Iti 18 : Saṅghabheda Sutta : La division du Sangha.

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Un Sûtra qui peut servir de guide pour discerner les bons et les mauvais maîtres. Créer un schisme dans la Sangha est un des crimes les plus graves dans la Voie Bouddhique, en principe il entraîne une renaissance immédiate dans les Enfers (sauf quelques rares cas particuliers). C'est un des crimes que commis Devadatta, à l'époque du Bouddha historique. Certaines figures récentes du Bouddhisme dans le monde se sont hélas illustré en mal. Vous pouvez être sûre qu'a leur mort, la rétribution douloureuse sera immédiate. Il faut se méfier de ceux qui prétendent faire sécession d'avec les grandes traditions bouddhiques par esprit de modernisme ou prétendument pour le « bien ». Méfiez vous de ceux qui prétendent connaître mieux ce que le Bouddha a voulu dire que tous les représentants officiels confirmés, donc avoir raison seuls contre tous, et qui blâmes les traditions authentiques et veulent vous faire suivre leur propre version du Dharma, la plupart du temps (si ce n'est tout le temps), c'est pour flatter leur propre ego, par soif de notoriété, pour avoir des « fidèles ». Ne faites pas confiance à un représentant d'une des grandes traditions bouddhiques sans l'avoir longuement observé, dans ses paroles et ses actes, et en ayant vérifié par vous même si son attitude est en accord avec le Bouddha Dharma (le sources correcte sont aisément disponibles sur internet ou dans des livres achetables). On ne le répétera jamais assez. La confiance se mérite. Ce n'est pas un du automatique et immédiat, aveugle, ce n'est pas parce qu'un maître dans le Dharma a ce titre officiel qu'il le mérite pour autant ou qu'il est le maître qu'il vous faut à vous. Et si vous rencontrez un maître qui vous reproche cette attitude prudente, c'est mauvais signe ! Le critère par excellence pour savoir si un maître est digne de confiance et qu'il est celui qu'il vous faut à vous, c'est qu'a son contact vous devez ressentir un mieux être croissant. Cela peut être lent, cela doit se sentir. Il doit vous apporter paix et réconfort.
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Source : site web Buddha Vacana :
Sutta Piṭaka / Khuddaka Nikāya / Itivuttaka
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Iti 18 : Saṅghabheda Sutta : La division du Sangha.
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Une chose qui apporte beaucoup d'infortune dans le monde.
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Ceci a été dit par le Fortuné, dit par l'arahant, ainsi ai-je entendu:
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Il y a une chose, mendiants, qui lorsqu'elle apparaît dans le monde, apparaît au détriment de beaucoup de gens, pour le malheur de beaucoup de gens, pour le préjudice, le détriment et le mal-être de beaucoup de gens, des dévas et des êtres humains. Quelle est cette chose? La division de la Communauté. Lorsque, mendiants, la Communauté est divisée, il y a des disputes entres les uns et les autres, il y a des blâmes lancés des uns aux autres, il y a ségrégation entre les uns et les autres, il y a rejet des uns par les autres. Alors ceux qui ont peu de confiance perdent leur confiance et ceux qui ont confiance deviennent autres.
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Voici la signification de ce que le Fortuné a dit. C'est en référence à ceci qu'il a été dit:
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Dans un état de malheur, en enfer,
Pendant un éon demeure celui qui divise le Sangha,
Se plaisant au factionalisme, tout à fait hors du Dhamma
La délivrance des attachements lui est inaccessible;
Ayant divisé un Sangha en concorde,
Il souffre en enfer pendant un éon.
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Voici quelle est la signification de ce que dit le Fortuné, ainsi ai-je entendu.

Dans ce cas laissez les autres pratiquer comme ils l'entendent sans juger les formes de leurs pratiques comme la prière et les souhaits (dans un autre file). 

Seriez vous un bouddha pour être capable de discerner ce qui est le meilleur pour chacun ? Connaîtriez vous toutes les méthodes que le Bouddha a enseigné pour s'adapter aux différentes personnalités de chacun ? 

Le Bouddha a aussi conseillé vivement de mettre en accord ses pensées, ses paroles et ses actes, c'est ainsi qu'on arrive au moins à se "sauver soi-même". 

Et il a enseigné aussi à se garder de porter des jugements sur autrui, du moins tant qu'on est une personne ordinaire et non un bouddha. 

Il a aussi enseigné le détachement vis à vis de tous les concepts. Tous les dogmes. Si vous restez collé à une conception trop dogmatique des enseignements du Bouddha alors vous êtes attaché au Bouddha et cet attachement de vient un obstacle. Le Bouddha a bien dit que son enseignement n'était pas une fin en soi, il n'était qu'un moyen de passage vers l'au delà de la souffrance. 

Il faut bien connaître les différentes traditions qui se sont développé au fil du temps depuis l'enseignement originel. 

