Le rapport de force et la confiance

Bonjour,
 
J’ai grandi dans un environnement de dominant/dominé. Cela veut dire que pour être respecté il faut être du côté des dominants.
 
Ou est le rapport avec la confiance ?
 
C’est que si l’on domine l’autre on ne risque rien et c’est là qu’on a confiance.
 
Ici je vous parle de la confiance ultime c’est à dire de devenir le plus fort possible pour être protégé de quasiment tout.
 
Evidemment pour avoir la confiance ultime il faut se mesurer à quelqu’un qui est d’apparence de force égale ou supérieur.
 
Je pence que la vie est un perpétuel rapport de force. C’est avec les succès qu’on acquêt la confiance et surtout dans le rapport de force avec autrui. Bien sûr il y a la solution de facilité qui consiste à s’attaquer à plus faible que soit, ce qui donne une confiance fragile car quand arrivera une situation difficile, c’est là qu’on doutera.
 
Merci de donner votre avis. Cordialement.

Bonjour,


http://versautrechose.fr/blog3/2014/03/spiritualite-de-quoi-sagit-il-exactement/
Cela vous aidera peut être un peu à y voir plus clair ... spirituellement parlant les processus de "domination", c'est une voie d'échec assurée !

Bonjour Initié,

Effectivement le rapport de force entre individu existe belle est bien dans notre choix de civilisation. Comme tu invites à partagé sur le sujet, je ne vais pas y aller pas 4 chemins.
le rapport de force est destructeur, nuisible, c'est la loi du plus fort, il engendre haine, violence, narcissisme, égocentrisme, revanche, crise d'autorité, mégalomanie, ......  Ok je pousse un peu à l'extrême, ... quoi que..., le rapport de force fait parti des illusions.
Comment avoir confiance, par la domination de l'autre.
J'ai mal pour toi.
Le seul être à dominer s'est nous même.
S'aimer soi , aimer l'autre comme soi-même, s'accepter tel que l'on est et tel que l'autre est. C'est la solution que j'ai choisi.
Nous sommes des Humains, nous avons des devoirs vis à vis de notre Terre voir de l'univers, ne nous laissons pas tromper sur l'avenir de l'humanité.
Avant que la solution soi collective, elle doit passer par chacun de nous.

Mais dominer l’autre ce n’est pas forcément être autoritaire ou cruel. Disons que c’est une sorte de sécurité. Par exemple la pratique d’un art martial n’est-il pas une bonne façon d’avoir confiance en soit si on arrive à être un bon pratiquant ?
 
D’ailleurs Siddhārtha Gautama n’était t-il pas lui même un pratiquant de sport de combat avant d’être bouddha ? C’était même le meilleur combattant de tout le royaume, personne ne pouvait le battre paraît-il.

Si tu as besoin de dominer les autres, c'est que tu n'as pas confiance en eux.Comme il paraît. que c'est en eux que tu as confiance, et bien tu n'as confiance en personne et surtout pas en toi.
Tu parles d'une sorte de prison où on se méfie tout le temps de tout le monde, où il faut tout contrôler sinon malheur à. toi.

Pas besoin de se trouver derrière des barreaux pour être en prison.

Bonjour,

Peut-être une confusion entre deux termes (ah ! les mots …!) : maîtriser un  “art” ou une “discipline” n'est pas le/la dominer ! Bien au contraire, c'est savoir rester humble devant le dit “art” ou “discipline”, car l'on est susceptible d'en apprendre toujours ...
En outre pour ce qui est du Bouddha Çâkyamuni si l'on se réfère à des biographies qui font “autorités”, si il est probable que dans sa condition de naissance son éducation ait compris des entraînements du genre “combats”, rien n'est vraiment explicite à ce sujet :
LA VIE DU BOUDDHA ÇÂKYAMUNI
« Alors... pourquoi tant de discrétion ? Pour le chercheur, une seule solution : « La jeunesse du futur Bouddha ne fut marquée par aucun trait, aucun fait, aucun événement digne d'être conservé dans la mémoire de ses disciples. Selon toute apparence, cette jeunesse fut celle d'un “kçatriya” de rang inférieur, d'une sorte de chevalier ou de hobereau né dans une modeste bourgade... »
Insistant sur le caractère extrêmement précaire, à son avis, des conditions de vie dans le Teraï à l'époque du Bouddha, A. Bareau ajoute : « Il est donc impossible que la tribu des Çâkya qui peuplait cette région ait été nombreuse et ait vécu dans l'aisance, à plus forte raison dans la richesse, que Kapilavastu ait été une grande et belle ville où s'élevaient des palais, et, par conséquent que le jeune Gautama, même s'il avait été le fils du roi, et non pas seulement un membre du groupe qui dominait cette petite république aristocratique, ait joui du luxe princier que lui attribue la légende. Malgré son rang, car tout est relatif, le jeune Bodhisattva a dû, bien au contraire, mener une existence rude et misérable, peu différente de celle des autres habitants de cette triste région*. »
 Mais, bien loin de déprécier pour autant l'accomplissement ultérieur du Bienheureux, A. Bareau voit au contraire dans cette existence modeste le meilleur des atouts qui, bien plus que l'oisiveté et le luxe décrits dans de multiples sources, a dû lui tremper le caractère et lui donner les qualités lui permettant, en temps et en heure, de traverser une austère recherche spirituelle, puis de diriger sa communauté.
Pour justifier le silence des sources anciennes, des Sûtra en particulier, on peut tout à fait envisager que le Bouddha  lui-même n'ait pas jugé pertinent d'évoquer cette période de sa vie qui ne lui semblait pas présenter d'intérêt pour la doctrine. On peut aussi penser que si, comme l'envisage André Bareau, le futur Bouddha fut entraîné dans des faits d'armes, on ne peut plus normaux dans sa position et dans son temps, ses disciples, les moines en particulier, en aient été ultérieurement embarrassés et aient choisi de les passer sous silence.
Deux événements toutefois se détachent et sont rapportés par les textes : la première expérience de méditation et le mariage du futur Bouddha. »
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* Bareau A., « Recherches sur la biographie du Buddha dans les Sûtrapitaka et les Vinayapitaka anciens », t. III, Articles complémentaires, p. 112, note 1.
p. 54
« Le Bouddha » - “Biographie”, Véronique Crombé - Éditions Desclée de Brouwer ©  2000

