Dilgo Khyentsé - Chemins Spirituels - Fondements de la Pratique : L'amour altruiste et la compassion..
par Bouddha Bouddhisme Enseignements, samedi 12 novembre 2011, 15:42
.
Dans chacune des innombrables vies que nous avons vécues au sein du samsara sans commencement, nous avons nécessairement eu des parents. En fait, nous avons pris naissance tant de fois que chaque être de ce monde a été notre mère ou notre père à un moment ou à un autre. Quand nous pensons à tous ces êtres, nos parents présents ou passés qui errent depuis si longtemps, semblables à des aveugles égarés sur une immense plaine, nous ne pouvons qu’éprouver pour eux une infinie compassion. Mais la compassion seule ne suffit pas. Tant que notre esprit est limité par l’attachement, nous pouvons leur donner de la nourriture, des vêtements, de l’argent, ou simplement de l’affection, mais cela ne leur apportera, dans le meilleur des cas, qu’un bonheur temporaire et limité. Ce dont ils ont vraiment besoin, c’est d’être libérés définitivement de la souffrance, et nous ne pourrons les y aider qu’en mettant en pratique les enseignements du Dharma.
La vraie compassion s’adresse à tous les êtres, sans distinction entre amis et ennemis. Dédions donc au bien de tous les êtres chaque acte bénéfique que nous accomplissons, ne serait-ce que l’offrande d’une fleur ou la récitation d’un mantra.
Pour les grands maîtres du passé, l’enseignement le plus précieux était celui qui porte sur l’union de la vacuité et de la compassion. Ils cultivaient sans relâche les quatre pensées incommensurables – bonté, compassion, joie et impartialité – qui permettent d’aider spontanément les autres. Ils commençaient par l’étude approfondie des enseignements, puis ils faisaient l’expérience intérieure, au moyen de la méditation, de ce qu’ils avaient appris. C’est l’authenticité de leur pratique qui les rendit célèbres, et le chemin qu’ils prirent est celui qui conduit tout droit à la grande félicité de l’Éveil.
Il est dit : « Le souhait de rendre heureux les autres, même ceux qui nous font du mal, est la source, est la source du bonheur ultime. » Celui qui en est capable éprouve une compassion spontanée pour tous les êtres.
Il est essentiel de méditer du plus profond de soi sur la pensée de l’Éveil jusqu’à ce que les activités de ce monde révèlent clairement leur caractère frustrant et dérisoire. C’est alors que l’on est profondément attristé par la douloureuse condition des êtres de cet âge sombre, et que grandit en soi la détermination de les libérer du samsara. Sans cette prise de conscience et cette authentique résolution, notre pratique resterait fragile, ses progrès incertains, et nous ne pourrions accomplir le but du Grand Véhicule.
Tous les êtres sont identiques dans leur désir d’être heureux et de ne pas souffrir. Ils ne diffèrent de moi que par leur nombre : je suis un, alors qu’eux sont innombrables. Mes joies et mes peines sont donc insignifiantes face aux bonheurs et aux malheurs des autres. Cette pensée est la base de l’esprit d’Éveil. Nous devrions souhaiter le bonheur d’autrui plus que le nôtre, en songeant particulièrement à nos ennemis et à ceux qui nous maltraitent. Sinon, à quoi servirait la compassion ?
Dilgo Khyentsé Rinpotché
(1910-1991)
par Bouddha Bouddhisme Enseignements, samedi 12 novembre 2011, 15:42
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Dans chacune des innombrables vies que nous avons vécues au sein du samsara sans commencement, nous avons nécessairement eu des parents. En fait, nous avons pris naissance tant de fois que chaque être de ce monde a été notre mère ou notre père à un moment ou à un autre. Quand nous pensons à tous ces êtres, nos parents présents ou passés qui errent depuis si longtemps, semblables à des aveugles égarés sur une immense plaine, nous ne pouvons qu’éprouver pour eux une infinie compassion. Mais la compassion seule ne suffit pas. Tant que notre esprit est limité par l’attachement, nous pouvons leur donner de la nourriture, des vêtements, de l’argent, ou simplement de l’affection, mais cela ne leur apportera, dans le meilleur des cas, qu’un bonheur temporaire et limité. Ce dont ils ont vraiment besoin, c’est d’être libérés définitivement de la souffrance, et nous ne pourrons les y aider qu’en mettant en pratique les enseignements du Dharma.
La vraie compassion s’adresse à tous les êtres, sans distinction entre amis et ennemis. Dédions donc au bien de tous les êtres chaque acte bénéfique que nous accomplissons, ne serait-ce que l’offrande d’une fleur ou la récitation d’un mantra.
Pour les grands maîtres du passé, l’enseignement le plus précieux était celui qui porte sur l’union de la vacuité et de la compassion. Ils cultivaient sans relâche les quatre pensées incommensurables – bonté, compassion, joie et impartialité – qui permettent d’aider spontanément les autres. Ils commençaient par l’étude approfondie des enseignements, puis ils faisaient l’expérience intérieure, au moyen de la méditation, de ce qu’ils avaient appris. C’est l’authenticité de leur pratique qui les rendit célèbres, et le chemin qu’ils prirent est celui qui conduit tout droit à la grande félicité de l’Éveil.
Il est dit : « Le souhait de rendre heureux les autres, même ceux qui nous font du mal, est la source, est la source du bonheur ultime. » Celui qui en est capable éprouve une compassion spontanée pour tous les êtres.
Il est essentiel de méditer du plus profond de soi sur la pensée de l’Éveil jusqu’à ce que les activités de ce monde révèlent clairement leur caractère frustrant et dérisoire. C’est alors que l’on est profondément attristé par la douloureuse condition des êtres de cet âge sombre, et que grandit en soi la détermination de les libérer du samsara. Sans cette prise de conscience et cette authentique résolution, notre pratique resterait fragile, ses progrès incertains, et nous ne pourrions accomplir le but du Grand Véhicule.
Tous les êtres sont identiques dans leur désir d’être heureux et de ne pas souffrir. Ils ne diffèrent de moi que par leur nombre : je suis un, alors qu’eux sont innombrables. Mes joies et mes peines sont donc insignifiantes face aux bonheurs et aux malheurs des autres. Cette pensée est la base de l’esprit d’Éveil. Nous devrions souhaiter le bonheur d’autrui plus que le nôtre, en songeant particulièrement à nos ennemis et à ceux qui nous maltraitent. Sinon, à quoi servirait la compassion ?
Dilgo Khyentsé Rinpotché
(1910-1991)
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