Et connaître l'intégralité du canon parli (par exemple) et donc tout ce que dit le Bouddha, nécessite en général au moins une vie de moine qui s'y consacre entièrement. 

Quand on a commencé à lire quelques soutras du Canon Pali, on constate que le Bouddha n'a pas dit exactement la même chose à tous ses interlocuteurs, précisément parce qu'il connaissait bien les besoins de chacun, il leur disait donc ce qu'il devaient entendre pour avancer sur le chemin. 

C'est pourquoi il déconseillait certains choses à certains mais les recommandait à d'autres. 

La preuve en est qu'il n'a pas systématiquement chercher à convaincre tous les brahmanes qui sont venus le voir, de renoncer au brahmanisme pour le suivre Lui et sa doctrine. 

Il a même donné des conseils précis pour être un "bon" brahmanes. 

A ses moines il disait quelque chose.

A des laïcs d'autres choses. 

A des marchands une troisième choses. 

A des nobles ou des guerriers une quatrième. 

Parfois c'était concordant, parfois en apparence contradictoire. 

Mais parce que le Bouddha visait un objectif qui transcendait le tout : il y a bien des façon d'amener les hommes à se défaire de leurs souffrances. 

Pour certains prières et rituels seront vains (et tout dépend en faveur de qui d'ailleurs et ce qu'on entend par prière et par rituel, et par souhait). Tant qu'on a pas définit clairement les terme ou qu'on les confond avec le sens donné dans les religions occidentales, il y a des chances qu'on disent des choses fausses. 

Une fois même le Bouddha resta complètement silencieux face à un visiteur qui lui demandait si il y avait un soi ou non. Alors que le Bouddha disait clairement à ses moines ce qu'il fallait en pensé. Ananda ne comprit pas ce silence et interrogea le Bouddha après le départ du visiteur : le Bouddha répondit que quelque soit la réponse qu'il aurait pu donné, le soi existe ou il n'existe pas, son visiteur aurait été troublé et malheureux. Alors il n'a rien dit. 

Voila quelle est la finesse du Bouddha. 

Et permettez moi de persistez à penser et dire que votre connaisse et compréhension du Bouddha Dharma est bien trop limité pour vous permettre de porter un jugement. Un jugement que d'ailleurs personne ne vous demande ici. 

Vous venez a peine d'arriver et vous commencez déjà à jouer les juge et les enseignants pour dire : ceci est le dharma et ceci ne l'est pas, qui plus est sur une vidéo (dans un autre fil) sur un intervenant qui (jusqu'à plus ample informé) est sensiblement plus qualifié que vous puisque c'est un Lama. Donc quelqu'un qui a suivi un parcours et à droit à un titre qu'il n'a pas obtenu dans une pochette surprise. 

Donc avant de porter des jugements et d'assener vos certitudes, je serais vous, j'étudierais beaucoup, longtemps, et je me dirais ensuite : est ce que ce que je dis est correct ? 

Cela demande de l'humilité et de la prudence, cela participe à la Parole Juste. 

L'on peut vous répondre la même chose. 

Vous ne connaissez rien non plus de mon parcours ni celui de l'invité de l'émission. 

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La question n'est pas au niveau des Lamas, mais de votre attitude. 

Et vous n'êtes visiblement pas en mesure de l'entendre et de l'accepter, pour le moment du moins. 

Ca viendra, un jour. 

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Comme bcp de gens vous projetez sur votre interlocuteur vos propres défauts en étant pas incapable de les reconnaître en vous même. 

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Convaincu de détenir "la vérité" dans un certain domaine, vous vous fermez à tout le reste et ne tolérez pas qu'on remette en cause votre opinion, votre point de vue. 

Car vous y êtes fermement attaché. 

C'est une entrave. 

Qui complique sérieusement vos rapports à autrui.

Et qui ne peut vous apporter que souffrance. 

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Quelque soit votre parcours spirituel, pour le moment ce que vous montrez est l'attitude d'un être ordinaire. Qui a peut être des connaissances théoriques mais qui est toujours entravé par ses certitudes. C'est ce que vous montrez.

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Ici je crois que la plupart d'entre nous se considère comme des individus ordinaires, nous faisons notre possible pour être humbles et pour nous fier à des sources d'information de qualité. 

Et nous avons l'habitude des gens fermés d'esprit, il en passe de temps à autre ici. 

Ils ne restent pas en général. 

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A vous de voir si vous préférez prendre tout ce que ce forum peut offrir, et les ressources ne manquent pas. 

Ou repartir comme vous êtes venu. 

Guère plus avancé. 

Et toujours aussi fermé.

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Si mes propos vous déplaisent, demandez vous pourquoi.

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"Traite ceux qui te montrent tes défauts comme si ils te montraient un trésor".