour et une compassion authentique s’élèvent alors, s’étendant à tous, et l’action qu’on entreprend est dès lors beaucoup plus large. Sans une telle démarche, on s’enferme dans un amour limité à un territoire connu. Ce n’est pas vraiment de l’amour ; au contraire, cela renforce la distinction entre ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas. On aboutit ainsi à une sorte de jugement sans attitude vraiment équanime.

    C’est possible de comprendre ce qu’est l’amour ou la compassion, et ne pas être à même de les mettre en pratique. Il y a effectivement des choses qui sont difficiles à faire. C’est l’entraînement de l’esprit qui nous permet de nous développer et d’aller davantage dans le sens de l’amour et de la compassion ; on crée des habitudes, et au fur et à mesure qu’elles s’ancrent dans l’esprit, on devient capable d’agir dans le sens de l’amour et de la compassion. Ces habitudes permettent à l’esprit d’accepter des situations et des types d’actions et de comportements qui, au départ, semblaient éloignés de nous-mêmes ou que nous n’avions pas envie d’accepter.

    Lorsqu’on développe cette compréhension et qu’on agit dans le sens de l’amour et de la compassion, on comprend la nécessité et la réalité des rituels de purification. On ne prie pas pour s’établir sur son petit nuage de paix et de sérénité. Le but de la prière est beaucoup plus large ; il s’agit d’apporter un soulagement et un bienfait à tous les êtres. Il est certain qu’on agit parfois de façon erronée et qu’il nous est difficile d’éviter que nos comportements aient des conséquences fâcheuses pour autrui. En voiture par exemple, on écrase et tue beaucoup d’insectes, ce qui n’est pas vraiment une action altruiste ! Pourtant on n’y peut rien, il faut bien se déplacer. Si l’on n’a pas les moyens d’éviter ce type d’action, on peut par contre prendre conscience de cet état de fait et développer des souhaits pour que l’action entreprise soit la plus légère possible et que les êtres tués par notre action prennent une renaissance plus facile. Cette prise de conscience est bénéfique et profitable pour les êtres et pour nous-mêmes. Si l’on rencontre un animal qui souffre, on ne peut pas toujours faire quelque chose, mais il est bon de développer une attention et de donner des souhaits pour que cet animal puisse vraiment sortir du cycle de la souffrance et évoluer dans le sens de l’Eveil. C’est pour cette raison qu’existent les rituels de purification, c’est la raison même des poudjas : on les effectue afin de pouvoir accomplir des actions et formuler des souhaits plus profitables et plus puissants pour tous les êtres.

    LA POSTURE DE MEDITATION

    II existe une posture pour méditer. Il ne s’agit pas d’une obligation mais d’une aide, et il ne faut donc pas qu’elle devienne un obstacle. Si l’on n’a pas la possibilité physique de l’adopter, ce n’est pas un problème. Dans la méditation, on essaie de stabiliser l’esprit ; or l’esprit a des qualités inhérentes à lui-même, et que l’on soit dans n’importe quelle posture, de toutes façons ces qualités sont là. La posture est simplement une méthode qui aide à apaiser l’esprit. Il est bien d’essayer de l’adopter le plus possible, mais cela doit se faire dans la détente, sans que nous soyons obnubilés par la posture idéale. Avoir une position correcte du corps est d’un grand bienfait pour l’esprit dans la mesure où corps et esprit sont étroitement liés. Si le corps est centré dans une attitude correcte, cela permet d’avoir un esprit stabilisé et non perturbé. La posture conseillée de méditation est la suivante : avoir le corps droit, être assis autant que possible en lotus ou les jambes croisées, sinon sur une chaise. L’important est que le corps soit bien droit, car si l’on est tordu, des nœuds se forment dans les canaux d’énergie. Quand les énergies circulent librement dans le corps, il n’y a plus de tensions, et au niveau de l’esprit il n’y a plus d’obstacles. Lorsque le corps est droit, la circulation des énergies devient aisée, l’esprit s’apaise, et toutes les émotions perturbatrices provenant des difficultés de circulation disparaissent.