C'est intéressant ce que tu expliques, Hild Rik.

Quant aux talents sportifs et autres ,du Bouddha et d'autres personnes , franchement,cela n'a rien à voir avec de la domination.
On peut être excellent dans un domaine, cela ne signifie pas qu'on veuille dominer son entourage ( en réponse à"Initié")

La question se pose car on ma tellement manqué de respect dans ma vie. Avoir confiance est une force psychologique et être fort physiquement est une sécurité physique. Si l'on a les deux c'est l'idéal. Je vous parle de respect car a une période j'ai acquit une grande confiance en moi en répondant au autres même si des fois j'ai haussé le ton, mais tout en restant poli. Et un jour tout s'est démoli en vivant une situation où l'autre a utilisé la force physique.

Si ton but final et de trouver l'éveille, après tout s'est ton chemin, il y a des passages parfois un peu obligés.

Je me suis renseigné sur l'Eveil et j'ai pas compris.

Trouver l’Éveil d'accord, mais je me passerai bien de tout ces gens méchants, violents, profiteurs, arrogants...

L'Eveil à la réalité de la vie est sans doute quelque chose d'éventuellement atteignable dans quelques vies ; on dit que Gotama le Bouddha en aurait conter plusieurs centaines. Elles sont racontées dans les contes appelés "Jataka".
L'enseignement m'a t-on dit un jour ( il y a trente ans) , commence par s'asseoir sur un coussin et voir....Prenez votre temps...vous avez une revanche à prendre peut-être, voyez le jeu de votre moi dans cette affaire.Oui, la vie de tous les jours peut amener des situations négatives: agressions, colère d'un "supérieur" hiérarchique, dispute avec son épouse ou époux suivant le cas, arnaque, vol, etc...C'est le "samsâra", le monde qui est le reflet de nos pensées et actes antérieurs.Vous avez rencontré le précieux enseignement du "Bouddha", étudiez-le, et voyez si cela peut vous aider à être votre propre refuge.
Bon courage.

En fait je recherche une personne physique qui pourrai vraiment m'apprendre ce qu'est le bouddhisme. Mais bon il n'y a pas de temple dans ma ville, j'hésite à passer une annonce.

Un organisme sérieux existe , c'est l'UBF: Si vous êtes sur la France:

http://www.bouddhisme-france.org/adherents/annuaire-des-membres/

Vous pourrez peut-être trouver quelque chose pas trop loin de chez vous....

Merci mais rien dans la Somme.

Dans la Somme, il y a :
Dojo Zen d'Amiens
école : Zen sôtô
(affilié à l'AZI)

298 rue Vulfran Warme
Lieu-dit : Petit Chemin de Saint Fuscien 80000 Amiens
Diane Frossard : 03.22.47.35.96 / Hubert Vézier : 03.22.95.57.11
Site Internet : http://www.centrezenamiens.org/

Ah oui je connais cette école. J'y ai déjà été une fois c'est assez spécial car on est assis sur un coussin face à un mur. Ça convient à certains mais moi j'y ai pas mon bonheur.

Oui, c'est le Zen Soto.

Bonjour Initié,
Si vous n'avez pas de Centre Bouddhiste près de chez vous, ll faut envisager une visite dans un Centre ou une participation à des Enseignements quelque part lors de vos vacances ou congés.
En attendant vous pouvez étudier par la lecture des Enseignements et rien que sur cet Arbre des refuges il y a de quoi vous informer de pas mal de choses.
L'Eveil, viendra plus tard.
D'abord ouvrir son cœur et élargir son esprit.

Bonne recherche !