    Source: Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché 254666


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    Message par karma djinpa gyamtso Dim 05 Fév 2012, 22:47

    LES POISONS SUBTILS
    Les émotions perturbatrices présentes dans l'esprit conduisent à des comportements incorrects si nous n’y prenons pas garde. Pour progresser, il importe de connaître la racine des choses et de savoir ce qui nous porte inconsciemment à agir. Il faut reconnaître la présence très forte de la saisie égocentrique, celle de l'orgueil qui se manifeste en toutes sortes de circonstances, ainsi que celle de la jalousie. Nous devons nous méfier des petites choses qui nous paraissent infimes, mais qui ont pourtant une très grande portée quant au résultat : parfois des circonstances minimes induisent des résultats très rapides et qui font boule de neige.

    On doit développer la bodhicitta, et c'est pour cette raison qu'il faut s'entraîner à se tourner vers autrui. De plus, la bodhicitta est un remède à toutes les actions entreprises sous l'influence de l'orgueil ou de la jalousie. Orgueil et jalousie sont souvent présents de façon très subtile, sans qu'on en ait conscience. Si l'on n'y prête pas attention, cela peut créer beaucoup d'obstacles, car c'est ce qui va interférer entre l'attitude, la motivation première et l'action. On peut très bien vouloir agir de façon altruiste et inconsciemment, de façon sournoise, se retrouver sous l'influence de l'orgueil et de la jalousie. Finalement, notre action sera différente de ce qui nous animait au départ. Si l'on parvient à prendre conscience de ce genre de mécanisme, il se produira de moins en moins souvent. On ne se laissera plus emporter facilement. Nos actes seront de moins en moins teintés d'orgueil ou de jalousie. C'est un entraînement progressif de l'esprit. Chaque circonstance nous donne la possibilité de comprendre comment ce mécanisme subtil peut interférer entre une attitude correcte et une action qu'on voudrait vraie.
    Ces choses très fines sont difficiles à voir. Lorsqu'on reçoit des enseignements, il est facile de voir les choses grossières et de tenter d'y remédier. Mais ce sont les choses les plus infimes qui risquent de devenir des obstacles à la longue, car on est tenté de se dire qu'elles sont sans importance et de ne pas chercher à les voir. Ces petites choses induisent des comportements erronés, qui induisent à leur tour des habitudes erronées dont il est difficile de se défaire. De temps en temps, on rencontre des petites choses qu'on n'aime pas et qui font naître en nous l'insatisfaction ou la colère. On tombe alors dans un état de critique ; on critique ses voisins, ses proches, ses amis, etc. Un certain plaisir à critiquer s'élève. Cette joie devient une habitude qui ne semble pas trop grave ni trop importante. Pourtant, c'est important ! Il faut déceler la racine de ce comportement, la cause de ce petit plaisir à critiquer. On s'aperçoit alors qu'il s'agit d'un jeu très subtil de la jalousie.

    On critique quelqu'un parce qu'on en est jaloux, et plutôt que de s'avouer cette jalousie et de tomber dans l'aversion directe, plutôt que d'essayer de nuire à cette personne, on bascule dans l'insatisfaction contrebalancée par un certain plaisir à critiquer. Il est donc très important de voir la racine de tout ce processus, sinon nous versons dans la critique permanente sans avoir conscience de la jalousie qui se cache derrière, risquant ainsi d'adopter des habitudes négatives qui s'amplifieront et nous paraîtront naturelles. A la fin, nous ne voyons même plus que nous sommes constamment en train de critiquer.
    Si on veut développer l'amour et la compassion, il faut veiller à ce que cet amour et cette compassion soient équanimes et se déploient vraiment envers tous les êtres, sans qu'il y ait la moindre distinction de niveau ou de type d'êtres. Nous nous montrons souvent condescendants envers ceux que nous considérons comme inférieurs et ne voulons pas tourner notre esprit vers les êtres qui nous sont supérieurs. C’est une attitude incorrecte. Il faut vraiment développer L’amour et la compassion sans qu’il y ait la moindre trace de jalousie ou d’impureté, c’est-à-dire de façon équanime envers tous.
    A regarder tout en détails, ne risque-t-on pas de passer son temps tourné vers soi-même ? En fait, il ne s'agit pas d'être obnubilé par ses propres actions et ses propres pensées. Il y a deux manières d'être conscient. Soit on regarde et analyse le moindre geste, la moindre pensée afin de voir s'ils sont en accord avec ce qu'on devrait penser. Cette situation n'est pas confortable, et ce n'est pas le type de comportement souhaité. L'autre manière consiste à se montrer simplement attentif aux pensées et à veiller à ne pas agir de façon insensée. On regarde le passé pour en tirer des leçons ; cela nous sert d'encouragement. Ainsi, au lieu d'être obnubilés par nous-mêmes, nous devenons conscients et attentifs dans la détente, ce qui nous aide à modifier les empreintes dans l'esprit. Si l'on se rend compte qu'on s'est comporté de façon erronée dans le passé, il n'est pas question de passer sa vie à le regretter, mais d'utiliser cette erreur en la transformant en quelque chose de bénéfique. Cette erreur était due au fait qu'à l'époque nous étions dans une situation où nous n'avions pas conscience des choses et donc agissions par ignorance, inconscience et insouciance. A partir du moment où nous en prenons conscience, elle devient bénéfique, puisque, forts de cette nouvelle compréhension, nous pouvons modifier notre comportement actuel, Ainsi, plutôt que de traîner derrière soi toutes sortes de regrets, on est heureux de voir les erreurs commises dans le passé car on s'en sert comme d'un outil de transformation et de changement. Le souvenir des leçons du passé nous aide à développer une prise de conscience basée sur l'expérience directe. Notre esprit est ainsi plus détendu et, sans se culpabiliser, utilise ses expériences de façon positive afin de progresser. Beaucoup de choses traînent dans notre esprit, en particulier des idées toutes faites. Si l'esprit est lucide et détendu, s'il se tourne vers le positif sans éprouver de culpabilité à cause des erreurs du passé, l'angoisse, l'amertume et l'insatisfaction permanente se dissolvent.

    Il est bien sûr illusoire de croire qu'on va supprimer tout désir ou se détourner de toute forme d'attachement. C'est un état qui est normal, On ne prétend pas ne plus avoir de désir ou ne plus avoir d'attachement. L'important est d'accepter qu'ils soient là et de prendre conscience de leur présence. Il en va de même pour la jalousie et l'orgueil. Ces émotions sont présentes en nous de toutes façons. La seule chose que nous puissions faire est de réaliser leur présence, car ainsi nous ne nous laissons plus emporter et ne tombons plus aussi facilement sous leur emprise. Les résultats de nos actions deviennent alors bénéfiques. Les trois émotions - orgueil, jalousie et désir - sont ordinairement présentes dans nos rapports quotidiens, que ce soit en famille ou avec des amies Ce sont des valeurs très subtiles qui entrent puissamment en ligne de compte dans les rapports parents-enfants ou hommes-femmes, etc. Il y a toujours un profond attachement et des traces de jalousie, et si l'on n'y prend pas garde, les émotions s'accumulent, et de cette accumulation découlent des situations délicates et difficiles à résoudre. Si l'on a conscience des émotions perturbatrices, on peut éviter de tomber dans de telles situations. Nous ne sommes plus sous leur emprise directe et les circonstances deviennent plus harmonieuses ; nous sommes plus ouverts et plus à même d'accepter ce qui auparavant nous heurtait. Et ceci se passe à tous les niveaux, que ce soit dans le contexte familial ou dans un contexte plus large. Cette prise de conscience est source d'harmonie et d'ouverture.

    Tout ce qui a été dit jusqu'à maintenant sur l'amour et la compassion, etc., est facile à comprendre, mais difficile à mettre en pratique si d'entrée de jeu on veut que cela se passe de façon parfaite. Et constater qu'on n'y arrive pas est décourageant. Il faut donc y aller progressivement. En toutes circonstances, il faut développer l'attention et d'abord prendre conscience de ses émotions avant de vouloir s'en libérer ; ainsi, peu à peu, on apprend à modifier son comportement. Une habitude de vigilance se crée et les choses se font plus facilement. C'est un peu comme lorsqu'on apprend à conduire une voiture. Au début, ou est très concentré et complètement tendu. Au fur et à mesure de l'habitude, les choses se simplifient, les difficultés sont surmontées et s'apaisent d'elles-mêmes. Ensuite, on monte dans sa voiture et on se met à rouler sans appréhension. Tout ce qui nous semblait insurmontable au départ se met en place par la force de l'habitude. Dans le cas de l'entraînement de l'esprit, c'est exactement la même chose. Il faut progresser étape par étape, être vigilant quant aux circonstances et aux actes de notre vie et essayer de développer la prise de conscience de nos actions. Dès lors, naturellement et graduellement, de nouvelles habitudes se constituent. On s'aperçoit ensuite qu'on agit dans un sens correct. Il ne faut donc pas se décourager si parfois on n'arrive pas à surmonter tel ou tel obstacle, mais voir que le fait d'en constater la présence et d'en prendre vraiment conscience est le moyen qui nous permettra de le surmonter. Plutôt que de perdre courage, il faut se souvenir que, peu à peu, à force de modifications très légères, une habitude nouvelle s'installera dans notre esprit. Et c'est grâce à l'habitude, grâce à cette répétition, que l'esprit s'entraîne et peut véritablement progresser.

    LA DEDICACE
    On termine cet enseignement par la dédicace et on dédie le fruit qui en résulte à tous les êtres. Ceci a un double sens : nous entraîner à l'esprit de l'Eveil, et faire décroître l'attachement à l'idée de nous-mêmes. Si nous pensons à toujours offrir à autrui, notre propre attachement diminue. On a trop souvent tendance à garder pour soi le fruit de ce que l'on entreprend, d'où l'attachement à ce que l'on fait. Par exemple, on reçoit un enseignement et on s'attache aux bienfaits de cet enseignement pour soi-même, ce qui a pour effet d'en diminuer la portée nécessaire.
    Il y a deux manières d'approcher la dédicace :
    - tout offrir à tous les êtres sans aucune exception et sans aucun attachement ;
    ou s'efforcer de comprendre véritablement le sens de ce que l'on a fait et reçu, de prendre conscience du
    concours de circonstances et de la somme d'opportunités dues à tous les êtres qui nous permettent d'être là. Il en résulte un grand bienfait qu'on désire faire partager à tous ces êtres. Ordinairement on profite des opportunités sans les partager ; là nous prenons conscience de tout ce que cela représente d'être ici, quelles sont les causes de notre présence et grâce à qui nous pouvons être dans ce temple, etc.
    Ces deux aspects sont identiques, et chacun au moment de la dédicace tourne son esprit vers l'offrande à autrui selon la manière qui lui semble la plus proche de lui-même. La prière de dédicace est en tibétain, mais cela ne doit pas être un problème pour les personnes qui ne la connaissent pas d'important est de prendre conscience de ce qui est dit et d'avoir une démarche d'ouverture et d'offrande envers autrui. Cette prière dit que, quelle que soit la pratique accomplie - écoute, réflexion ou méditation - toutes ont pour but d'œuvrer dans le sens du bienfait de tous, de permettre l'établissement d'une plus grande harmonie et d'un état de paix. Nous souhaitons que l'harmonie et la paix procurées par ces enseignements ne soient pas pour nous seuls, mais qu'elles profitent à tous. C'est cela l'idée de base de la prière de la dédicace.

    QUESTIONS/ REPONSES

    - Est-ce que Chiné est la méditation la plus adaptée pour pacifier l'esprit?

    - La méditation de Chiné est effectivement la plus appropriée pour le calme mental, car Chiné signifie "la méditation du calme mental". Cette méditation permet de pacifier l'esprit et de demeurer dans un état stable.
    Chiné est un mot tibétain. La première syllabe "Chi" signifie "pacifier" ; tout est peu à peu apaisé. Dans cette méditation, l'esprit est calmé, alors qu'habituellement il est tout empli de pensées allant dans tous les sens. La deuxième syllabe "né" signifie "demeurer" rester sans bouger, non pas dans un état dépourvu de pensées, mais dans un état où l'on n'est plus distrait, dans lequel on ne se laisse plus emporter par les pensées qui s'élèvent dans l'esprit. Expliquer ce qu'est la méditation de Chiné est très difficile, car il n'existe pas véritablement de mots pour la décrire. C'est au fur et à mesure de la pratique de la méditation qu'on prend conscience, depuis l'intérieur, de ce qu'est cet état de calme mental. cela ne correspond en effet à rien d'exprimable par des mots ! C'est un état qui apparaît et devient manifeste lorsqu'on avance dans la pratique.

    - Quel est le sens des voeux de bodhisattva ? Quand peut-on les prendre ?

    - Le sens des vœux de bodhisattva est simple. Il est lié à l'amour et la compassion : l'esprit se tourne vers le bienfait d'autrui dans tous les actes de la vie, si petits soient-ils. Si notre esprit est ainsi orienté, on peut dire que nous sommes engagés dans la voie des bodhisattvas.
    Nous pouvons prendre le vœu ou ne pas le prendre. La prise de vœu ne va pas nous transformer d'un coup. C'est beaucoup plus une affaire d'attitude d'esprit. Encore que le fait de prendre ces vœux de bodhisattva soit un peu comme la prise de refuge : il ne s'agit pas simplement de quelque chose de formel, c'est un engagement qui nous aide à développer une motivation et qui nous pousse à aller toujours plus avant. La période à laquelle on prend ces vœux n'a pas d'importance. C'est lorsqu'on se sent prêt. lorsqu'on aspire vraiment à les prendre, que le moment est harmonieux. Il y a une cérémonie au cours de laquelle on prend un engagement formel. On dit souvent que la cérémonie n'est pas importante, mais elle a quand même une grande portée; car c'est par la cérémonie qu'on reçoit véritablement une grande énergie, une forte bénédiction, une capacité plus large à respecter les vœux. Cette cérémonie ne nécessite aucune préparation, si ce n'est d'avoir l'esprit prêt à agit dans ce sens. De temps en temps, des lamas donnent ces vœux de bodhisattva. Le jour où vous sentirez que vous avez envie de les prendre et que vous êtes prêts à le faire, vous pourrez les
    recevoir.

    - Nous expérimentons des situations dans lesquelles nous éprouvons de la souffrance dans nos rapports avec les autres, alors que notre propre attitude d'esprit n'en est pas responsable. Pouvez-vous expliquer cela ?

    - La souffrance vient de nous. Tout ce que nous ressentons et percevons provient de notre esprit, mais on peut en avoir une perception différente et attribuer cela à des circonstances, etc. Tout dépend du degré de compréhension et de conscience que nous avons de la réalité des choses que nous sommes en train de traverser. On a parlé précédemment de différents stades ; l'écoute, la réflexion et la méditation. II peut être bon, après avoir écouté ce qui vient d'être dit, de prendre le temps de réfléchir à son sens véritable. Quand on réfléchit, une compréhension plus subtile apparaît, et peu à peu le sens de ce qui a été dit se manifeste avec évidence. Si l'on regarde bien, la souffrance n'existe pas : à un niveau très profond, il n'y a pas de souffrance. Tout dépend du degré de perception et de compréhension qu'on a des choses. Si l'on est complètement conscient de tout, la notion de souffrance disparaît. Si l'on n'est pas vraiment conscient, la notion de souffrance venant de moi ou de l'autre apparaît. Il est donc bon d'essayer d'avoir une compréhension juste et équilibrée de tout cela, pour voir quelle est la cause profonde de la souffrance. Même avec le sentiment que, dans une situation particulière, nous n'avons rien fait pour que la souffrance se manifeste, il faut prendre conscience que la cause de cette souffrance est en nous et non à l'extérieur.

    - La souffrance physique qui provient par exemple d'une maladie est-elle de la même nature que les autres souffrances ? Peut-on dire que si l'on avait la juste compréhension, la souffrance physique n'existerait pas ?

    - Oui, je le pense. Ce type de souffrance peut être assimilé aux autres types de souffrance. Cela dépend en fait de notre niveau de connaissance et de compréhension de l'esprit. Lorsqu'il s'agit de considérer que la souffrance directe du corps provient de l'esprit, c'est faire appel à la notion de vacuité, c'est-à-dire à une compréhension qui se situe au plus haut niveau de sagesse : voir l'aspect de vacuité de toute chose. Ce niveau de compréhension très élevé est difficile à exprimer. On peut dire qu'il y a deux niveaux de réalité. Si on se limite à une compréhension du premier niveau - le niveau relatif - cela implique que les objets, le corps, etc. ont une existence. Mais à un second niveau, plus profond, cette existence peut être envisagée sous un autre angle et complètement remise en question. La souffrance physique peut ainsi être considérée d'une façon beaucoup plus large, qui dépend des qualités de réalisation de l'esprit.

    - Comment peut-on visualiser la compassion ?

    - Plusieurs moyens peuvent être utilisés. n peut tout d'abord réaliser ce que sont les êtres, dans quelles conditions ils vivent, ce que sont leurs besoins. Et par rapport à cette compréhension, on développe une attitude de compassion sans attachement. Pour cela, il est peut-être plus facile de visualiser les conditions des êtres qui nous sont proches : nos enfants, nos parents, nos amis, etc. Cela nous ,permet d'avoir une idée non pas générale et vague, mais au contraire très proche de la réalité des choses, et donc de développer une compassion véritablement sincère et profonde. Mais il faut aussi dépasser ce stade et veiller à ne pas faire preuve d'un attachement trop fort vis-à-vis de ces êtres, car on développe alors une compassion limitée à un groupe de personnes chères. Il est bon de prendre conscience de notre attachement envers nos proches et des limites de notre compassion, afin de peu à peu élargir le champ d'investigation. C'est un entraînement progressif : on part d'une donnée susceptible de provoquer en nous une attitude de compassion pour, au fur
    et à mesure, élargir ce champ d'expérience.

    - Comment faire pour ne plus souffrir ?

    - De but en blanc, il n'existe pas de recette pour ne plus souffrir. Cela semble difficile. Par contre, il est possible de faire décroître peu à peu la souffrance. Il faut comprendre que cette souffrance provient de ce que nous nous accrochons à l'idée d'un moi : étant donné qu'on est préoccupé par soi-même, on tombe souvent dans l'insatisfaction, et de là dans la souffrance. Si l'on tente de faire décroître cette constante saisie de l'ego, la souffrance diminue peu à peu. Au départ, le problème est d'accepter de travailler pour que notre idée d'un moi décroisse, d'accepter de nous préoccuper un peu moins de nous-mêmes. C'est effectivement un point qu'il faut résoudre, car à partir du moment où l'on est d'accord pour s'engager dans ce sens, il se présente beaucoup de possibilités. Le tout est de trouver la faille ou le point-clef qui nous donne envie d'aller dans ce sens. Pour cela, il est bon de réfléchir à la situation dans laquelle nous nous trouvons, et de prendre conscience du fait que nous sommes en permanence centrés sur nous-mêmes, afin de voir ce que cela implique et de le voir de manière assez large, parce qu'il y a forcément un aspect des choses qui nous poussera à changer. Tant que nous n'aurons pas trouvé cette raison de changer qui nous est propre, sans doute ne serons-nous pas très motivés. Prenons l'exemple de ceux qui font du ski : si l'on n'a pas vraiment trouvé une raison de faire du ski, on se demande ce qu'on ferait sur une piste à monter et descendre. Mais lorsqu'on a rencontré le plaisir ou la raison d'être de faire du ski, on glisse alors sans envie de s'arrêter.

    - J'ai cru comprendre que la critique est une aversion qui n'est pas reconnue. Je voudrais savoir, une fois l'aversion reconnue, quel travail on doit accomplir ?

    - Pour l'instant, on ne parle pas des grandes crises, mais des crises ordinaires qui se déroulent durant la journée. On se trouve souvent dans un état où l'on critique les autres. Par exemple dans notre travail, il nous arrive de critiquer notre chef de bureau sans nous poser de questions, convaincus d'avoir raison de le critiquer. Or c'est là qu'il importe d'être vigilant, afin de voir la racine de la critique et d'y remédier. Si l'on n'y prête pas attention, la critique s'amplifiera, car non seulement on critiquera, mais on se réjouira de le faire. Un plaisir encore plus grand s'élèvera lorsque le voisin se mettra lui aussi à critiquer la personne qu'on n'aime pas ! C'est ainsi que se créent des situations qui deviennent véritablement "boulimiques", dans le sens où l'on ne s'arrête plus. Il faut apprendre à se demander pourquoi on est critique et ce qui nous anime alors, On se rend compte qu'il s'agit de la jalousie ou de l'orgueil, etc. ; l'important est de bien voir la racine. Une fois qu'on a reconnu qu'on dit du mal de quelqu'un par jalousie par exemple, si cela devient vraiment manifeste en notre esprit, la critique disparaît d'elle-même et n'a plus aucun sens, Cette prise de conscience contribue à faire décroître un état qui autrement aurait tendance à se développer.

    - Que faire lorsqu'on reconnaît qu'on éprouve de la jalousie envers quelqu'un ?

    Il n'y a rien à faire. Le tout est de reconnaître cette jalousie. Dès qu'on en prend conscience, elle se met à décroître d'elle-même et ce n'est plus une émotion qui nous emporte. Avant nous alimentions nous-mêmes l'émotion du fait de notre inconscience, mais une fois que nous l'avons reconnue, elle se transforme d'elle-même.

    - A propos des vœux de bodhisattva, de façon très concrète, si une maison est envahie par des souris, des frelons, des mouches, des guêpes, etc., que faire ?

    Lorqu'on prend les vœux de bodhisattva, on décide effectivement de ne pas tuer ; mais c'est une décision personnelle, un engagement qui nous est propre. Il n'existe pas un code du bon bodhisattva. Il n'y a pas de règles précisant de faire ceci ou cela dans tel ou tel cas ; il faut voir selon les circonstances et selon ses propres capacités. Il importe d'agir au niveau où l'on se trouve. C'est vous qui avez pris les vœux ; or les vœux servent à progresser et à développer la bodhicitta. Progresser signifie partir du stade où l'on est pour évoluer. Vous allez donc agir en fonction de vos propres capacités. Vous n'allez pas agir en fonction d'une règle idéale ou comme aurait agi dans la même circonstance un grand bodhisattva. Il faut faire avec ce que l'on a. C'est donc un choix personnel, sans jugement extérieur. On se penche sur la situation et on agit en son âme et conscience. Il est difficile de répondre à votre question, d'autant plus que je ne peux pas vous dire de tuer les insectes qui vous gênent ! Il est impossible de répondre à cette question de façon ferme et définitive.
    Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a effectivement des situations comme celle-là, qu'on ne peut pas éviter et qu'il faut affronter. En voiture par exemple, on tue des insectes et parfois de petits mammifères. On sait que cela se produit dès qu'on se met au volant, mais telle est la situation : on en est à ce stade ! Il faut d'une certaine manière l'accepter. Le cas de la maison envahie d'insectes et de souris est similaire. Il est important de savoir qu'on commet une action pouvant nuire à certains êtres ; il y a peut-être la possibilité de porter remède à cette action à travers des purifications, des prières, des pratiques, des souhaits, qui constituent de puissants moyens pour remédier à des situations où l'on doit prendre des décisions de cet ordre.

    - Il a été question à un moment d'une tristesse qu'on peut éprouver au fond de soi, lorsqu'on reconnaît les erreurs du passé. Pouvez-vous développer davantage ce point ?

    - De façon ordinaire, tous nos comportements sont source de tensions. Celles-ci sont de deux sortes : il y a la tension provenant des situations immédiates et temporaires, comme le travail, le contact avec les gens dans notre vie personnelle. Elle est surtout reliée à des émotions conflictuelles telles que l'attachement, la jalousie et l'orgueil.
    Il y a une autre tonne de tension dans l'esprit, qui elle s'enracine dans le passé et dépasse le cadre de cette vie présente. Elle peut aussi provenir de notre jeunesse. Elle n'est pas présente chez tous, mais certains individus éprouvent des sentiments d'insatisfaction ou d'amertume : ils ont la sensation d'avoir perdu quelque chose, ils sont en recherche. C'est une espèce de sentiment très ancien qui ne trouvera vraiment sa solution que si l'on en recherche l'origine en profondeur. Pour cela il faut s'ouvrir à une autre dimension. Le plus souvent, on est simplement préoccupé par le futur immédiat. Une compréhension plus large consisteà étendre cela au niveau de plusieurs vies. Il est donc assez difficile d'introduire cette valeur, mais on peutcomparer cela aux émotions ordinaires telles que l'attachement, la jalousie ou l'orgueil. Si l'on prend conscience des traces de ce sentiment d'avoir perdu quelque chose, il se transforme peu à peu, comme pour les émotions. Au fur et à mesure on se libère naturellement de ce sentiment d'insatisfaction profonde.
    Milarépa développe cette idée dans beaucoup de ses poèmes quand il parle de se libérer des conditions du samsara. La peur provient de l'attachement à l'idée d'un soi. Plus on s'ouvre, plus cette peur décroît. Au départ, c'est le fait d'être toujours centré sur nous-mêmes qui nous empêche de nous ouvrir.

    Source http://www.dhagpo-kagyu.org/france/enseignements/fondements/quatre_pensees/maitri-esprit-ljr1.htm


    Dernière édition par karma djinpa gyamtso le Dim 05 Fév 2012, 22:51, édité 1 fois
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    Message par karma djinpa gyamtso Dim 05 Fév 2012, 22:49

    Rajout ci dessus de la suite et fin de l'enseignement avec les questions/réponses tres intéressantes Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché 586300
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    Message par Karma Trindal Dim 05 Fév 2012, 22:50

    Merci beaucoup KDG! Smile


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    Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché Empty Re: Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché

    Message par Karma Yéshé Lun 06 Fév 2012, 06:10

    Merci cet enseignement m'est très utile.
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    Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché Empty Re: Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché

    Message par hananou Jeu 09 Fév 2012, 10:07

    Enseignement: Maîtriser son esprit - partie 2 - Jigmé Rinpoché 254637


    _________________
    Puisse la bodhicitta, le précieux esprit d’éveil, qui n’a pas été générée dans notre esprit être générée et croître,
    Et puisse l’esprit d’éveil qui a été généré dans notre esprit et dans celui des autres ne pas dégénérer mais augmenter toujours plus.

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